La vraie justice, c'est peut-être ça : être capable de dire merci à ceux qui vous ont fait du bien et de ne pas lécher la main de ceux qui vous ont nui.
Le secret de la liberté, c'est la librairie.
Rien n’est plus agaçant que le bonheur des autres. Surtout quand il sert de jauge à votre propre déconfiture...
Le but d'une existence est d'abolir l'ignorance.
les livres, eux, étaient des amis qui ne trahissaient jamais.
Là, je commençai à comprendre pour de bon qu'on ne rigole pas avec la mort. Après ça, dès qu'on m'annonçait un passage de vie à trépas, je me contraignais à penser très fort à quelque chose de très triste... des épinards en branches bouillis, par exemple. Les larmes venaient sans problème et cela faisait plaisir à tout le monde.
Quand on a peur dans la vie, c'est parce qu'on se sait pas quelle décision prendre.
Le secret de la liberté, c'est la librairie.
Mon premier est bavard, mon second est un oiseau, mon troisième est au café. Mon tout est une pâtisserie.
Raoul était né doté de la race capacité de juger par lui-même. Lui ne répétait pas doctement les idées toutes faites serinées à la télévision ou dans les journaux. Je crois que c'est ce qui me séduisit tant chez lui, cette liberté d'esprit, sa résistance à toute les influences. Lui en rendait grâce à son père. Il était professeur de philosophie, soulignait-il, et lui avait enseigné l'amour des livres. Raoul en lisait près d'un par jour. Surtout des ouvrages fantastiques ou de science-fiction.
- Le secret de la liberté, c'est la librairie, aimait-il dire. (p. 21)