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3,28

sur 403 notes
Je ne peux pas dire que je me sois ennuyée à la lecture de ce livre. Nonobstant, vous avouer que j'ai adoré serait probablement mentir. La prose ne me semble guère propice à faire éclore une quelconque pâmoison.
Je ne peux pas arguer non plus que le propos soit spécialement philosophique (quoi que…). Il s'agirait plutôt d'une sorte de voyage initiatique dans le vagin de ces dames aux alentours des années 1950-1960 dans la Hongrie d'après guerre.
On y retrouve un peu l'esprit "Mittel Europa" qu'évoque Milan Kundera dans bon nombre de ses romans à propos du sexe et du type de relation qu'entretenaient les hommes et les femmes de cette époque.
La conclusion de l'auteur, sans avoir rien de particulièrement édifiante pour ces messieurs désireux d'en apprendre un rayon sur "le deuxième sexe", pourrait à la rigueur se résumer par « mieux vaut celles qui savent et qui ont faim que celles qui plaisent et qu'il faut supplier ».
Bon, c'est sans doute un peu léger pour écrire une thèse mais ça se laisse lire sans déplaisir, du moins c'est mon avis de femme presque mûre, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Grand succès public, « L'éloge des femmes mûres » est le récit du timide Stefan Vajda qui s'ouvre aux joies du plaisir charnel dans l'après seconde guerre mondiale. Ces aventures érotico-sexuelles sont décrites de façon sensuelle et plutôt rigolote, la découverte du corps féminin et cette attirance pour des conquêtes plus âgées prête au sourire. Vajda entre vestes cuisantes ou relations épanouies fait son éducation avec élégance et est un personnage attachant. Sa découverte de la sensualité et du plaisir partagé est très bien décrite. de plus, Vizinszey ne tombe jamais dans la vulgarité ou le voyeurisme. Un roman très agréable qui évitent les écueils de ce genre de littérature, ce qui n'est pas la moindre de ces qualités.
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Bof...... livre lu jusqu'à la fin sans passion. Je ne l'ai pas trouvé spécialement érotique. J'ai eu tendance à m'ennuyer. Ce n'est pas une révélation pour moi, malgré les bonnes critiques que j'ai pu lire parfois.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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J'ai bien aimé ce roman. On y découvre la vie d'un jeune homme, de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à la consolidation de la dictature communiste (après 1956). Plus qu'un roman érotique, c'est un récit largement autobiographique où l'auteur se raconte. L'objectif du roman est tout autant de décrire les premiers émois du narrateur que de décrire le contexte historique qui les accompagne.
C'est même ce dernier aspect qui m'a le plus convaincu. Je découvre avec ce livre une partie de l'histoire de la Hongrie, qui m'est largement méconnue. Quant aux expériences sexuelles de notre héros, elles sont souvent décrites de manière assez drôle, rarement vulgaire, mais toujours ancrées dans cette réalité historique. Les jeux de séduction et les relations hommes-femmes offrent de très bons moments de lecture, même si elles paraissent parfois assez caricaturales. Pourtant, on finit par se lasser un peu de l'aspect répétitif des tribulations de ce jeune homme. Son aventure romaine me paraît superflue. le plus intéressant reste, je le répète, le contexte historique.
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- - - ABANDON RAPIDE - - -
Un enfant de 10-12 ans qui découvre la sexualité avec des femmes de l'âge de sa mère ? Gloups non, ça ne passe pas.
Oui, c'était la guerre, les conditions n'étaient pas les mêmes, oui, il était consentant - demandeur, même... Oui, on a une situation analogue (peut-être moins impudique ?) dans 'L'année de l'éveil' de Charles Juliet que j'ai réussi à terminer, et dans 'Le liseur' (mais dans cet ouvrage, l'ado a 15 ans)... Et oui, cela doit répondre à de vieux fantasmes masculins...
Mais pour une mère (d'ado garçon), c'est très dérangeant, insupportable à lire. Autant que les histoires de pédophilie jeune fille-homme adulte pour la plupart des lecteurs, je suppose...
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L'une de mes plus grandes déceptions de ce mois-ci, notamment en raison de mes attentes : j'avais envie de découvrir ce roman depuis longtemps, en raison de son sujet, et les coupures de presse si élogieuses en fin d'ouvrage ont encore accentué mes attentes, finalement trop hautes. Cette oeuvre est agréable à lire, mais sans plus pour moi. le style, tel qu'il m'apparaît dans la traduction française, n'a rien de particulier sur lequel s'extasier : c'est certes fluide et bien écrit, mais ça ne se démarque pas d'autres oeuvres. J'ai en revanche apprécié le ton d'autodérision adopté par l'auteur, par le biais du regard ironique sur son passé sexuel et amoureux. Ses "exploits" et son histoire ne m'ont guère passionnée, bien que je doive reconnaître que l'auteur a su éviter l'écueil de la liste et de la répétition monotone : les histoires trop semblables sont résumées plus rapidement, et les déboires et succès amoureux se présentent de façon suffisamment diverse pour ne pas lasser le lecteur. Davantage qu'à ce sujet principal, je me suis intéressée aux voyages et exils du narrateur : son enfance se déroule dans un climat de guerre, puis son adolescence est marquée par les révolutions en Hongrie, pays qu'il devra ensuite fuir pour l'Italie, le Canada et, enfin, les Etats-Unis. Cette dimension politique, accentuée dans l'un des derniers chapitres, m'a semblé donner plus de profondeur au récit et au personnage. J'aurais aimé sentir plus de réflexion derrière l'attrait pour les femmes mûres et retrouver là plus de profondeur également.
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"Immigrant au débarquement", statut reçu à son arrivée à Toronto par Andras Vajda.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui fait voyager dans le corps, la tête et les sentiments mais aussi dans le temps (la seconde guerre mondiale en Europe de l'Est, la présence des américains au sortir de la guerre, l'occupation russe en Hongrie, la Révolution de 56) et l'espace (Hongrie, Italie, Canada).

C'est une analyse de l'évolution d'un jeune homme sous l'angle de sa sexualité et de son rapport aux femmes. Il est également question de la condition des femmes et du regard que vous portez sur certains de vos congénères, parfois peu amènes. Vous exposez sans pudibonderie vos questionnements, vos craintes, vos peurs _et parfois vos joies_ au travers des diverses rencontres féminines et des drames historiques que vous avez vécus.

Vous nous dîtes vos tentatives pour y trouver des réponses, et je crois que vous n'êtes pas au bout de vos peines. Oui nous sommes complexes les femmes et parfois bien peu honnêtes, surtout vis-à-vis de nous-mêmes, mais tout cela vous l'avez compris. Car ce qui est vrai pour les femmes l'est aussi pour les hommes. Tout comme vous avez compris que l'amour se vit à deux et qu'il est difficile, parfois, pour les deux parties de se livrer à coeur ouvert. Serions-nous des immigrants à chaque rencontre, en attendant le débarquement ?

Merci pour ce joli voyage aérien et pénétrant
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En lisant ce livre, je me suis maintes fois demandé s'il s'agissait d'un éloge des femmes mûres ou d'un compliment adressé par l'auteur à lui-même. Comme il s'efforce de comprendre les femmes et de les satisfaire ! Comme il s'applique à les aimer, même quand elles ne l'attirent pas vraiment – que ne ferait-on pour leur faire plaisir ! – et même quand elles deviennent aigries ou grincheuses, voire ingrates.
À propos, quelle est la définition d'une femme mûre ? On craint le parallèle publicitaire avec les crèmes pour peaux matures et on ne relève pas le défi de cerner le concept. Pour le contenu de cet éloge : un petit chapitre sur les adolescentes : toutes des chieuses. Un petit chapitre sur les vierges : toutes des hypocrites. Un long chapitre sur les femmes se vendant aux soldats américains dans l'Autriche occupée, assez dans le ton « comment joindre l'utile à l'agréable ». Un détour par les frigides, forcément. Les intellectuelles, les prolétaires, les femmes au foyer, les journalistes, le brave András les lorgne toutes sans vraiment perdre de vue sa petite personne. Un Don Juan ? Non, un homme égaré au rayon des bonnes affaires.
Je n'ai point vu dans ce livre un éloge de la femme, mais un éloge de la fatuité. Pour finir sur une note de gaieté, Mallarmé ne m'en voudrait pas de le paraphraser :
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tout ton livre.
Fuir ! là-bas fuir !
Et ne pas y revenir.
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Devenu "un internationaliste coureur de jupons", Andras Vajda (personnage principal de Eloge des femmes mûres: Les souvenirs d'Andras Vajda), devenu professeur de philosophie, raconte son parcours amoureux de la pré-adolescence au début de l'âge adulte et démontre, à travers ses aventures érotiques, qu'un adolescent a tout à gagner à fréquenter des femmes mûres expérimentées plutôt que des jeunes filles trop pieuses, coincées, allumeuses,humiliantes, moqueuses ou trop étroites susceptibles d'entrainer l'échec sexuel.
Mon avis concernant ce roman de l'écrivain hongrois (poète,dramaturge et philosophe ayant émigré au Canada) Stephen Vizinczey, est mitigé car j'ai trouvé certains passages amoraux ou relevant de la pédophilie.Qu'à onze ans et demi, ce garçon hongrois, orphelin de père et précoce sexuellement, issu d'un famille catholique pieuse, que l'auteur dit être "franc,affectueux et vaniteux", doté d'un sens du commerce développé, joue au proxénète dans un camp américain en présentant des femmes mariées sans le sou à des soldats m'a choquée. Qu'il se pose en voyeur et se laisse débaucher m'a choquée aussi. L'explication suggérée:il a toujours été attiré par les amies de sa mère, ne m'a pas vraiment convaincue.Je l'aurais plus vu orphelin de mère à ce moment là.
Après, il grandit, donc ce roman (qui m'a évoqué les turpides d'Oscar petit héros de le tambour de Günter Grass sans toutefois y retrouver le côté fantaisiste, imaginatif et psychanalytique du monologue endiablé du Prix Nobel ) devient moins pervers et plus érotique. Andras, cultivé, lit le rouge et le noir de Stendhal et s'inspire des gestes de Julien vis à vis de Mme de Rénal. Il visualise le film le diable au corps, tiré du roman éponyme de Raymond Radiguet) et se prend pour François amoureux d'une jeune femme plus âgée (mais où est la fine analyse psychologique de l'ami de Jean Cocteau). Les sauts de puce frénétiques d'Andras de Maya qui l'aguerrit à Klari qui le traite "d'horreur" tout en lui ouvrant les cuisses, à Illona qui l'étiquette de "dépravé" et le repousse,à Zsuzsa femme des camps libertine, à Mici la vierge frustrante,à Nusi mère de cinq enfants esseulée,à l'italienne frigide, à Ann la capricieuse qui veut ne veut plus puis veut encore.....m'ont lassée. Où est l'amour dans tout ça?
La philosophie est surtout en têtes de chapitres, de Sartre à Platon.Mais bien sûr,il en faut pour tous les goûts, l'art du bonheur, pour un adolescent aux hormones surexcitées, peut-être de coucher avec des femmes de l'âge de sa "tendre et douce" maman.
Seuls points positifs, (pour moi),outre la fluidité de l'écriture et la trame historique (sur fond de "camp de l'Armée américaine en Autriche" durant la deuxième guerre mondiale, de retour sur Budapest en 1946 puis de fuite de la Hongrie vers les cieux plus cléments canadiens) alors que je suis surprise de lire à la fin de ce roman moult éloges du Times au Monde, et j'en passe...est de nous montrer les multiples facettes d'une femme mûre dont la solitude,l'angoisse du lendemain,l'horreur de la guerre qui affame,l'envie de plaire encore... hors ou dans mariage,qui la poussent à céder à un indécrottable gamin trop sûr de lui.
Sans doute fallait-il voir un second degré que je n'ai pas su saisir!
Stephen Vizinczey est également l'auteur de Un millionnaire innocent, lui aussi encensé par la critique!
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Andras Vajda sent très tôt les aiguillons de la chair. Difficile pourtant de découvrir les mystères féminins avec les filles de son âge, entre celles qui se déplacent toujours en groupe, celles qui ne peuvent s'empêcher de rire à chaque proposition un peu sérieuse, et les cruelles qui enflamment vos sens avant de s'enfuir au dernier moment.

Qu'à cela ne tienne, Andras se réconfortera dans les bras d'épouses délaissées, papillonnant sans beaucoup de préoccuper de fidélité. Les aventures ne seront pas forcément plus reposantes : femmes en manque de confiance de soi, ou au contraire exigeant une condition physique à toute épreuve.

Livre sympathique, sans être exceptionnel. le style, très proche de la discussion, m'a peu convaincu et certains portraits (la femme frigide, l'épouse fidèle qui cherche à vérifier si elle est encore capable de séduire) assez clichés. Au bénéfice du livre, j'ai apprécié que soient également mentionnées les mésaventures et les petites humiliations subies, la plupart des romans du genre consistant en un tableau de chasse le plus élogieux possible pour l'auteur.
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