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J'ai apprécié particulièrement la nouvelle "Le fantôme de Canterville" , qui détourne le thème du fantôme pour en rire et également pour s'émouvoir, vers la fin de la nouvelle. Ce à quoi on n'est pas du tout habitué quand on on lit des "nouvelles fantastiques traditionnelles".
Quant aux autres nouvelles, j'ai aimé le style, surtout. Les histoires sont un peu décevantes, n'amènent pas la pointe de surprise à la fin. Mais le style sauve tout !
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Une jolie nouvelle où les héros n'ont pas peur des fantômes !
J'ai bien aimé ce parti pris à rebrousse poil d'autres histoires de fantômes.
Cette nouvelle agréable se lit facilement.
L'édition est destinée aux collégiens qui l'étiudieraient en classe.
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Ce n'est pas à un fantôme de trois cents ans que l'on va apprendre à effrayer les gens, tout de même ! Il a déjà une belle carrière "d'effrayeur public" derrière lui, un meurtre à son pedigree et une longue liste de cris et autres stratagèmes pour faire mourir de crise cardiaque les habitants du manoir.
Pourtant, jamais de mémoire de spectre on ne fût plus humilié par cette famille d'américains, nouveaux propriétaires de Canterville... et de son fantôme. Nouveaux propriétaires, non seulement peu impressionnables (ils en ont vu d'autres) mais dont les plus jeunes enfants, des jumeaux, prennent un malin plaisir à se payer sa tête (ou ce qu'il en reste ).

C'est un plaisir de lire Oscar Wilde dans cette nouvelle, mélange de fantastique et d'humour !
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Petit livre très sympathique. On retrouve l'écriture élégante et piquante d'Oscar Wilde.
Même si j'ai moins apprécié que le Portrait de Dorian Gray, j'adore toujours autant le style d'Oscar Wilde et sa description de la société, gentiment moqueuse. On entre facilement dans tout le contexte de ses histoires et on se laisse transporter par son écriture. Un peu d'humour, du cynisme et beaucoup de classe. Délectable.
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J'adore le fantôme de Canterville, c'est même un de mes contes favoris d'Oscar Wilde. Cela vient en partie du fait que c'est le premier texte du génie irlandais que j'ai lu quand j'étais enfant.
J'y reviens de temps en temps et je ne m'en lasse pas.

L'histoire est très drôle, surtout dans la première partie où je prends un plaisir immense à suivre toutes les déconvenues du pauvre fantôme. Lui qui se croyait terriblement effrayant, le voilà réduit à l'état de pauvre loque en pantoufles par les membres de la famille Otis. On efface sa tache de sang séculaire, on exige de lui qu'il huile ses chaînes, on lui jette des oreillers à la tête et on lui donne même un traitement contre les maux d'estomac. le pauvre n'est plus que l'ombre de lui-même.

La seconde partie est plus mélancolique et morale. Il y a de la poésie quand le fantôme exprime sa requête à Virginia. C'est très touchant.

Et puis j'adore l'ambiance gothique de l'histoire : la vieille demeure hantée, les passages secrets, le cimetière, les orages violents... et bien sûr, un fantôme.

Et puis le style De Wilde est magnifique comme toujours. Ce conte est un petit bijou !
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Publiée en 1887, "Le Fantôme de Canterville" est la nouvelle la plus célèbre d'Oscar Wilde. A travers cette nouvelle Wilde mêle fantastique et gothique, genre très présent au XIXe siècle, qu'il n'hésite pas à parodier. De plus, il en profite pour faire une satire des Américains et des Britanniques, mettant en scène de façon amusante leurs différence, à la fois dans leur manière de vivre, et leur état d'esprit.

Tout commence lorsque M. Otis, un ministre américain, achète un château à Lord Canterville et tout ce qu'il contient, y compris le fantôme qui hante les lieux depuis 1584, date de disparition d'un certain Sir Simon. Malgré les avertissements du propriétaire, M. Otis, très rationnel, est sceptique concernant l'existence des fantômes et emménage dans la demeure avec sa femme et leurs enfants, Washington, Virginia et les jumeaux. Mais à leur arrivée au domaine, le ciel se couvre brusquement et la pluie tombe à verse. Une fois à l'abri, tous aperçoivent la tache rouge sombre sur le parquet. D'après les dires de la Gouvernante, Mme Umney, il s'agirait du sang de Lady Eleanor de Canterville, assassinée par son mari, Sir Simon, qui disparut quelques années après le meurtre dans des circonstances mystérieuses. La tache serait impossible à enlever. M. Otis, croyant à une mise en scène, se met à l'effacer au moyen d'un détergent. A peine la tache disparue, un violent éclair illumine la pièce. Nullement effrayé, les Otis partent se coucher. Mais le lendemain et les matins suivants la tache reparaît à chaque fois dans des tons de couleur insoupçonnés, du rouge sombre au vert émeraude. Le fantôme, prenant son rôle très à coeur, essaie d'effrayer la famille Otis par tous les stratagèmes possibles et imaginables : il revêt une armure médiévale, pousse des cris démoniaques, se déguise en comte sans tête,... Mais rien n'y fait. Les Otis n'ont pas les réaction escomptées par Sir Simon. En effet, très pragmatiques, ils lui proposent un lubrifiant pour huiler ses chaînes, un remède contre l'indigestion, ... Quant aux jumeaux, ils enchaînent farces sur farces, lui tendent des pièges et l'agacent de mille manières, si bien que le fantôme est de plus en plus fatigué et humilié : il renonce à ennuyer la famille. Finalement, c'est Virginia, la seconde de la famille Otis, âgée de quinze ans, qui va aider Simon à partir. Il se confie à elle. Il n'aspire qu'à une chose : rejoindre le Jardin de la Mot et dormir d'un sommeil éternel. En effet, il n'a pas dormi depuis 300 ans et est trèss fatigué. Cependant, il est condamné à errer dans le château pour le crime qu'il a commis. Ainsi, son rôle de fantôme est la seule chose qui lui reste : "Il faut que je secoue mes chaînes, et que je gémisse à travers les trous de serrures, et que j'erre pendant la nuit, [...] c'est ma seule raison d'être". La jeune fille, sensible, accepte de le suivre jusqu'au lieu où se trouvent ses restes, c'est-à-dire derrière un mur. Finalement, Sir Simon s'en va reposer en paix dans le Jardin de la Mort.

Pour conclure, j'ai beaucoup apprécié le ton satirique de cette nouvelle. De plus, j'ai bien aimé certains aspects poétiques, concernant la mort et la rédemption. "Comme la mort doit être belle ! Reposer dans une terre molle et brune, tandis que les herbes vous ondulent au-dessus de la tête, et écouter le silence... N'avoir pas d'hier, et pas de demain... Oublier le temps, oublier la vie, être en paix..." Il s'agit ici des paroles prononcées par le fantôme lorsqu'il se confie à Virginia sur son désir de reposer en paix. Enfin, le format de nouvelle, rend cette œuvre accessible à tous.
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« Lorsque M. Hiram B. Otis, le ministre d'Amérique, fit l'acquisition de Canterville-Chase, tout le monde lui dit qu'il faisait là une très grande sottise, car on ne doutait aucunement que l'endroit ne fût hanté ». Quand une nouvelle commence comme ça, on devine que ça va être du lourd rien qu'au ton ! Et « le Fantôme de Canterville » d'Oscar Wilde est vraiment un texte excellent.
Alors dans la famille Otis, je voudrais la mère, Mrs Otis, qui, sous le nom de miss Lucretia R. Tappan, avait été une illustre belle de New-York ; je voudrais le fils aîné baptisé Washington, la fille, Virginia, une fillette de quinze ans, et les jumeaux, connus d'ordinaire sous le nom d'Étoiles et Bandes, parce qu'on les prenait sans cesse à les arborer. Ils n'ont même pas peur et ce n'est pas ce fantôme anglais qui va effrayer ces américains de bonne compagnie.
Humour et satire sociale sont au programme. A mettre dans toutes les mains.
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La première fois que j'ai lu cette histoire, c'était en 4ème, en anglais, une version simplifiée. Et j'avais adoré, alors quand je l'ai trouvé en français, je n'ai pas pu résister au plaisir de le redécouvrir. Et ce fut à nouveau magique. Cette histoire qui confronte tradition et modernité, la rigueur de la bonne société anglaise et les impertinences américaines. Cette famille Otis va faire tourner en bourrique ce pauvre vieux fantôme entre un père irrévérencieux qui lui proposera de l'huile américaine pour empêcher ses chaines de grincer et les jumeaux farceurs qui lui en feront voir de toutes les couleurs, les produits modernes qui effacent la tache de sang et les paris sur sa future couleur. une seule ne s'amuse pas, c'est Virginia, mais loin d'avoir peur du revenant, elle le prend en pitié et devient son amie. Grâce à elle, l'Horrible Sir Simon connaitra enfin le repos qu'il ne mérite pas.
à lire et à relire et à partager sans modération.
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La frustration d'un consciencieux fantôme de ne pouvoir, comme il se doit pour un spectre de bonne famille anglaise, effrayer une famille d'américains par trop rationnels...Voilà qui laisse entrevoir une lecture plaisante où l'humour caustique et décalé devrait se faire la part belle....Et l'on ne sera pas déçu...On se délecte, sourire en coin, des échecs de ce bougre de spectre que l'on suit en focalisation interne; on rigole de sa malice incongrue lorsqu'il arrive à faire taire un peu son amour propre, façonné au fil des siècles, pétri de traditions où l'apparence prévaut, et qu'il se résout à employer ce petit flacon de lubrifiant effrontément mis à sa disposition; on goûte enfin avec délice les savoureux et improbables dialogues avec Miss Virginia.
Oui, cette lecture est une vraie régalade, mais ne nous y trompons pas, Oscar Wilde ne se contente pas de ce degré là et ce rafraîchissant humour pince sans rire ne serait guère plus qu'un vain divertissement s'il n'était au service d'un exercice plus subtil...C'est ici, en effet, l'outil et l'occasion de mettre en lumière l'espace qui sépare le monde des traditions un brin guindées d'une Angleterre monolithique de celui d'une Amérique rationnelle et matérialiste , d'en croquer leur aspects saillants excessifs....C'est l'occasion enfin de philosopher gentiment sur le spirituel et le matérialisme et de se moquer de nous même qui, avouons le, avons du mal avec le juste milieu.
Un très chouette moment de lecture.
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Voici un recueil de nouvelles bien disparate, du célèbre Fantôme de Canterville que j'avais lu au CE1 (et dont je n'avais pas compris pourquoi on en faisait des gorges chaudes, mais dont cette fois j'ai apprécié la causticité et le second degré, surtout dans la dérision de l'esprit pragmatique des Américains, gentiment moqué) aux nouvelles qui tiennent De Maupassant comme la nouvelle qui donne son nom au recueil, le portrait de Monsieur W.H. ou bien le Sphinx qui n'a pas de secret. Un petit bémol cependant pour l'essai L'Âme humaine sous le régime socialiste, dont le raisonnement spécieux m'a paru lassant sur le long terme.
C'est un bon aperçu des talents de plume d'Oscar Wilde, même si je le préfère en romancier dans le portrait de Dorian Gray où il apparait plus à l'aise pour développer ses personnes et son intrigue. le Dandy Wilde ne semble pas aussi à l'aise dans l'art de la concision que requiert la nouvelle.
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