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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Joy Sorman et Maylis de Kerangal présentent "Sey Voz" un Livre de 100 pages.
Inculte Edition (06/10/2021).
C'est un Taiseux !! (Livre avec pas ou peu de dialogues.)
Tomi Motz est mandaté pour entretenir les installations du barrage de Sey Voz, il va poursuivre une étrange et mystérieuse apparition féminine. Il pense que l'on se fout de lui...
Il arrive un accident et Tomi se prend la tête;
On comprend que ce lieu (Sey Voz) regorge de mystères depuis le 15ème siècle.
Il y a des gens à qui ces travaux n'ont pas plu. 600 000 mètres cubes de béton...
Taiseux ! Et trop peu de pages! Tout juste une nouvelle moyenne. Que je soupçonne inspirée d'histoires vraies...
Encore une fois creusez davantage les personnages avant de commencer...
Cette touche de Fantastique est bienvenue.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Un court roman à la lisière du fantastique, qui se lit avec la fluidité d'une eau sans barrage...Ecrit à deux mains, il nous plonge dans une double temporalité, le passé douloureux de la construction du plus haut barrage de France et le temps présent qui se rejoignent au fonds du lac de retenue. Un peu surpris par la chute qui aurait pu être vertigineuse, mais qui laisse le lecteur littéralement pétrifié...
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J'avais beaucoup apprécié le roman 'Naissance d'un pont' de Maylis de Kerangal. Quand j'ai vu que l'intrigue de Seyvoz concernait un barrage, je m'attendais à un récit du même style ... 

Mais non ! 

Tomi Motz, un ingénieur parisien, est convoqué pour un problème de maintenance au barrage de Seyvoz,  Brissogne, son interlocuteur local est absent au rendez-vous.

Ce barrage construit dans les années 50 a entraîné la destruction d'un village, reconstruit un peu plus haut, il a prospéré en tant que station de sports d'hiver.

Dans une narration qui rappelle les difficultés d'évacuation du village (traitées de manière plus impliquée dans le dernier opus de Pierre Lemaitre) en alternance avec le récit de ce séjour étrange, hors du temps et à la limite du fantastique où Toni Motz peine à rencontrer des humains ! 

Après trois jours à être évité par la patronne de l'hôtel, qui dépose à la porte de sa chambre des plateaux-repas insipides, après une plongée dans les eaux glacées du lac de retenue où il apercevra les ombres fantomatiques du village englouti, après une altercation avec des bergers, il reprendra la longue route vers Paris.

Un ouvrage que je vais oublier bien vite. Dommage ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Tomi, un cinquantenaire employé du concessionnaire du barrage de Seyvoz, est envoyé en mission pour évaluer l'état du barrage.
Mais le responsable local qui devait le guider est aux abonnés absents ... Tomi va passer ses journées à lutter contre un mal être envahissant; comme si
les mauvaises ondes générées par le déplacement forcé des populations locales dans les années 50 se faisait ressentir sur son esprit.
Le récit contemporain des errances de Tomi l'ingénieur est entrecoupé de descriptions de l'évacuation forcée de la zone à inonder, et de la construction du mur par des cohortes de travailleurs étrangers, faisant écho aux mauvaises ondes de Tomi.
(ces entrefilets sont clairement identifiés par la couleur bleue).
J'ai pris ce roman pour Maylis de Kerangal dont j'avais adoré "Réparer les vivants".
Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans comme dans ceux que j'avais déjà lu de l'auteur ...
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Ce livre restera pour moi un mystère. Ecrit à deux mains, il relate en chapitre noir le périple d'un ingénieur qui doit réparer un problème électrique sur un barrage et en chapitre bleu la vie dans le village de Servoz juste avant sa noyade avant la mise en service du barrage.
L'ingénieur ne trouvera jamais la personne qui devait le recevoir mais il semble être passé dans une quatrième dimension. Cela se lit, mais je suis restée hors du propos.
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Petit livre d'une de mes auteures préférées
https://blog-de-guy.blogspot.com/2015/10/reparer-les-vivants-maylis-de-kerangal.html
en collaboration avec une autre écrivaine
https://blog-de-guy.blogspot.com/2016/11/linhabitable-joy-sorman.html
qui brouillent présent et passé.
Un ingénieur vient de Paris pour la maintenance du plus grand barrage hydro électrique de France mais les cloches du village englouti dans les années 50 vont sonner à ses oreilles.
« le brouillard appartient à la terre et à l'eau, il monte, il ne cesse de monter, de même que monte l'affolement de Tomi, qui serre les mains sur le volant, le cou rentré dans les épaules, la plante des pieds suspendue au dessus de la pédale du frein. »
Pourquoi ce livre ? Aurait-il fallu se dispenser de ce type d'énergie ? Aujourd'hui une telle entreprise serait-elle possible ?
Un village sous les eaux peut donner lieu à des images fortes mais faciles, et quand le personnage principal, perdu tout du long, relit comme chaque année « L'éducation sentimentale » dans sa fantomatique chambre d'hôtel, il suffit de deux phrases de Flaubert pour voir la différence avec ces 106 pages artificielles comme le lac de Tignes :
« Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. »
Merci pour la citation comme pour la découverte de deux mots « écholalie » à propos de commentaires médiatiques : « Répétition automatique des paroles » et « oraculaire » : « qui parle comme un oracle ».

Lien : https://blog-de-guy.blogspot..
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Elles se sont mises à deux pour écrire, l'une après l'autre, parties alternées.
Ca parle d'un type qui vient travailler sur un barrage dans une atmosphère absurde de désolation et de rendez-vous raté. Et cela alterne avec l'époque de l'évacuation du village englouti.

Cela a des relents de déjà-lu pour l'aspect village englouti, c'est un peu mince, un peu vain et inabouti au final. Même s'il y a un certain plaisir de l'instant grâce à la si belle et personnelle écriture de Maylis de Kerangal, cela reste un exercice de style.
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