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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 47 sur 103
EAN : 9782253133872
160 pages
Le Livre de Poche (19/05/2010)
3.62/5   90 notes
Résumé :
4e de couverture :
" - Pardon Madame...
- Pas tant de pardons, commissaire. J'avais une petite fille, une seule, la fille de ce Malik de malheur. Car mon gendre s'appelle Malik. Cela aussi vous devez le savoir. Charles MaliK... Ma petite fille, Monita, aurait eu ses dix-huit ans la semaine prochaine...
- Vous voulez dire qu'elle est morte ? "

Il faut un atroce fait divers pour arracher Maigret à sa paisible retraite de Meung-su... >Voir plus
Que lire après Maigret se fâcheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Maigret, à la retraite, passe l'été dans sa maison de Meung-sur-Loire avec la célèbre, discrète et dévouée, Madame Maigret.
Une dame autoritaire, d'un âge certain, s'impose chez eux et oblige presque Maigret à enquêter sur l'attitude de son beau-fils. Elle semble très affectée par la noyade de sa petite-fille Monita, survenue quelques jours plus tôt.
Maigret, équipé d'une petite valise, la suit, loge dans un hôtel miteux.
Il rencontre par hasard l'autre beau-fils de la dame, Ernest Malik qui le tutoie sans qu'il s'y attende. Ce monsieur devenu très riche fréquentait le même lycée que le commissaire à Moulins. Maigret n'aime pas ce tutoiement impérieux et il n'apprécie pas l'homme apparemment.
Ce Malik essaiera d'ailleurs d'acheter le commissaire pour qu'il reparte mais ce n'est pas le genre du bonhomme.
Il va plutôt s'acharner à résoudre le mystère de cette famille et finalement découvrir des faits anciens pas jolis, jolis, basés sur l'unique volonté de vouloir s'enrichir aux dépens d'autres personnes en les poussant jusqu'à la mort.
Un court roman mené de main de maître, passionnant, riche en evènements, très structuré. L'écriture est charmante avec des expressions un peu désuètes mais bien agréables à lire.
La façon de vivre de l'époque est très intéressante à redécouvrir ainsi que l'écrivain lui-même que je n'avais plus lu, du moins dans la série des "Maigret" depuis pas mal de temps.
Simenon a écrit ce roman en 1945. Il est paru en 1947.

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Nous retrouvons Maigret en retraite - mais oui ! - dans sa petite maison de Meung-sur-Loire, où il profite de l'été et pourchasse avec entêtement les doryphores qui envahissent les salades de sa femme et aussi ses aubergines à lui. Et c'est dans tout ce calme, cet ordre, ces senteurs d'encaustique et le tic-tac reposant de l'horloge du vestibule que, après avoir sonné et tambouriné à la porte d'entrée, Bernadette Amorelle, quatre-vingt-deux ans et une combativité de jeune fille au mieux de sa forme, débarque sans autre cérémonie, par la petite porte accessoire percée dans la muraille. Sûre et certaine de tomber sur un domestique, elle prie le jardinier qu'elle croise en premier d'aller prévenir le commissaire Maigret qu'elle veut à tous prix lui parler. Plus tard, elle grondera Mme Maigret, qu'elle prend un temps pour la domestique à demeure, de leur apporter du café. Malgré tout, Maigret s'amuse.

Mais pas pour longtemps. Entraîné par Mme Amorelle dans une aventure où il ne peut évidemment intervenir qu'à titre privé, il se retrouve nez à nez avec un ancien condisciple, Ernest Malik, jadis surnommé "le Percepteur" en raison de la profession de son père, et que les hasards de l'existence ont mené à devenir l'un des gendres de Mme Amorelle. C'est lui qui a épousé Laurence, la fille aînée des Amorelle. Un peu plus tard, il faisait venir son frère Charles de province et organisait ses fiançailles avec Aimée, la fille cadette. Longtemps, tant qu'il a fait illusion à sa belle-mère, il a mené toute la famille comme il l'entendait. Mais les années ont accompli leur travail de sape, bien des fissures se sont ouvertes ici et là et la découverte dans l'écluse du cadavre de Monita, la fille de Charles et d'Aimée, que Bernadette venait tout juste d'instituer sa légataire universelle, a décidé Mme Amorelle a prendre le taureau par les cornes.

La seule chose dont Maigret soit sûr, c'est que la doyenne de la famille déteste les Malik, Charles peut-être encore plus qu'Ernest. Et ce n'est pas seulement dans les petits chemins d'Orsenne, petit village où toute la famille se répartit entre deux grands domaines, sans oublier celui de Campois, l'ancien associé du mari de Bernadette dans une affaire de remorqueurs et de sablières qui a ruiné dans le coin tout le petit monde des péniches à chevaux, que Maigret tâtonne dans les ténèbres, risquant même, dès le premier soir, de se récolter une balle perdue. Toute l'histoire de cette famille bourgeoise, qui en impose tant, est trouble : pire, alors même qu'elle va, en cachette de ses gendres, demander de l'aide au commissaire pour la mort de sa petite-fille, qu'elle ne considère pas comme un décès normal, Bernadette Amorelle ne sait pas encore toute la vérité. Peut-être la flaire-t-elle, la pressent-elle mais ... Il faut dire que c'est si gros. Ici encore, on décèle le côté "roman populaire" de l'ex-Georges Sim mais Georges Simenon est passé par là et tout s'enchaîne avec cohérence et facilité, sans que, un seul instant, le coeur au bord des lèvres, le lecteur ne soit tenté de déclarer la situation invraisemblable.

Peut-être Maigret aurait-il laissé tomber l'affaire. Après tout, n'est-il pas à la retraite ? Mais il n'a jamais pu supporter Ernest Malik et la condescendance de parvenu avec lequel le traite le fils du percepteur, mince, souple et toujours tiré à quatre épingles auprès de la silhouette massive, balourde et vaguement "golémienne" du commissaire, le pique au vif. Ernest Malik ne veut pas de sa présence ? Il lui assure, avec ironie, qu'il ne comprendra jamais et que, d'ailleurs, il n'y a rien à comprendre, sa nièce s'étant tout bonnement suicidée comme on est capable de le faire à quinze ans ? Très bien. C'est ce qu'on va voir. Et tout de suite.

Voilà Maigret en piste, voilà Maigret en chasse. Pour une fois - ça lui arrive, c'est normal, c'est humain - ce n'est pas seulement son instinct de la justice qui est en jeu : le lecteur comprend qu'il veut la peau d'Ernest Malik et qu'il l'aura. Légalement s'il le peut. Sinon ... Maigret croit-il au Destin, à ce Destin tour à tour farceur et féroce, qui finit toujours par rattraper ceux à qui il semble laisser toutes les chances de lui échapper ? le Destin a quelque chose du comte Zaroff. Pour l'avoir maintes fois expérimentée Quai des Orfèvres, Maigret connaît bien cette ombre qui se masque et se démasque comme elle l'entend, fait rouler des dés éternellement pipés mais parfois, sans que l'on puisse comprendre pourquoi, intervient dans leur course pour en bouleverser le résultat. le Destin va-t-il faire grâce à ce salaud intégral d'Ernest Malik - je ne vous révèle pas en le traitant de salaud : n'importe quel lecteur comprendrait la chose dès la première apparition du personnage - ou, au contraire, va-t-il l'exécuter de ses propres mains puisque, Maigret en convient à regret, la Justice des hommes ne peut rien à son encontre ?

Pour le savoir, lisez "Maigret Se Fâche" - et il a bien des raisons de le faire - roman certes bourré de soleil mais qui suinte en réalité à presque chaque page le glauque, l'impitoyable, le cynisme le plus cru. Heureusement, pour illuminer l'ensemble, Simenon y a placé cette magistrale grande dame qu'est Bernardette Amorelle, personnage attachant même si un tantinet exaspérant, parce que, contrairement à ses gendres, contrairement à ses filles, contrairement à la Vie en son ensemble, elle a tant de panache ... Et le panache, tout bon lecteur le sait, ça a toujours fait craquer le Destin ... ;o)
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Maigret coule une retraite paisible depuis deux ans dans sa petite maison de Meung-sur-Loire. Une riche et autoritaire veuve, Bernadette Amorelle, 82 ans, des cimenteries et remorqueurs « Amorelle & Campois » d' Orsenne (lieu imaginaire des bords de Seine, non loin de Fontainebleau) l'y sollicite pour une enquête parallèle incognito (ce qui n'empêchera pas Maigret de re-côtoyer ceux du 36, quai des Orfèvres) : sa petite fille Monita est morte noyée il y a huit jours, elle qui savait si bien nager. La vieille dame pense à un meurtre et suspecte ses gendres, les frères Malik.

Orsenne : un coude majestueux de la Seine sous le soleil d'août, trois propriétés d'été splendides appartenant aux Malik, Amorelle et Campoix, des parcs immenses, des voiliers, des piscines, des cours de tennis, des pontons, des cigares à profusion, des mets fins, des soirées interminables …

L'un des deux frères Malik, Ernest, se révèle être une vieille connaissance de Maigret, un condisciple du lycée de Moulins où il passa ses jeunes années adolescentes. Fils d'un simple percepteur des impôts, il sut mener sa barque en épousant une des deux soeurs Amorelle, son frère Charles s'alliant par la suite à la seconde. Sa réputation : user de tous les moyens à sa disposition.
Maigret est vite agacé par son côté condescendant et hautain, son mépris silencieux à l'égard du simple commissaire de police qu'il est à ses yeux, son arrivisme masqué sous un vernis opaque d'humanisme et de sociabilité, ce tutoiement trop familier que Maigret ne se résout pas à lui renvoyer, sa manière ostensible d'étaler complaisamment ses biens, à démontrer sa supposée supériorité sociale de classe, cette manière de verrouiller dans un huis-clos familial silencieux celles et ceux qui l'entoure… cette détermination à taire un passé humble, celui issu d'une classe moyenne provinciale dont il a maintenant honte.

Maigret flaire de probables « squelettes dans les placards » et attend son heure. Ernest Malik coche toutes les cases du suspect idéal d'un meurtre non encore démontré, Maigret évolue comme un Columbo télévisuel ciblant un objectif tout tracé. La double détente d'une mise en abime finale en surprendra plus d'un.

Maigret s'immerge difficilement dans un milieu ambiant trop aisé, riche à en crever, hypocrite et fuyant, déterminé à le pousser à partir, résolu à l'acheter ou à le supprimer s'il le faut, pourvu que rien ne menace son assise sociale d'apparence respectable. Maigret s'entête, recherche les témoignages du petit peuple des écluses, de la servante de l'hôtel miteux où il couche, d'un ex-cambrioleur devenu honorable montreur animalier de Luna-parc …

Une nouvelle fois, Maigret déterrera des secrets de famille d'une noirceur absolue, dessinera le sombre et pathétique portrait d'un « homme nu » lâche, abject, exécrable et puant, habile à toutes les bassesses, résolu à tout pour ne pas déchoir socialement … et pour qui la notion de famille n'est qu'un levier comme un autre destiné à assoir ses ambitions. Maigret se satisfera, et comment le lui reprocher, du rebond ultime d'une enquête qu'il ne maitrise plus, pour, enfin, passer à autre chose en remerciant le destin qui lui n'oublie jamais rien…

Adaptation télévisuelle française de François Villiers en 1972, avec Jean Richard dans le rôle du commissaire.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Vous avez appréciez la dernière enquête de Sherlock Holmes, dans une courte nouvelle, où il s'occupe d'abeilles ? Vous ave été ravis qu'Agatha Christie nous montre un Poirot en maison de retraite dans Hercule Poirot quitte la scène ? Et bien peut être que vous serez intéresser par ce petit livre! Car si la nouvelle le Noël de Maigret vous montre sa vie privé lors des fêtes au cours d'une petite enquête dans son quartier depuis chez lui, et bien dans Maigret se fâche, Maigret est à la retraite... et on continue à en savoir plus sur les relations entre les deux époux.... un Maigret qui ne tient pas en place, au grand désarrois de sa femme qui croyait qu'il allait enfin faire de longue sieste, et de la vision très différentes des deux individus de ce couple sur la conception d'un potager, l'in ne voulant pas perdre de place, l'autre ne voulant pas de doryphore!
C'est au milieu de tout cela qu'après avoir toqué bruyamment à la porte, entre par l'entrée pour les perches du couples, les amis les plus fidèles une veille dame qui s'est éclipsé en douce pour imposé avec une vigueur dont on s'tonne à son âge une mystérieuse enquête.. le payant comme un privé... il faut dire qu'elle en a les moyen!
Dès le début, le livre commence sur les chapeaux de roue, même si Maigret, pris pour un simple serviteur, à bien du mal à pourvoir en placer une pour savoir de quoi il s'agit au juste!
Une nouvelle qui ne vous prendra pas beaucoup de temps à lire, et qui démarre de façon originale... un livre que les amateurs de polar s'amuseront à lire entre deux livres plus important....
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Voilà tout juste un an que je n'avais pas lu de Simenon. Et ça commençait à me manquer.
Avec Maigret se fâche, je n'ai pas été déçu, même s'il ne se fâche pas tant que çà… Comme d'habitude avec Maigret, il ne s'agit pas tant d'une intrigue ficelée que d'une plongée en eaux souterraines. Avec notre commissaire fétiche, nous nous asseyons dans un fauteuil et nous regardons se qui se passe. Ce n'est pas beau à voir, mais s'est tellement humain!
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation

[...] ... - "Qu'est-ce que tu sais au juste ?

- Voilà enfin la question que j'attendais.

- Qu'est-ce que tu sais ?" s'impatientait Malik.

- "Et toi, qu'est-ce que tu crains que je sache ?

- Une première fois je t'ai demandé de ne plus t'occuper de mes affaires.

- Et j'ai refusé.

- Une seconde et une dernière fois je te dis ..."

Mais déjà Maigret secouait la tête.

- "Non ... Vois-tu, maintenant, c'est impossible ...

- Tu ne sais rien ...

- Dans ce cas, que crains-tu ?

- Tu n'apprendras rien ...

- Je ne te gêne donc pas.

- Quant au gosse, il ne parlera pas. Je sais que c'est sur lui que tu comptes.

- C'est tout ce que tu as à me dire, Malik ?

- Je te demande de réfléchir. Tout à l'heure, j'aurais pu t'abattre et je commence à regretter de ne pas l'avoir fait.

- Tu as peut-être eu tort, en effet. Dans quelques instants, quand je sortirai, il sera encore temps de me tirer une balle dans le dos. Il est vrai que, maintenant, le gosse est loin, qu'il y a quelqu'un avec lui. Allons ! J'ai envie d'aller me coucher. Donc, pas de téléphone ? Pas de plainte ? Pas de gendarmerie ? C'est vu, c'est entendu ?"

Il se dirigea vers la porte.

- "Bonne nuit, Malik."

Au moment où il allait disparaître dans le hall d'entrée, il se ravisa, revint sur ses pas pour laisser tomber, la face lourde, le regard pesant :

- "Vois-tu, je sens que ce que je vais découvrir est tellement laid, tellement sale, qu'il m'arrive d'hésiter à continuer."

Il partit sans se retourner ... [...]
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Il avait passé tant d'années à s'occuper des petites affaires des hommes qu'il les connaissait tous - même les gens comme Malik, qui se croient plus forts ou plus malins.
Avec ceux-ci, il y a un mauvais moment à passer, celui où, malgré soi, on se laisse impressionner par leur belle maison, par leurs domestiques et par leurs manières.
Il faut arriver à les voir comme les autres, à les voir tout nus...
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[...] ... Et, à côté de l'homme élégant, à la silhouette nerveuse, au visage fin et soigné, Maigret faisait vraiment figure de balourd.

- "Combien m'offres-tu ?

- Qui est-ce qui t'a dit que je comptais t'offrir quelque chose ?

- Je le suppose.

- Pourquoi pas, après tout ? L'administration n'est pas très généreuse. Je ne sais pas combien elle te verse comme retraite.."

Et Maigret, toujours doux et humble :

- "Trois mille deux."

Il ajouta, il est vrai, avec une candeur désarmante :

- "Bien entendu, nous avons quelques économies ..."

Cette fois, Ernest Malik était vraiment troublé. Cela lui semblait trop facile. Il avait l'impression que son ancien condisciple se moquait de lui. Et pourtant ...

- "Ecoute ...

- Je suis tout oreilles ...

- Je sais bien ce que tu vas penser.

- Je pense si peu !

- Tu vas t'imaginer que tu me gênes, que j'ai quelque chose à cacher. Et quand bien même cela serait ?

- Oui, quand bien même cela serait ? Cela ne me regarde pas, n'est-il pas vrai ?

- Tu ironises ?

- Jamais.

- Tu perdrais ton temps avec moi, vois-tu. Tu te crois probablement très malin. Tu as réussi une carrière honorable en poursuivant des voleurs et des assassins. Eh bien ! ici, mon pauvre Jules, il n'y a ni voleurs, ni assassins. Comprends-tu ? Tu tombes, par le plus grand des hasards, dans un milieu que tu ne connais pas et où tu risques de faire beaucoup de mal. Voilà pourquoi je te dis ...

- Combien ?

- Cent mille."

Il ne broncha pas, hochant la tête avec hésitation :

- "Cent cinquante. J'irai jusqu'à deux cent mille." ... [...]
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P. 47
Elle n'était pas bête du tout, Mme Jeanne.
- Je sais maintenant ce que vous êtes venu faire ici... Tout le monde le sait... Je crois que vous perdez votre temps.
Elle parlait des Malik, d'Ernest et de Charles.
- Vous n'avez pas encore rencontrer Charles ? Vous le verrez... Et sa femme, la plus jeune des demoiselles Amorelle, qui était Mlle AImée. Vous les verrez. Nous sommes un tout petit pays n'est-ce pas ? A peine un hameau. Et pourtant, il s'y passe de curieuses choses. Oui, on a retrouvé Melle Monita sur le barrage.
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On venait soudain, sans transition, de passer de la comédie au drame, mais ce qu'il y avait d'étrange, c'est que le ton restait celui de la comédie. La vieille dame ne pleurait pas. Il n'y avait pas la moindre trace d'humidité à ses yeux d'un noir étonnant. Tout son être sec et nerveux continuait à être animé de la même vitalité qui, malgré tout, avait quelque chose d'assez comique.
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Quel grand écrivain est l'auteur de près de 200 romans, l'inventeur de 8 000 personnages, et surtout, par quel livre pénétrer dans ce palais colossal ?
« La neige était sale », de Georges Simenon, c'est à lire au Livre de poche.
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