Lorsque l’on ne sait pas écrire correctement, on dit que c’est la faute du stylo.
On n’est beau que dans ce que l’on éveille chez l’autre. On n’est vivant, vraiment, que parce que celui qui vous aime vous rend vivant.
Les moments de bonheur ne sont finalement que les silences du malheur.
Contraindre deux êtres à passer toute une vie sous le même toit, dans le même lit et à la même table est proche de l’hérésie.
Aux yeux de sa mère, la guenon est une gazelle.
Ces chrétiens du Levant ont imaginé des idées novatrices dans lesquelles puisent aujourd’hui la plupart des leaders nationalistes arabes.
Le peuple est une entité permanente, façonnée par l'Histoire. Contrairement à la foule, le peuple sait ce qu'il veut. Mais il ne sait pas comment y parvenir. C'est pourquoi il a besoin de chefs. Il se donne aveuglément à eux, tant qu'ils se donnent à lui. Mais, lorsqu'ils se prennent non pour des guides, mais pour des maîtres, lorsqu'ils trahissent ses aspirations, par cupidité ou par ambition personnelle, alors il les renverse. Il brûle ce qu'il a eu tort d'adorer. Un peuple ne se donne pas des chefs pour qu'ils s'enrichissent ou se couvre de gloire, encore moins pour qu'ils le conduisent au désastre. Il s'en donne pour qu'ils le fassent accéder à des meilleures conditions de vie. Ceux-là, croyez-moi, il ne les abandonne jamais.
Souffrir ne me fait pas peur. En revanche, souffrir pour une cause, une vraie, parce que l’autre vous manque, parce qu’on a mal, tellement on l’aime ; parce que plus il est présent, plus on se sent frustré, parce qu’on le désire plus, encore et toujours plus. Souffrir parce que l’autre est dans la détresse et que l’on n’arrive pas à soulager son chagrin ; souffrir tellement on est heureux. Oui. Cent fois oui. Mais souffrir parce que quelqu’un vous envoie balader dès que quelque chose l’a agacé. Non. Mille fois non.
Éloigne-toi de la politique! C'est un leurre, un poison! Ils partent tous la tête pleine d'idéaux qu'ils s'empressent de trahir dès qu'ils acquièrent le pouvoir.
L’Histoire ne retient généralement de la vie des grands hommes et des peuples que les heures de gloire ou d’épreuves. Elle omet les petits événements et les circonstances obscures dans lesquelles ont mûri les décisions héroïques ou bien celles qui ont miné le courage et conduit à des attitudes déplorables.