Premier volume de cette saga célébrissime et que j'ai adoré quand, ado, je l'ai lue pour la première fois. Composé de 6 nouvelles et d'un court roman (L'homme qui avait acheté la Terre) il brosse , par petites touches, le portrait d'une humanité si éloignée dans le temps que la Terre est quasiment une légende , plusieurs fois détruite et renaissante. Apparait aussi l'Instrumentalité , pouvoir absolu, omniprésent et caché , qui fait penser à ce conseil masqué qui gouvernait Venise ; l'étrange Norstralie maîtresse austère de l'immortalité (comme Dune chez Herbert) . Mais chez l'auteur cette histoire du futur se pare des attributs de la légende et la technologie ( bien présente) ne l'emporte jamais sur les sentiments. Je prends toujours autant de plaisir à relire cette oeuvre.
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Magno Taliano s'était levé de son fauteuil et Dolores Oh,sa femme et sa compagne, le conduisait hors de la salle .il avait le sourire aimable d'un idiot et , pour la première fois depuis plus de cent ans ,son visage frémissait d'un amour timide et infantile.