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3,84

sur 1029 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Jubilatoire, débridé, déjanté !!!

Rock, jeune universitaire, beau gosse, élu Monsieur Los Angeles et ayant juré de garder son pucelage jusqu'à ses vingt ans, sort en boîte avec des amis.
Alors qu'il est seul hors du bar un homme l'accoste et lui propose une cigarette.
Il se réveille nu dans un chambre…et se refuse à toucher une jeune femme mise à sa disposition. Après quelques péripéties il se retrouve à la rue complètement sonné.
Un chauffeur de taxi le ramène auprès de ses amis qui le cherchaient partout.
Sur ces entre-faits, on découvre un cadavre dans la cabine téléphonique de la boîte de nuit.
Rock et son ami Garry, jeune journaliste, décide de mener une enquête…

Mélangeant humour, exubérance, invraisemblances, anticipation, le tout mâtiné d'un peu de scènes légèrement crues, Boris Vian m'a fait souvent éclaté de rire durant le lecture de ces pages.

Vraiment un excellent moment de lecture.
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Pastiche du roman noir américain et du roman d'anticipation sous couvert de critique de la société, ce petit livre plein d'actions et d'humour détonne par le sujet traité : l'eugénisme. Publié sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, ce livre est à rapprocher de "Elles ne se rendent pas compte" plutôt que de "J'irai cracher sur vos tombes" ou "Les morts ont tous la même peau", beaucoup plus sombres et provocants, ou des livres publiés sous le nom de Boris Vian.
Avec et à l'aide de son humour potache, "Et on tuera tous les affreux" traite de sujets graves sur un ton décalé. L'histoire est bien ficelée et pleine de rebondissements, la morale est sauve (enfin, si on peut dire) et, pour ceux qui apprécient, les dialogues, les digressions et les descriptions sont dignes d'un Boris Vian au meilleur de sa forme. le livre est court et se lit vite, le sourire aux lèvres, le rire jamais très loin.
Ce n'est pas un grand roman, ou un beau roman, mais c'est une lecture aisée et intelligente qui, par son traitement, amuse son lecteur. Un bon moment en perspective !
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Comment réagiriez-vous, si, par une belle soirée, vous vous faisiez enlever et on vous forçait à faire l'amour à une jolie fille dans une chambre d'hôpital?
C'est ce qui est arrivé à Rock Bailey, superbe jeune homme de 19 ans, au corps musculeux (ancien Mr. Los Angeles!), mais qui, par dessus tout, veut garder sa virginité jusqu'à ses 20 ans.
Boris Vian, ou plutôt Vernon Sullivan, mène son roman tambour battant, nous livrant une sorte de parodie complètement délirante entre le polar et la dystopie.
C'est drôle, c'est une critique féroce des nazis, de l'eugénisme et des dangers qui guettent notre époque. Un vrai moment de plaisir.
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C'est peu de chose de dire que Vian a du talent ! Comment l'attester ? Prendre au hasard, dans sa bibliothèque, l'un de ses romans et le lire ... Son histoire rocambolesque, mélange savant d'intrigue et de ce petit, je-ne-sais-quoi dont seul lui a le secret !
Que dire, que dire de plus, qui ne soit déjà dit, moi je ne me lasserai jamais de me laisser entraîner dans ce bal d'excentricités, qu'offre la plume de Boris Vian !
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Vernon Sullivan nous offre ici un roman qui oscille entre polar, satyre et burlesque. Et on tuera tous les affreux rassemble finalement les meilleures facettes de Boris Vian, puisque c'est bien de lui qu'il s'agit.

Quand deux bellâtres qui n'ont même pas 20 ans, s'improvisent détectives en compagnie d'un chauffeur de taxi, qu'ils partent à la poursuite d'un docteur étrange qui pratique des manipulations sur les humains pour combler son goût de l'esthétisme et que se joignent à eux un vrai inspecteur du FBI et son chien, soit ça passe, soit ça casse.
Et bien entendu, ici ça passe, dans les grandes largeurs !

Ce qui est épatant avec Boris Vian, c'est qu'il parvient, en 2020, à rendre très moderne, voire "dans l'air du temps", un roman écrit il y a plus de 70 ans. Bien entendu, l'auteur use régulièrement de l'ironie et met tout son talent dans un humour très décalé et particulièrement savoureux.
Et tout cela sans dénaturer le genre du polar. le début du roman est d'ailleurs relativement classique dans ce genre littéraire pour monter en puissance tout au long du récit dans le burlesque pour parvenir à une fin magistrale.
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Génial !!! C'est un de mes Boris Vian préféré ! Il est vrai qu'il a été écrit sous un pseudo et copiait le style de polar américain mais on y retrouve l'humour décapant de Boris Vian où tous les chapitres sont plus farfelus les uns que les autres, les personnages sont drôles, ont un raisonnement original et inattendu. L'histoire du livre au-delà de la référence au nazisme me fait penser à 1000 anecdotes de la vie quotidienne. La fin est grandiose, comme une belle morale très ironique. Je ne vais pas écrire des tartines mais en tout cas pour eux qui aiment l'humour noir et les livres farfelus allez-y les yeux fermés !
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Avec Boris Vian, je m'en étais arrêtée il y a bien longtemps à L'écume des jours.
Je suis tombée dans la bibliothèque familiale sur ce roman complètement déjanté et je sais maintenant que je lirai d'autres livres de cet auteur.

Ici il est question d'un jeune homme qui aura bientôt 20 ans, il nous le répète assez, il désire rester puceau jusqu'à cette date ! Ce qui est assez drôle, c'est qu'il est super beau, au point d'avoir été nommé monsieur Los Angeles ! Tout un tas de femmes lui tournent autour, plus belles les unes que les autres, mais il a à coeur de résister.

L'histoire est racontée à la première personne avec beaucoup d'humour.

Par ailleurs il se retrouve embringué à faire plus ou moins le détective privé dans un Los Angeles des années 50 loufoque et cocasse ! Une belle bande de barjots va l'aider à un démasquer un savant fou... dont il aurait pu faire les frais au début du roman, pour cause d'eugénisme.

Un roman court, une ambiance étonnante, un héros attachant qui n'a pas été sans me rappeler le Myron Bolitar de Harlan Coben... ce dernier a lu ses classiques !
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Mon initiation au travail de Boris Vian a commencé avec ce livre trouvé dans une bibliothèque. Je me suis plongé dedans et n'en suis ressorti qu'une fois la dernière page tournée.

Le récit est prenant, réaliste, cru et très graphique. Boris Vian nous décrit une société proche de la nôtre tout en en étant très éloigné et qui contre tout attente se révèle fascinant.

Ce roman est inscrit dans son temps (à travers son univers ainsi que son langage), mais reste parfaitement d'actualité. L'eugénisme qui est traité tout au long de l'histoire est abordé sous le prisme de l'humour et de la caricature, qui n'en reste pas moins mordante.

Cette oeuvre est une porte vers l'immense travail de Vian, restant un roman accessible et beaucoup moins sombre que d'autres ("J'irai cracher sur vos tombes" ou "Les Morts ont tous la même peau").
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Accrochez vos ceintures, Vernon Sullivan (alias de Boris Vian) va vous secouer un peu. Prenez un beau héros musculeux, Rock Bailey, amateur de boites de nuit, fascinant la gent féminine, mais épris de sa virginité. Plongez-le alors dans un complot eugéniste un peu futuriste (pour l'époque). Non seulement il refusera (au grand dam de nombre de lecteurs masculins) de perdre son pucelage avec des filles superbes, mais il entreprendra une enquête pleine de coups tordus sur le mystérieux Dr Schutz.
Ce livre m'a fait beaucoup rire. Il flirte avec nombre de thèmes du roman noir ou de la SF, se moque d'une brassées de poncifs masculins et machos, le tout sans jamais vraiment être un polar, ou de la science-fiction, ou un pur pastiche. En arrière plan une réflexion sur la nécessité de se conformer à des canons esthétiques, comme on dit.
Un roman noir pour rire, au deux ou troisième degré, qui ferait aussi une BD terrible.
Je le relirai un jour avec plaisir.
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Un polar américain de Vernon Sullivan à la bibliothèque et pourquoi pas passer un bon moment de lecture surtout quand on sait que c'est le pseudonyme de Boris Vian.
Et j'ai vraiment bien fait car "Et on tuera tous les affreux" est un régal.
C'est d'abord un amusement car l'histoire de Rocky, jeune homme qui ne voulait pas perdre son pucelage alors que les femmes le trouvent particulièrement séduisant, est salace sans être vulgaire.
Pour avoir été enlevé pour faire l'amour a une créature de rêve (d'autres n'y aurait pas vu d'inconvénient) puis relâché, Rocky va s'improviser enquêteur d'autant plus qu'il y a eu un meurtre et plusieurs disparitions de jeunes femmes.
Le suspense va nous mener à des situations cocasses dans une parodie de science-fiction.
Tout ça pourrait être banal mais Boris Vian sait jongler avec le 2eme degré et il est même assez visionnaire et engagé pour dénoncer le clonage ou l'eugénisme et la recherche d'un monde parfait ou plutôt composé de personnes à la plastique irréprochable. Car le docteur Markus Schutz veut éliminer tous les affreux, mais ça me rappelle quelques choses de beaucoup moins drôle.

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