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3,91

sur 399 notes
J'avais eu un coup de coeur pour le livre de Joe et Tout peut arriver m'avait fait passer un excellent moment. Jamais deux sans trois dit le proverbe, hélas ! le titre serait-il prémonitoire ? Serait-ce la fin entre Jonathan Tropper et moi ? Non ne me quitte pas Jonathan ! Ne te laisse pas séduire par les affres de la facilité !

Tout n'est pas à jeter dans le cinquième roman de l'auteur. La gouaille est proche de Nick Hornby, le ton est léger, cynique et drôle. Par contre, le tout est emballé sous une forme identique.

Les romans de Jonathan Tropper semblent franchisés : une crise familiale causée par la maladie, ou la mort d'un parent qui oblige le narrateur à se confronter à ses proches et à son passé.

Si les bons sentiments amenaient une belle sincérité au Livre de Joe, l'auteur en abuse ici largement. Les clichés abondent et la lourdeur de certains passages sont difficilement pardonnables. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Vous l'aurez compris, une déception.


En cours d'adaptation...
L'auteur est en train de travailler sur le scénario pour la Warner Bros.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Un vrai « feel good book » : roman réjouissant, ni bas de gamme ni grande littérature, à l'intrigue mince mais aux personnages hauts en couleurs et aux situations enlevées.
Comme j'avais pu le constater dans le Livre de Joe, Tout peut arriver et Pertes et fracas, Jonathan Tropper sait indubitablement mener un récit et interpeller son lecteur.

Ici encore, une histoire de famille et un « retour vers le passé » qui fera évoluer le présent.
Le père de Judd Foxman vient de mourir. Il a émis comme dernier souhait que les siens célèbrent la Shiva'h, les sept traditionnels jours de deuil. Pour la première fois depuis des années, tous vont ainsi passer une semaine entière ensemble.
Ambitieux programme ! Surtout que Judd est déjà en pleine déprime, réduit à vivre dans un obscur sous-sol après avoir découvert l'adultère de sa femme dans des circonstances scabreuses… Il retrouve donc sa mère, prétendue experte en éducation au décolleté ravageur ; sa soeur Wendy, coincée entre trois enfants et un mari débordé de travail ; son frère aîné Paul, aigri pour trop de raisons ; le plus jeune, Philip, si beau mais si dispersé.

Règlements de comptes, petites et grosses rancoeurs, révélations fracassantes et retrouvailles plus ou moins inattendues… Jonathan Tropper dépeint avec beaucoup d'humour et parfois de finesse les tracas familiaux, amoureux, conjugaux et autres.
C'est ici que l'on se quitte, comme tous ses romans, fait partie des rares livres qui font énormément sourire et même franchement rire. Les situations n'en sont pas moins graves, les enjeux douloureux, mais tout est traité avec ironie et légèreté. Et cela fait oublier les défauts du texte : quelques caricaturs de trop, des événements attendus, une touche de mièvrerie...

Un roman dont on tourne les pages avec envie, qui fait passer un excellent moment - et un peu réfléchir -, mais qu'on oubliera assez vite : C'est ici que l'on se quitte est définitivement un « livre qui fait du bien » !


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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C'est le premier roman de Jonathan Tropper que je lis,
j'en avais souvent entendu parler et pour cause,
il est super, j'aime beaucoup son style, son humour et son ironie,
il arrive à nous faire rire sur un sujet poutant assez délicat :
le deuil d'un mari et pére de qautres enfants qui vont devoir ce reunir durant sept jours pour célèbré la Shi'va.
A découvrir le sourire aux lévres...

EC
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Alors un superbe extrait d'humour avec le gâteau d'anniversaire, je pensais que ca allait rester sur le ton léger eh bien non ...
Le sujet est on ne peut plus sérieux puisqu'il s'agit de l'enterrement du papa du personnage et de sa dernière volonté çàd de voir ses 4 enfants réunis pendant 7 jours pour la Shiv'ah.
Famille on ne peut moins démonstrative au niveau sentiments et où malgré l'amour qu'ils ont les uns pour les autres, tout tourne toujours au fiasco...
La mère, psy, les met tous à fleur de peau, et rien ne va plus pour aucun des enfants, l'un est sur le point de divorcer, l'autre de se marier, le 3ème veut un enfant mais n'y arrive pas et la soeur, avec ses 3 gosses en bas âge, se tape un mari pour le moins inconséquent et désintéressé du sort de sa femme.
Tout ceci va devoir rentrer dans l'ordre mais comment faire ...
Belle petite lecture mais toujours pas de coup de coeur pour ma part.
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Il s'agit du premier roman de cet auteur que je lis, et même si j'ai quelques bémols par rapport à cette lecture, j'ai passé un très bon moment et je pense que je vais essayer les autres.

L'écriture est remplie d'humour, j'ai plusieurs fois ri derrière ma liseuse durant la première partie du livre, un peu moins par la suite mais certaines répliques sont vraiment fabuleuses!

L'histoire de base est "légère" car finalement, ce sont les personnages et leurs liens qui sont importants. Et quels personnages! A travers eux, ce sont des questions de vie qui sont posées, des problématiques intéressantes qui sont développées, et on s'attache vraiment à l'ensemble de la famille.

En revanche, j'ai trouvé que les "obsessions sexuelles" de Judd pesaient de plus en plus au fil du roman, même si j'ai apprécié le personnage, alourdissant l'ensemble. J'aurais préféré que les autres personnages soient davantage développés, un peu plus de psychologie et un peu moins de sexe n'aurait probablement pas nui à l'ensemble.

Je recommande, si vous voulez passer un bon moment!

Pour adultes.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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C'est grâce à C'est ici que l'on se quitte que j'ai découvert Tropper et qu'une partie de ma vie a changé.
Depuis, j'ai lu toute sa bibliographie et scrute avec attention ses nouvelles sorties. Pour autant, aucun livre ne m'a autant plu.
L'histoire est vraie, sincère, réelle et terriblement bien écrite. Elle fait rire autant qu'elle émeut. JE LE CONSEILLE VIVEMENT!!!!!
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J'ai commencé C'est ici que l'on se quitte avec un très bon a priori sur l'auteur, Jonathan Tropper. J'avais lu un de ces précédents romans, Perte et Fracas, que j'avais adoré.

Dans C'est ici que l'on se quitte, une fratrie de 4 enfants se réunit chez leur mère pour l'enterrement du père. de cofnession juive, ils réalisent la shi'vah : pendant sept jours, les amis et la famille du défunt se succèdent devant cette famille un peu toquée et en lambeaux pour témoigner leur respect ... Ambiance garantie !

Je suis pour l'instant encore en cours de lecture, mais déjà enchantée ...
Jonathan Tropper, ou l'art de parler des tragédies ordinaires de la vie (une séparation, un deuil, une tromperie ...) sur un ton doux amer. On rit et on pleure en même temps, et surtout, on prend un peu de recul sur les choses.
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Dans la lignée du "livre de Joe" du même auteur ! Un cran en dessous, d'où les quatre étoiles au lieu de cinq, notamment de par la fin du roman qui nous laisse sur notre faim. Une suite s'impose ! Une famille et des personnages toujours aussi attachants car tellement réels. Chacun y trouvera inévitablement une part de son vécu. Toujours la même palette d'émotions, toujours la même écriture fluide, du divertissement par excellence. A lire !
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A la suite du décès de son père, Judd Foxman rejoint sa famille pour célébrer la Shiva'h, les sept jours traditionnels de deuil dans la religion juive. Au cours de celle-ci la famille du défunt reçoit la parentèle, les amis, les connaissances, les voisins compatissants. La disposition et la hauteur des chaises modifient la perception des choses et induisent les incidents qui vont émailler ces rencontres. En effet l'épouse et les enfants sont assis sur des chaises basses alors que les visiteurs prennent place sur des chaises de hauteur classique. Cette cérémonie permet à l'auteur de passer au crible les relations familiales et sociales et tracer un portait aigre-doux de la société américaine aujourd'hui.
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Toujours saisissante subtilité de Tchékhov...

Un tout petit livre hors commerce offert par les éditions des Syrtes à l'occasion de leurs dix ans, qui comprend deux brefs mais forts textes d'Anton Tchékhov :

- "Psychopathes", une saynète dans laquelle une conversation de type "café du commerce" entre Sémione Alexéitch Nianine, "conseiller titulaire au tribunal de commerce d'un trou de province", et son fils Gricha, "lieutenant à la retraite, personnage incolore qui vit aux dépens de papa-maman", dérive en quelques pages pour aboutir à la reconstruction tragi-comique d'un crime faisant les titres des journaux du moment, où la "rumeur" et la "logique" improvisées sous les yeux du lecteur font du conseiller Nianine... le coupable !

- "Règles du jeu à l'usage des écrivains novices", ou 18 conseils impératifs de Tchékhov, dont le ton est donné dès l'avertissement : "À peine né, un bébé doit être soigneusement baigné, puis, l'ayant laissé se remettre de ses premières impressions, fouetté à bras raccourcis aux mots de "N'écris pas ! N'écris pas ! Ne te fais pas écrivain !" Si toutefois, après cette peine corporelle, ledit bébé manifeste un penchant pour les lettres, il faut essayer la gentillesse. Si celle-ci demeure inopérante, renoncez au bébé, faites-en votre deuil. La démangeaison de l'écrivain est incurable."
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