Raphaël s'est attaché au retable depuis ses débuts et jusqu'aux derniers jours de sa vie. Il a rapidement appris à combler le cadre de la tradition ombrienne et d'Italie centrale.
Là où le nom de Raphaël vit encore dans la mémoire collective, il est associé à l'image de la Madone. Une vingtaine de musée de l'Ancien et du Nouveau Monde peuvent s'enorgueillir de posséder des Madones de la main de Raphaël; leurs reproductions font ou ont fait partie de l'aménagement obligé des appartements bourgeois. Elles étaient des icônes du bon ton occidental.