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Critiques de Chaiko (98)
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 3 : Le..

Une grande fête est organisée à Paris pour célébrer le mariage du Dauphin et de Marie-Antoinette. La foule joyeuse se presse vers la Place Louis XV afin d'assister à un feu d'artifice.

En se rendant à l'Hôtel des Ambassadeurs, Nicolas Le Floch a un mauvais pressentiment. Des travaux ont creusé des tranchées qui pourraient devenir des pièges pour les badauds distraits et, en plus, la protection des spectateurs n'est pas assurée et des itinéraires d'accès n'ont pas été prévus.

Et ses craintes deviennent réalité : un accident a lieu, un incendie se déclare, une cohue indescriptible cause un désastre. Des gens sont écrasés, tombent dans les fossés. Le bilan est lourd. Sartine ordonne à Nicolas de rédiger un rapport sur les événements. Sur place, on ramasse les corps. L'un d'eux attire l'attention du héros et de son adjoint : celui d'une jeune fille qui semble avoir été étranglée. Une nouvelle enquête s'ouvre dans l'enquête.

Après avoir lu les deux premiers tomes de cette série, j'avais été déçue par « L'Homme au ventre de plomb ». Je ne voulais pas rester sur cette mauvaise impression. Dans ce nouveau volume, le scénariste a changé. C'est Corbeyran, un auteur que j'aime beaucoup ( « 14-18 », « Châteaux Bordeaux », « Le maître chocolatier »...) qui prend la place de Dobbs. Et, à mon avis, cela se sent. Ici, l'histoire m'a paru très claire, contrairement au tome 2. Plus d'onomatopées bizarres. Le dessinateur (Chaiko) est resté le même, mais il s'est amélioré, je trouve. Son trait me semble plus net, plus précis. Il a choisi ici, non vraiment le noir et blanc, car il y a de temps en temps quelques couleurs, mais des tons très sombres, qui rendent bien l'atmosphère tragique. Les visages sont, cette fois, très réussis.

Lorsque je lis une bande dessinée historique, j'aime beaucoup retrouver l'ambiance de l'époque, les bâtiments, les vêtements, les intérieurs. Hélas, pas plus que dans les volumes précédents, Chaiko ne les représente, ou guère, mis à part un vague donjon, une bibliothèque ou un carrosse qui passe à toute allure. Il n'aime probablement pas effectuer de recherches iconographiques et privilégie les gros plans, les effets de masse ou place ses personnages face à un mur, voire sur un toit, mais qui pourraient se situer n'importe où.

J'ai pourtant beaucoup apprécié cette version du roman du regretté Nicolas Parot.
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

La bande dessinée respecte bien l'original, alors of course du point de vue scénario : rien à redire, mais on doit tout à Agatha Christie en la matière et mois aux auteurs de la BD. Le format bande dessinée est forcément plus court que dans le roman et du coup on amène le lecteur rapidement à la conclusion. Le graphisme n'est pas très agréable selon moi avec des teintes sombres et des dessins assez anguleux avec parfois des éléments comme les doigts à peine esquissés. Dommage.
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

J'ai lu beaucoup de roman d'Agatha Christie, regardé les films et séries tirées de ces romans et j'ai adoré les redécouvrir en format bande dessinée. J'ai trouvé cette adaptation très réussie. Le graphisme et bien réalise, le scénario est assez fidèle au roman. Pour moi une bonne lecture.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 25 : François Ier

De tous les rois de France, François Ier est l'un de ceux qui a bonne presse.

Il faut dire qu'il a la chance d'avoir vécu pendant la Renaissance, cette période que beaucoup considèrent comme bénie après les terribles âges sombres qu'étaient le Moyen-Age avec la redécouverte de l'Antiquité et le développement de l'Humanisme . On oublie donc volontiers que ce fut un siècle sanglant remplit de guerres, d'assassinats, de massacres, de complots de trahisons.

L'album reflète bien cette réalité avec une scène d'ouverture en pleine bataille de Pavie, pleine de bruit et de fureur. L'on s'attache ensuite à l'ascension du jeune François d'Angoulême qui n'est alors qu'un cousin de Louis XII, on assiste à sa transformation en François Ier, et au début de son règne. C'est jeune monarque plein d'ambition, prompt à montrer son courage mais dont la témérité frôle parfois l'inconscience. Cela l'amène à partir guerroyer en Italie. Ici, l'album a eu l'intelligence de se détacher l'image populaire de la bataille de Marignan. Ce fut une boucherie sans nom, brutale, violente au cours de laquelle seize mille hommes perdirent la vie. C'est la bataille la plus meurtrière depuis l'Antiquité. Azincourt bataille de la guerre de Cent Ans pourtant renommée pour le nombre de ses victimes n'avait causé "que" six mille morts.

Et François Ier, fort de cette victoire, s'enivre de pouvoir, son orgueil grandit et il s'affirme comme un monarque implacable. Sa chute n'en sera que plus grande: il est défait à Pavie. S'ensuite une phase ou le roi apparait comme en retrait, effacé et l'album donne la vedette à sa mère. A son retour il renoue avec son caractère impitoyable et l'album s'achève sur une fin douce amère avec la mort de la mère du roi, immédiatement contrebalancée par l'introduction du navigateur Jacques Cartier.

On a affaire à un tome solide, aux dessins particulier très sobres qui lui confèrent un certains charme. Entièrement bâti autour du roi il constitue une bonne porte d'entrée pour ceux qui voudraient découvrir cette figure de l'Histoire de France et un ajout sympathique à ceux qui se passionnent pour la période.
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Le roi singe, tome 1 : Pagaille au palais c..

J’ai reçu cette BD en échange de mon avis grâce à la Masse critique de décembre et j’en suis ravie, parce qu’elle était dans ma WL depuis sa sortie 🙂



Est-ce que cette lecture a été à la hauteur de mes attentes? Oui! Et pourtant elles étaient élevées, s’agissant d’une adaptation d’une légende aussi populaire, que je connaissais superficiellement grâce à un kdrama que j’avais beaucoup aimé (...)



L’histoire est très dynamique, il se passe un tas de choses et les facéties de ce Roi Singe particulièrement arrogant et susceptible mettent effectivement la pagaille annoncée dans le titre. C’est très amusant à lire et j’ai souri tout au long de ma lecture.



Les dessins sont en adéquation avec le propos. La représentation des animaux, des dieux, des démons et autres créatures est très réussie. L’auteur excelle à donner une expression effarée aux personnages victimes des tours du Roi Singe et à celui-ci un sourire ironique, on l’entendrait presque ricaner. Les couleurs sont en adéquation avec le récit et contribuent à poser l’ambiance des différents épisodes. Le seul reproche que je pourrais faire est que certains encarts sont peu lisibles du fait que leur fond est assez sombre, mais c’est vraiment pour chipoter.



Très bonne lecture, j’ai très hâte de lire les tomes suivants et j’ai déjà commencé à prospecter pour me les procurer dans un avenir proche. Je recommande très vivement si la mythologie asiatique ou les récits d’aventures amusants vous intéressent.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

Le crime de l'Orient-Express (2017) est une bande dessinée de Benjamin Von Eckartsberg (scénario) et Chaiko (dessin), premier tome de la série Hercule Poirot, d'après le roman (1934) d'Agatha Christie. Le célèbre détective belge voyage vers Londres à bord de l'Orient-Express à l'initiative de M. Bouc, le directeur de la ligne. Mais le voyage ne sera pas de tout repos. Un meurtre étrange est commis alors que le train est bloqué par la neige. Une adaptation réussie d'un classique indémodable du polar.
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Les Misérables

Les misérables (2023) est un roman graphique de Chaiko d'après le célèbre roman (1862) de Victor Hugo. La vie du bagnard Jean Valjean de sa sortie du bagne jusqu'aux émeutes de 1832. Chaiko reste fidèle au roman et signe une belle adaptation ponctuée par de magnifiques dessins.
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

Il est toujours difficile d'adapter un livre culte soit cinématographiquement soit en BD. En effet comment ne pas parler de livre incontournable avec le Crime de l'Orient Express pour qui veut découvrir, redécouvrir Agatha Christie...

Ce fut donc avec gourmandise que j'ai abordé cette lecture de fin d'été!

Mais déception pour moi avec cet album : certes le scénario est fidèlement repris mais le dessin m'a laissé sur ma fin : les traits sont très anguleux, le personnage de Poirot peut conforme à l'idée que l'on peut s'en faire (mais peut-être est-ce la présence subliminale de Peter Ustimov...)

Alors y-a-t-il une limite aux adaptations? Ne faut-il pas savoir rester sur une certaine idée des romans ayant marqué notre jeunesse? A chacun de voir.
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

Cette bande dessinée sortie fin novembre me faisait de l’œil. A la sortie imminente d’une nouvelle adaptation cinématographique de l’œuvre s’ajoute le fait que je suis une grande fan de madame Agatha Christie ! Je ne pouvais donc pas passer à côté de la BD.

Je dois dire qu’une fois encore, ma curiosité m’aura joué de jolis tours ! Je la trouve très réussie. L’ambiance qui s’en dégage me rappelle totalement celle des romans de la reine du crime avec un Hercule Poirot très…charismatique ! Les illustrations, quoiqu’un peu sombres, sont néanmoins très belles. L’histoire est fidèle à l’originale.

Fans d’Agatha Christie et de BD ??? Eh bien n’attendez plus ! Foncez acheter cette belle pièce qui ornera sublimement votre bibliothèque !
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

Une nouvelle adaptation de l'un des grands classiques d'Agatha Christie découvert dans les bacs de la bibliothèque Benjamin Rabier de Paris.



Dans cette version, rien d'exceptionnel selon moi. Une adaptation qui m'a permis d'occuper un petit moment, mais je n'ai pas été subjugué par le dessin contrairement à la couleur que j'ai beaucoup aimé.



Le format force obligatoirement à supprimer des choses par rapport à la version originale du roman. Mais parfois j’ai eu l’impression que ça allait un peu trop vite.



Un livre pas déplaisant mais pas exceptionnel non plus selon moi. Heureusement, il y a Hercule Poirot et cette lecture m’a surtout donné envie de me replonger dans un roman de la grande Agatha Christie.

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La porte de jade

Dernièrement, on découvrait un nouvel auteur chinois qui publiait en France « Love, fragments Shanghai ». Les lecteurs découvraient un auteur avec beaucoup de potentialité. On était tout d'abord surpris par un graphisme d'une beauté remarquable.



Cela se confirme avec ce nouvel opus qui met en scène des récits érotiques de la Chine ancienne. Le dessin est à couper le souffle. J'ai rarement vu mieux. Pourtant Shaiko se fait assister par 4 autres dessinateurs de talent pour former tout un collectif. En ce qui concerne le fond, c'est une véritable ode à la sensualité. Les auteurs n'ont pas pu produire cette ouvrage dans son pays plutôt fermé sur la question.



Pourtant quand l'Empire du Milieu devient l'Empire de la passion : cela donne lieu à une porte de Jade qui réactualise avec force et envie la tradition chinoise du récit érotique initiatique.



Si certains récits valent le détour pour leur graphisme remarquable, d'autres sont un peu plombés par un scénario qui manque de surprise. Le dosage parfait n'a pas encore eu lieu. Gageons que la prochaine fois sera un sans faute...
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La fille de Shanghai

Ah le thème si souvent rebattu de la recherche d'une meilleur vie dans la fuite géographique : ça ne marche jamais. Mais j'ai bien aimé suivre les doutes, les interrogations de cette jeune chinoise.

Et j'ai aussi beaucoup aimé le dessins : c'est doux, très épurés, même épuré de personnages ; j'ai eu l'impression de voir Paris vide. cela donne toute une ambiance qui colle avec les états d'âme du personnage.

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Le roi singe, tome 1 : Pagaille au palais c..

Le Roi Singe est une adaptation d'un ouvrage chinois dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai été captivé par cette couverture aérienne et ces dessins colorisés si précis et magnifiques. Rapidement emmenée dans ce monde mythologique et folklorique, j'ai passé un joli moment à parcourir ces pages haut en couleurs avec ce roi si fou de pouvoir et de grandeur. Voulant toujours plus, il s'attire tout de même les rancoeurs d'autres rois jusqu'à avoir des ennemis parmi le monde céleste. C'est très beau et ça se lit bien. Vivement la suite.
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Love fragments Shanghai

Le manga chinois commence à faire son apparition. C'est la première oeuvre publiée hors de Chine de l'auteur âgé de seulement 27 ans. Je suis impressionné par la qualité graphique de son travail. Il faut reconnaître qu'il dessine merveilleusement bien les personnages. J'aime réellement le trait fin et élégant. Enfin, un peu de grâce dans le manga ! Cela manquait.



Le second bon point est la colorisation complète de l'album ce qui est plutôt rare pour un manga même si cela existe. J'apprécie bien la couleur et je le dis tout fort. Les puristes du noir et blanc devront m'excuser...



Par contre, sur le fond, c'est pas vraiment la joie. Le récit est à la limite très mièvre. J'ai pas apprécié également la forme d'autocongratulation de l'auteur à la postface signée par l'auteur. En effet, ses amis se sont demandé si les personnages étaient inspirés du réel. Réponse de l'auteur : bien sûr ! J'aurais envie d'enchaîner: et alors, cela change quoi ? Est-ce que cette histoire d'amour déçu m'a fait rêver ou même palpiter ? Non, pas vraiment !



Le thème exploité dans cette oeuvre : pourquoi prendre le risque de réveiller des sentiments depuis longtemps enfouis ? Peut-être vaudrait-il mieux se contenter d'en savourer le souvenir ? J'aurais appris quelque chose de mémorable ! Non, je rigole... Bôf, bôf.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

Un endroit affreux de Paris en 1761. Par une nuit d'orage, deux types bien louches déchargent des tonneaux à Montfaucon. Quelques jours plus tard, Nicolas Le Floch est convoqué par Monsieur de Sartine, qui lui confie une mission secrète de la plus haute importance : le commissaire Lardin est introuvable. Confronté à un corps démembré, Nicolas va devoir se livrer à un macabre puzzle pour déterminer s'il s'agit du disparu.

J'ai lu beaucoup des romans de Jean-François Parot. J'en ai vu toutes les adaptations télévisées. J'ai donc été surprise d'apprendre que ces aventures se déclinaient à présent sous forme de bandes dessinées.

Ce premier épisode est sorti en août 2018 et Jean-François Parot est mort en mai. Trois mois plus tard, il aurait pu donner son avis à propos du travail de Dobbs et Chaiko. Pour ma part, je m'y suis laissé entraîner, bien que, d'entrée de jeu, j'aie été un peu déstabilisée. Pour moi, Nicolas avait les traits de Jérôme Robart, Mathias Mlekuz était Bourdeau et Sartine, incarné par François Caron, se présentait comme un être distingué et précieux sans cesse occupé à poudrer une impressionnante collection de perruques, alors que sa représentation graphique le rend beaucoup plus rustre et bourru.

Cela dit, j'ai aimé découvrir le travail de ces deux adaptateurs. L'histoire m'a paru bien respectée. Le découpage est des plus classique, les couleurs assez sombres, dans des gammes de gris, bruns ou bleus. Le pauvre Nicolas doit jouir d'un naturel bien robuste : en effet, dans cette aventure, il est sauvagement agressé à plus d'une reprise. Par chance, il a la tête dure ! Ce sont les onomatopées qui m'ont désarçonnée. Elles ne me semblaient pas françaises : « Kata, Kata » (bruit des chevaux) « Suit » (chuintement d'une lame qu'on enfonce), « Chok » (coup) …

Mais, dans l'ensemble, je conclus que ce premier épisode m'a plutôt satisfaite et j'ai déjà acheté le tome 2.
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Hercule Poirot : Le crime de l'Orient-Expre..

Bien sympa cette BD, sûr que je ne pouvais pas la laisser passer car, après avoir lu, vu et revu, ciné et télé, il ne manquait plus que l'histoire dessinée. Il fallait un oeil plus critique, forcément! Et bien le scénario est plutôt bien réussi à mon avis, les dialogues sont percutants et reflètent l'esprit de l'intrigue. Les personnages sont bien campés, le dessin est ample, Poirot est plus proche de Davis Suchet, il me semble, quoique le dessinateur n'ait cherché aucune ressemblance a priori. Les autres personnages, Bouc, Michel, Ratchett, etc. collent bien à l'image que je m'étais fait d'eux. La construction bulles, vignettes est agréable et donne un bon confort de lecture.

J'ai beaucoup apprécié les dessins du train et les paysages de neige avec, entre autres, ce flou qui améliore l'effet et le rendu froid/neige.

Un agréable moment d lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

J'ai tenté, j'ai lu, j'ai abandonné....



Saga vendue à plus de 2 millions d'exemplaires d'après le flyer sur la couverture.



BD empruntée à ma médiathèque pour ma part, et heureusement.



Dans une BD, il me faut un héros qui a une histoire, qui ne reste pas de marbre tout le temps. Un héros qui en jette, et qui n'a pas le regard d'une patate à chaque scène.



Et la, le moins que l'on puisse dire, c'est que Nicolas le Floch ne fait pas figure de héros.



Alors oui, il déroule son enquête comme vous déroulez une pelote de laine: Il va voir quelqu'un qui lui donne le nom de quelqu'un d'autre, la il y rencontre un autre personnage comme par hasard (tiens tiens), et qui lui donne le nom de quelqu'un d'autre, celui ci lui glissant le nom d'un autre personnage, etc etc... et la PAF! il a le nom du coupable.



Bon. En plus on n'y comprends rien, il y a 15 médecins, cousins du frère du médecin du premier personnage.

Il y a pleins de commissaires, de femmes (la fille du disparu, amoureuse de Nicolas Le Floch, qui finalement finit dans un bordel pour passer la nuit avec le principal suspect, enfin... de ce que j'en ai compris, car les femmes étant toutes dessinées pareil... en fait, c'est surement pas du tout ça, mais voila, j'ai rien pigé).



Tellement rien pigé, et tellement embarrassée de ce personnage principal qui ne sourit jamais, et qui se donne un air ténébreux à chaque scène... que j'en ai abandonné ma BD.



Bref, ce n'était pas pour moi. Tant pis!
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Le roi singe, tome 2 : Le voyage en occident

Un tome plein de rebondissements où le roi Singe emprisonné va faire partie des disciples d'un moine à la recherche des soutras célestes. L'histoire change ainsi de héros principal mais Sun Wukong reste un personnage très fort ! Ce tome m'a paru bien meilleur pour sa fluidité de lecture et son intérêt avec les nombreux personnages que nous rencontrons petit à petit. Les dessins sont pointilleux et très beaux. Un joli travail d'adaptation !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

En février 1761, Nicolas est convoqué à Paris chez Monsieur Sartine, lieutenant-général de police. Ce dernier lui demande de faire toute la lumière sur la mystérieuse disparition du commissaire Lardin. Commence alors pour notre jeune inspecteur, une enquête qui le mènera à risquer sa vie au service de la vérité, dans le Paris de l’Ancien Régime. Entre un commissaire corrompu, des pensionnaires de maison close, des assassins sans vergogne et bien d’autres personnages, Nicolas arrivera-t-il à démêler le nœud du problème et peut-être sauver l’honneur du roi de France…



Je connaissais les héros de Jean-François Parot par quelques épisodes de la série de France 2 mais aussi par la lecture de l’homme au ventre de plomb. Ce même livre est le prochain à être adapté par Dobbs, étant donné que l’énigme des blancs manteaux dans sa version dessinée semble être, à l’instar du roman originel, un succès commercial. Il est toujours difficile de s’atteler à l’adaptation d’une œuvre littéraire. Néanmoins, Dobbs a une nouvelle fois démontré tout son savoir-faire en la matière. Alors même que vient juste de sortir une autre de ses adaptations avec La Bête humaine de Zola, son Nicolas le Floch s’impose aux admirateurs du héros de Parot comme aux nouveaux lecteurs qui entrent pour la première fois dans cet univers d’un Paris du XVIIIème siècle, mystérieux et assez sombre.



Cette bande dessinée ne se limite pas à être une reconstitution historique mais elle nous conte une intrigue policière dont le suspens nous tient en haleine jusqu’à la fin de l’album. Bien que j’avoue que le dénouement se fait un peu de manière précipité, cela est sûrement dû au fait que le récit a dû être condensé pour passer d’un roman de 380 pages à une BD de 62 planches. C’est aussi pourquoi, on ne s’appesantit pas sur la présentation des personnages et de leurs relations, qui seront a n’en pas douter, développées dans les prochaines aventures de notre héros. Il n’en demeure pas moins que ce polar historique est rondement mené et qu’il met en valeur, Nicolas, un jeune Breton plutôt perspicace qui est promu à un brillant avenir au vu de ses qualités d’enquêteur.



De même, Dobbs a apporté une attention toute particulière aux dialogues pour les rendre crédibles par rapport à l’époque. Cela donne une ambiance particulière à l’histoire car on n’a pas l’habitude de lire des bandes dessinées avec ce phrasé. Cela renforce ainsi notre immersion dans le Paris de 1761.



Pour cette énigme, le scénariste renoue avec son compère Chaïko, avec qui il vient de terminer il y a quelques mois à peine un album sur François 1er pour la collection « ils ont fait l’histoire » de chez Glénat. Comme sur cet album historique, le dessinateur chinois a dû faire pas mal de recherches pour se documenter sur cette période historique afin de peaufiner le rendu de l’époque. Son coup de crayon réaliste est totalement adapté aux décors un peu boueux du vieux Paris. Il met également en exergue l’expressivité des personnages. En ce qui concerne les couleurs, elles ont été très travaillées pour laisser transpirer cette noirceur et ce côté un peu glauque de certains lieux. Le découpage quant à lui est ultra-classique pour de la BD Franco-Belge. Ici pas de pleines pages et peu de découpages originaux des cases pour faire dans le sensationnel. La plupart des planches sont découpées en 4 bandes. Mais n’est-ce pas aussi pour renforcer le fait que Nicolas fait désormais partie des grands classiques romanesques ?



Dans cette première aventure le dessin de Chaïko pose les bases solides au développement de l’univers graphique de la série et se met au service de l’efficacité du roman, adapté avec brio par Dobbs.


Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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La chronique des immortels, tome 3 : Le Vam..

Cette adaptation d'une série de romans historiques de Hohlbein, aux accents fantastiques d'Outre Rhin, voit son nouveau cycle débuter avec ce nouveau tome. Exit le dessinateur de la première trilogie (re composée en deux tomes) et donc changement de style graphique très net, on reste dans le réalisme avec un trait cependant plus stylisé, somme d'influences qui navigue entre le manga et Disney (aux bons sens des termes). Le scenar reprend là où nous avions laissé nos deux héros. Ils poursuivent l'esclavagiste qui a enlevé la famille de Frédéric, et, alors qu'ils ont réussi à monter sur le bateau, ce dernier est attaqué par les troupes de l'Inquisiteur. Nos personnages vont se retrouver, sur la route de Transylvanie, au sein d'une guerre sainte sanglante. Un album solide qui plaira aux amateurs et ouvre de nombreuses pistes. Une ambiance musicale adéquate: http://bobd.over-blog.com/article-des-vampires-des-orcs-et-des-hommes-chronique-des-immortels-vs-of-orcs-and-men-122598004.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/ar..
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