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4,11

sur 6394 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Coup de coeur.
Je n'avais jamais lu Stefan Zweig. Maintenant, je veux tout lire de lui. Tout découvrir.
Ce court roman ou cette nouvelle est merveilleusement bien écrite et l'histoire bouleverse, touche et marque.
Oui, je n'oublierai pas. Je me souviendrai de son écriture si agréable, de la justesse de ses descriptions et de ses mots bien choisis. Je me souviendrai avoir lu la dernière partie des larmes plein les yeux. Oui, car le récit de Mme C. sait toucher son lecteur.

Qu'est ce que 24 h dans une vie ? 24 heures peut tout changer et c'est ce que démontre ici Stefan Zweig à travers une nouvelle à récits entrecroisés.
Vingt quatre heures de la vie d'une femme, publié en 1927, met en avant le danger de la passion avec la passion du jeu d'un côté et la passion amoureuse de l'autre. Rien de plus dangereux que la passion. Elle peut amener à tout quitter, à mentir ou à trahir.
Dans Vingt quatre heures de la vie d'une femme, on découvre justement le récit d'une femme qui durant 24 heures a vu sa vie basculer.
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C'est le premier livre de Stefan Sweig que j'ai lu et depuis je suis fan !!!!!!
Ce qui m'a le plus interpellé dans cette histoire c'est de constater à quel point un écrivain masculin arrivait à retranscrire avec autant de finesse et de réalisme les sentiments d'une femme.

Quel talent !
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Stefan Zweig, à travers vingt quatre heures de la vie d'une femme nous raconte une histoire à la fois unique et universelle. Une femme respectable va connaître les joies et les affres d'une passion merveilleuse mais dévastatrice pour un homme lui-même en proie aux tourments du jeu. Tel un magicien, Stefan Zweig met à nu l'éveil d'une passion, la confusion des sentiments et les douleurs d'une réalité trop crue.
Le narrateur, homme bienveillant accueille les paroles de cette femme, sans jamais porter de jugements. Mrs C raconte son histoire et on suit avec le narrateur , ses hésitations de femme respectable, ses doutes, ses joies et ses regrets. On est frappé par la justesse du récit, par la justesse des sentiments, des émotions décrites. Les tréfonds de l'âme humaine, ceux que chacun cherche parfois avec plus ou moins de bonheur à percer sont ici dévoilés.
On est loin d'une morale qui nous enserre ou d'un manichéisme trop simpliste. Non, la passion peut toucher les êtres au hasard, n'être c'est vrai qu'éphémère mais résonner à tout jamais dans le coeur d'une femme amoureuse.
En 160 pages, Stefan Zweig, sait fort bien nous décrire l'âme féminine.
Sa main sait tracer l'indicible.
Les mains de Stefan Zweig ….
» On découvre tout d'une personne à ses mains, à la manière qu'elles ont d'attendre, de saisir et de s'arrêter : le cupide à ses mains griffues, le prodigue à ses mains souples, le calculateur à ses mains calmes, le désespéré à son poignet tremblant. »





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Gorki disait qu'il n'avait rien lu de plus profond que « Vingt-quatre heures de la vie d'une femme », le roman qu'écrivit Stefan Zweig en 1934. Effectivement, c'est un livre dont je garde un souvenir bouleversant.
Bien que ma lecture soit un peu ancienne, je me souviens avoir apprécié cette confession amoureuse dont le rythme est très théâtral, c'est d'ailleurs pour cela que le texte est souvent joué. J'ai eu la chance de voir une adaptation de Marion Bierry avec Catherine Rich, en janvier 2009, au théâtre du Petit Montparnasse à Paris.

Le titre est très évocateur : « Vingt-quatre heures de la vie d'une femme » c'est l'histoire d'une passion brûlante, dans un espace de temps très bref, une journée. Mais c'est aussi une histoire tragique au dénouement et rebondissements inattendus.

Zweig parvient à pénétrer les mystères de l'âme humaine. Il nous montre comment, par quel miracle, une intention généreuse, un sentiment amoureux maternel peuvent, de manière foudroyante, se transformer en une passion tumultueuse, en une rage effrénée.
Héritier de la Vienne des années 1900 et du freudisme, il sait percer le secret du sentiment féminin. Exceptionnel !
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Est-il bien nécessaire de chroniquer l'un des textes les plus connus de Stefan Zweig ? C'est le plaisir délicat que m'a procuré cette brève lecture qui me servira d'excuse.

Dans un hôtel chic de la Côte d'Azur, une mère de famille disparaît en compagnie d'un jeune homme tout juste rencontré. Seuls deux membres de cette micro société constituée par une villégiature commune modèrent leurs propos sur la « trahison » de cette femme : le narrateur, et une anglaise âgée qui faisait jusqu'alors figure de grand-mère.

Celle-ci finit par confier un épisode de sa propre histoire au narrateur : veuve, elle rencontra un jeune homme possédé par la passion du jeu, et tenta, dans un élan incontrôlé aussi bien que désespéré, de le sauver.

Cette novella de 1927 est remarquable tout d'abord par l'absence de jugement porté sur chaque protagoniste, notamment les deux femmes, à une époque où le mariage d'inclination était encore loin de constituer la règle générale.
Puis, par son attention aux signes subtils d'expression verbale et non verbale de chaque personnage : Stefan Zweig est bien le peintre de l'âme humaine dans tous ses aspects, dicibles et indicibles.
Enfin, par sa construction rassemblée et directe, cette courte histoire résonnant longtemps pour sa portée universelle quant à la nature humaine, les mouvements de passion, et le pouvoir de la mémoire.

À lire absolument !
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Ich habe dieses Buch mit dem Titel "Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau" auf Deutsch gelesen... mais je ne vais pas partager dans la langue de Goethe mes hommages !

Nouvelle ou non, ce court récit d'amour m'a rendu fiévreux. Mes mains tapotant promptement sur ce clavier sont bien pâles et roides comparées à celles de notre jeune joueur. L'amour, ce sentiment pur, est malheureusement bien faible contre cette ludomanie ; notre vieille dame a elle aussi parié sur le mauvais personnage

Le destin d'un être peut vite basculer et être entraîné dans une folle course d'une journée intense, où la passion aiguë provoque l'abandon à toute forme de croyance. Aurais-je aussi lancé ces dés du destin sur ce tapis vert de rage ?
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Deuxième livre que je viens de découvrir de S.Zweig: et je suis à nouveau conquise par son écriture sublime, ses descriptions tellement riches de détails. Chaque scène décrite avec beaucoup de réalisme est comme un tableau de peintre impressionniste où chaque touche de pinceau vous donne l'impression de " vivre " encore plus le récit, de voir les couleurs, de sentir les odeurs, d'éprouver la passion des personnages...." d'être en eux presque ".
C'est une nouvelle qui m'a surtout " transportée " par son écriture, bien que l'intrigue soit passionnante.
Un petit chef d'oeuvre !.
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Un vrai chef d'oeuvre ce tout petit roman que j'ai lu presque d'un seul trait. C'est génial! La trame et le style marchaient main dans la main, de façon à maintenir mon attention si fortement, que je devais parfois me faire violence pour m'arrêter de lire, de manière à ce que ça ne finisse pas trop rapidement. J'ai été emportée par l'écriture de Zweig, incapable de détacher mon attention de cette histoire jusqu'à la toute fin. Presque troublant.

Cet auteur allemand qui s'est enlevé la vie en 1942 avait un talent hors du commun. Bien que ce soit une traduction de l'allemand, on expérimente et on goûte presque instantanément son génie littéraire. Vous en dire plus serait indécent et superflu.

Je n'ai maintenant qu'une envie: découvrir les autres romans de cet auteur d'exception.
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C'est la première fois que je lis un livre de Stefan Zweig. Je peux dire que je suis rentré très vite dedans et que Zweig a le don de décrire des détails qui peuvent paraître insignifiant avec une passion particulière (je pense notamment à la description des mains du jeune polonais qui m'a subjuguée ).
Bref, en quelques mots j'ai passé un agréable moment de lecture.
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Stefan Zweig ou le maître incontesté de la nouvelle. Comment en si peu de mots est-il possible de faire passer autant de messages et d'émotions ?

Cette nouvelle je l'ai lu d'une traite. Je pourrais vous dire en 24 heures, histoire de vous faire rire, mais il m'aura fallu moins de temps que ça. J'ai été complètement transportée par ce scandale sur la Côte d'Azur. L'histoire se déroule dans une pension de famille, un nouveau pensionnaire arrive, un beau jeune homme, et une des pensionnaires, alors mariée, prend la fuite avec lui. Cela ne manque pas de faire jaser et de replonger une autre vieille pensionnaire anglaise dans ces souvenirs et regrets…

Il est question d'amour, de passion surtout et d'addiction aussi. le fil rouge de cette nouvelle : la moralité et ses transgressions, sur 24 heures de la vie d'une femme, 24 heures qui feront peut-être tout basculer.

Il s'agit d'une nouvelle bien en avance et féministe pour son époque, nouvelle dans laquelle on s'interroge sur le cours peut-être trop calibré de la vie. Qui n'a pas rêvé, à un moment donné, tout mettre sur pause pour vivre d'une passion ? C'est ce que raconte de manière exceptionnelle cette pensionnaire : une confession pudique, où chaque mot est choisi avec précaution. On se surprend alors à ne plus lire mais écouter avec beaucoup de bienveillance ce récit.
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