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Véritable roman d'apprentissage dans tous les sens du terme, Les Enfants du capitaine Grant raconte le tour du monde de l'écossais Lord Glenarvan à la recherche de son compatriote, le capitaine Harry Grant, mystérieusement disparu en mer. Il emmène avec lui Mary et Robert Grant, les enfants du capitaine qui donnent leur nom au roman. A travers eux, le lecteur est emmené en Amérique du Sud, puis en Australie et en Nouvelle-Zélande, découvrant au passage la population, la faune et la flore de ces différents lieux encore méconnus à l'époque, expliquées par le géographe Paganel qui apporte également une touche comique à l'histoire par ses multiples distractions. L'histoire est intéressante, mais le ton condescendant avec lequel les personnages principaux traitent les "sauvages" ou "primitifs" locaux les rend parfois insupportables. Je ne suis pas non plus convaincue par le dénouement qui
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Grand classique de la bibliothèque Jules verne, « Les enfants du Capitaine Grant » sont un condensé de ces voyages extraordinaires. Comme pour « un capitaine de 15 ans », les protagonistes accomplissent un voyage, une aventure itinérante, mais il s'agira là de circumnavigation en suivant le 37ème parallèle et les terres qui le croisent : L'Araucanie, la Patagonie, l'Australie et la nouvelle Zélande. Toutes les cases de cet illustre auteur sont cochées : de la pédagogie scientifique, aux interminables descriptions de décors et autres paysages, en passant par le choix des personnages (le drôle, l'affable, le sérieux, le héros, la brave, …). le rythme est connu, l'écrivain y est fidèle, alternant les scènes d'héroïsme dans un contexte de catastrophes naturelles, les scènes de réflexions humanistes, ou celles de leçons de biologie. Pour soutenir ce rythme, des caractères externes intègrent l'intrigue en cours de route, de l'autochtone courageux, au convict dangereux, il faut bien tenir les 700 pages…

Ecrit et publié avant L'Ile mystérieuse, L'École des Robinson, Deux ans de vacances, ou Maitre Antifer, on voit bien là que Jules Verne a préféré rentrer dans le détail sur un seul roman, parcourir plu précisément certaines régions du globe, plusieurs années après avoir survolé le monde des Enfants du capitaine Grant. Car si l'épisode sud-américain et excellent, agrémenté de moult aventures et autres tribulations, les épisodes australien et néozélandais sont survolé afin de servir l'intrigue. C'est l'un des défauts de ce roman fleuve, l'inégalité des épisodes. Comme un galop d'essai finalement, galop qui servira de base à ses innombrables aventures extraordinaires. Parfois même, certaines scène satisfaisant l'auteur, il les répliquera à l'égal dans d'autres oeuvres, j'évoque ici l'inondation de la plaine en Patagonie, évènement que l'on retrouve en Afrique dans un Capitaine de quinze ans. Un peu répétitif donc.

Si la plume est toujours aussi remarquable, si le talent de conteur toujours aussi inégalable, il faut souligner que ce n'est pas le meilleur Verne, pas le plus abouti, malgré son indéniable qualité.
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Il s'agit là de la première partie qui comprend le voyage en amérique du sud premier périple de nos héros. Et enfin l'Australie , dans ces deux contrés inhospitalières ils devront faire face a de multiples dangers pour tenté de retrouvé le capitaine grant.
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Malgré sa longueur et ses nombreuses références historiques et géographiques, ce roman d'aventure se lit facilement. Il est bien peu crédible, malheureusement. L'équipage du Duncan, étant donné le nombre incalculable de périls affrontés, aurait dû périr mille fois. Il a vécu les pires dangers possibles et imaginables dans chaque partie du monde, les volcans, les séismes, les inondations, les tempêtes, les « convicts », bandits évadés de prison, les naufrages, les Maoris anthropophages, la faim, la soif, la chaleur, le froid, etc., et à chaque fois, il s'en sort, comme par miracle.
Tout commence par la découverte d'un message de détresse plus ou moins effacé dans une bouteille. Nos aventuriers écossais n'hésitent pas à prendre la mer pour faire le tour du monde, en suivant le 37e parallèle de l'hémisphère sud, en bateau, en radeau, en pirogue, à pied, à cheval, pour retrouver le capitaine Grant. Au final, ils auront exploré l'Amérique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande.
De tous les personnages, j'en retiens deux : d'abord le français Paganel, une encyclopédie vivante, peu réaliste tellement elle est vaste et précise, et accessoirement le roi des étourdis, qui amène son zeste d'humour à l'intrigue ; ensuite, Ayrton, le traître, un homme aussi intelligent qu'ambigu, qu'on serait à deux doigts de pardonner. Les autres ? Sympathiques, mais sans grande originalité.
Et le capitaine Grant dans tout ça ? Eh bien, ils finiront par le retrouver, par miracle, alors qu'ils n'y croyaient plus. Oui, un miracle de plus… Il y a beaucoup trop de miracles dans ce livre, en fait.
Bref, l'équipage est sain et sauf, au grand complet, tout fini bien. Trop bien, hélas, pour l'intérêt romanesque de l'histoire.
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Une relecture plus de quarante cinq ans après ma découverte de Jules Verne me conforte dans l'idée que ce roman est une splendide aventure à faire découvrir à tous les enfants et ceux qui ne l'ont jamais lu.
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Les enfants du capitaine est un livre que j'ai beaucoup appréciée,car il y avait du suspense et de l'aventure.Et ce que j'ai le plus aimée c'etait que l'histoiore se déroule dans plusieurs pays.
charlotte
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L'action commence en 1864. Alors que Lord et Lady Glenarvan font une excursion au large de Glasgow à bord de leur yacht, le Duncan, l'équipage pêche un requin dans le ventre duquel on découvre une bouteille de Veuve Clicquot qui contient un message de détresse en mauvais état; ce dernier indique bien le degré de latitude (37° 11') du naufrage du Britannia, mais toute indication de longitude est devenue illisible.

Le jeune couple (Lord Glenarvan a 34 ans) monte une expédition pour tenter de retrouver les survivants avec l'aide du commandant John Mangles et de son second Tom Austin, un vieux loup de mer. Ils sont accompagnés par les enfants du Capitaine Grant disparu avec le Britannia, le major Mac Nabbs ainsi qu'un savant dans la lune, Jacques-Eliacin-François-Marie Paganel, secrétaire de la société de géographie de Paris, membre correspondant des sociétés de Berlin, de Bombay, de Darmstadt, de Leipzig, de Londres, de Pétersbourg, de Vienne, de New York, membre honoraire de l'institut royal géographique et ethnographique des Indes orientales, qui s'est trompé de navire au moment d'embarquer.

Le Duncan va effectuer une circumnavigation en essayant de se maintenir au plus près du degré de latitude indiqué sur le message de la bouteille. Lorsque la voie des mers s'éloignera de cette route, une partie de l'expédition coupera à travers la Patagonie.


Thèmes abordés dans le roman :

La recherche de l'être aimé (thème présent également dans Mistress Branican)

Le goût de la géographie et des voyages (dans le personnage de Paganel)

L'exploration de terres inexplorées et méconnues

L'anthropophagie

Le souci de la pédagogie incarné par Paganel (en particulier dans l'épisode mémorable du cours de géographie donné à l'élève Toliné)

La minéralogie (visite d'une collection de minerais) [thème présent également dans Voyage au centre de la Terre]

Le monde vu comme dans un théâtre

***

Comme toujours dans la collection des Voyages extraordinaires, Jules Verne trouve des prétextes pour instruire ses lecteurs.

Navigation :

Géographie : menant son lecteur de l'Écosse à la Nouvelle-Zélande en passant par des îles Canaries, le Cap-Vert, le détroit de Magellan, Punta Arenas, Concepción, la cordillère des Andes, Neuquén, la pampa argentine, Tristan da Cunha, le cap de Bonne-Espérance, l'île Amsterdam, l'Australie,


Jules Verne en profite pour décrire quelques phénomènes naturels :

(tremblement de terre chapitre XIII),

sécheresse (chapitre XVIII),

inondation (chapitre XXII),

foudre (chapitre XXV),

ouragan (chapitre V, IIe partie),

volcanisme (chapitre XV, IIIe partie)
*
Histoire :

la présence du jeune Robert Grant, dont Paganel entreprend l'instruction, donne lieu à des leçons d'histoire sur les grands voyageurs, explorateurs et géographes de terrain dont les noms sont cités avec révérence :

les découvreurs de l'Amérique (chapitre IX), Christophe Colomb, Amerigo Vespucci, du Chili, de l'Afrique avec Bartolomeu Dias, de l'Océan Indien et pacifique avec La Pérouse.

Un pari entre Paganel et Mac Nabb permet au géographe d'afficher ses connaissances sur la découverte de l'Australie, tandis que la traversée du continent austral donne lieu à une leçon sur ses différents explorateurs.

Un rencontre avec un jeune indigène christianisé est prétexte à une amusante leçon de géographie, où Jules Verne se moque de l'ethnocentrisme anglo-saxon (chapitre XIII, II partie).
*
Ethnographie :

c'est aussi l'occasion de découvrir des figures exotiques, patagons (chap. IX), gauchos (chapitre XVII), colons australiens, māori.
*
Zoologie :

Condor, lama, nandou, tatou, aguaras, casoar, jabiru, Dingo, kiwi toutes les espèces emblématiques des sites traversés font leur apparition

source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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babelio_id:Verne-Les-enfants-du-capitaine-Grant/11168
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