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Critiques de C.S. Lewis (777)
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Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu..

Narnia, QUELLE BELLE AVENTURE !!! J'ai enfin pris la peine de commencer l'intégral de cette saga et j'adore l'écriture de C.S Lewis.



Digory est un petit garçon qui vit avec sa mère malade, chez son oncle et sa tante.

Il va faire la connaissance de la petite voisine Polly avec qui il va vivre des aventures extraordinaires en atterrissant dans le bureau de l'oncle qui à ses heures perdues exploite la magie et possède des bagues qui ont le pouvoir de vous transporter vers un autre monde.

Il vont d'abord dans le monde de Charn délivrer la sorcière Jadis par erreur (car la curiosité est un vilain défaut) et ensuite atterrir dans le monde de Narnia dont le fabuleux lion Aslan, vient de créer.

Mais amener une sorcière dans ce monde n'est pas sans risque...



Ce premier tome nous relate la création de Narnia et la façon d'y accéder.

Ce qui dans le film a été laissé de côté pour passer directement au chapitre deux.

J'ai apprécié prendre le temps de découvrir cette introduction à l'histoire et comprendre d'où proviennent tous les personnages et cette fameuse armoire magique qui est un passage entre le monde normal et celui de Narnia.

On ne s'attache pas forcément aux personnages mais plutôt à l'histoire elle-même.

La présentation du lion Aslan est plutôt magnifique, on ressent sa prestance et sa force. Tous les animaux le respectent et s'inclinent face à lui.

J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur s'adresse directement au lecteur car cela nous donne l'impression de vivre vraiment l'histoire avec tout ce petit monde.



Je vais donc poursuivre les tomes suivants car j'aime vraiment le style de l'auteur et j'ai été transporté par son écriture simple et fluide.

Un très bon moment passé avec ce premier tome.

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Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu..

Me voilà partie à la découverte de Narnia, un monde parallèle au nôtre où tout est à découvrir mais surtout à construire, puisque ce premier opus, "Le neveu du magicien", est en fait une sorte de préquel dans lequel nous assistons à la "naissance" de Narnia.



Pour ce faire, nous suivons les aventures de Digory et de sa voisine Polly. Digory vit actuellement chez un vieil oncle bizarre et une vieille tante à Londres, sa mère étant alitée et son père parti pour les Indes. Il fait la connaissance de Polly, sa voisine du même âge, avec qui il aime partir en "exploration" dans les greniers. Et c'est ainsi qu'un jour de pluie, ils se retrouvent dans la pièce de l'oncle Andrew, qui leur est interdite. Mais l'oncle, qui se dit magicien, trop heureux d'avoir en face de lui les cobayes tant espérés, les manipulera de telle sorte qu'ils cèderont à son chantage : par le biais de bagues magiques, les enfants sont transportés dans un monde inconnu. Revenus de leur première expédition avec la terrible sorcière Jadis en quête d'un nouveau monde à assouvir, il faut absolument se débarrasser d'elle avant qu'il ne soit trop tard. Grâce aux bagues, ils réussissent à la transporter ailleurs : à Narnia, tout nouveau monde, né de quelques heures, où faune et flore sont à peine sortis des entrailles de la terre.



Dans ce premier tome qui ne manque pas d'aventures, nous assistons donc à la création de Narnia. Nous sont relatés son agencement, son environnement, les différentes vies qui le peuplera, implantant le cadre et les différents décors dans lesquels se dérouleront les tomes suivants. Les parallèles avec la création de notre monde (selon la Bible) sont frappants : l'arbre de vie, la pomme qu'on ne doit pas croquer, le jardin paradisiaque, la sorcière (alias Lilith), etc. Mais il n'y a rien de vraiment religieux dans l'intrigue même, ce que j'appréhendais avant lecture. On est juste en face de messages "subliminaux" disséminés ici et là dans les actions et les dialogues (tu dois résister à la tentation, tu ne dois pas voler, mentir, etc), des valeurs qui ne sont pas forcément propres à la religion.



Côté intrigue, littérature jeunesse oblige (bien que pas forcément), on rentre directement dans le vif du sujet après une brève présentation des personnages et de leurs caractéristiques "dominantes", ce qui les rend quelque peu "surjoués", caricaturaux. Et malgré l'intrigue qui ne manque pas d'action, la première moitié du livre est quand même assez fade. Il faut en fait attendre d'être à Narnia pour qu'elle devienne bien plus attrayante.



Au final, bien que pas tout à fait convaincue, "Le neveu du magicien" se lit facilement. La lecture est dynamique : les aventures sont nombreuses, semées d'embûches mais aussi de beaucoup d'humour, de magie et de courage. Je souligne certains passages sacrément cocasses, notamment en ce qui concerne l'oncle Andrew (qui récolte ce qu'il a semé). L'ensemble est peut-être un peu trop moralisateur, mais on aime à découvrir ce nouveau monde en création, les animaux parlants et autres créatures menés à jouer un rôle plus ou moins importants dans l'avenir.

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Le Monde de Narnia : Intégrale

Voilà un gros pavé qu'est-ce bouquin regroupant les sept tomes de ce sympathique cycle de fantasy. Trop gros sans doute et j'ai d'ailleurs aussi chez moi les sept tomes individuels n'ayant acheté celui-ci qu'en brocante pour presque rien car j'aimais bien la couverture. Il faut le dire celui-ci est plutôt encombrant et son format ne permet pas de le trimballé partout avec soie contrairement au tome individuel. De plus toutes ses pages ont de quoi décourager les plus jeunes à se lancer à la lecture de celui-ci. Je l'ai un jour proposé à ma sœur alors âgée de 11 ans qui cherchait de quoi lire, celle-ci m'a dit : "jamais de la vie, il y a bien trop de pages, dans un an j'y serai encore" avant de se tourner vers un bouquin moins imposant. Vous l'aurez compris je préfère donc les tomes individuels.



Pour parler des textes en eux-mêmes maintenant, eh bien le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne se valent pas tous. Il y en a des bons mais aussi des moins bons et cela est aussi vrai dans les tomes eux-mêmes. J'ai plusieurs fois beaucoup apprécié le début d'un tome mais pas aimé la fin et inversement. Le tout est relativement bien écrit mais sans plus non plus, rien d'extraordinaire en soie. Le véritable plus de cette saga est sans doute le monde que nous fait découvrir un peu plus à chaque tome C. S. Lewis que cela soit aussi bien dû coter géographiques avec de nombreuses descriptions tout au long des tomes mais aussi des nombreux personnages variés tout au long des tomes. Ce monde qu'a créé ici l'auteur m'a fait voyager et aussi un peu rêver. N'avez vous jamais rêvez vous aussi de vous rendre à Narnia ? Cette saga à des défauts oui, c'est sur mais aussi des qualités. Le tout est assez moralisateurs certes, mais n'oublions pas que les tomes ont été publiés entre 1950 et 1956 destiné à de jeunes lecteurs. Bien des contes publiés encore de nos jours le sont tout autant. j'ai lu dans certaines critiques que les références à la religion ont gêné bon nombre de lecteur. Alors oui les textes que nous propose ici l'auteur peuvent avoir une interprétation religieuse mais pour ma part celle-ci ne m'a absolument pas gêné mis à part sans doute dans le tome sept où je trouve que C. S. Lewis a poussé le bouchon un peu loin, de plus je dois bien avouer qu'à ma première lecture de ce cycle vers mes 10, 11 ans je ne les avais même pas relevés !



Je pense donc que pour apprécier pleinement ce sympathique cycle de Fantasy il faut tout simplement avoir gardé son âme d'enfant et lire celui-ci non comme un adulte mais au contraire en retombant pendant quelques heures en enfance. Merci à ceux qui m'ont lue jusqu'au bout.
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Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion,..

Me voilà de retour à Narnia et j'adore toujours autant le style de l'auteur.



À cause des raids aériens, Lucy, Peter, Susan et Edmund sont éloignés de Londres et envoyé chez un professeur qui vit dans une grande maison où une armoire magique va les emmener dans un autre monde...

Le monde de Narnia est depuis des années plongé au sein de l'hiver car une puissance maléfique règne dessus. Mais l'arrivée des enfants dans ce monde va bouleverser le cours des choses.

Ils vont faire la rencontre d'Aslan, ce lion brave et juste qui va les mener à leurs destins : devenir rois et reines de Narnia. Mais la sorcière Blanche ne l'entend pas de cette oreille et va tout faire pour que la prophétie ne se réalise pas...



J'avais déjà beaucoup aimé le style de l'auteur car il nous plonge vraiment dans son histoire et sa façon de s'adresser au lecteur est très appréciable car on a l'impression de vivre chaque moment quand il se déroule.

On dirait aussi que l'auteur vit l'histoire au fur et à mesure qu'il la raconte.

Ayant vu le film avant de lire le livre, je ne suis pas déçue car le film a vraiment bien retranscris l'essentiel du roman.

En ce qui concerne les personnages, je trouve qu'il y a un certain détachement de l'auteur qui pour moi se consacre plus à l'histoire de Narnia qu'à ces enfants. Difficile donc de s'attacher à chacun d'entre eux.

Edmund qui trahi son frère et ses sœurs est trop vite pardonné alors qu'on sait qu'une dispute n'est jamais aussi facilement oublié. Par contre j'ai adoré Aslan et son rôle. Il reflète la sagesse, la bonté, la droiture et la bravoure. Autant de qualité qui fait qu'on ne peut qu'adorer son rôle dans l'histoire.

La sorcière Blanche n'est pas assez méchante à mon goût. En dehors du fait qu'elle transforme tout le monde en pierre il n'y a pas le côté mauvais qui ressort spécialement.

J'ai trouvé que l'idée de l'armoire qui amène dans un autre monde était vraiment sympathique et bien trouvé.



Il y a quelques points négatifs mais beaucoup de positifs car j'ai beaucoup aimé lire ce tome et je ne me suis pas ennuyée une minute. Je vais donc poursuivre sur le tome suivant en espérant être toujours autant conquise.
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Les chroniques de Narnia, tome 5 : L'odyssée ..

Après avoir fait une pause dans les Chroniques de Narnia pour m'éviter une indigestion suite à une trop grande déception, je reprends la saga là où je m'étais arrêtée, avec le cinquième tome intitulé "L'odyssée du Passeur d'Aurore", qui est pour le moment celui que j'ai préféré.



De la fratrie Pevensie, nous ne retrouvons que Lucy et Edmund, Peter et Susan étant trop âgés pour pouvoir retourner à Narnia. En revanche, nous faisons connaissance avec un nouveau personnage, Eustache Clarence Scrubb, le cousin insupportable des Pevensie. Cette fois-ci, c'est par le biais d'un tableau que la voie s'ouvre sur Narnia, tableau représentant un navire sur les flots, qui n'est autre que le Passeur d'Aurore, navire qui appartient au roi Caspian. Ce dernier, maintenant qu'il a ramené la paix dans son royaume, s'est donné pour objectif de retrouver les sept seigneurs disparus sept ans plus tôt. Pour cela, il doit aller toujours vers l'Est vers des contrées dont personne n'est encore jamais revenu. On dit que là-bas, au-delà du soleil, c'est le bout du monde, peut-être même le Pays d'Aslan... Lucy, Edmund et Eustache vont donc participer à cette odyssée.



Odyssée durant laquelle nos compères devront déjouer bien des pièges, briser des sortilèges et des enchantements, affronter des créatures marines, défier des tempêtes. Magie, dragon, pirates, esclavagistes, Nullards invisibles, serpent des mers, Île Obscure et encore bien d'autres choses viendront mouvementer leur voyage. Les imprévus et les rebondissements ne manquent pas à l'appel, ne laissant que peu de répit à Caspian et à tout son équipage.



Les personnages manquent un peu de profondeur par rapport aux tomes précédents mais Narnia est toujours aussi bien dépeint, d'autant qu'on en découvre une partie que l'on n'avait pas encore visitée, à savoir ses océans et ses îles. Niveau description des paysages et des différents décors dans lesquels les personnages évoluent, il n'y a vraiment rien à y redire. Hormis la fin toute religieuse, je n'y ai pas vu de messages "subliminaux" (beaucoup moins en tout cas), ni sexistes (ou presque), ni racistes. Je suis contente que Lucy, le seul personnage féminin, n'ait pas eu à jouer le rôle de potiche encore une fois. Bien que mise sur la touche (parce que c'est une fille) durant l'effort collectif pendant l'attaque du serpent des mers, elle joue un rôle bien plus important dans l'ensemble, elle aura même droit à son heure de gloire.



J'aime toujours autant le style d'écriture de l'auteur, descriptif juste ce qu'il faut (pour un roman jeunesse), plutôt courtois ou disons plutôt "moyenâgeux", avec une touche d'humour ou de sarcasme ici et là, très dynamique également.



Comme dit plus haut, je crois bien que ce tome est pour moi le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant. Malgré la fin qui m'a un peu fait sortir de mes gonds, j'ai passé dans l'ensemble un très bon moment.

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Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion,..

"Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique" est le second tome des Chroniques de Narnia, il est en revanche le premier qui ait été publié, en 1950. Complètement différent de son prédécesseur, qui relatait la genèse du monde de Narnia, il est aussi beaucoup plus passionnant.



Les événements se déroulent bien longtemps après, pendant la Seconde Guerre mondiale. Les frères et sœurs Peter, Susan, Edmund et Lucy ont été envoyés à la campagne afin qu'ils échappent aux bombardements, chez un vieux professeur, qu'on devine être Digory. Ce dernier vit dans une grande maison, aux pièces innombrables dans lesquelles regorgent tout un tas de choses à explorer et à découvrir. Dans l'une d'elles, il y a cette fameuse armoire magique évoquée dans le tome précédent, qui s'avère être le passage pour accéder à Narnia. C'est lors d'une partie de cache-cache que l'entrée est découverte. S'en suivent à partir de là nombre d'aventures pour les frères et sœurs, avec une sorcière cruelle, un hiver éternel, des créatures fantastiques, des animaux qui parlent, des statues de pierre, de la magie, une guerre inévitable, des paysages à couper le souffle, et bien évidemment un lion majestueux et magnifique, sur qui reposent tous les espoirs.



Même en ayant déjà vu le film, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce livre, que j'ai trouvé plutôt bien développé pour un livre jeunesse et pour seulement 200 pages. D'abord, je ne m'attendais pas à toutes ces descriptions de la nature environnante, tantôt toute blanche, tantôt toute verte agrémentée de mille et une couleurs. On peut donc observer les quatre enfants évoluer dans des paysages qu'on imagine splendides. Et pourtant, niveau action, on a également notre content : des aventures en veux-tu en voilà, des rebondissements et des révélations aux moments opportuns.



Niveau personnages, on s'attache fortement aux quatre frères et sœurs, certains plus que d'autres ou d'une manière différente en tout cas. On apprécie Peter le courageux, Susan la douce, Edmund le téméraire et l'espiègle petite Lucy. On aime à les suivre dans leur quête, les voir grandir un peu également, tirer des leçons de leurs erreurs et faire face à l'adversité.



J'émettrai tout de même deux petits bémols. Le premier concerne la bataille finale, que j'ai trouvée bien trop vite expédiée. Le second concerne le fait que le sexe féminin soit constamment mis en retrait, toujours à lui prêter des actions et des caractères trop "nobles". Ainsi je regrette que Susan n'ait pas eu à se servir une seule fois de son arc et de ses flèches, ou encore qu'elle et sa sœur n'aient pas pu se distinguer pendant la bataille puisqu'elles n'y ont pas participé. J'apprécie que cet aspect ait été modifié dans le film, octroyant une personnalité nettement plus affirmée aux deux sœurs.



En revanche, j'ai trouvé cet opus beaucoup moins moralisateur, moins "biblique" également, et ça c'est vraiment appréciable.



Dans l'ensemble, c'était une aventure haute en couleur. Vivement la prochaine !

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Les chroniques de Narnia, tome 6 : Le faute..

Avant-dernier tome de la saga, dans lequel je viens de passer un bon moment. Je suis bien contente d'avoir fait une pause après le tome 4, j'ai l'impression que c'est davantage le bon moment aujourd'hui, plus qu'il y a quelques semaines en tout cas. Comme à son habitude, l'auteur ne peut s'empêcher de nous faire la leçon (ici, ce sont les écoles laïques qui en prennent pour leur grade) et de faire quelques remarques sexistes (comme le "non" sens de l'orientation des filles), mais tout ça étant concentré dans le premier chapitre uniquement, on passe vite à autre chose.



Et cette autre chose, c'est une nouvelle aventure dans le monde de Narnia, où l'on retrouve Eustache et fait connaissance avec Jill, une camarade d'école de ce dernier avec qui il n'a jamais vraiment eu d'affinités. Directement propulsés sur les terres d'Aslan, ce dernier leur donne pour mission de retrouver Rilian, prince héritier de Narnia enlevé il y a une dizaine d'années. Rilian n'est autre que le fils de Caspian, aujourd'hui vieux roi en fin de vie. Soixante-dix ans se sont écoulés depuis la dernière visite d'Eustache et des Pevensie à Narnia.



Accompagnés du défaitiste touille-marais Puddlegum, Jill et Eustache devront affronter l'hiver du Nord, les Géants, le Monde-Souterrain et ses étranges gnomes, une sorcière et même un serpent géant. Jill et Eustache devront apprendre à s'entendre et mettre leurs petites querelles de côté, autant que composer avec les paroles pessimistes de Puddlegum qui remontent guère le moral, s'ils veulent mener à bien leur mission.



C'est un récit plein d'aventures et de dangers dans lequel nous sommes embarqués. Je trouve dommage que Jill ne prenne jamais part aux combats à cause de sa condition féminine, mais en dehors de ça j'ai beaucoup aimé suivre les personnages dans cette épopée trépidante : de l'action, du courage, des personnages hauts en couleur, des créatures fantastiques qui en valent le détour, et beaucoup d'humour également.



Alors que ce sont les enfants qui ont le rôle principal (Jill surtout), c'est à mon sens le personnage de Puddlegum qui fait toute l'histoire. "Poule mouillée" comme aiment l'appeler Jill et Eustache, toujours pessimiste quelles que soient les circonstances, il n'en est pas moins brave, lucide et raisonnable. Il est le personnage que j'ai le plus apprécié. Ses paroles défaitistes, censées plomber le moral de tout un chacun, et sa façon de s'exprimer sont truculentes. Il m'a régalée.



Cet avant-dernier tome est une chouette surprise, il m'a autant plu que le précédent, peut-être même plus grâce à Puddlegum que j'espère retrouver dans le dernier tome.

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Les chroniques de Narnia, tome 4 : Le princ..

"Le prince Caspian" est le quatrième volet des Chroniques de Narnia. Il fait également partie de ceux qui ont été adaptés au cinéma. Et parmi l'ensemble des films, c'est sans doute celui-là que je préfère. C'est donc sans attendre de réelles surprises que j'ai entamé ma lecture, puisque je savais ce qui allait se passer. J'en ressors tout de même étonnée, l'adaptation étant nettement plus foisonnante en événements et rebondissements.



Tout commence dans une petite gare ferroviaire anglaise, sur un banc sur lequel sont assis nos quatre frères et sœurs en attente de leurs trains devant les amener dans leurs écoles respectives. Finalement, ils n'y arriveront pas de sitôt parce qu'ils sont tout à coup aspirés par une force magique qui les déposera à Narnia, mais pas Narnia tel qu'ils l'ont laissé. En effet, plusieurs siècles se sont écoulés depuis leur règne de l'an passé. Le pays n'est que désolation et ruine. Les créatures fantastiques et légendaires, ainsi que les animaux parlants, vivent terrés. Les arbres se sont endormis. Narnia est dirigé par un pseudo-roi cruel, qui cherche à tuer son neveu, véritable héritier du trône : le prince Caspian. Ce dernier, malgré le soutien des anciens Narniens, n'a plus d'espoir de leur rendre ce qu'on leur a pris, il souffle donc dans la corne magique dont la légende dit qu'elle apportera de l'aide à quiconque soufflera dedans. C'est ainsi que les rois Peter et Edmund, et les reines Susan et Lucy, reviennent à Narnia, afin d'aider le prince Caspian à monter sur le trône qui lui est dû et permettre aux habitants de Narnia de retrouver la paix après des siècles d'oppression.



Dans les souvenirs que j'en ai du film, je revois une sorte de tension entre Peter et le prince, mélange de jalousie et de compétition entre les deux garçons. Je revois une défaite cuisante lors d'une tentative de prise de château menée par Peter, aveuglé par son orgueil et son besoin de montrer qu'il vaut mieux que le prince. Je revois sa culpabilité et ses regrets. Je revois Lucy partir en quête d'Aslan, je revois Susan manier son arc à la perfection, je revois une sorcière blanche invoquée par les nains, je revois une bataille finale époustouflante.



Mais ici, je n'ai rien vu de tout ça (je me rends compte que le film est vraiment fabuleux, comparé au livre). Les trois premiers quarts du livre sont consacrés au voyage qu'entreprennent les enfants pour se rendre auprès de Caspian. Il reste au final bien trop peu de pages pour le reste, à savoir le duel entre Peter et le roi cruel, la trahison, le réveil des arbres et autres créatures, la bataille finale, le retour de la paix. Si la première partie est bien développée, il n'en est rien pour la seconde, alors que c'est là que tout se joue, que ça devient vraiment intéressant.



J'en ressors une nouvelle fois quelque peu déçue. Les filles jouent encore un rôle de figurantes, Susan est même quasiment inexistante (à se demander d'ailleurs pourquoi on l'affuble d'un arc). Quand enfin il se passe quelque chose, tout se déroule bien vite. Le dénouement et la bataille finale sont carrément bâclés.



L'auteur ne prend son temps et ne développe que dans les moments qu'on pourrait juger "chrétiens", tellement c'est flagrant : le long périple des enfants vers la pierre d'Aslan (long chemin parcouru, semé d'embûches mais nécessaire pour retrouver sa foi perdue), les retrouvailles d'avec le lion Aslan (Dieu), les combats contre les Telmarins (ceux qui ne croient pas en l'existence d'Aslan), le dénouement heureux (tel un miracle en récompense de s'être opposé et battu contre les incroyants). J'ai eu comme l'impression que l'auteur ne s'évertuait qu'à faire passer ses messages pieux, sans vraiment se soucier de négliger par la même occasion la trame de l'histoire.



Bien que ce tome ne soit pas pire que son prédécesseur, il n'en est pas moins quelque peu sexiste et intolérant, mais de manière sans doute plus subtile (acceptable ?).



Clairement, mais ce n'est que mon avis (personnel et donc subjectif), cette série a très mal vieilli. J'irai jusqu'au bout car il n'est pas dans mes habitudes d'abandonner en cours de route (et puis c'est un cadeau). Je reconnais quand même que c'est bien écrit, que les enfants sont attachants. Et comme les livres sont peu épais, la lecture est donc facile et rapide.

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Le Monde de Narnia : Intégrale

Les 7 tomes contenus dans cet ouvrage sont de qualités très inégales. Si certains peuvent être relativement intéressants, d'autres sont carrément à jeter! Les histoires sont toujours très moralistes, c'est un peu casse pied, ennuyeux... A réserver aux 8-11 ans, au-dessus de cet age, les enfants risquent de se lasser rapidement! / P.S. : Préférez des tomes séparés, plus faciles à manipuler.
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Les chroniques de Narnia, tome 7 : La derni..

Même si j'ai mieux apprécié les derniers tomes de la saga, je dois dire que je ne suis pas mécontente d'en avoir terminé, d'autant que le tout dernier est loin d'être le meilleur.



"La dernière bataille", c'est la dernière escapade de Jill et Eustache dans le Monde de Narnia, venus aider Tirian, le dernier roi de Narnia. Le monde touche à sa fin mais avant cela les Narniens devront mener une ultime guerre. Alors que le singe Shift profite de la naïveté de l'âne Puzzle en l'affublant d'une peau de lion pour le faire passer pour Aslan, il s'alliera aux Calormènes pour imposer son pouvoir et maintenir les Narniens dans l'esclavage. Tyrannique et manipulateur, il fait prisonnier Tirian. C'est là que les enfants interviennent, d'abord en libérant le roi narnien, puis en lui apportant leur aide dans une guerre sans grand espoir de victoire.



Mais pour résumer plus simplement : Il y a les gentils narniens manipulés et terrifiés (du côté de Dieu : Aslan) et les méchants Calormènes, les "Noirauds" tels que les affuble l'auteur à de nombreuses reprises (du côté du Diable et des hérétiques : Tash). Sorte de guerre de religion déguisée, c'est évidemment l'équipe de Dieu qui gagne. Il y a de nombreux morts des deux côtés mais soyez rassurés : si les méchants morts (entendez par là ceux qui ne croyaient pas ou plus en Aslan) se retrouvent en enfer, les gentils morts se retrouvent quant à eux au paradis où l'on aura le plaisir de revoir l'ensemble des personnages de toute la série depuis le début.



Je ne vais pas m'étaler sur mon ressenti, parce que cette dernière aventure est pathétique et plutôt niaise (le dernier tiers tout particulièrement), qu'il y a des propos racistes (l'insulte "noiraud" revient souvent), intolérants et sexistes. Ah et puis j'ai détesté la fin aussi. Je comprend pourquoi ce dernier tome fait partie de ceux qui n'ont pas été adaptés au cinéma : le rendre acceptable serait sans doute une trop grande charge de travail. C'est sans doute le tome qui a le plus mal vieilli.



C'est dommage parce que c'est toujours aussi bien écrit, parce que l'auteur a su créer un monde à part entière toujours bien dépeint, parce que ça bouge beaucoup et que les combats/batailles sont époustouflants.



Mais bon voilà, c'est rasant à force, les insultes racistes et les remarques sur les filles... J'ai soufflé et levé les yeux au ciel je ne sais combien de fois, je suis sortie de ma lecture limite en colère... Alors oui, il a été publié en 1956 mais ça n'excuse pas tout.

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Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu..

Voici une relecture agréable qui me fait replonger dans le monde de Narnia, j’avais lu la saga dans son intégralité vers mes 10 ou 11 ans après avoir vu le premier film que j’avais bien aimé. Cette saga m’avait bien plu notamment ce premier tome qui m’avait surpris car ce n’était pas du tout la même histoire que dans le film ce tome se déroulant en réalité avant celui-ci. J’ai moins apprécié ce tome qu’à ma première lecture trouvant le texte un peu trop moralisateur surtout sur la fin mais cela est tout de même resté une agréable lecture où j’ai pris plaisir à retrouvé Polly et Digory tout deux en manque d’aventure et qui vont être sur ce point servi au cours de ce tome même si Digory a finit par m’agacer les problèmes survenant souvent de son fait tout au long du roman et ai regretté que le personnage de Polly soit peu à peu mis en retrait au profit de celui-ci. Cela est dommage et enlève à mon goût un peu d’attrait au roman. J’ai également aimé retrouver l’horrible oncle de Digory qui pour mon plus grand plaisir ne fut pas épargné au cours de ce tome. Pour conclure ce premier tome nous racontant la création de Narnia fut donc une agréable relecture bien que celle-ci fût tout de même moins appréciée qu’à sa première lecture. Mais après tout il y a eu depuis de nombreuses années de passé et surtout de bien nombreux bouquins avalés. c’est tout de même avec plaisir que j’entame de ce pas la relecture du prochain tome.
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Les chroniques de Narnia, tome 4 : Le princ..

Voici la relecture de l'un de mes tomes préférés de la saga. Sans grande surprise j'ai beaucoup apprécié la relecture de ce tome ravie de retrouver Peter, Susan, Edmund et Lucy de retour à Narnia un an après leur premier passage dans ce monde fabuleux. Mais si un an est passé pour eux dans notre monde des centaines d'années se sont écoulés à Narnia et la situation y a bien changé. En effet l'invasion des Telmarin à Narnia a conduit ses habitants non humains à se cacher et de nombreux animaux ont perdu la capacité de parler. Ainsi quand le roi Telmarin Miraz tente d'assassiner le prince Caspian légitime au trône celui-ci va alors fuir et rencontrer les anciens Narniens puis appeler à l'aide les anciens rois et reines de Narnia afin de vaincre Miraz et ramener la paix.

Je trouve ici l'intrigue plus travailler que dans les tomes précédents et un peu plus complexe (surtout après un troisième tome plutôt moyen)et il y a juste assez de description pour me satisfaire: ni trop, ni pas assez, j'ai bien apprécié aussi retrouver le C.P.A ( le cher petit ami des Pevensie) mais aussi la souris Ripitchip mais aussi bien entendu Caspian. La dualité des anciens Narniens entre les fervents d'Aslan et des autres de la sorcière blanche et elle aussi intéressante au cours de ce tome. Enfin bref voici une lecture fort agréable avec ce quatrième tome qui était et reste pour le moment mon tome préféré de la saga.
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Les chroniques de Narnia, tome 3 : Le cheva..

Pour ce troisième opus, C.S. Lewis ne fait pas de transition avec notre monde, puisque l'histoire débute directement au pays de Calormen, une contrée au sud de Narnia. Nous y faisons la connaissance de Shasta, jeune garçon qu'un pêcheur a recueilli bébé. Maltraité et exploité, il prend la fuite quand il apprend qu'il est sur le point d'être vendu. Accompagné de Bree, un cheval narnien, qui parle donc et qui a été arraché à sa terre natale quand il était encore un poulain, Shasta fait route vers Narnia, ce pays qui ne connaît pas l'esclavage. En chemin, ils s'allient à Aravis, jeune fille qui fuit un mariage arrangé, et Hwin, sa jument elle aussi narnienne. De fil en aiguille, d'aventure en aventure, ils devront se sortir de situations complexes, déjouer des complots, participer à une bataille, avant d'avoir le droit de vivre librement.



Les événements se situent pendant l'Âge d'Or de Narnia. En cela, nous retrouvons les quatre rois et reines : Peter (bien que seulement évoqué), Susan, Edmund et Lucy. Mais ils ne joueront qu'un rôle secondaire, la vedette ayant été donnée à Shasta et à ses compagnons de voyage. Originaires de Calormen, c'est l'occasion pour l'auteur de nous dépeindre de nouveaux paysages (se référant à la région saharienne de notre monde actuel) et de nouveaux personnages (typés arabes), avec des mœurs, des tenues et une alimentation (de l'Empire Ottoman) qui sont à l'opposé de ceux de Narnia. Les Calormens pratiquent l'esclavage, ils forcent les mariages, ils sont cruels et avides de pouvoir, leur principal objectif étant d'étendre leur puissance en voulant s'emparer et contrôler les territoires voisins, tout en vouant un culte à leur Tisroc. En cela, ils sont à l'opposé des gentils Narniens, qui vivent sagement, libres et égaux, dans le respect d'autrui.



Je trouve ça marrant que l'éditeur ait eu besoin de spécifier en fin d'ouvrage, dans une note au lecteur, qu'il ne faille pas croire que C.S. Lewis était raciste... Bah oui la preuve : Aravis est décrite comme une jeune fille courageuse et fidèle. Pourtant, tous les autres Arabes... euh pardon, je voulais dire tous les autres Calormens sont des enflures, alors que les Blancs... non les Narniens sont des anges. Bon pas raciste donc... Mais intolérant et sexiste, on peut le dire ? Car y a pas photo, y a pas besoin de savoir lire entre les lignes pour comprendre que les musulmans sont des hérétiques et les femmes des potiches !



Lu avec un regard d'enfant, je ne suis pas sûre qu'on le perçoive (enfin j'espère... ou pas... qu'est-ce qui est le mieux au final ?). Avec un regard d'adulte, en revanche... Et ce n'est pas la peine de me rappeler qu'il a été publié pour la première fois en 1954, qu'il faut le situer dans le contexte de son époque, bla bla bla... (cf. note de l'éditeur).



Tu m'étonnes que ce tome n'ait pas été adapté au cinéma !



Je suis tellement remontée qu'il me faut faire un effort pour parler maintenant des points positifs, qui ont pourtant de quoi ravir : de l'action et des aventures, des personnages principaux attachants, un environnement bien dépeint, une bataille finale plus développée (comparée à celle du tome précédent), un mini complot politique, des révélations inattendues en ce qui concerne les origines de Shasta, un style d'écriture riche et soigné.

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Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion,..

Toujours dans mon optique de finir mes sagas entamées, je me replonge dans l'univers de Narnia. Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique est l'opus le plus connu, surtout avec la sortie du film, et la "vraie" entrée en matière avec le monde de Narnia. De quoi donner le ton pour la suite. Malheureusement pour moi, comme l'indique ma note, j'ai eu du mal à apprécier cette relecture. Le neveu du magicien m'avait laissé un meilleur souvenir, je dois bien l'avouer...



Je ne nie pas que Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique est plein de magie. A bien des égards, on y retrouve clairement tous les ingrédients d'un très bon roman fantastique jeunesse. La découverte merveilleuse d'un monde magique, des personnages emblématiques comme Aslan, une quête pour que le bien triomphe, des amitiés adorables, une méchante très méchante... Le récit est très bien rythmé, alternant adroitement entre l'action, la découverte et la réflexion. Il y a aussi de l'humour tout à fait adorable, et de très bons sentiments. Pour moi, notamment, la relation qu'Aslan a avec la fratrie Pevensie est merveilleuse au possible. Une figure forte à l'image d'un père absent, qui alterne entre l'autorité, la sagesse et la tendresse. Mon passage préféré, même s’il est empreint de beaucoup de tristesse, reste le moment où Suzanne et Lucy accompagne le grand lion pour sa rencontre avec l'ennemi.



Mais cela ne fait pas tout. Il faut se remettre dans l'époque, j'entends bien, et surtout penser au cinquantenaire érudit anglais et pratiquant qui a écrit la saga, mais... la misogynie ambiante (les femmes ne sont bonnes qu'à s'évanouir et à s'occuper de la cuisine - oui j'extrapole mais pas trop non plus), la façon de parler des enfants Pevensie parfois très ampoulée, la froideur dans les relations (qui se serre la main à cet âge pour se réconcilier entre frères et soeurs ?) et le côté parfois trop cocasse font que j'ai souvent levé les yeux au ciel. Pour moi, l'histoire a assez mal vieilli. Elle est mignonne mais vieillotte et ne véhicule pas d'assez bons messages. Le manque de nuances et le côté deux dimensions : les gentils gentils et les méchants méchants n'ont rien d'exaltant. Edmund est un peu à part, mais il est trop antipathique au départ pour ensuite devenir meilleur mais là encore sans vraiment d'explications.



Un second plongeon guère réussi pour ma part... Je ne gardais pas un souvenir aussi "mauvais" de cette lecture, je dois bien l'avouer, et cela me fait un peu peur pour la suite. Je ne pense pas que les défauts que j’ai trouvés ici vont s’améliorer... et pour le coup, je ne pense pas qu’il serait intelligent de poursuivre autant pour moi que pour la saga. Je vais donc clôturer ici mon aventure avec Les chroniques de Narnia.

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Le Silence de la terre

Ransom est un philologue égaré au fin fond d'une nuit pluvieuse sur la route déserte de Sterk.

Il marche à la recherche d'on ne sait quoi, et que d'ailleurs il ne trouvera pas !

Il va, par contre retrouver Devine, un de ses vieux amis de Fac qu'il avait aimé détester.

Et, le whisky qu'ils vont partager, en le droguant, va l'empêcher de vraiment savoir si la suite de ce livre a un quelconque fond de réalité ou si il s'agit simplement d'un rêve absurde.

"Le silence de la terre" est le premier tome de la trilogie cosmique de Clive Staples Lewis.

Paru en 1938, sous le titre original de "Out of the Silent Planet", il a été traduit et édité en France, en 1952, dans la collection du "Rayon Fantastique" de la Nrf.

Et voilà notre Ransom promu sujet d'expérience pour une grande cause !

En route pour la planète Malacandra ... sans savoir où est cette planète.

Sans même connaître le but de ce voyage !

Le récit est bien écrit, de manière classique.

pourtant il est surprenant d'abord puis captivant.

Le lecteur s'interroge tout au long de ce récit.

Dans quel destin sordide Ransom va-t-il être plongé ?

Des deux complices, Devine ou Weston, lequel est le plus machiavélique ?

De leurs motivations respectives bien distinctes, laquelle est la plus odieuse ?

Mais la seconde partie du récit va prendre une tout autre direction que celle prévue.

Elle va donner au récit une tout autre dimension qui apporte d'étonnantes révélations sur l'histoire de la terre, Thulcandra, et surtout sur le dieu, l'Oyarsa, qui en a pris possession.

Tout au long du livre, la référence d'H.G. Wells revient.

Ce récit est une odyssée agréablement teintée de mystique fantaisiste, la visite guidée d'un monde pastel où les vagues de la mer semblent trop hautes, mal dessinées et de formes anormales.

"Le silence de la terre" peut se lire indépendamment des deux autres tomes qui composent la trilogie cosmique : Perelandra (ou Voyage à Venus) et "cette hideuse puissance" parus en 1943 et 1945.

Une suite directe, "the dark tower", semble même avoir été ébauchée par Lewis mais son authenticité est mise en doute par de nombreux spécialistes du genre.

"Le silence de la terre", s'il n'est pas un des piliers de la science-fiction, n'en reste pas moins un bon petit roman de genre, agréable à lire et délicieusement surprenant ...



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Le Monde de Narnia : Intégrale

Quelque part à l'adolescence — alors que je ne lisais que de la fantasy et que les murs de ma chambre étaient complètement tapissés de posters du Seigneur des Anneaux — on m'a mis Narnia dans les mains.



On m'a dit : l'auteur était le meilleur ami de Tolkien, ils écrivaient ensemble et leur œuvre est souvent comparée.



Je me suis donc lancé, et j'ai été déçu. Pas tant que ça soit mauvais que je ne l'ai pas lu avec les bonnes attentes.



Narnia relève beaucoup plus du conte que de la fantasy. Des contes avec ce fond de "les enfants c'est magique, merveilleux et innocent" qui énerve beaucoup l'adolescent qui se prétend adulte.



Je me souviens que j'avais adoré le premier et le dernier tome par contre. Ceux qui abandonnent le côté conte pour s'adonner pleinement à la création d'une mythologie. La création du monde et sa destruction.



Le premier est en quelque sorte en version digeste du Silmarillion. On y retrouve le démiurge et les dieux qui créent le monde en chantant.



Le dernier est l'apocalypse, qui marque le retour des enfants (maintenant adulte) de premier roman. Ce texte insiste sur l'importance pour les adultes de garder leur cœur d'enfant. (Neil Gaiman a d'ailleurs fait une excellente nouvelle dans son recueil "Des Choses Fragile", sur le sort de Susan, celle des enfants qui a accepté de devenir adulte, et que Lewis traite d'une façon que Gaiman juge injuste.)
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Les chroniques de Narnia, tome 3 : Le cheva..

Ce fut de nouveau une agréable relecture dans le monde de Narnia pour un troisième tomes qui n'a pas été adapté au cinéma et est dont la première lecture ne m'avait laissé que peu de souvenirs. Je sors de cette lecture un peu plus mitigé que pour les deux premiers tomes. En effet même si j'ai passé un bon moment auprès de Shasta et d'Aravis le comportement de Bree ma très vite agacé et l'intrigue ne m'a pas plus emballé que cela, celle-ci étant par bien des aspects trop prévisibles. ( Bon je rappelle que c'est une relecture mais même à une première lecture un enfant peut aisément deviner la fin du roman). J'aurai de plus apprécié d'avoir un peu plus de description sur l'environnement de nos compagnons tout au long de leur voyage et voire le personnage d'Avaris un peu plus poussée.

Malgré cela, ce troisième tome reste une lecture agréable, facile à lire nous faisant découvrir un nouveau coin du merveilleux monde dans lequel nous entraîne ici C. S. Lewis.
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Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion,..

Voici une seconde relecture ma foi fort agréable, j'ai en effet pris grand plaisir à relire les aventures de Peter, Susan, Edmund et Lucy envoyé en pleine campagne pour fuir les raids aériens à Londres lors de la guerre, mais aussi de retrouver cet univers fabuleux qu'est le monde de Narnia, ravie également de retrouver M. et Mme Castor ainsi que M. Tumnus ce si gentil faune que rencontra Lucy lors de sa première traversée de cette armoire si particulière.

Cette relecture assez fidèle au film que j'ai vue et revue je ne sais trop combien de fois m'a donné envie de regarder de nouveau celui-ci revoyant certaines scènes de celui-ci à la relecture de l'ouvrage.

Vous l'aurez compris j'ai passé un excellent moment à la relecture de ce second tome ravie de retrouver de nombreux personnages mais aussi la magie du merveilleux monde qu'est Narnia. Je vais donc me lancer prochainement dans la lecture du prochain tome.
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Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion,..

Qui n'a jamais rêvé d'une armoire magique ?

J'ai commencé l'histoire de Narnia avec ce tome, et ce n'est absolument pas gênant pour apprécier l'histoire. Lucy, Peter, Susan et Edmund vont être évacués dans la grande maison d'un professeur. Un jour, ils y découvrent une armoire qui les conduira au pays de Narnia, un royaume où les attendent des aventures fantastiques.
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Les chroniques de Narnia, tome 1 : Le neveu..

Ma première expérience avec les Chroniques de Narnia a été un échec. Ayant acheté l’intégrale après la sortie du film, j’ai enchaîné les tomes sans faire de pause et ça a été l’overdose. J’ai abandonné deux tomes avant la fin. L’échec total. Du coup, après plusieurs années, je me suis dit qu’il était peut-être temps de redonner sa chance à la saga (avec une lecture en mode parcimonie).



J’avais gardé un bon souvenir de ce premier tome, même si je m’attendais, bien entendu, à découvrir l’histoire des enfants Pevensie dès le début des chroniques (Je vous rappelle que j’ai vu le film en premier ;) ). Avec le recul et cette seconde lecture, je trouve d’ailleurs plutôt sympathique d’avoir vu le film avant d’attaquer la saga littéraire. Je sais que chronologiquement parlant, c’était comme lire le tome deux avant le tome un, mais je n’y ai rien perdu. J’étais même contente de retrouver des personnages que je connaissais et de comprendre en fin de compte comment Narnia avait été créée et de retrouver plein de petits détails du tome deux. Cela ne gâche en rien la lecture du premier volume à mon sens.



Mais revenons un peu à notre fameux Neveu du magicien. L’histoire commence de façon assez classique avec deux enfants qui deviennent amis et qui finissent par se retrouver dans une histoire pleine d’aventures et de rencontres surprenantes. Les deux enfants sont attachants avec leurs défauts et leur petit caractère, intrépides, parfois censés, d’autres fois non. Mais l’important est de voir leur évolution et surtout la façon dont ils gèrent leurs erreurs. Digory est d’ailleurs celui qui cause le plus de soucis. Un héros malgré lui qui fait des bêtises certes, mais qui aussi la plupart du temps se comporte beaucoup mieux que les adultes qui l’entourent. Il faut dire qu’avec un oncle comme Andrew en face de lui, ce n’est pas non plus très difficile. Un vieux célibataire égocentrique, lâche, imbu de lui-même, sans morale… Le bonhomme antipathique dans toute sa splendeur. Mais sans lui, pas d’histoire, donc on prend son mal en patience, et on suit les aventures de Digory et Polly à travers différents mondes. Polly, elle, est en un sens moins mise en avant. Elle a un rôle de Jiminy Criquet, je trouve. Et si au début du tome, elle est très présente, elle s’efface de plus en plus. C’est bien dommage car la dynamique entre deux jeunes enfants du sexe opposé aurait été très sympathique à exploiter.



Il y a bien sûr ce côté magique et fantaisie tout au long du roman. Mais avant tout, pour moi, ce tome est un conte car la morale est extrêmement présente. Parfois même trop, mais c’est ce qui est souvent reproché à l’auteur. C’est un peu étouffant dans le sens où il y a un côté étriqué qui ressort. Beaucoup de bonne volonté, et bien entendu de très bonne chose sont mises en avant, mais j’ai tendance à croire que plus on insiste sur certaines choses, moins les personnes ont envie de suivre l’exemple. Si vous voyez ce que je veux dire. Si l’on met de côté cela, il y a vraiment une part de magie qui prend vie, qui nous entraîne et on a envie d’en savoir plus, tout comme les enfants. Les règles de tous ces mondes, les règles de la magie même d’ailleurs. La naissance de Narnia a quelque chose de biblique, de pure, d’utopique aussi. La notion de mal n’est pas oubliée, bien entendu, mais il n’en reste pas moins que l’on est dans une sorte d’émerveillement constant à certains moments. Le tout avec pas mal d’action, des péripéties et de l’humour. L’auteur nous parle quelques fois, ajoutant une pointe d’ironie, de drôlerie, de bon sens. A petite dose, comme c’est le cas ici, je trouve cela intéressant et cela donne une dynamique qui permet aux lecteurs de voir le récit différemment, comme si, en un sens, cela s’était vraiment produit.



Un premier tome donc réussi, avec ses petits défauts, mais sans que cela ne gâche trop la lecture. Une introduction originale à une épopée future.
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