AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,35

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
ISBN : 978-2226254757


Sur "Le Suicide Français", il y a moult et moult choses à dire et, me connaissant comme je me connais, je serai encore là à quatre heures du matin, demain, si je ne fais pas un effort pour retenir mon clavier. Je vais donc essayer d'être brève et je dirai :

1) que, tout d'abord, son auteur appartient à la race des polémistes. Or, qui dit polémique inclut toujours plus ou moins dans le terme un zeste de provocation. Zemmour, comme tous les bons polémistes, est comme un vaccin qu'on vous injecte afin de susciter en vous une réaction destinée à vous immuniser. Certains réactions sont plus âpres que d'autres et, avec Zemmour, vaccin puissant s'il en est, c'est toujours très fort . Donc, si vous êtes une petite nature ou si vous vous sentez trop bobogôôôôôôchïsé, passez votre chemin : c'est plus sage ;

2) qu'aimer un polémiste pour son style, sa culture et son sens imparable de la formule qui tue (ne vous couvrez pas de ridicule en déniant ces trois qualités à Zemmour parce que, même dans la détestation, il faut tout de même rester cohérent. Merci. ) ne signifie pas obligatoirement qu'on lui donne raison sur tout. Ainsi, le point de vue de de Zemmour sur la contraception me fait toujours sourire, voire m'agace un tantinet et si j'accepte ses réserves sur l'avortement, je maintiens qu'une femme doit avoir le droit de choisir à condition, toutefois, qu'elle se soit montrée responsable en prenant régulièrement sa pilule (par exemple) et en ne transformant pas en facilité, surtout quand elle est particulièrement jeune et ignorante, une procédure qui doit, tant en raison du stress physique que des dommages psychiques et moraux qu'elle peut provoquer, tout de suite ou à retardement, rester une exception et ne pas être utilisée avec la désinvolture d'un kleenex ;

3) que oui, on peut soupçonner à bon droit Zemmour de misogynie. Cela dit, question misandrie en particulier et misanthropie en général, il n'est pas mal non plus. En fait, chez Eric Zemmour, il y a quelque chose de ces prophètes bibliques qui aiment à tonner et à prédire le noir le plus absolu, qu'ils le fassent dans les déserts de l'Antique Israël ou dans les rues communautarisées et sur les plateaux télévisés honteusement aux ordres de notre pays. Zemmour a beaucoup de la rudesse, de la volonté de secouer l'opinion et d'élever le peuple à un niveau supérieur de foi qu'avaient ces prophètes-là. Mais attention : sa foi est une foi laïque. Il a beau clamer - et avec quel talent ! avec quel désespoir aussi et quelle sincérité ! - qu'elle se meurt ou qu'elle est morte, Eric Zemmour a toujours foi en la France. Et c'est une foi que je respecte et respecterai toujours, non seulement parce que je la partage mais parce qu'il ne s'agit pas là d'une foi meurtrière et haineuse, martelée par de pseudo-illuminés, mais d'une foi généreuse et constructive, l'étendard flamboyant arboré par ce cortège millénaire de monarques, de serfs, de vilains, de sujets, de révolutionnaires, de citoyens, de résistants, de combattants, d'écrivains, de philosophes (des vrais), d'intellectuels (des vrais, pas des intellos ) qui ont fait la France et qui, aujourd'hui plus que jamais, viennent nous rappeler qu'ils ont existé, qu'ils sont - n'en déplaise à certains traîtres - encore et toujours là, qu'ils sont notre Histoire et qu'ils le sont pour l'éternité ;

4) que non, en dépit de tout ce qu'ont pu prétendre, affirmer, cracher, éructer, vomir et déféquer les médias aux ordres de nos gouvernants, Eric Zemmour ne surgit pas, le couteau entre les dents et l'écume à la bouche, des pages où il traite de l'homosexualité ou encore du féminisme. (Je l'aurais remarqué, tout de même. ) Sur ces deux questions, il s'exprime avec pudeur mais fermeté et, signalons-le car c'est important, sans aucune vulgarité. Avec une galanterie qu'on ne peut lui nier, il donne néanmoins la préférence aux dames, pointant d'un doigt implacable la déliquescence de ce "féminisme" qu'il n'aime pas - c'est son droit - et les délires de cette pseudo-caste, élevée sur les ruines de mai 1968, qui se préoccupe plus aujourd'hui de supprimer la case "Mademoiselle" sur les imprimés administratifs que de voir sans broncher, quand ce n'est pas en leur tressant des couronnes de fleurs , les enikabées enfreindre tous les jours la loi française dans les espaces publics de notre pays ;

5) que Zemmour évoquant la volonté de Pétain et de Laval de préserver du mieux possible les juifs français par rapport aux juifs étrangers, ne décrit rien de bien neuf sous le soleil noir de l'Occupation nazie. Des historiens en ont déjà parlé - il est vrai que c'était bien avant SOS-Racisme et tutti quanti, dans un climat plus serein - et en parleront encore. Personnellement et même si elle a permis de sauver des vies, je continue à trouver la chose amorale mais enfin, elle a eu lieu. Transformer le chapitre où Zemmour en parle en une "tentative de réhabilitation", voire de "sauvetage" du régime de Vichy, ainsi que l'ont bramé je ne sais trop combien d"'experts" et de pseudo-penseurs sur nos chaînes télévisées ou dans la majeure partie de la presse écrite, relève par conséquent du procès d'intention et de cette mauvaise foi si caractéristique de la gôôôôôôôôche française, surtout actuelle. Vous pouvez croire qu'ils ont raison, bien sûr, tout comme vous pouvez croire que François Hollande est "le meilleur président depuis François Mitterrand" (Attali dixit). C'est votre droit.

Mais c'est aussi le droit de Zemmour, le mien et celui de millions de Français de ne pas vous suivre sur ces questions ;o) ;

6) que, à ce propos, on constate un fait vraiment typique de notre époque bien-pensante et bobo-gôôôôôôôôôchiste : depuis maintenant des lustres, ces gens-là nous rebattent les oreilles avec les Lumières, la liberté d'expression, les Droits de l'homme, etc, etc ... Mais dès que sort un livre qui ose s'élever contre ce qu'ils affirment être la Vérité - pour eux, il n'y en a qu'une et elle est à gôôôôôôôôche - dès que le polémiste français reprend justement le drapeau des Lumières - qui osera nier que Voltaire, Rousseau, Diderot, pour ne citer qu'eux, étaient, avant tout, des polémistes ? - pour proclamer que non, la Vérité n'est pas une et qu'il faut se méfier de ceux qui prétendent la détenir, surtout lorsque ces gens occupent des positions-clefs (et financièrement des plus lucratives) au gouvernement et dans les pseudo-élites bancaires et "intellos", alors là, tout ce petit monde n'est plus d'accord. le pamphlétaire, le polémiste, l'écrivain le plus timide devient une menteur et un réactionnaire : pire, un ennemi de caste. La Liberté des Lumières ? Oui, certes, mais seulement pour quelques uns et réinterprétée selon les normes consumo-socialo-dégénérées de ce qui ose encore se dénommer "parti socialiste." Un peu comme les déclarations d'impôts actuelles de nos gouvernants et autres : eux, ils ont la liberté de frauder, voire de ne rien payer du tout mais vous, les petits contribuables, les sans-grades, alors, là, vous, si vous omettez un seul centime, gare ! C'est que les Lumières, vous n'avez pas le droit d'y toucher, comprenez-vous ? Vous êtes trop c ..., trop "illettré", pour en comprendre les beautés ... Quoi ? Que dites-vous ? L'UMP ne pense pas mieux ? Entièrement d'accord ! L'UMPS, bonnet blanc, blanc bonnet : vous ne dites pas autre chose que ce que pense Eric Zemmour - et tant d'autres, dont votre servante ;

7) que tout, ou presque, dans "Le Suicide Français", serait à citer mais que, la chose étant impossible, je vous recommande de le lire. Si la polémique est là, si le pamphlet pointe son nez, l'Histoire de France aussi est là. Bien présente. Avec la nostalgie de la stabilité gaullienne, de cette époque où les petites Maghrébines allaient sans foulard et en blouse à l'école primaire, comme les petites Françaises, où le patronat n'imposait pas intégralement sa loi, où l'Union européenne n'était encore qu'un vague, très vague projet et non un monstre hanté par l'idée d'imposer aux peuples une servitude qu'on n'avait plus connue depuis l'Antiquité, où la réunification de l'Allemagne - qui a tant pesé sur l'Europe d'aujourd'hui - n'était envisagée par personne, où l'on rêvait d'une "fraternité européenne", où l'on pouvait mécréer en paix sans songer à préserver l'église qui se trouvait à côté de chez soi de l'arrogance d'une mosquée, salafiste ou pas, où l'industrie française palpitait encore, où Georges Marchais tonnait sur l'immigration de masse sans se faire traiter de raciste, où l'euro et les trusts banquiers n'étaient pas encore les maîtres de notre politique, où la France avait encore des frontières et osait s'avouer souverainiste, non comme Marine le Pen aujourd'hui mais comme le Général de Gaulle, l'homme qui, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, avait bel et bien sauvé la France d'une annexion par les USA ou l'URSS ;

8) et que, enfin, et ici, c'est à Eric Zemmour que je m'adresse , la fin de votre livre, que j'ai dévoré en trois jours, est triste et sombre. Vous êtes dans votre rôle d'imprécateur biblique, c'est bien, c'est logique et mieux vaut voir tout en noir car, souvent, l'avenir nous réserve ainsi de belles surprises. Mais non, la France n'est pas morte, M. Zemmour. La preuve : vous êtes là et vous prenez des risques pour dire, avec talent, culture et mordant, nombre de choses qui, plaisantes ou pas, sont à dire. Et vous n'êtes pas seul. Voyez la gigantesque campagne politico-médiatique montée de toutes pièces contre "Le Suicide Français". Qui l'a écoutée, qui a obéi aux ordres ? Votre "Suicide Français", on se l'arrache - et on le lit. On va même le relire. Et le relire encore.

Parce que, si la France, certes, est moribonde, elle l'est à la manière du Phoenix qui doit retourner à l'état de cendres pour renaître, plus beau, plus fort qu'il ne l'était. Ainsi en sera-t-il de la France, tant qu'il y aura des Eric Zemmour pour défendre son honneur et son Histoire - et aussi pour vitupérer ses faiblesses.

Bref, M. Zemmour, merci. ;o)
Commenter  J’apprécie          10255
Ma critique du 21 novembre 2014.

(Oyez ! Oyez ! Je ferai, en ce qui me concerne un commentaire personnel sur ce livre, tout bonnement quand je l'aurai lu et non pas en surchargeant celui d'un autre, car je tiens à m'exprimer en mon seul nom, mon idée n'étant pas forcément celle du plus grand nombre.
Sachez cependant que je n'aurai aucune intention de convertir qui que ce soit ni d'être convertie à mon tour dans des échanges enflammés qui n'ont pour effet que d'encombrer le site où tout un chacun à le doit de penser différemment, surtout en politique, et de s'exprimer ou pas. D'ores et déjà je puis vous dire que je n'assimile pas Eric Zemmour à un penseur d'extrême droite et que je trouve navrant le procès qu'on lui fait quand on pourrait se féliciter au contraire, qu'un auteur, par ces temps de retour à la censure, puisse défendre et afficher ses convictions).
.../...
La France se couche, la France se meurt.
Tel est le constat et telle sera la conclusion de cet ouvrage.
Un livre qui retrace la déconstruction d'une nation dont les codes, les us et coutumes et le rayonnement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur sont bafoués.
Si le discours envers le féminisme est sévère c'est que les femmes ont porté tous les mouvements contestataires et notamment celui de mai 68 qui ont conduit à un semblant de liberté et pour finir à une totale dénégation de celle-ci.
Évidemment, il ne saurait être question de remettre en cause la loi sur l'avortement et la revendication de parité quant aux salaires, cependant que, à force de dire oui à tout tout le temps et, de faire une loi pour un oui pour un non, par aveu d'impuissance, nous n'avons plus d'autorité et nous avons perdu toute notion du ‘Non'. Ainsi, nous avançons dans un pays qui n'a plus de raisonnement que celui de la contradiction. Un pays atteint par le jeunisme dont parents et enfants se confondent dans une même acceptation et une gouvernance qui s'immisce de plus en plus dans la sphère privée pour y édicter des lois qui accentuent encore le mal, en déstabilisant la famille dont le rôle de décideur et la notion de devoir sont usurpés.
En dehors de ces considérations, il y a dans ce livre le traçage de cette déconstruction au niveau politique, économique et mondial par le rouage des diktats de la finance et la construction d'une machine infernale digne d'un bon livre de SF où règne le pouvoir de l'argent et le pouvoir tout court, ceci au détriment de l'humain qui gravite dans : le meilleur des mondes « impossible ».
C'est un livre qui cite ses sources et dont l'écriture est irréprochable. Si les chiffres sont contestables, notamment en ce qui concerne l'INSEE, (et pour reprendre le discours des déconstructeurs), il faudrait alors plutôt qu'à imputer ce manquement à l'auteur, se demander pourquoi dans notre pays des institutions légitimes sont avalisées à fournir de fausses informations.
En ce qui concerne le vivre ensemble et le fait d'avoir construit (par manque de fermeté à appliquer nos lois, qui bien que napoléoniennes n'en furent pas moins de bonnes et saines lois) un espace de vie régi par Sainte-Hypocrisie, je vous laisse la primeur de découvrir ce livre et de vous forger votre propre opinion, sachant que pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la synthèse qui a été faite et qu'elle se rapproche plus, à mon sens, de la sagesse que du désir d'enflammer la populace.

Commenter  J’apprécie          7360
Du 9 Novembre 1970, date de la mort du Général de Gaulle au 13 décembre 2007, ratification du Traité de Lisbonne qui fut un copié-collé de la Constitution Européenne écrite sous la houlette de V. Giscard d'Estaing et rejetée par 55% des Français deux années plus tôt, Eric Zemmour fait revisiter à son lecteur les Trente « Calamiteuses » qui succédèrent aux trente « Glorieuses » (1945-1975). Il ne nous retrace pas in extenso la totalité de cette tranche d'Histoire mais cherche à nous faire comprendre les raisons pour lesquelles notre pays est tombé aussi bas, pourquoi notre économie se porte si mal, pourquoi notre souveraineté est partie en fumée et comment les phénomènes parallèles de tiers-mondisation et de paupérisation se sont enclenchés. Pour ce faire, il prend appui sur une petite centaine d'évènements marquants (institution du Conseil Constitutionnel, fin de la convertibilité du dollar, reconnaissance de la Chine par les Etats-Unis, entrée du Royaume-Uni dans la CEE, scandale du Watergate, loi mémorielle en 1972, loi Pompidou-Giscard dite « Loi Rothschild » sur le financement de la dette publique, dépénalisation de l'avortement, regroupement familial, loi Haby sur le collège unique (1976), création du CDD (1979), référendum sur le traité de Maastricht ou affaire Tapie pour n'en citer que quelques-uns) dont, à l'époque, on ne remarqua pas forcément l'importance dans le processus général de démolition du roman national. Pour mieux cerner les tendances lourdes de l'évolution des moeurs, il n'hésite pas à prendre appui sur des chansons comme « Lily » de Pierre Perret ou « L'Aziza » de Daniel Balavoine, sur des films comme « Dupont Lajoie » d'Yves Boisset ou « Train d'enfer » de Roger Hanin et même sur une série télé aussi mièvre qu'« Hélène et les garçons ». Cela pourrait sembler futile et même indigne de la solennité du travail de l'historien et pourtant, à la réflexion, il n'en est rien. Une simple ritournelle peut nous en apprendre beaucoup sur l'air du temps.
Un essai historique mené avec brio et intelligence. Parfaitement documenté et référencé. Des analyses pertinentes, fort bien étayées et difficilement discutables et, malheureusement, un diagnostic irréfutable marqué au coin d'un bon sens si méprisé et si vilipendé par nos oligarques, journalistes et autres beaux esprits donneurs de leçons. D'où la polémique en forme de tempête dans un verre d'eau sur le rôle de Pétain vis à vis des Juifs avec l'éviction d'une chaine de télé pour son auteur (bravo la liberté d'expression...) et parallèlement, l'immense succès populaire de ce livre. Zemmour est un des esprits les plus brillants et les plus honnêtes de son époque. Ses conclusions rejoignent ce que le peuple ressent plus ou moins confusément. Il dénonce la sous-culture de masse, les conséquences de Mai 68, les outrances du féminisme, l'antiracisme aggravant le racisme, les idées chrétiennes devenues folles et les dangers d'un islam que personne n'a pu ou voulu contenir. « Détruisez le christianisme et vous aurez l'islam », dit-il en citant Chateaubriand. Ce livre est fort bien écrit et très agréable à lire en dépit du sujet grave qu'il traite, le discours est pondéré (ce n'est ni un brûlot fasciste ni un pamphlet raciste), parsemé de belles fulgurances du genre : « Auparavant, il y avait Paris et le désert français. Désormais, ce sera de plus en plus, Paris et la désespérance » ou « Guerre, homme, patrie, trinité diabolisée de notre temps » ou encore « Mai 68 fut une révolution de la société contre le peuple ». Nous vivons « un mai 40 économique et une guerre de religion en gestation ». Nous n'en avons pas encore pleinement pris conscience mais ça ne saurait tarder. On comprendra que ce livre, même si le lecteur n'en partage pas toutes les analyses (Zemmour, en indécrottable gaulliste qu'il est, idéalise un peu trop l'homme du 18 juin), reste un ouvrage de référence majeur. Utile et même indispensable à qui veut comprendre les évolutions de la géopolitique. Quoi de mieux que le passé pour éclairer le présent. Un ou deux reproches quand même. le délai d'étude sur moins d'un demi-siècle semble un peu court et un peu artificiel. Cette évolution ou plutôt « involution » remonte certainement à beaucoup plus loin mais c'est un autre débat. le mot « Suicide » placé dans le titre nous semble inapproprié. Il sous-entend une volonté délibérée du peuple pour en finir avec son destin alors que tout le livre démontre qu'il a été berné, qu'on lui a menti, en un mot qu'il a été trahi par ses élites depuis des années. « Déclin français » ou « Assassinat d'une grande nation » auraient été plus justes mais sans doute moins vendeurs.
Lien : http://etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          211
La plaisanterie a assez duré.

Éric Zemmour interdit de réunion à Bruxelles par un bourgmestre islamiste turc qui a prétexté lâchement que le leader de la droite populaire français était arrivé en retard et reconnu dans un deuxième temps qu'il n'était pas le bienvenu dans la ville.

Le premier ministre belge a réprouvé ce choix, mais ce qui vaut ici et qui se déroule sous nos yeux pour la Belgique vaut pour la France, c'est la main totalitaire d'Erdogan qui a frappé la première.et qui se fait surtout entendre. Voilà la vraie guerre que nous devons mener contre ces envahisseurs étrangers et non pas celle qu'essaient de nous faire croire tous ces fantoches : Macron et ses affidés qui se couchent devant l'ennemi qui progresse un peu plus chaque jour, et qui font lâchement diversion en prétextant que la menace est Vladimir Poutine. Mais celui-ci est un ami de la France profonde : toutes les sirènes orchestrées par la meute européenne ne profèrent que des sornettes visant le chaos en Europe. le démantèlement de notre civilisation se fait résolument par deux voies : l'islamisme et le narcotrafic.

Ben voilà ce qui se passe quand on donne le pouvoir à la vermine d'où qu'elle vienne d'ailleurs. Il serait temps de s'apercevoir que nous n'en sommes pas loin en France quand la LFI préfère les islamistes à Éric Zemmour qui ne fait qu'alerter sur les dérives de l'islamisme en France qui gagne partout du terrain puisque l'établishment lui sert la soupe qu'il trouve bonne d'ailleurs. Nous avons passé le cap de l'inquiétude, il est grand temps de refouler de France et d'Europe tous les ennemis de notre civilisation. La plaisanterie a assez duré !..
Commenter  J’apprécie          110
Mr Zemmour n'a pas l'heur de plaire à tout le monde. C'est normal, la vérité dérange toujours. Tant pis, ce qui est dit est dit. le naufrage de la France a commencé en 74 avec l'arrivée au pouvoir d'un accordéoniste, puis a lentement continué avec d' autres musiciens, joueurs de violon et de pipeau. Aujourd'hui, on aperçoit le fond mais on y est pas encore.
Commenter  J’apprécie          102
Attention ça fait mal. Oui ça fait mal de lire ce livre surtout quand on est une femme homosexuelle fille d'immigré. Mais j'ai quand même lu cet essai et je tire mon chapeau à Monsieur Zemmour. Je ressens cette France agonisante qu'il décrit. J'ai 26 ans et je ne connais rien à l'Histoire de France, rien sur les lois européennes, je n'ai pas de culture générale .... l'école ne m'a rien appris et j'ai pourtant bac +3. Lire Zemmour ce n'est même pas réviser d'anciennes leçons, c'est apprendre. Sa culture et son érudition sont sans pareil.
Zemmour explique notre suicide à la française. Malgré ce qu'on peut entendre de lui, il reste assez distant dans son analyse. J'ai souvent entendu dire que Zemmour était misogyne, homophobe et raciste. Je ne suis pas d'accord, il tire un portrait froid des réalités. Il ne faut pas être susceptible mais honnête pour reconnaitre qu'il y a beaucoup de vérités dans son discours. Chaque chose a une conséquence, par exemple : l'entrée des femmes dans le monde actif a forcément un impact sur le monde du travail et sur la famille. Ce n'est pas un discours misogyne. Au début j'ai eu du mal avec son discours sur la "féminisation de la société" mais si l'on est vraiment honnête on est forcé de voir qu'il y a bien une féminisation de la société -exemple : les hommes sont de plus en plus soucieux de leur apparence-. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qui Zemmour notamment sur l'évolution des moeurs. Je pense que chaque époque vit des moeurs différents.
Cependant, là où Zemmour voit très juste c'est sur l'islamisation de la société et de la France. Je ne découvre pas cet aspect de la société dans ce livre mais bien dans la rue où je vis, dans les villes que je visite et dans la TV qui me condamne de faire des amalgames sans cesse. Mes proches sont divisés en 2 : ceux qui suivent nos élites dans le délire du pardon constant et ceux qui n'osent rien dire pour le moment mais qui attentent que "ça pète" qui attentent une sorte de vengeance.
Merci Zemmour, vous nous donner la parole qui nous a été volé.
Commenter  J’apprécie          71
Est-ce une nostalgie conservatrice ou la nécessité d'évoluer? Toujours est-il que la France a changé très rapidement et de façon très perceptible. Les décisions politiques successives nous ont conduit là où nous en sommes et Eric Zemmour en fait un constat accablant. Ce n'est pas très littéraire, souvent un peu lourd et on a souvent le sentiment que la barque est un peu trop chargée. Malgré tout on en ressort convaincus de la nécessité de changer beaucoup de choses et en particulier de renouveler nos "élites" politicardes.
Après il y a les polémiques de ceux qui se sont fait résumer le livre, comme toujours!
Commenter  J’apprécie          75
Un ouvrage remarquable qui répond à un réel besoin. En effet, la société contemporaine tend à gommer la mémoire des Français afin de mieux modéler notre pays. le propos de M. Zemmour est donc non seulement pertinent et intelligent mais également indispensable afin de permettre l'amorce d'une réflexion susceptible de générer un sursaut face à la lente déliquescence de la société française d'aujourd'hui.

Les faits retenus et présentés reflètent à la perfection la réalité des inflexions fatales à la France. Présentés de manière simple grâce à un style précis et dynamique, ils excluent toute difficulté de compréhension et d'ennui. L'analyse des exemples et des mots choisis dans les démonstrations mettent en évidence le fait que la Presse et un certain nombre de critiques ont déformés certains propos de M. Zemmour afin de faire naître des polémiques qui n'ont aucune raison d'être.

Des propos lucides, attachés aux Valeurs qui ont forgé notre pays et toujours modérés.

Essai d'une remarquable qualité dont la lecture est indispensable.
Commenter  J’apprécie          50
Je comprends que l'auteur et le livre soient critiqués ... Zemmour fustige tant la gauche que la droite et inversement, chacun en prend pour son grade ...
Sa culture générale est phénoménale, son écriture plus qu'incisive, et de très nombreuses constations ou analyses parfaitement exactes, ce qui fait très mal au monde politique, aux journalistes, aux acteurs du monde socio-économique, et à toute personne engagée par quelque combat ou lubie que ce soit !
Ce livre devrait être lu par tous afin de prendre de la hauteur et de se poser de nombreuses questions sur notre société ....
Intéressant !!!!
Commenter  J’apprécie          50
Éric Zemmour analyse avec lucidité et brio dans cet ouvrage le déclin de la France depuis les années 1970. Il commente, par ordre chronologique, des évènements historiques mais aussi des chansons ou des films dont il estime qu'ils sont emblématiques d'une évolution sociétale. La thèse du livre peut se résumer ainsi: Mai 68 a insufflé dans la société des valeurs libertaires et individualistes qui, associées à la construction d'une Europe ultra-libérale et à la globalisation ont débouché sur une France affaiblie, qui se renie et a perdu les valeurs qui ont fait son histoire. Zemmour est un homme d'extrême-droite et je suis loin de partager toutes ces analyses. Sa conception du rôle des femmes me hérisse et sa façon de rabaisser systématiquement la population des banlieues et tout la culture qui s'y rapporte m'indispose. Toutefois, ce livre n'en demeure pas moins une analyse juste, et de surcroît remarquablement écrite, du processus par lequel la France a vu son identité nationale dissoute dans le magma de la mondialisation.
Commenter  J’apprécie          45




Lecteurs (753) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
849 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}