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Critiques de Alain (83)
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Propos

Livre qui regroupe les fameux Propos du philosophe Alain.

Avec une préface d'André Maurois qui le compare, excusez du peu, à Montesquieu et Montaigne...

Contrairement aux stoïciens, Alain ne voulait pas supprimer les passions humaines mais les modérer.

Lui qui fut enseignant, s'appuie sur la pensée de ses prédécesseurs (Descartes, Spinoza....)

Mais aussi de l'observation des animaux (son père était vétérinaire)...

Maurois, prescrivait tel un carabin, deux ou trois Propos le soir au coucher...
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Propos sur le bonheur

Est ce que le bonheur c est ....l absence de malheur ?

Posez la question à Alain, prof de philosophie en lycée en son temps, praticien de la philosophie au service de l homme et non pas des idées. Philosophe mineur ? Ça dépend des points de vue. Ce n était pas un grand idéologue ou un bâtisseur de théorie...

Plutôt un philosophe de terrain..

Un pur bonheur, à gouter à petites gorgées

Bonne dégustation !
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Propos sur le bonheur

Il y a les livres de développement personnel, aux idées simplistes (quand il y en a) et aux injonctions répétées comme des mantras décérébrés: "vis tes rêves" ou "deviens ce que tu es"...



Et puis il y a Alain. Rien de tel chez lui. Pas de commandements basiques. Pas de solutions toutes faites, ni de prêt à penser. Des propos nuancés, concrets, qui donnent à réfléchir par soi-même, sur le quotidien. Sur la famille, le voisinage, le couple, les voyages, l'ennui, ou l'amitié. Que dit-il du travail, par exemple? Pour lui, ce n'est pas une valeur, cela peut être la pire ou la meilleure des choses, selon qu'il est subi... ou qu'il autorise l'autonomie.



Faut-il préciser qu'Alain se qualifiait d'athée, il ne fera donc pas appel à une quelconque religion pour nous aider à trouver notre voie: ce n'est tout simplement pas nécessaire. Si la plus grande partie de ces propos concernent l'individu, les réflexions politiques n'en sont pas absentes, par exemple sur la paix sociale, la guerre, le rôle de l'État.



Le ton est amusé, parfois à la limite de l'ironie. J'ai bien aimé par exemple sa catégorisation des familles: il y a celles, pauvrement tristes, où ce qui déplaît à l'un est tacitement interdit à tous les autres; et d'autres, au contraire, où aucun ne songe jamais que sa joie puisse importuner les autres. Ces derniers, nous dit-il avec un clin d'œil, sont des égoïstes...



Une pensée originale, écrite dans un style très simple, à la portée de tous, ce petit livre est un bain de respiration rafraîchissante dans notre monde incertain et désordonné.
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Connais-toi et autres fragments

Ces textes sont extraits de "Propos sur le bonheur" et me semblent en donner une bonne idée. Ce que je retiens, c'est que pour le philosophe Alain, le bonheur devrait être obligatoire. On passe son temps à se plaindre, à geindre, à pleurer sur sa petite personne. Alors que bien souvent, voir les choses du bon côté nous apporterait une vision de la vie beaucoup plus satisfaisante. Surtout dans nos relations avec les autres. Tout est une question de choix. Il se réfère souvent aux stoïciens, Marc-Aurèle, Diogène... Se satisfaire de ce qui est, de ce que l'on ne peut pas changer.

Alain, comme Spinoza, encense la vie, la joie d'être vivant. Mais le bonheur se conquiert, il ne se présente pas automatiquement. C'est à nous de le trouver.

Le dernier chapitre "Du devoir d'être heureux" écrit en 1923 est éloquent.

Lui qui à cette époque a déjà vécu la première guerre mondiale, voit dans les animosités qui perdurent entre la France et l'Allemagne des "enfants robustes , tourmentés et mis hors d'eux-même par une poignée de méchants gamins".

Au vu de notre situation, son propos reste très actuel, mais je ne le partage que partiellement, car il se résume à toujours voir les choses de manière positive. Alors que bien souvent, la vie nous réserve quelques désagréables surprises que nous devons affronter. le bonheur d'Alain me semble être une posture, pour soi, pour les autres. Mais je ne suis pas certain qu'il suffise de vouloir le bonheur pour l'obtenir face à n'importe quelle situation. Voir les choses telles qu'elles sont et les affronter si besoin, au-delà de l'idée de bonheur ou malheur, me semble plus juste.

Ce n'est que mon avis, rien de plus.
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Abrégé de philosophie pour les aveugles

J'aime beaucoup les propos sur le bonheur du même Alain, mais là, je n'ai pas accroché du tout.

La première moitié du livre, sur l'historique de la philosophie, n'est déjà pas fameuse mais la deuxième moitié du livre est pire : centrée uniquement sur le positivisme, c'est très daté. Et on y trouve ceci :

"Il faut même dire que les caractères des trois grandes races, l'une surtout intelligente, la blanche, l'autre surtout active, la jaune, et la troisième surtout affective, la noire ..."

Ouch !
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Propos sur le bonheur

1 propos par jour. Ça laisse le temps de bien les digérer.

Ces propos sont bien écrits, et sont souvent pertinents, bien qu'appartenant bien à leur époques, parfois.

Je fais la lecture à voix haute à toute la famille de ceux que je préfère. C'est très bien pour enclencher une discussion.
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Éléments de philosophie

Alain entend reprendre les thèmes classiques de la philosophie sans connaissance préalable. Je n'ai rien contre cela, au contraire. De grands philosophes ne citent personne ou presque (je pense à certains allemands). Mais le ton est trop professoral, j'ai l'impression qu'on s'adresse au lecteur comme on s'adresse à un lycéen certes intéressé. Je ne suis pas du public visé, je ne peux pas prendre plaisir à lire un texte trop basique. La forme générale de l'œuvre en fait d'ailleurs plus une encyclopédie personnelle. Alain aurait du organiser son livre en conséquence, en présentant clairement la chose comme telle.
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Histoire de mes Pensées

Inclus dans le volume Pléiade intitulé « les arts et les dieux », premier de la série consacrée à Alain, l’auteur y narre son enfance, y explique sa formation tant philosophique qu’esthétique. Il revisite ses lectures : Platon, Descartes, Bergson, Hegel et Kant. Sa formation se tournait d’abord vers les mathématiques pour bifurquer vers la politique puis la philosophie. Il devient professeur, d’abord en Normandie pour finir aux lycées prestigieux de Paris, Sévigné et Henri IV. Humour de cette saillie de son père :



« Quand je fus reçu agrégé il me dit : « Peut-être que tu n’es tout de même qu’un imbécile. »



Enfin il y parle de son engagement dans l’armée durant la Première Guerre Mondiale, durant laquelle il est blessé puis démobilisé. Pacifiste de la première heure, il tenait en effet à « faire son devoir. »

L’ouvrage date de 1936 et offre un retour assez intéressant sur les œuvres publiées par la suite et notamment dans le présent volume où il parle de ses préférences en peinture, sculpture, architecture mais aussi en musique et littérature. Ce sont les chapitres consacrés à la littérature qui m’ont fait acheter ce volume et notamment le passage intitulé «en lisant Dickens ». L’auteur parle de ses préférences, en France, pour Balzac et Stendhal tout comme dans « Histoire de mes pensées » il y mentionne de nombreux poètes dont Valéry qu’il apprécie et Mallarmé pour son « coup de dés.»

Alain, on l’a dit, n’était pas un professeur ordinaire. Il s’inspirait volontiers d’œuvres d’art et de littérature pour y faire de la philosophie. Il pensait même que c’était une bonne méthode pour aborder les textes plus ardus de Kant ou Hegel. Son maître reste Jules Lagneau – fort joli nom- qui, comme lui, fut un professeur non-conformiste.

Alain y parle aussi du début des « Propos » qui sortirent dans la presse d’abord le dimanche puis le lundi et enfin tous les jours, qui ont donné les volumes que l’on sait. Sa perte de foi date du collège et il ne cesse de la revoir à travers les textes et notamment avec Descartes et Pascal :



« Et je ferais une dispute horrible contre Pascal ; car il ne cesse pas de vouloir forcer Dieu. Mais pourquoi ? A quoi bon ? Il faut se tenir au théâtre comme on doit, ou n’y pas aller. »



L’ensemble se lit bien, un peu comme un cours de philosophie de la vie, un relevé de lecture avec ce ton détaché des gens qui ont beaucoup réfléchi et qui ont pris leurs distances avec les textes, s’en méfiant mais reconnaissant leur caractère formateur, bref, Alain montre comment il s’est construit sur ces fondations.

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Propos, tome 1



Le livre porte vraiment bien son nom : propos. Ce sont donc des réflexions sur divers sujets mais non pas de la philosophie ni même des réflexions philosophiques à proprement parler alors méfiez-vous de ceux qui vous le présentent comme un philosophe — en tout cas dans ce livre. Il était professeur de philosophie ce qui n’est pas pareil… Enfin pour les aficionados vraie question Alain est-il sexiste et raciste ? Par exemple : « Si nous tapions sur les cloches comme sur des gongs nous n’aurions pas de saisissements et de surprises mais un délire de passions seulement et quelque conclusion nègre. » (p.166) À part ça on peut louer sa jolie plume et sa grande acuité et observation — plus de 5000 fragments c’est extraordinaire.
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Propos sur le bonheur

Pourquoi ai-je abandonné la lecture de ce livre ?

L’égarement du lecteur à partir de la troisième de couverture ne date pas d’aujourd’hui.

Là c’est le titre de l’ouvrage qui m’a trompé : « Propos sur le bonheur »

Mais qu’est-ce que le bonheur ?

Pour l’occidental c’est la satisfaction des désirs.

Pour l’oriental c’est l’extinction du désir.

La distinction est grande. La pérennité du but aussi.



Ces propos d’Alain en sont loin, de l’un comme de l’autre.

Sont statut de philosophe – dans ce recueil – en est loin aussi.

Tout au plus sommes-nous devant un recueil de recette répétitives et insipides de « cuisine de vie » afin, non pas d’atteindre le bonheur, mais tout au plus une légèreté, un apaisement, voire une joie.

Une sorte de « feel good » avant l’heure.



Alors pourquoi pas ne pas le lire ?

Mais c’est qu’à mes yeux l’ouvrage est entaché d’une double peine. Non seulement les propos sont, disons, sans grande saveur philosophique ; mais le style de l’auteur est lourd, difficile à aborder et desservi, dans cette édition, par une présentation sans espace, sans sauts de lignes.



Bref une source d’inconfort et une perte de temps dont je me suis épargné.

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Propos sur les pouvoirs

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Esquisses de l'homme

Une excellente béquille
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Propos sur le bonheur

"Penser c'est vouloir."

Vouloir c'est maîtriser.

Maîtriser humeur et politesse (les marottes d'Alain), c'est pouvoir faire émaner la joie.

Et paf, tu flirtes avec le bonheur.



D'après Wiki, le bonheur est un état ressenti comme agréable, équilibré et durable.

Le durable me paraît le plus ardu à obtenir, et il me semble que c'est bien là que réside l'intérêt de ces quatre-vingt treize textes argumentés sous forme de mini-démonstrations. Ils permettent de comprendre le raisonnement qui amène à ces conclusions bénéfiques et ainsi pouvoir y revenir seul, plutôt que de se nourrir bêtement de maximes, adages et proverbes qu'on nous vend comme des parfaites recettes du bonheur. Si c'était réellement le cas, écouter M. Levi's nous dire "Vis comme tu danses", nous aurait suffit à kiffer la vie. Sauf que ça ne fait sourire qu'éphémèrement...



Alors il est vrai que ces textes datent d'il y a un siècle. Pour preuve, Alain aime bien faire des analogies entre les jeux de carte et le plaisir des hommes, ou entre le pouponnage et le plaisir des femmes.

Il n'empêche que lire une réflexion d'Alain avec son café matinal, c'est parfaitement opportun pour commencer la journée positivement. Et durablement.
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Propos, tome 2

Un superbe ouvrage la suite des propos d'Alain ce second tome a gardé l'ame du premier et nous donne encore un superbe moment de lecture avec des réflexions intense mais la lecture est exigeante et l'esprit assez élevé, à découvrir; peux se lire avant le premier tome l'ordre n'a pas d'importance !
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Propos, tome 1

Un livre incontournable selon moi qui peut faire un peu peur au départ au vu du nombre de pages mais qui se lit comme un reve,les pages glissent les unes après les autres en nous laissant admiratif de la clarté et de l'organisation de la pensée de l'auteur : une seule envie à la fin de ce volume :attaquer le tome 2 !
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44 Propos sur le bonheur

44 de la centaine de propos, articles sur le Bonheur écrits régulièrement de 1906 à 1923 par Alain.

Le bonheur se veut, se conquiert et se partage pourrait résumer l'ensemble de ses propos.

La passion est prise dans un sens négatif, c'est pourquoi elle fait souffrir, aliène et que l'homme doit la combattre, ne doit pas la laisser s'installer (comme le désespoir, la tristesse). Son action, loin d'être ponctuelle relève d'une volonté quotidienne, de la discipline. Comme les Anciens, Alain pense que la bonheur se conquiert par le travail, la discipline quitte à passer d'abord par une certaine douleur, une souffrance (il faut bien en passer par des opérations, des traitements douloureux parfois pour guérir).

Le bonheur revêt une dimension interne, il se construit par l'action et la volonté et se partage "le bonheur est beau à voir". L'homme part du réel et s'adapte.

Dossier thématique sur le texte d'Alain qui comprend également des textes d'autres philosophes sur leur conception du bonheur.
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Propos sur l'éducation

Fondamental pour tout enseignant.
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Propos sur le bonheur



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Propos impertinents (1906-1911)

Ces Propos impertinents sont un recueil d'articles d'humeur parus dans La Dépêche de Rouen et de Normandie, et ils appartiennent à un genre très prisé d'Alain : le Propos qui « permet le développement de la pensée avec des contraintes bien précises et de concision, de liaison au quotidien et d'accessibilité à un très large public », comme l'explique en postface Alain Zalmanski.

On y retrouve le laïcisme d'Alain – la loi de 1905 est encore tout fraîche – ; la crainte d'un péril guerrier à venir ; la défense des humbles contre les puissants, etc., quitte à parfois forcer le trait pour étayer ses idées, lorsqu'il s'agit notamment de fustiger certaines institutions : « Je hais les musées. le beau me paraît quelque chose qu'il faut voir, mais non pas regarder, quelque chose qui accroche un instant les yeux pendant que l'on travaille ou que l'on va à ses affaires. »

Plus loin, en manière de slogan, il affirme avec entrain : « La morale, c'est bon pour les riches ! » Même si, je le sais, il faut replacer tout ça dans le contexte d'avant la Première Guerre mondiale. Mais Alain prêche ici pour sa chapelle radicale et, trempe aisément sa plume acérée dans l'encre polémiste.

Quelquefois, il y a des travers atemporels auxquels s'attache Alain et qui résonnent très familièrement à notre époque. Par exemple : « Nos faméliques auteurs, ils n'ont pas le temps de chercher ce qui est vrai ; ils sont à l'affût de ce qui pourrait plaire ; ils surveillent l'argent et les oeuvres qui attirent l'argent, et ils s'appliquent à copier ceux qui ont réussi. » Que dirait Alain de l'actuelle indigence littéraire française ?...

Mais quoi que l'on pense de l'auteur, on ne peut lui nier un goût sincère pour les démunis, opposés à une élite qu'il n'hésite pas à écorner : « Partout et toujours je vois que l'élite a manqué de dignité, de fidélité, de conscience enfin, si ce n'est dans les discours qu'elle adressait aux pauvres gens. » Alain défend aussi, bien avant l'heure, la cause des femmes, pour qui il réclame et le droit de vote et l'égalité. Plus généralement, il traque l'injustice.

« Quels projets de justice pourrait-on bien suivre ou seulement concevoir lorsque la Force montre sa tête de Méduse ? » dit-il encore au sujet de la guerre, lui qui s'y engagea, pourtant libéré de ses obligations militaires. Alain, paradoxal ? Oui, et c'est peut-être là la meilleure preuve qu'il fut humain…







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Propos, tome 2

Fin d'année 2019. Depuis longtemps je rumine, je tourne, je vire. Je tempête sur la longue chaîne de décisions chafouines et au rabais, et d'indécisions au rabais et chafouines, qui pourrissent l'Éducation nationale. Bref je suis encore un de ces ridicules imprécateurs geignards, favorable à une réforme, même pas idéologue, mais pleurant contre les réformes de pousse-mégots du gouvernement. J'ai raison, mais j'ai tort. Je suis au minimum un pénible, pourrissant les conversations du réveillon, bien loin de l'image du métier de seigneur, de l'épiphanie de la vocation éducative, que je voudrais pouvoir incarner. Aïe. Vite un pansement pour cuistre déconfit. Prenons de la hauteur. Ouvrons un volume d'Alain. Une valeur sûre.

Suranné ? Et alors? Philosophe modéré, sans système bien défini, pour jeunes gens? Et alors? Le pacifiste vieillissant s'est bien planté en 1940? Et alors?

J'y suis attaché. Je crois bien que c'est à travers Alain qu'à l'adolescence je me suis auto-radicalisé à l'extrême-centre.

J'ouvre le volume 2 des Propos, je furète dans l'index des incipit, et comme toujours voilà, deux points, ouvrez les guillemets, Alain dit:



«[...]

L'école laïque a joué un assez bon tour à ses fondateurs. C'étaient des gens enragés contre le Pape, et souvent par le vieil esprit protestant. D'où les combats homériques, et les coups de parapluie de l'autre siècle. On avait lâché la raison contre le prêtre, et il le fallait bien, car, entre tant de maximes concernant les mœurs et aussi la résistance aux pouvoirs, maximes que l'esprit libre retiendra, il y avait dans l'enseignement de l'Église une partie de métaphysique sans aucune preuve et sans aucune vraisemblance. La raison commença à mordre, d'après le principe évident que l'esprit ne doit pas obéir, mais seulement comprendre. La raison commença à mordre, mais elle n'a pas fini de mordre. Et si ces Messieurs nos chanoines laïques se sentent mordus à leur tour, et si les suaves chambellans, et si les marchands d'opinions utiles au pouvoir lèvent maintenant les bras au ciel, ce n'est que risible. C'est une nouvelle expulsion de moines qui commence. On ne fait pas à la raison sa part; elle se fait large part; elle rafle tout.[...]»



Propos 527 du 18 juillet 1931, merci Alain, pour cette intelligence du doute. Encore un ou deux propos et je vais me coucher, un peu moins geignard (?), un peu plus digne (?).
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