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Le cycle des Princes d'Ambre - I... tome 1 sur 3
EAN : 9782070425679
1392 pages
Gallimard (21/11/2002)
4.34/5   35 notes
Résumé :
Un amnésique s'échappe d'un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l'a fait interner : Flora, sa propre soeur.
Celle-ci lui révèle qu'il se nomme Corwin, et qu'il est l'un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d'Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d'Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
19/09/2010 - Les neuf princes d'Ambre
22/09/2010 - Les fusils d'Avalon
Ça faisait un moment déjà (au moins 2 ans) qu'on m'avait conseillé ce cycle, mais étant ce que je suis, je voulais acheter le cycle complet en 2 coffrets.
J'avais un peu laissé tomber car le premier coffret était indisponible, et je ne le trouvais pas en occasion; Et là, miracle, je l'ai trouvé, j'ai donc attaqué ce premier tome hier soir, à peine le colis reçu... et je l'ai fini dans la journée.
J'ai vraiment apprécié cet opus, à l'introduction des plus surprenante : on rentre directement dans de l'action, mais pas tellement fantasy/SF de base, non, plutôt action/espion dans NOTRE monde tel qu'on le connait; C'est assez inhabituel et surprenant, les mondes Fantasy étant plutôt coutumier du style médiéval :)
Mais qu'importe, cette intrigue construite autour d'un amnésique qui fonce au bluff pour redécouvrir qui il est est prenante, tout comme lui, on veut savoir.
Point important : jusque là, on ne peut pas dire que l'auteur laisse choir notre héros dans la facilité.
J'ai aimé le jeu mené par notre auteur : notre héros bluffe la plupart du temps en gardant le silence face aux questions dont il ne connait pas les réponses, mais en face on craint tellement sa ruse qu'on le soupçonne continuellement d'être en train de mener le jeu :)
J'espère que la suite restera aussi bonne ! :)

24/09/2010 - le signe de la Licorne
Superbe.
C'est le premier qualificatif qui m'est venu au début de ce 3ème tome.
Oui, rien que ça :)
Zelazny manie avec virtuosité la trame, reprenant les tous premiers éléments du tome 1, les enrichissants, etc.
J'en viens d'ailleurs à me poser une question stupide : avait-il déjà la trame du cycle dans son ensemble quand il a écrit le premier tome ? Nan mais parce que là, y'a pas à dire, c'est du grand art.
"Et la fin ?" me demanderez-vous avec raison.
Sublime.
C'est également LE qualificatif qui m'est venu spontanément et ... irrémédiablement. J'ai bien senti venir par là où venait nous mener Zelazny, mais il le fait talentueusement.
J'ai fini ce tome la nuit dernière à 3h30 du mat, mais il a réussit à me rendre mordu, et je vais m'en aller immédiatement découvrir la suite :)

25/09/2010 - La main d'Oberon
Une excellente suite.
Zelazny nous montre encore une fois une parfaite maîtrise de sa trame; Dans celle-ci, disons, peu de choses exceptionnelles (attention, j'ai pas dit inintéressantes, je suis resté passionné de bout en bout), l'histoire s'enrichit comme dans les tomes précédents, les motivations se dévoilent.
Un des points qui m'a le plus marqué est la déconcertante facilité avec laquelle Zelazny nous retourne quant à sympathie ou l'antipathie que nous "devons" vouer aux protagonistes.
La seule chose qui me chagrine an tant soit peu, c'est que 'encore une fois', j'ai su voir entrevoir relativement tôt l'élément "caché", ici celui en relation avec le titre, j'ai su voir Oberon bien avant qu'il ne soit "officiellement" révélé; Je trouve ça un peu dommage car du coup, il manque un peu un effet de surprise, un pseudo choc de la 'la grande révélation', un "mais oui c'est bien sûr !", mais en même temps, c'est une marque d'honnêteté de Zelazny que de ne pas nous faire parvenir à des conclusions innées sans nous avoir au préalable laissé des indices suffisants.
Hop, des citations et ..."Les cours du chaos" ! :)

26/09/2010 - Les Cours du Chaos
Ce tome est un peu plus difficile à 'évaluer', je l'ai trouvé ... complexe.
Il commence par nous plonger longuement dans des univers totalement fantasmagoriques au travers de la descente de Corwin vers le monde du Chaos.
Les affrontements avec Brand font office de simples anicroches, tout est bien "trop calme", ce voyage relevant clairement plus de l'esprit / du spirituel que de l'épopée.
C'est cette même lutte (psychique) qui se poursuit dans le tracé de "sa" Marelle;
Enfin, lorsqu'il parvient à rejoindre le combat, le ton est bien plus celui de l'épique bataille, mais celle-ci m'a semblé finalement bien courte (surtout face à la longueur du voyage pour venir) et peu de chose face à l'enjeu.
D'un autre côté, il remplit parfaitement son rôle de conclusion de ce cycle, et ouvre tous les possibles, avec à l'appui tous les non-dits / non-révélés (la Marelle d'Ambre a-t-elle subsisté ? ).
Il y a une chose qui m'a cependant surpris, que je trouve, disons, illogique : le choix final de Dara.
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Une formidable épopée.
Le royaume d'Ambre est maître sur tous les mondes parallèles, Ambre les influence tous et ses neuf princes passent de l'un à l'autre grâce à leur formidable pouvoir mais un lutte instestine s'est immiscée entre ceux-ci.
L'auteur fait preuve de beaucoup d'imagination et on ne s'ennuie pas pendant les 5 tômes, ça va de rebondissements en rebondissements. Des alliances se concluent, se défont, trahison, ...

A conseiller pour ceux qui apprécient l'Heroic & Fantasy, le thème est différent et apporte de la fraicheur par rapport à tous les romans habituels.

Il y a un deuxème cycle que je n'ai pas commencé car les critiques n'étaient pas aussi bonnes. de toute façon, ce cycle peut être lu séparément.
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Relu avec plaisir, ce vieux truc qui a bercé - Ô combien - ma jeunesse. Ciel de barba-papa et nuages kaléidoscopiques. Comme j'ai aimé Corwin et sa généalogie dégénérée, ces intrigues de cours et ces complots emboîtés les uns dans les autres comme un jeu vertigineux de poupées russes. Zelazny déploie un imaginaire d'une grande richesse, loin des poncifs du genre et son héros est très attachant.
Relecture, quarante piges, celui qui en a vu d'autre. Comment ça tient la rampe finalement, ce truc ? Plutôt bien, faut le reconnaître. Plein d'idées sous exploitées, quelques longueurs dans les descriptions des voyages en ombre (inspirées des expériences sous LSD de l'auteur), une fin mystico-cosmique un peu longuette. Pourtant, la construction de l'ensemble se tient et chaque tome a son charme. Surtout, dans les tomes 3 et 4, les rebondissements, coups de théâtre et fausses piste s'enchaînent à un rythme effréné. En gros, toutes les trente pages, tout est remis en cause. Et ça, c'est un plaisir qui ne se refuse pas.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Un premier cycle haut en couleur. Ambre la maitresse de tous les mondes parallèles dont la terre fait partie (entre autre), Neuf prince en guerre froide pour trouver qui prendra la place du roi disparu. Une guerre contre le chaos naissante. Des rebondissement toutes les 10 pages. Une épopée sans pareil qui malgré sa date de parution ancienne (1970 pour le premier tome) n'a pas trouver son égal aujourd'hui dans le genre.
A lire pour toute personne fan ou débutant dans se genre
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Inoubliable! a relire régulièrement!
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il me fallut une demi-journée pour les retrouver, eux ou une ombre si proche d'eux qu'il n'y avait aucune différence. Oui, ceux-là mêmes que j'avais déjà exploités jadis. C'étaient des gars petits, très poilus, très bruns, avec de longues incisives et des griffes rétractiles. Mais la conformation de leur main leur permettait d'appuyer sur une détente et ils me vouaient un véritable culte. Ils m'accueillirent avec des explosions de joie. Peu leur importait que, cinq ans plus tôt, j'eusse envoyé la crème de leur population masculine se faire massacrer dans un pays étrange. On ne critique pas un dieu. On l'aime, on l'honore, on lui obéit. Ils furent très déçus d'apprendre qu'il ne me fallait que quelques centaines d'entre eux, et je dus refuser des milliers de volontaires. Cette fois, la moralité de la chose ne me posa aucun problème de conscience. Sans doute pouvait-on arguer qu'en enrôlant ce groupe je m'assurais que les autres n'étaient pas morts en vain. Évidemment, ce n'était pas comme ça que je voyais les choses, mais j'aime à manier le sophisme à mes heures. Sans doute pourrais-je tout aussi bien les considérer comme des mercenaires à qui je verserais une solde spirituelle. Y a-t-il une grande différence entre celui qui se bat pour de l'argent et celui qui se bat pour une croyance ? J'étais en mesure de fournir l'un et l'autre quand j'avais besoin de troupes.
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Comment expliquer simplement ce qui n'est pas chose simple... ? J'imagine qu'il faut commencer par le solipsisme... l'idée que rien n'existe en dehors du moi, ou du moins, que nous ne pouvons réellement avoir conscience de rien hormis notre propre existence et notre expérience. Je suis capable de trouver quelque part en Ombre n'importe quoi dont je me fasse une image. N'importe qui le peut. Ce qui en toute bonne foi ne transcende pas les limites du moi. Nous pouvons pour la plupart nous soutenir - cela s'est entendu - que nous créons les ombres que nous visitons à partir de l'étoffe de nos personnalités, que nous sommes seuls à exister véritablement, que les ombres que nous traversons ne sont que les projections de nos désirs.
... Quels que soient les mérites de l'argument - et il n'en manque pas -, il aide considérablement à expliquer une large part de l'attitude de la famille envers les gens, les lieux et les choses qui se trouvent à l'extérieur de Ambre. À savoir que nous sommes des fabricants de jouets, que nous créons nos propres jouets... parfois dangereusement animés, certes; mais cet aspect fait également partie du jeu. Nous sommes par tempérament des imprésarios et nous traitons les autres en conséquence. Si le solipsisme entraîne une certaine difficulté quand on aborde l'étiologie, on peut aisément l'éluder en refusant d'admettre que les questions soient valables. Comme je l'ai souvent observé, nous sommes pour la plupart pragmatiques quand il s'agit de nos affaires. Presque...
Néanmoins... néanmoins il subsiste un élément gênant dans le tableau. Il existe un lieu où les ombres deviennent démentes.Quand on s'enfonce volontairement à travers les couches d'Ombre, en abandonnant - toujours volontairement - une part de sa compréhension à chaque pas, on parvient pour finir à un degré de démence que l'on ne peut dépasser. Alors pourquoi y aller ? Dans l'espoir d'acquérir des connaissances, dirais-je, ou de découvrir un nouveau jeu... Mais quand on arrive à ce point, comme nous l'avons tous fait, on se rend compte que l'on a atteint la limite d'Ombre ou la fin de soi-même... deux expressions synonymes, comme nous l'avions toujours pensé. Pourtant, à présent...
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... Le cassis et les odeurs des fleurs de châtaigniers. Tout au long des Champs-Élysées, les châtaigniers n'étaient qu'une blanche écume...
Je me rappelais les entrelacs des jets d'eau de la place concorde... et, en descendant la rue de Seine et le long des quais, l'odeur des vieux bouquins, celle du fleuve... Le parfum des châtaigniers en fleur...
Pourquoi me souvenais-je soudain de 1905 et de Paris sur l'ombre Terre, sinon que j'étais très heureux cette année-là et qu'à la réflexion j'y avais peut-être cherché un antidote au temps présent ? Oui...
L'absinthe blanche, l'Amer Picon, la grenadine... Les fraises des bois à la crème d'Isigny... Les parties d'échecs au [i]Café de la Régence[/i], avec des acteurs de la Comédie-Française, juste de l'autre côté de la rue ... Les courses à Chantilly ... Les soirées dans la [i]Boîte à Fursy[/i], rue Pigalle...
Je posais fermement le pied gauche devant le droit, le droit devant le gauche. De la main gauche, je tenais la chaîne de la Pierre - et je la portais haut afin de pouvoir en regarder les profondeurs, y voir et y sentir la naissance de la nouvelle Marelle que je décrivais à chaque pas. J'avais planté mon bâton en terre pour marquer le point de départ de la Marelle. À gauche...
Le vent chantait autour de moi et le tonnerre était tout proche. Je ne me heurtais pas à la résistance physique que j'avais rencontrée sur l'ancienne Marelle. Il n'y avait même aucune résistance. Au contraire - et c'était pire de bien des manières - une lenteur particulière guidait tous mes mouvements, en faisant un rite. Il me semblait dépenser plus d'énergie pour préparer chaque pas - le percevoir, l'exécuter et ordonner à mon corps de le faire - que pour le geste matériel à accomplir. Pourtant cette lenteur paraissait "se vouloir", m'être imposée par quelque agent inconnu qui décidait de la précision et du ralenti de tout ce que je faisais. Bien...
... Et de même que la Marelle de Rebma avait aidé au retour de ma mémoire, celle-ci, que j'essayais de créer, agitait mes souvenirs et faisait remonter l'odeur des châtaigniers et des camions chargés de légumes qui se rendaient aux Halles à l'aube... Je n'étais amoureux de personne en particulier à l'époque, bien qu'il y eût de nombreuses filles - des Yvette, des Mimi, des Simone dont les visages se confondaient - et c'était le printemps de Paris, avec les orchestres tziganes et les cocktails chez Louis... Je me souvenais et mon cœur bondissait d'une sorte de joie proustienne tandis que le Temps sonnait autour de moi comme une cloche... Et peut-être y avait-il une raison à ces souvenirs, car cette joie se transmettait en quelque sorte à mes mouvements, enrichissait mes perceptions, donnais de la puissance à ma volonté...
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Un radeau de rayons de lune... la lumière fantomatique des torches, comme des incendies dans un film en noir et blanc... les étoiles... quelques fines écharpes de brume.
Penché sur la ballustrade, je contemplais le monde... Le silence absolu pesait sur la nuit, la ville baignée de rêve, l'univers tout entier vu de ce point. Des choses lointaines... la mer, Ambre, Arden, Carnath, le phare de Cabra, le Bosquet de la Licorne, ma tombe en Kolvir... Le silence, loin au-dessous, mais clair, distinct... La vue de l'œil d'un dieu, aurais-je dit, ou celle d'une âme détachée et planant très haut... En plein milieu de la nuit...
J'étais venu au royaume où les fantômes jouent à faire les fantômes, où les présages, les menaces, les signes et les désirs animaux hantent les avenues et les hautes murailles du palais de Ambre dans le ciel : Tir-na Nog'th...
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"C'est vrai, dit-il enfin. La Marelle est maintenant en sécurité. Mais je me dis... je me dis qu'il y a longtemps, un jour, nous aurions pu ne pas dire quelque chose qui a été dit, et faire quelque chose qui n'a pas été fait. Quelque chose qui, si nous l'avions su, lui aurait peut-être permis d'évoluer d'un façon différente, quelque chose faisant qu'il serait devenu un homme autre que cet être amer et faussé que j'ai vu là-haut. Il vaut mieux qu'il soit mort à présent. Mais c'est une perte; il aurait peut-être pu s'épanouir. "
Je ne répondis pas. Il pouvait avoir raison ou tort, mais c'était sans importance. Brand avait peut-être atteint les limites de la psychose, quel que soit le sens que puisse avoir ce mot; et d'un autre côté, peut-être était-ce entièrement faux. Il y a toujours une raison à tout. Lorsque quelque chose a été souillé, lorsque quelque chose d'horrible se produit, il y a à cela une raison. Mais la situation n'en demeure pas moins sale et horrible, et les explications n'y changent rien. Si quelqu'un commet un acte écœurant, il y a à cela un raison. Découvrez-là, si le cœur vous en dit, et vous découvrirez pourquoi cet homme est une ordure. Le fait est, cependant, que le mal demeure. Brand avait agit, et une psychanalyse posthume ne changerait rien. Nos pairs nous jugent uniquement selon nos actes et leurs conséquences. Quant au reste, vous n'en retirez qu'un misérable sentiment de supériorité morale en vous disant que vous, vous auriez fait quelque chose de mieux. Alors autant laisser le ciel s'occuper de tout cela. Je ne suis pas qualifier pour trancher.
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