Bon , … : voici un texte publié en 1982.
Le quatrième de couverture et la couverture aussi promettaient un espace opéra très attractif bien perdu dans le grand noir très profond et très étoilé.
L'auteur a à son actif des textes absolument de qualité avec entre autre des romans de SF populaire tout à fait distrayants et fonctionnels.
Ce roman a certainement demandé beaucoup de travail à son auteur .La langue est choisie et la caractérisation est très bonne.
Le texte est cependant assez surfait à mon humble avis ,Pas franchement ampoulé mais très chargé et répétitivement pesant. Autrement une préciosité ,pas ridicule mais casse-pieds au minimum ,nimbe ponctuellement ces pages .
Une préciosité pénible à base de vocables étrangers ou d'idiotismes en vo dans le texte pour faire étrange et étranger et maniéré principalement .Ces formulations sont pénibles et en plus elles sont complètement répétitives.
Les aspects technologiques et la mise en oeuvre d'un univers autour du voyage spatial sont soignés mais nettement désuets. Volontairement je crois, pour donner une allure rétro à cette oeuvre. C'est irrémédiablement dommage et pénible ces tournures stéréotypées, variées et répétitives.
Les relations affectives reposent dans ces pages sur des bases relevant de la très bonne éducation stéréotypée aussi .Elles se déroulent forcement entre gens très bien élevés. On se croirais véritablement en pleine époque victorienne.
Il y a une sorte de cliché autour de la marine et de ses officiers dans ce texte et ce n'est pas un hasard car historiquement il y a un lien très fort entre le space opera et le thème des récits de marine et ceux de de haute mer.
Il y a quelques belles phrases à pécher au fil des pages mais ce n'est pas un bon roman pour adulte.
Sinon la couverture est fabuleuse et elle est le reflet de toute une période en iconographie dans le genre SF.
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pas du tout aimé. "Même alors, il est probable que je n'ignorait pas que cette dynamique m'aidait à choisir mon sprach au sein du lingo social de notre époque, je découvrais l'expression de l'image de la menscheit". Voila le language employé; Dur à décrypter et c'est comme cela tout au long du livre.
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Malgré tout, j'étais la note mineure dans l'accord de nos vibrations mutuelles.
Je ne sais quelle réponse aurait pu espérer mon système endocrinien ,mais ce ne fut certainement pas celle que je reçu .
Avec Valérie Mangin, Vincent Bontems, Norman Spinrad et Colin Pahlisch