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Mikaël Cabon (Traducteur)
EAN : 9782352943716
666 pages
Bragelonne (18/02/2010)
3.55/5   21 notes
Résumé :
La Flotte de la Fédération terrienne s'est battue avec l'énergie du désespoir mais les impitoyables Gbabas ont anéanti toutes les colonies extrasolaires de l'espèce humaine.
La Terre elle-même est condamnée à mourir. L'humanité se résout alors à tenter un dernier coup de dés : l'opération Arche.
Une expédition chargée de bâtir une nouvelle civilisation sur une planète si lointaine que même les Gbabas ne la retrouveront jamais, et sans l'infrastructur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
De son propre aveu, l'auteur a voulu développer la société qu'il avait crée dans les héritiers de l'empire :. Il y réussit plutôt pas mal.

Ne vous fiez pas au descriptif du livre. Cette partie décrite n'est que la toute première partie du livre, pour poser la situation, qui se passe donc sur la planète.

Nimue, robot humanoïde avec tous les souvenirs et la personalité de la vraie Nimue se retrouve dans une société allergique à certaines formes de progrès, contrôlée de façon drastique par un clergé véreux. Elle va aider un pays particulier (mieux dirigé et plus ouvert que les autres) en introduisant progressivement un peu de technologie guerrière accessible (canons rayés, voilures plus efficaces pour les bateaux de guerre, entres autres), ceci afin de lui permettre de résister (dans un premier temps) à des invasions programmées par le clergé avide.

Si vous aimez Weber et son style vous pouvez plonger sans hésitation.
Les batailles (au sol) de nimue sont bien décrites et passionnantes et il en est de même pour les batailles navales.
Les préparations de la guerre sont passionnantes à lire.
Foncez.

Seul bémol : les noms choisis pour les personnages, un peu difficile à retenir et reconnaitre. On s'y perd un peu parfois.
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Lu en anglais

Les extraterrestres Gbaba ont entrepris d'exterminer la race humaine qui commençait son expansion dans les étoiles. Est-ce la fin ! Non, par un tour de passe-passe, une petite partie de l'humanité s'est trouvé un refuge sur une planète éloignée pour recommencer à zéro. En dormance d'abord pour ne pas se signaler aux Gbaba, et pour ensuite reprendre son développement technologique en espérant dépasser le niveau des GBaba dont la technologie plafonne depuis des millénaires. Mais, les administrateurs en chef du refuge ne l'entendent pas ainsi. Ils mettent en place une religion toute puissante, ainsi qu'un lavage de cerveau pour tous les futurs habitants, qui met à l'index tout nouveau développement, ce qui entraîne une stagnation complète de la colonie. Mais certains administrateurs, en désaccord, avaient prévu une parade, une espèce de cheval de Troie. C'est donc l'église toute puissante contre un petit royaume où l'innovation est la plus présente.

Un roman qui commence dans un futur de centaines d'années avec des batailles spatiales pour se retrouver ensuite dans un futur encore plus lointain sur une planète où on se retrouve avec un avancement scientifique qui ressemble à notre 17 ou 18 ième siècle avec des navires à rameurs et à voiles, peu d'armes à feu et de canons, donc des épées, des armures et des hallebardes.

Une bonne histoire remplie de prélats tout-puissants, de rois ambitieux et de batailles sur terre et sur mer comme les batailles entre la France, l'Espagne et l'Angleterre à cette époque.

J'ai beaucoup aimé, car l'histoire est passionnante et Weber prend la peine de renseigner sur les époques concernées (Navires, armes, etc.). Mais j'ai tout de même une déception, car je préfère une science-fiction avec une technologie futuriste, et, de loin, les batailles spatiales aux anciennes batailles maritimes. Pour mon malheur, Weber a l'air de se cantonner à cet époque pour les livres suivants.

Et hop ! le prochain dans la série.
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Le début commence un peu comme Star Trek. La Fédération humaine s'étend dans l'espace. Vaisseaux interstellaires et termes techniques en pagaille.

Là-dessus arrive une race extra-terrestre qui est très méchante pas belle. Ils détruisent tout et tout le monde sur le passage, refusant même de parlementer. Si les observations incomplètes de la race humaine ont révélées que cela faisait plus de deux millénaires qu'ils ne s'étaient pas développés technologiquement parlant, leur supériorité tant numérique que technologique est toujours écrasante.

Comprenant qu'ils sont sur le point de perdre la guerre, les humains décident de lancer un plan de sauvetage de la dernière chance. Ils vont se battre, quitte à devoir se sacrifier, pour permettre à des humains de survivre en s'implantant sur une planète éloignée.

Le stratagème réussit, et les membres d'équipages des vaisseaux atteignent une planète, baptisée Sanctuaire, pour mettre à exécution les dernières phases du plan.

Tandis que les membres d'équipages subissaient des traitements pour rester en bonne santé et prolongé leur vie, les membres de la race humaine sélectionnés pour préserver l'espèce ont été plongé en stase. Cependant, durant leur stase, des membres peu scrupuleux des équipages, Langhorne et Bédard, leur ont fait un patient lavage de cerveau. A la base, l'idée de faire entrer dans leurs moeurs qu'un certain niveau de technologie pour ne pas attirer leurs ennemis mortels, était bonne, et partait d'une bonne intention. Mais le projet n'a pas résisté à leur égo démesuré. Ils se sont fait passé pour des Archanges, messagers du Dieu, pour les guider sur Sanctuaire. Mettant ainsi en place toute une religion passée sur leur adoration. Lorsque d'autres membres de l'équipage se sont rebellés, et une guerre eut lieu entre les deux factions. Les « Technophiles » perdirent, non sans emporter une partit des effectifs du camp adverse avec eux, et leurs noms devinrent synonyme de mal, un peu comme Satan, le diable et autres sur Terre.

Près de sept siècles après cet affrontement, un androïde se réveille. Un enregistrement holographique lui apprend qu'il est l'équivalent robotique de l'une des plus fidèles amie et partisane du partit Technophile : Nimue Alban. Après la guerre qui les a tous si ébranlés, tandis que Langhorn continuait à monter les hommes contre les rebelles, ces derniers ont tous misé sur leur dernière chance : l'androïde de Nimue. Ce dernier possède la plupart des souvenirs de la jeune femme, et l'enregistrement la met courant des derniers développements de l'affaire. Puis, à l'aide de tout le matériel que les rebelles ont réussit à lui mettre à disposition caché, la version robotique de la jeune femme entreprend de se mettre au courant de ce qui se passe sur Sanctuaire, en dissimulant des mouchards minuscules près des lieux et personnes stratégiques. L'Intelligence Artificielle cachée dans le dépôt l'aide à faire le tri des informations.

Ainsi, elle ( ?) apprend que le monde de Sanctuaire est devenu comme la Terre. Un nid d'intrigues politiques et religieuses, ou la majorité du Clergé, particulièrement ceux hauts placés, pensent plus à leurs intérêts terriens, à leurs richesses et leur confort, qu'au salut de leurs ouailles. Malheureusement, ils disposent de plus de ressources tant au niveau du trésor, que des Terres ou de l'influence, que les rois de Sanctuaire. Mais un pays semble plus…éloigné de la doctrine. Bien que religieux et dévoué au Dieu, le Roi de Charis est plus enclin à encourager l'évolution et le changement que les autres. Et surtout ils refusent de se voiler la face sur les ambitions du haut clergé. Son pays et trop riche et donc trop influent pour la tranquillité de ces messieurs.

C'est ce pays que l'androïde, qui se travestit en homme et se rebaptise Merlin, décide d'aider. Il commence par sauver le prince héritier d'une embuscade et se rend vite indispensable tout en gagnant la confiance de la famille royale. Il aide le chef du contre espionnage du royaume en l'aidant à identifier les espions étrangers et à démanteler les réseaux, soi disant sur la foi de « visions », alors qu'il s'aide des mouchards qu'il a disséminé sur la planète. Puis il aide les comtes/ ???, du moins certains seigneurs du pays, ceux plus enclins à l'évolution et l'innovation, en leur soufflant de nouvelles utilisations des techniques existantes pour améliorer la navigation, la construction navale, le tissage et autre.

Merlin présent une guerre, qui risque d'impliquer autant les royaumes que l'église, et veut que Charis soit le mieux préparé possible.

Toute la seconde moitié du livre consiste en une description des préparatifs d'amélioration des navires (avec force termes nautiques) et des enjeux (politiques/religieux/économiques/diplomatiques) de ce qu'il se passe, de la guerre.

Puis on arrive aux affrontements eux même vers la fin. Descriptions détaillées (trop ?) d'affrontements. Dégâts, pertes humaines etc.
Bon…dans l'ensemble ce n'est pas de la SF. Ok, on a un androïde qui a de chouettes petits gadgets, mais sinon ça se passe sur une planète sans technologie alors bon.Pour les amateurs de complots politiques, d'intrigues et de combats navals. Pas mauvais, mais plutôt pour les amateurs du genre.

PS : dommage, tous les noms se ressemblent ! Au point que l'auteur à rajouter plusieurs pages à la fin pour qu'on sache qui est qui
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Quatre étoiles? Cinq étoiles?

Aller va pour cinq, le seul bémol que je lui ai trouvé c'est que les scènes de batailles navales sont un peu longues pour moi, j'y perd mon nord. Je préfère les annonces de stratégie c'est nettement plus clair. ^^

Car oui les batailles navales ce n'est pas ce qui manque dans ce roman de science fiction, ce qui pourrait surprendre... ou pas.

Car Weber nous propulse dans un monde ou pour "protégé" l'humanité, toute trace de technologie a été non seulement effacé mais ou toute innovation est réprimé par un clergé tout puissant qui imprime une foi rédigée par des fanatiques paranoïaques quelques neuf siècle plus tôt.

C'est dans ce monde que notre héroïne qui vire très rapidement héro pour les besoins de la cause - société patriarcale oblige. Et choisi avec un sens de l'humour certain de se baptiser Merlin.

Donc forcément les vaisseaux spatiaux ne sont plus d'actualité. Mais quelle importance?!


Bon certes c'est mon côté anticlérical qui parle (j'aurais sans doute suivis allègrement Henri VII sur ce point), mais l'affrontement entre Nimue/Merlin qui veut rétablir la vérité et redonner sa liberté créative en vue d'un affrontement que elle (ou plutôt les gens qui l'ont envoyé) juge inévitable.

Elle/il a l'avantage de l'Histoire et d'une connaissance technologie poussée, et la possibilité de disposer de quelques "artefacts" - comprendre outil technologie de pointe bien utile... mais est aussi limité par sa condition de robot et sa solitude. Elle/il ne peut pas se permettre de "mourir" car sinon personne ne pourrait poursuivre son oeuvre.

Solitude aussi car étant un avatar d'un être humain ayant réellement exister, elle/il a la souffrance d'avoir perdu tout ce qui lui était cher, et celle de son immortalité parfois pesante.


Un premier tome qui est surtout outre les batailles, riche en complots et manipulations. On s'y perd parfois un peu surtout avec des noms à l'orthographe très exotique, et des personnages appelé tantôt par leur nom de famille tantôt par leur prénom tantôt par leur titre... mais on fini toujours par retomber sur nos pattes.


Un roman de science-fiction original, que je recommande vivement, et dont je compte bien lire la suite dès que possible.
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Salut les Babelionautes
Toujours en train d'essayer de rattraper mon retard sur mes avis de lecture je reviens sur le tome 1 de Sanctuaire né sous la plume d'un des auteurs que je suis avec attention, David Weber.
Tout d'abord je ne vois pas le lien avec la trilogie "La Lune des mutins", malgré que la civilisation de la planète Sanctuaire soit le résultat d'une menace d'annihilation par les mêmes Gbabas, alors qu'a la fin de la première trilogie l'humanité était sur le point de les vaincre.
Mais ce que j'ai remarqué dans la prose de l'Auteur c'est son amour pour les Batailles Navales et quand on connait ses goûts en littératures Maritimes ce n'est pas étonnant.
Bien que cette trilogie soit de la SF, l'histoire se concentre sur une civilisation d'un type moyenâgeux, avec tout un tas d'intrigue de Palais ou tout les coups sont permis.
Après l'introduction, qui nous explique pourquoi et comment un ACIP (Avatar cybernétique à intégration de personnalité), se retrouve a se réveiller sept cent cinquante années standards après la terraformation de la planète Sanctuaire, nous allons suivre le cyborg qui contient la personnalité de Nimue Alban.
Hors sa mission ne va pas être simple, car elle doit sans se laisser découvrir, influencer la nouvelle Humanité vers la conquête des Étoiles.
Heureusement qu'elle a des Atouts technologiques, qui passent aux yeux des Sanctuariens pour de la Magie.
Un très bon premier tome qui nous promet de palpitantes Aventures a cotés de Nimue Alban, qui a changé de nom et de sexe pour mieux se fondre dans cette société Moyenâgeuse ou le rôle des Femmes se cantonne a la reproduction.
Merci a Mikael Cabon qui a oeuvré pour traduire magnifiquement cette trilogie.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
N’oubliez pas que ce sera toujours à vous de prendre les décisions, et que vous aurez rarement le loisir d’y réfléchir longuement. Dans l’ensemble, ceux qui remettront vos choix en question et vous critiqueront après coup le feront bien au chaud et à l’abri, avec tout le recul nécessaire pour analyser vos éventuelles erreurs.
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La moitié du travail d’un espion consistait à intercepter des rumeurs, vraies ou fausses, et à les transmettre. S’il était malin – ce qui, d’après l’expérience de Maysahn, n’était pas le cas de tous - , il éliminait les informations dont il pouvait prouver l’inexactitude. Quant à celles dont il doutait, il les rapportait à son employeur avec toute l’honnêteté requise.
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Le duc de Flots-Noirs se tenait sur le château arrière de la Corisandre, les mains dans le dos attentif à réprimer un juron. Sans s’attendre à un appareillage impeccable, il avait espéré quelque chose d’un peu moins confus.
Encore un exemple du triomphe de l’espoir sur l’expérience, songea-t-il avec amertume.
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Je suis ancien officier de marine, Votre Excellence. En tant que tel, je sais que la première loi de la guerre est que si quelque chose risque de mal tourner, alors cela se produira.
Exact, fit Haarahld. Mais cette loi s’applique aux deux camps.
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"Thanks God ," Nahramahn Baytz said with a quiet heartfelt fervor as he watched the Tellesberg waterfront creep steadily (if slowly) closer. " I''ve come to the conclusion, all Nahrmahn Gareyt's dreadful novel about buccaneers kingdom notwithstanding that while I might be an island prince, I am not a swashbuckling one"
"Don't worry," Cayleb Ahrmahk reassured him. "I doubt anyone's going to expect you to be one. In fact the mind boggles at the thought. "
"Oh?" Narhmahn looked at hs emperor with raised eyebrows. "Are you implying that I cut a less than romantic figure, Your Majesty?"
"Heavens no! Cayleb looked shocked at the suggestion. "as a matter of fact, I think you cut a much more romantic figure that you did before we left Cherayth.Or a considerably thinner one, anyway."
"Don't you tease him, Your Majesty." Princess Ohlyvya scolded."And has for you Nahrmahn, you cut quite romantic enough figure for me.And I'de better not catch you cutting romantic figures for anyone else!"
"Somehow I don't think you're saving him from being teased, Ohlyvya" Cayleb pointed out.
"I didn't say I trying to. With all due respect, Your Majesty, I was simply pointing out that he belonged to 'me' . If there is teasing to do, I'll do it.'
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