Comme les recommandations ne suffisaient pas toujours à ces cigales qui se contentaient d’une petite économie de subsistance, il existait une Société de prévoyance où les indigènes devaient apporter quelques sacs de riz et de fonio au moment de la récolte. On pesait, on notait les quantités qui leur seraient ensuite intégralement redistribuées à l’époque des semailles. Mais cette vigilance n’était pas toujours bien acceptée.
Quant à la justice à rendre, il fallait faire la part du droit coutumier, des clans et des croyances qui gouvernaient leur vie.
Ici, rien ne se fait « par gentillesse », comme vous dites. Il y a toujours une contrepartie à la clé. Ce type qui exploite honteusement mes Noirs s’imagine qu’en couvrant ma fille d’or je fermerai les yeux sur son trafic!
Trop jeune aussi pour aller s’enterrer sur une plantation, d’autant plus que sur le bateau elle avait rencontré un jeune et beau commerçant grec, propriétaire de plusieurs boutiques à Dakar. « Le coup de foudre, ça existe ».
Je trouve parfaitement stupide de tuer des animaux par caprice et de s’escrimer ensuite à leur donner une vague illusion de vie.
Apprenez que la patience paie toujours. C’est ma devise.