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Michelle Charrier (Traducteur)
EAN : 9782070420797
221 pages
Gallimard (31/10/2001)
3.51/5   61 notes
Résumé :
Disséminés sur des centaines de mondes, les hommes mènent une guerre désespérée contre les cruels Doglaaris. La lutte est inégale. Mais la riposte semble imminente : pour construire la plus terrifiante des armes, une partie de l'humanité a trouvé refuge durant trois cents ans sur Sol, la légendaire planète des origines. Les Solariens sont de retour. Et avec eux l'espoir d'une victoire définitive. Mais à quel prix ?
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
" L'espace qui nous sépare des plus proches étoiles est une vaste étendue de néant effrayante."BBC News, le 29/12/20.
"La Terre Mère ! "Terre, le foyer ancestral de l'homme."


Palmer découvrait pour la première fois, "ces mers d'un bleu lumineux, ces mers qui donnaient à la planète un éclat de saphir, ces mers qui étaient le berceau de toute vie."


Mais, Palmer découvrit aussi la trahison des Solariens, (ceux de la Terre) et une "masse de vaisseaux de guerre Douglaari, un mur de vaisseaux sur un diamètre de plusieurs miles." qui ouvrirent le feu.


Pluton explosa, puis les Dougs attaquèrent Neptune, Uranus... Mars, puis la Lune.
-"Mais, ensuite c'est Terre," s'inquièta Palmer. Où sont nos défenses ? Les sanglots étouffaient Palmer, lui et les siens de la Fédération étaient éparpillés dans l'espace, depuis des générations...


"C'était la mort d'une religion, d'un espoir, d'une promesse.
Palmer ne voyait plus qu'une "ruine fumante...un cadavre décomposé dans le vide de l'espace." Terre était morte, volatilisée...


Palmer se retourna contre ses anciens alliés, des menteurs, mais...
La victoire venait de changer de camp, car "la flotte Douglaari était prise au piège !"


Comment Forteresse Sol, a-t-elle réussi l'exploit de battre un ennemi, supérieur en nombre et dirigé par un ordinateur tout puissant?
Les Solariens étaient retranchés dans le système solaire, depuis plus de 300 ans...Le premier livre de Norman Spinrad est une réussite !
Challenge SF multi auteurs.
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L'humanité est ici, engagée dans une sorte de guerre perpétuelle contre une civilisation extra-terrestre implacable.
Les moyens militaires de la société humaine rependue dans l'espace ,sont énormes mais l'ennemi est totalement non communicant et ses ressources sont inépuisables et intégralement dédiées à ce conflit impitoyable .
La guerre dure depuis des siècles et tous les scénarios prévisionnels chroniquent la défaite des hommes et pronostiquent leur disparition inéluctable ,même si c'est à longue échéance.
Un rameau perdu de l'humanité se portera au secours de la fédération avec des moyens modestes mais nanti d'un plan d'intervention aussi original que risqué.
Il est impossible d'entrer dans les détails car cela reviendrait à « spoiler « .
En effet une grande partie du roman repose sur le dévoilement progressif de cette stratégie qui aura un impact décisif sur le final imprévisible du roman.
C'est un roman bien écrit et ce n'est pas étonnant considérant le nom de l'auteur ..
Les thèses du texte ne sont pas militaristes et d'ailleurs, ce n'est pas étonnant non plus ,si on se réfère à l'auteur qui est politiquent libéral.
Ces extra-terrestres sont impitoyables et assez mystérieux une bonne partie du roman ,mais l'auteur ne les présentent pas comme de gros méchants sanguinaires.
En fait et c'est intéressant , car leur implication dans ce conflit découle grandement et résulte quasiment de leur nature ,ce qui dispense au lecteur le manichéisme et le simplisme.
Personnellement, j'ai trouvé cet aspect des choses assez sympathique même si c'est certainement peut-être insuffisamment développé ..
C'est un texte court mais équilibré ,assez réussi et c'est une bonne distraction pour les amateurs.
Sympa en fait même si rien d'absolument original ou novateur ...
Ps : Sauf erreur de ma part, il s'agit du premier roman de Norman Spinrad
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« Les Solariens » est le premier roman de Norman Spinrad, publié en 1966.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire…Ce n'est pas que c'est mauvais en soi, c'est sans doute juste une affaire de goût.

Le contexte : l'humanité a essaimé dans la galaxie depuis plusieurs siècles, elle occupe de nombreux systèmes solaires. Mais cela fait 300 ans qu'elle est en conflit avec les Doglaaris, une race extraterrestre aussi agressive que méticuleuse et qui semble disposer de ressources plus importantes que les humains. Les ordinateurs de la confédération prédisent une défaite inéluctable de l'humanité, à l'horizon d'un siècle. Seul les Solariens, qui occupent le mythique système solaire original de l'humanité, peuvent peut-être encore inverser la tendance…C'est ce que prédit le dogme de la Promesse, qui entretien l'espoir au sein de la Confédération…Mais personne n'a été en contact avec les solariens depuis plusieurs siècles…

C'est vrai que le pitch est alléchant…mais, non, je ne suis pas arrivé à rentrer dedans. le fil conducteur de l'histoire est finalement la découverte du plan imaginé par les Solariens pour gagner la guerre. Mais vu qu'on comprend assez vite où ils veulent en venir, le suspens fait…un peu plouf !

Les dynamiques sociales, technologiques, historiques de l'univers ne sont quasiment pas développées et c'est dommage, en ce qui me concerne. J'ai trouvé que les Doglaaris était une civilisation extraterrestre « peu inspirante », si je puis dire…On dirait un fantasme de dirigeant nord-coréen ^_^

Je suis resté également assez hermétique au développement des personnages, je veux dire principalement les Solariens. La fin est tout de même quelque peu émouvante, pour peu qu'on ne la devine pas avant.

Bref, « ça l'a pas fait » mais ça ne m'empêchera pas de retenter l'aventure Spinrad.
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Les humains sont en train de perdre la guerre contre les Doglaaris, cette espèce "extra-terrestre" belliqueuse. En effet, les "Dogs" ont un avantage sur les humains, le nombre des vaisseaux inter-galactiques qu'ils possèdent, et qu'ils n'hésitent pas à perdre par centaines dans le simple but de gagner la guerre. le seul espoir de l'espèce humaine ? Forteresse Sol... Une part de l'humanité primordiale qui, trois cents ans plus tôt, a choisi de se replier sur le système solaire d'où a essaimé les êtres humains. Et si cette Forteresse Sol n'était qu'une légende ? Et s'ils avaient finalement décidé de ne plus s'intéresser à leurs frères...

Quand on commence l'oeuvre d'un auteur, on se demande si le mieux n'est pas de lire son tout premier roman. Ce n'est pas toujours évident, d'autant que ledit bouquin n'est pas forcément disponible. Mais là, il s'agit d'un auteur encore vivant, ce qui aide je pense à sa visibilité. D'autant qu'il a été souvent ré-édité sous nos latitudes. Les Solariens est donc le tout premier roman de Norman Spinrad, un auteur très engagé à gauche (voire un peu plus), qui n'a pas toujours trouvé sa voie (sa voix ?) dans son pays d'origine. Voici deux ans, j'ai d'ailleurs pu brièvement échanger quelques mots avec lui. C'est un homme charmant, réservé, qui cache sous ses dehors de petit bonhomme fragile une force incroyable...

Je sais de source sûre que ce roman n'est pas le meilleur écrit par Norman Spinrad. Je suis tout à fait prêt à croire cet avis autorisé qui est issu de quelqu'un qui, visiblement, connait bien l'oeuvre du Monsieur. Bien sûr, on pourrait arguer qu'il s'agit-là d'un premier roman pour expliquer ce fait. Mais je ne vais pas faire toute cette chronique sur les faiblesses de ce Les Solariens. Il ne le mérite pas je trouve.

Publié pour la toute première fois en 1966, ce roman se situe dans un contexte socio-politique assez particulier. En effet, aux Etats-Unis, nous sommes en plein dans le flower power (à un an du fameux Summer of Love), mouvement de contestation de la jeunesse américaine contre, entre autres choses, l'intervention de leur pays au Viet-Nâm. Parce qu'en lisant Les Solariens, cela m'a paru évident que Spinrad parlait de ça. Une guerre interminable et stupide où l'état-major continue à engager le combat, malgré l'inéluctabilité du résultat final, somme toute catastrophique. Et puis, ces Solariens, ce sont les hippies bien sûr ! Éloge de l'amour libre, usage de stupéfiants... Et surtout une philosophie du pacifisme à toute épreuve. Il est clair que l'auteur américain voulait, par ce court roman (à peine plus de 220 pages), mettre sa pierre à l'édifice du mouvement anti-guerre qui gonflait dans son pays. Quoi de mieux qu'un roman de science-fiction qui, sous couvert d'ailleurs et de demain, ne parle que d'ici et de maintenant. le maintenant du Norman Spinrad de 1966.

Juste un petit mot en passant sur la couverture, qui n'est vraiment pas une réussite. Je suis pourtant un grand fan du travail de Manchu, mais je trouve que là, il est vraiment passé à côté, même si on voit bien ce qu'il voulait faire. La preuve que même les plus grands peuvent, parfois, avoir des défaillances.

Alors Les Solariens n'est peut-être pas le chef d'oeuvre de la littérature du XXème siècle, mais il se laisse tout à fait lire et il nous fait réfléchir tout en nous projetant loin de notre quotidien. Il s'agit d'un bon roman de space opera tel qu'on aimerait en lire plus souvent. Pas prise de tête dans la forme, mais avec ce minimum de fond pour ne pas laisser un arrière-goût d'inutilité à sa lecture.
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Ce roman est donc une oeuvre de [author:Spinrad] (le seul, l'unique) et, je crois, l'un de ces premiers romans. Malgré quelques légers détails assez datés, on sent tout le talent de Spinrad émerger, et sa distance vis-à-vis de ce genre, pourtant respectable. L'histoire ? elle est simple : l'humanité est menacée par de méchants aliens, est sera sauvée par les solariens (ceux du système solaire) à un prix … assez important. Sans y aller par quatre chemins, je dirai que, malgré ses défauts, c'est un roman qui mérite largement plus qu'une lecture, tant Spinrad réussit à faire monter une tension dramatique alors qu'il ne se passe finalement pas grand chose. Finallement, ce roman tient bien plus de la psychologie d'huis clos que du space-opera, alors précisément que Spinrad place son roman dans ce genre, ce qui est assez surprenant. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'intrigue, je vous laisse donc lire.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
À sa connaissance personne ne niait l'extrême laideur de Pentagone City,mais tout le monde lui vouait une sorte d'affection bizarre.Il s'agissait d'une espèce de monstre bien-aimé ,un monument à la gloire du présent et non du passé,le monument que la confédération s'était érigée à elle-même,le sanctuaire le plus imposant et représentatif jamais dédié à l'esprit militaire.
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A trois mille mètres d'altitude, ils traversèrent les nuages, et pour la première fois de l'Histoire Doglaar se dévoila à des yeux humains. Ce fut, bien sûr, une déception. A trois mille mètres de haut, toutes les planètes habitées se ressemblaient.
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L'inacceptable vérité était là : le dernier dieu de l'homme était mort, un dieu qui n'avait été, comme tous les autres, que l'enfant bâtard de l'espoir et de la peur, le déni futile de l'ultime réalité - l'espèce humaine, de même que tout ceux qui la composaient, était mortelle, condamnée.
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L'autre lui conseillait officiellement la retraite ! Le conseil officiel d'un informaticien équivalait de fait à un ordre, même pour le commandant de la flotte. La Navy règne sur les vaisseaux, disait l'adage, mais l'informatique régnait sur la guerre.
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Qu’était-ce que l’Homme, qu’était-ce que la vie elle-même, sinon un oligo-élément, une contamination insignifiante dans le vaste univers inanimé ? Dans l’ensemble de la Galaxie, la vie était statistiquement négligeable. La masse totale de tous les protoplasmes vivants, depuis l’aube des temps, n’avait jamais égalé la masse d’une étoile naine, une poussière morte dans l’infini. Et la conscience ne représentait que la milliardième partie de la vie dans l’univers.
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Avec Valérie Mangin, Vincent Bontems, Norman Spinrad et Colin Pahlisch
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