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EAN : 9782221047842
258 pages
Robert Laffont (01/05/1986)
3.6/5   10 notes
Résumé :
On ne présente plus Bernard Tapie, chef d'entreprise, créateur et repreneur de sociétés en faillite, spoliant des milliers d'ouvriers au passage, qu'il rend prospères en un laps de temps étonnamment court, pilote de jet, karatéka, producteur d'une émission de télévision à succès, placé en tête de tous les sondages de popularité et surtout symbole de la France qui bouge, la France qui crée, la France qui va de l'avant. Pour la première fois, dans ce livre, Bernard Ta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Difficile d'y croire, mais je l'ai lu… comme tout le monde, sans aller jusqu'au bout bien entendu ! Il faut dire que ce livre a une certaine valeur, en tant que modèle d'un genre : le livre de nègre de riches (pour les pauvres). Il est donc intéressant, pour nous autres pauvres, en ce qu'il révèle ce qui caractérise ce genre particulier qui remplit les librairies et les dépôts-ventes.
J'aime autant prévenir, ne rêvez pas : même si vous assimilez tout cela encore bien mieux que moi, vous ne vous enrichirez pas en tant que nègre de riches. Comme le décrit bien Barbu Delavrancea, s'ils sont riches, c'est bien parce qu'il ne vous rendront pas riches !
En premier lieu donc, dans le livre de nègre de riches pour les pauvres, le riche doit être particulièrement sérieux, ronflant et ennuyeux. À l'occasion, Tapie sait se montrer amusant : ici, pas question ! Je vous recommande le passage sur le Japon, même pour vous endormir je vous certifie la prose trop ennuyeuse.
Ce qui nous amène au second point : toujours parler de l'étranger, où le riche est toujours connu et apprécie (plus qu'en France), d'où des leçons à tirer. En fait, comme en France, on se soucie de lui comme de sa première chemise : sérieusement, vous dormez avec « Gagner » sous votre oreiller et vous vous réveillez en criant « Marc Ladreit de Lacharrière ! » ? Eh bien, les Chinois non plus.
Troisième point : auto-complaisance maximale, selon le principe d'Antoine Doisnel : « plus c'est gros, plus ça passe ». On va quand même pas faire des contrats, si, grâce à moi, on ne licencie pas ! Vous voyez bien qu'on ferait mieux de me confier la législation sur le travail, puisque j'ai fait l'économie à moi tout seul, et sans licenciements.
Quatre : pas le moindre soupçon d'originalité. On sait jamais, si on se présente vraiment aux élections, il faut que le lecteur se dise : « c'est bien ce dont on parlait avec Momo chez la Tondue, d'ailleurs j'irais bien me boire un canon (après avoir voté et lu la fin de la critique, SVP). » de toute façon, c'est pas comme si quelqu'un avait des idées…
Maintenant, à vous de jouer : trouver des principes qui réduisent les miens en miettes. Je vous conseille peu de les mettre en application, ou, pire, de vous enrichir, ou alors évitez de lire vos propres livres.
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critiques presse (1)
NonFiction
06 septembre 2013
Ce livre va changer le cours de la campagne municipale. Verbatim - dans la langue de Pagnol.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le cas d’Alain Jausselme, qui nous a rejoints en 1985, est tout à fait exemplaire. Il était secrétaire général adjoint du C.I.R.I, c’est-à-dire du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle, directement rattaché au ministère de l’Économie et des Finances. J’avais travaillé avec lui sur un dossier et j’avais envie de continuer. Je lui ai donc fait des avances jusqu’à ce qu’un jour il me dise : « D’accord, j’ai envie de bouger, mais je veux d’abord un contrat, une lettre d’engagement et le règlement de mon préavis. » Autrement dit, il voulait des garanties avant de faire le grand saut. Je lui ai répondu : « Eh bien, donnez votre démission et on verra plus tard. » Il l’a fait. Pour un fonctionnaire qui avait grandi en tétant aux mamelles de l’État et de la garantie de l’emploi, ce n’était pas une mince affaire. Mais après avoir discuté avec moi, il a compris que je ne lui ferais pas de lettre : je n’ai jamais fait de lettre d’engagement à quiconque. Aucun de mes collaborateurs n’a de contrat. Il n’existe entre nous aucun engagement verbal, et une confiance réciproque. Et cela dure depuis huit ans, sans que j’aie perdu ou licencié un seul d’entre eux.
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