Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres. L’homme aima les oiseaux et inventa les cages.
Les moments de bonheur ne sont finalement que les silences du malheur.
Un homme n'est pleinement lui-même qu'au sein de sa nation. La nation est le théâtre, à l'intérieur duquel l'homme joue une pièce qui est sa destinée individuelle. Supprimez le théâtre et il n'y a plus de pièce. Du coup, l'homme s'écroule, dénué de signification.
Faire l’amour à la sauvette, manger, dormir, partager une heure ou deux avec un ami, voilà la clef du bonheur. Tout le reste n’est qu’un casse-tête inutile.
On n’est beau que dans ce que l’on éveille chez l’autre. On n’est vivant, vraiment, que parce que celui qui vous aime vous rend vivant. Une fois l’amour éteint, que reste-t-il ? Une pièce sombre, quelques meubles, un désert.
On ne refait pas l’Histoire.
On ne force pas un couple à vivre ensemble. Si l’un des deux est malheureux, il est légitime qu’il parte.
La foule est si versatile ! Elle est toujours prête à brûler ce qu’elle adorait la veille. Aujourd’hui, elle manifeste une joie frénétique. Mais demain ? Que fera-t-elle quand son ivresse sera dissipée ?
On passe son existence à se battre la coulpe et à se fustiger. J’ai réussi tant bien que mal à me débarrasser de la plupart des préjugés que l’ont m’a inculqués, mais pas de ce sentiment de culpabilité. Donc, je ne fais pas l’amour le vendredi. J’aurais l’impression qu’Allah me regarde.
C’est le ciel que nous visons. Un arbrisseau ne peut tenir contre la tempête. Seul un olivier en est capable. Nous serons cet olivier.