AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 1526 notes
J'espère vraiment que le phénomène de la liseuse et des e-books ne mettront pas un terme au livre papier. Comment aurais-je pu flasher sur Karoo sans accroche visuelle ? Son design épuré, naturel, tout en simplicité a tout de suite attiré mon attention parmi toutes les autres couvertures ternes ou trop colorées et souvent peu séduisantes.
Une belle couverture couleur sable en relief, du papier d'une douceur rare, bref un très bel objet très agréable au toucher, bravo aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.
Le petit truc en plus, sur la toute dernière page : la liste des caractéristiques matérielles du livre, type de matériaux employés, type de police d'imprimerie, les dimensions :

« L'ouvrage ne mesure que 140 mm de largeur sur 195 mm de hauteur. Pourtant, la chute qu'il raconte est vertigineuse. »

Et voilà comment on achève de convaincre la lectrice que je suis de rentrer chez elle le livre en main.

Saul Karoo travaille dans l'industrie du cinéma. Son rôle est de réécrire des scénarios peu convaincants et de transformer des navets en chefs d'oeuvre. Sa renommée dans le milieu n'est plus à faire, il est riche, reconnu, tout semble aller pour le mieux.
Mais Saul Karoo n'est pas ce qu'on pourrait appeler un modèle de vertu. Séparé de sa femme qu'il a trompé à de nombreuses reprises, il évite soigneusement tout contact avec son fils, ne cesse de boire, ment comme un arracheur de dents et, disons le franchement, se comporte comme un gros porc.
Jusqu'au jour où il est atteint d'un phénomène curieux : Karoo ne parvient plus à atteindre l'ivresse. Il a beau picoler comme un trou, il reste sobre. C'est toutefois grâce à cette curieuse maladie qu'il va enfin prendre conscience de son comportement odieux. Il va alors décider de se racheter une conduite, d'obtenir le pardon de ceux qui finalement comptent pour lui. Mais le destin lui refusera la rédemption et lui préférera le châtiment.

Gros coup de coeur pour ce sublime roman d'un auteur malheureusement disparu.
Pourtant je ne cache pas que je commençais à trouver la première partie un peu longue. On y fait la connaissance de Saul, de son entourage, de sa vie, de sa mentalité. le récit, effectué à la première personne, nous permet d'accéder à ses pensées les plus intimes. Saul nous fait part de ses réflexions sur la société dans laquelle il évolue et se fait aussi son propre critique non sans humour. Saul est un personnage très cynique, il ne semble pas avoir de scrupules et prend tout à la légère. Mais Steve Tesich le fait évoluer subtilement vers la prise de conscience.
D'après les critiques que j'ai lues, beaucoup de lecteurs ont de loin préféré cette partie au reste du roman qu'ils ont trouvé plus fade. Je ne suis pas du tout de cet avis. J'ai adoré la suite du récit et son progressif glissement vers le tragique. On sent qu'il va se passer quelque chose de dramatique. J'ai essayé de deviner où l'auteur voulait m'emmener mais il a vraiment réussi à me surprendre. J'ai fini par prendre Saul en pitié, il m'a vraiment fait mal au coeur. Et lorsque le châtiment survient, l'auteur bascule de la première personne à la troisième. J'ai ressenti ça comme une distanciation punitive, une façon de symboliser le rejet de Saul, de le repousser encore plus mais aussi une manière de montrer qu'il n'est plus celui qu'il était.
Ce roman souligne à quel point les gens ont le pardon difficile et à quel point il est compliqué de faire oublier ses erreurs passées. On peut corriger un scénario de film très facilement mais lorsqu'il s'agit de la vie d'une famille il en va tout autrement.
Steve Tesich était un auteur vraiment talentueux, son texte est très bien écrit, habilement mené, bourré de réflexions intelligentes mais aussi d'humour. Une réussite complète.
Le texte original date pourtant de 1996. La France aura du attendre 2012 pour enfin le découvrir. Un autre roman de Steve Tesich semble prévu pour 2014. Je l'attends avec impatience.
En tout cas, un grand merci et encore un grand bravo aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour nous avoir permis de découvrir un auteur de talent.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
Commenter  J’apprécie          403
Karoo est le type qu'il ne faut pas avoir dans sa vie. Il écume les soirées en faisant semblant d'être saoul, puisqu'il n'arrive plus à s'enivrer, regarde son épouse, presque ex, se pavaner dans de belles robes et évite son fils adoptif. Il n'oublie pas de souiller les sanitaires de ses hôtes pour être crédible, se fait agresser par son médecin qui lui reproche son état et sa prise de poids et part le dernier de la soirée.



Karoo est menteur, lâche, a peur de l'intimité quelle qu'elle soit, surtout celle avec son fils, bref un pur raté, un quinquagénaire qui traîne son mal de vivre dans les soirées ou en compagnie de son épouse presque ex. Il n'a plus d'assurance santé et s'en moque éperdument malgré les avertissements de son médecin. Son travail est de massacrer les chefs d'oeuvre du cinéma pour les faire rentrer dans des standards bien plus vendeurs.


En visionnant un film, il découvre une jeune femme qui va bouleverser sa vie. Il a déjà entendu sa voix, il en est certain et les souvenirs vont affluer. IL est persuadé pouvoir se racheter une conduite, enfin faire le bien, réunir deux personnes qu'il aime, devenir une sorte de héros. Et parce que je suis une femme lisant une histoire d'homme incapable d'anticiper, je me suis mise à râler mais aussi à rire jusqu'à la fin du livre. La chute de cet homme est vertigineuse, sans retour possible. C'est cynique, décapant, jouissif et terriblement dramatique. Un véritable chef d'oeuvre !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          382
Saul Karoo, correcteur talentueux de scénarios, imagine pouvoir guérir de ses difficultés affectives et existentielles en transformant le cours de la vie de ceux qu'il aime. Mais il n'est pas Dieu et son désir de rédemption ne sera pas assouvi par cette ultime manipulation qui le conduira au bord de la folie.

Drôle, ironique, lucide, intelligent, ce roman est une réflexion sur la vacuité de la vanité humaine, la découverte de la spiritualité comme sens ultime de la vie. Un livre dense et profond qui apparaît comme le testament halluciné d'un écrivain mort quelques jours après l'avoir achevé. Une oeuvre remarquable.


Lien : http://livreapreslivre.blogs..
Commenter  J’apprécie          372
Parfois ma lecture d'un roman tient au détail. Ici, avec la parution posthume du roman de monsieur Tesich, auteur serbo-américain, ce n'est pas les prix ou les critiques dithyrambiques qui m'ont convaincue. C'est une bricole dans la présentation du livre -version brochée- : on compare Karro aux ouvrages de Easton Ellis. Je voue à ce dernier une admiration mêlée parfois de haine depuis des années. Bref, je suis fascinée par son travail. Et quand on compare un inconnu -pour moi- à l'écrivain, je ne peux généralement pas m'en empêcher, il faut que je vérifie moi-même ce qu'il en est. Ce fut le cas ici, surtout que le résumé pouvait laisser présager du pire comme du meilleur...

Beaucoup de lecteurs semblent avoir apprécié essentiellement le premier tiers du roman. Nous faisons alors connaissance avec notre personnage/narrateur : Saul Karoo. Tout un monde de vacuité et de cynisme vain nous explose alors au visage. Un anti-héros comme on peut en voir régulièrement dans la littérature américain depuis les années 80 : détestable, vide, pitoyable et finalement presque attachant dans sa grotesque humanité. Ensuite, une partie des avis reproche au livre de sortir de ce cynisme pour tomber dans un récit plus mou, moins féroce et parfois -ô comble de l'horreur- sentimental. La fin -déjantée et tragique- a réconcilié certains lecteurs avec le roman.

Quant est-il de moi ? Et bien c'est un peu l'inverse. Si j'ai pu apprécier l'humour présent au début du roman et la qualité de l'écriture, je n'ai cessé de me dire : mon dieu encore un récit qui porte le cynisme en bandoulière, qui se veut peinture d'une société pathétique toussatoussa. Sauf que Easton Ellis l'a tellement bien fait que j'ai tendance à m'essouffler rapidement sur le sujet. Puis le roman m'a prise par surprise. Ce que les autres ont vu comme la mollesse centrale du bouquin, je le vois comme le symptôme que Karoo est un chef-d'oeuvre, oui n'ayons pas peur des mots. Ce sentimentalisme, cette pseudo-rédemption porte en elle-même la critique de la mécanique précédente. Tesich ose tout détruire même le début de son roman. Et au moment où tout cela risque de tourner en rond, on comprend -avant le narrateur- l'anagnorèse qui va bientôt surgir. La férocité revient puissance dix mille et l'ouvrage se termine dans un délire mythologique hallucinant qui justifie tout le reste.

Alors non, ce roman n'est pas reposant, il n'est pas simple d'accès vu la densité du récit, vu son foisonnement littéraire. Mais quand j'ai refermé l'ouvrage, j'ai eu une seule pensée : la littérature est loin d'être morte et c'est bien rassurant.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          370
J'ai lu les critiques. Tout y est.
J'ai lu les citations... et voilà ! Je replonge dans l'atmosphère, les pensées de Karoo, ce second degré si drôle. L'auteur si jeune et pourtant avec une telle maturité dans sa réflexion sur les méandres de l'âme.
Alors je clique : "j'apprécie" "j'apprécie" "j'apprécie" ...tellement de fois ! Ca n'a plus de sens. Karoo tu vas te moquer ! Alors je l'écris cette pensée. Tu m'as fait du bien, merci. Je trinque à la tienne !
Commenter  J’apprécie          3612
Livre qui se trouvait dans ma PAL depuis que les éditions Points l'avaient édité en version poche.

Un livre à la couverture brillante, or ... Tout ce qui ne brille n'est pas d'or dit-on ...

Un livre sur les apparences que l'on essaye de garder ...

Un livre démesuré sans doute comme son personnage principal je dirais. Tout en excès.

593 pages sur Saul Karoo ! Quel livre ! Et surtout quel personnage !

Nous nous retrouvons dans sa tête et nous découvrons très vite sa personnalité bien particulière. Saul se ment à lui même ... Sa vie est faite de mensonge. Il ne prends jamais réellement sa place dans sa vie... Pour sauver les apparences il est plus facile de faire semblant et de faire pour les autres, de se cacher de la vraie vie....

Il tente alors de refaire sa vie comme il refait les scénarios des films qu'il manipule avec son "talent" de script doctor. On le surnomme Doctor Karoo.

Il compose, et décompose, jusqu'à se perdre lui-même.

On sourit, on se marre et on se perds avec lui....

Et puis on se dit, Oh Saul !!!! On se prends d'affection et on a envie qu'il stop tout qu'il arrête de se mentir qu'il vive sa vie !!!!

On a envie qu'il se réveille de son apathie, qu'il prenne les bonnes directions...

Mais hélas la vie à ses revers qui font que l'on ne peut rebrousser chemin. On doit vivre avec le poids de ses choix ou non choix et ceux parfois cruels de sa destinée.

Emballée et embarquée totalement par les 4 premières parties de ce livre (qui en compte 5) j'avoue avoir eu du mal avec cette dernière partie. Mais au fond tout comme Saul Karoo finalement...

Si dans les 4 premières parties du livre nous sommes dans la tête de Karoo avec toutes ses tergiversations ( et elles sont nombreuses) la dernière partie n'est plus à l'intérieur de ce personnage. C'est terriblement bien trouvé car Saul perds pieds et ne "maîtrise" plus rien de son histoire et des histoires des autres... Il ne se reconnaît d'ailleurs plus lui même... Plus je pense à cette distance dans la narration plus je la trouve géniale !

Nous devenons avec Karoo les observateurs de sa vie. Pour un constat cuisant et une fin comme toute vie !

Je ne vous ai pas parlé des autres personnages de ce livre mais c'est parce que Saul Karoo est le centre de leurs vies à eux ... Nous les connaissons peu finalement, tout comme Karoo...

Leila et Billy les personnages secondaires de la vie de Karoo... Qui sont pourtant " les essentiels " de son histoire ...

Il n'y a peut être que son ex femme Dianah qui est un peu comme nous les lecteurs à vouloir secouer Saul et aussi Cromwell qui représente à lui seul le monde particulier du cinéma dans ce qu'il a de plus superficiel et mercantile.

Un livre qui restera dans ma mémoire de lectrice longtemps ! Un sacré personnage !

Sans nul doute l'auteur c'est fortement livré dans ce roman. Hélas il ne peut nous en parler, il est décédé peu de temps après avoir écrit ce livre.


Je ne peux que vous conseiller cette lecture qui
vous bousculera, vous choquera, vous hébétera et vous énervera peut être...

Faites vous votre propre avis et faites connaissance avec Karoo !

Et venez me lire sur mon blog ;-)
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          332
Saul Karoo corrige les scénarios boîteux des films à Hollywood. Il peut aussi les retoucher au montage. C'est là son travail. de temps en temps, son producteur lui donne rendez-vous dans son immense bureau et après avoir lui avoir tapé sur l'épaule, il lui met dans la main une enveloppe jaune, qui contient quelque chose de nouveau à rafistoler.

Alcoolique, il ne ressent pas les effets de l'ivresse, et pourtant il feint d'être émêché pour passer inaperçu dans la masse New Yorkaise. Billy, son fils adoptif, est la personne qu'il chérit le plus au monde, et pourtant Karoo n'arrive pas à communiquer avec lui.

Dans un humour constant et grinçant, et énormément d'émotion, ce roman magnifiquement écrit, dresse le portrait de cet homme dont le principal défaut est de fuir les situations d'intimité ou ses responsabilités. Karoo nous livre les clés de sa complexité, et c'est aussi un regard sur le monde qui l'entoure.

Ce livre est une tragi-comédie sur les mensonges, les apparences trompeuses, la fausseté, le show business, ... Karoo décrit des scénettes émouvantes pour en faire des monuments d'humour. Un livre à lire.
Commenter  J’apprécie          320
Saul Karoo , fume trop, boit trop, souffre de nombreux maux. C'est un égoïste, un décalé de la réalité, Attendrissant, et incapable d'avoir des sentiments. Il boit pour essayer de s'enivrer, un verre ne suffit plus, il lui en faut plusieurs, car l'alcool ne lui fait plus d'effet. Je ne suis pas saoul, je bois un peu trop, mais rien de grave. Corrigeur de script pour film pour grand écran c'est un as en la matière. Un jour en visionnant un film qu'il doit corriger, une révélation va lui faire prendre conscience de sa défaite vis-à-vis de tous ses démons. Dès lors, il mettra tout en oeuvre pour se racheter .C'est à la fois la descente aux enfers avec humour ,tristesse , et en même temps beaucoup de pitié.
Commenter  J’apprécie          310
C'est parce que la maison d'éditions Monsieur Toussaint Louverture a eu la bonne idée de rééditer, en édition limitée, le dernier roman de l'écrivain Steve Tesich, que j'ai voulu me faire plaisir. Et plaisirs, il y a eu. Un magnifique livre-objet dans sa pochette cartonnée, une histoire prenante du début à la fin, une très belle écriture, le tout enveloppé d'une magnifique couverture illustrée de Frédéric Bézian, comme les illustrations intérieures représentant des décors en perspective. Vous me direz, que de superlatifs ! Mais réellement, ce livre est le cadeau idéal à se faire ou à offrir.

Karoo. Saul Karoo se raconte. Quel personnage emblématique celui-là ! Il ment comme il respire et même, il ment pour respirer. La cinquantaine bedonnante, en procédure de divorce depuis deux ans, aimant un fils qu'il refuse pourtant de voir, alcoolique sans jamais parvenir à être ivre, Karoo réécrit des scénarios de films.

Nous sommes en 1990 et nous le suivons dans les grandes villes des Etats-Unis, comme dans les cinq parties du livre. Ecrivaillon de scénarios, comme il se définit, chaque film est pourtant une réussite commerciale. L'origine de leur succès vient également du producteur, Cromwell, personnage élégant, qui cultive autant son apparence et ses relations que sa soif de pouvoir sans limite. Mensonges et perversions unissent ces deux protagonistes.

La relation que Karoo entretient avec son épouse Dianah est tout aussi ambiguë. Dianah se lâche et l'insulte sans cesse, tout en gardant un air protecteur, il en rit et laisse faire, voulant lui laisser ce plaisir. Quant à leur fils adoptif, Billy, il se cramponne à l'idée de passer du temps seul à seul avec son père. Jusqu'au jour où une fameuse enveloppe jaune arrive dans les mains de Karoo, avec une proposition de réécrire le chef d'oeuvre d'un grand du cinéma, où y apparaît une serveuse de restaurant au rire inoubliable.

La vie de Karoo aura été une tragi-comédie. Voulant complaire à tous et le mensonge en entraînant un autre, il n'occasionne que rancoeur et sa vie ne sera qu'un imbroglio d'erreurs. Malgré tous les aspects négatifs de la personnalité de chacun, je n'ai pu en détester aucun. Ils sont tellement humains avec leurs mauvais et leurs bons côtés. La psychologie des personnages est extrêmement fouillée, sans que ce soit rébarbatif, bien au contraire. On plonge dans leur vie autant que dans les coulisses du cinéma.
Une lecture intéressante, jubilatoire, avec des scènes d'une grande intensité, comme celle fort humoristique de la visite médicale, et celle très triste des appels téléphoniques dans les cabines de Manhattan.

Je ne connaissais pas l'auteur. Karoo est le dernier roman de Steve Tesich, paru deux ans après sa mort survenue en 1996. Romancier et dramaturge, il a également été scénariste d'un premier film « La Bande des quatre », dont le succès lui a ouvert les portes d'Hollywood… C'est pour ça qu'il en parle si bien.
Commenter  J’apprécie          292
Formidable découverte que ce Karoo !

Il me tendait les bras chez mon libraire depuis un bon moment, merci aux Babéliautes dont les critiques avisées m'ont fait franchir le pas.

Le roman s'ouvre sur l'univers superficiel et pailleté de l'entertainment américain, avec une impression de déjà vu qui disparait vite sous la stature imposante bien qu'avachie du cynique, menteur et pathétique narrateur Saul Karoo.

Car c'est à sa chute que nous allons assister.

Et plus l'homme tombe, plus l'écriture devient addictive, plus la superficialité fait place à la profondeur, plus la compassion augmente pour ce pauvre clown, impropre au pardon, privé de réponse à son questionnement ultime.

Les dernières pages sont solaires.
Commenter  J’apprécie          294




Lecteurs (3193) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20285 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}