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Critiques de Deloupy (147)
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Impact

Voici un roman graphique emprunté à la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiegne qui se lit rapidement et est agréable.



L'histoire est un peu tirée par les cheveux mais les personnages assez attachants notamment Jean.

On y suit Jean et Dany, leurs vies s'alternent aléatoirement au fil des pages.

Jean est un ouvrier spécialisé qui est fier de sa carrière et de sa droiture malgré les évènements de la vie...

En face, il y a Dany, la quarantaine qui passe sa vie depuis toujours entre combines ratées, virées en voitures volées et passage devant les juges.

A vous de lire la suite.



J'ai également aimé le dessin de cet ouvrage.
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Pour la peau

J'ai beaucoup aimé le récit de cette infidélité traité tout en nuance et surtout tout en douceur. Bien que je ne partage pas cette valeur, je dois avouer m'être fait prendre au piège de cette histoire d'amour entre Mathilde et Gabriel.



Au début, c'est une rencontre fortuite et juste une histoire de sexe. Cependant, progressivement, au fil des rencontres, se tisse un lien bien plus fort comme si le charnel pouvait déboucher sur quelque chose de plus profond. A noter également une narration en double point de vue ce qui est assez intéressant à suivre.



Rien n'est vulgaire et il faut le faire en la matière. Il y a un côté fantasme que j'ai bien aimé. Les dessins sont d'ailleurs de toute beauté pour s'inscrire totalement dans la ligne de ce récit érotique. Certes, c'est parfois assez torride mais c'est adulte. J'aime la maturité et ce côté adulte assumé.
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Love story à l'iranienne

Un couple de journaliste se rend en Iran régulièrement, et publie cette BD sous un faux nom pour protéger les personnes qui on accepté de leur parler.

On découvre comment se vit, ou plutôt, ne se vit pas, une relation amoureuse en Iran, comment les femmes sont mises sous pression et sous surveillance permanente: cette oppression est telle que la marge de manoeuvre n'existe quasiment pas, en amour voire en amitié.

Un couple qui se fréquente secrètement depuis plusieurs années, répond aux questions des journalistes, et là, la femme découvre un aspect de son compagnon qu'elle n'avait jamais entr'aperçu! Une femme interrogée confie qu'elle n'a jamais eu la possibilité de dévoiler ses ressentis ,quant à sa vie d'épouse, de mère et de femme, et que cela lui fait le plus grand bien, d'autant plus quand elle apprend qu'elle n'est pas la seule.

Une jeunesse désabusée et résignée par ce régime hypocrite et violent.
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Algériennes 1954-1962

Tout commence sur le silence d'un père qui a du participer à la guerre d'Algérie. Cette guerre d'Algérie est encore pleine de tabou : que ce soit du côté français, du côté algérien ou encore du côté de ceux qui se réclament - à juste titre - d'être des franco-algériens. L'originalité de cette bande-dessinée, c'est que les auteurs - Deloupy et Swann Meralli - ont décidé de laisser la parole aux femmes dans un conflit où l'on a surtout retenu l'histoire des hommes.



Les graphismes comme l'histoire sont très réalistes. Les mots posés sur les souvenirs des personnages sont douloureux et on voit bien qu'il y a une vraie complexité dans cette guerre où toutes les parties se sont entre-tuées. Cette bande-dessinée a d'ailleurs le mérite de montrer qu'il n'y avait pas d'un côté les Algériens et d'un autre côté les Français. C'est tout un imbroglio humain qui s’entre déchire. Toutes ces parties ont participé aux horreurs commises. C'est terrible d'admettre ça.

Les femmes, les enfants, les personnes fragiles, ont beaucoup souffert. On les a considéré comme des pertes nécessaires. Leurs souffrances ont été tues pendant longtemps. Cette bande-dessinée remet les choses en place. On découvre les rôles qu'ont pu jouer les femmes : l'attente, l'attaque, le maintien de la famille, l'engagement politique, etc. On découvre également des destins qui s'entrecroisent : chaque personnage a joué un rôle important, souvent sans le savoir, dans la vie des autres. Je trouve que cette bande-dessinée est brillante, tant historiquement qu'humainement.
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Love story à l'iranienne

Cet ouvrage est en fait un recueil de témoignages de jeunes iraniens qui sont interrogés par deux journalistes sur leurs aspirations, leur quotidien, leurs relations. Dix tableaux nous sont présentés ouvrant des fenêtres sur la vie de jeunes gens entre 20 et 30 ans dans plein de villes différentes d’Iran, des hommes comme des femmes qui se confient aux deux journalistes qui travaillent sous couverture (les journalistes étrangers étant interdits en Iran).



Le principe du livre m’a fait penser à Humans of New York qui prend des instantanés de vie pour les faire partager et pour montrer à quel point notre humanité nous rapproche. Il avait passé 1 mois en Iran où il avait de même ramené des portraits montrant que les préoccupations des iraniens étaient les mêmes que celles des américains, dans un pays pourtant appartenant à l’axe du mal… J’aime énormément ce reportage d’Hony.



Les témoignages sont cependant plus orientés vers les relations amoureuses et les anecdotes sont souvent glaçantes sur la rigidité de la société. On entend parler des “mariages temporaires” (mais sans bien comprendre ce que c’est) et des reconstitutions d’hymen. J’ai lu l’année dernière le 33ème mariage de Donia Nour de Hazem Imli (que j’ai d’ailleurs énormément aimé), une dystopie égyptienne où l’auteur parlait de ces pratiques mais je pensais qu’elle sortait de son imagination fertile et pas qu’elles étaient existantes. C’est pour moi le summum de l’hypocrisie religieuse.



La conclusion est assez dure, les témoins n’entrevoyant plus de changement de régime possible, se résignant.



Le dessin est efficace concernant les situations décrites ou les personnages (surtout que ce n’est pas simple de dessiner uniquement des interviews quelque part) même si j’aurais aimé plus de couleurs, de douceur ou de typicité. Il y a un effet “aquarelle” qui n’est pas complètement fini. Les traits sont assez doux, ce qui permet de n’être pas suffoqué parfois par des témoignages difficiles.

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Love story à l'iranienne

En Iran, aimer et être aimer quand on a entre 20 et 30 ans relève quasiment de l’impossible. Les jeunes interviewés manifestent essentiellement les difficultés d’aimer dans un pays qui réprime le moindre contact entre fille et garçon.

Portrait après portrait, le lecteur assiste impuissant à la lassitude, au découragement et l’abattement qui hantent ces jeunes gens.

Comment aimer lorsque tout leur est interdit ? Ils ont beau essayé de déjouer la surveillance constante, la peur au ventre d’être surpris, arrêté, torturé, l’espoir d’un changement, même infime, relève de l’utopie.



Jane Deuxard, ‒ pseudo regroupant un couple de journalistes ‒ a interviewé clandestinement de jeunes Iraniens afin de recueillir différents témoignages et donner un éclairage politique et social à ce pays en proie à un régime totalitaire. Les dessins de Deloupy très parlants, au trait large et aux aplats de couleurs sobres ajoutent une belle profondeur à ces témoignages poignants.

Un roman graphique édifiant, prenant et bouleversant. Du très bel ouvrage.



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Love story à l'iranienne

Sous forme de BD, les auteurs partagent avec nous les témoignages volés à la pression de censure du régime iranien actuel.

Chaque chapitre est le récit d'une rencontre avec un jeune homme, une jeune femme, un jeune couple. Tous racontent en chuchotant comment ils espèrent et vivent l'amour. Mariages arrangés, idylles secrètes, désillusions, amours traqués... Comment faire quand le poids du conservatisme pèse si fort sur les femmes ? Chacun cherche et trouve sa propre solution, et ... Son pesant de résignation.

Un recueil de témoignages sensible.
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Love story à l'iranienne

Aller enquêter sur place, se mêler à la vie de tous les jours, réussir à dialoguer, à échanger avec tous les risques que cela comporte et réaliser, au retour, une bande dessinée, remarquable témoignage très vivant et passionnant, c'est ce qu'a réussi Jane Deuxard, ce couple de journalistes, superbement servi par le dessin réaliste et émouvant de Zac Deloupy.



Love story à l'iranienne est constitué de plusieurs rencontres avec de jeunes iraniens de milieux différents dans plusieurs villes du pays. Ils parlent, se confient, parfois pas facilement, dans des lieux qui doivent être discrets et leurs révélations, comme leurs doutes, leurs souffrances, leurs espoirs et, pour certains, leur satisfaction apportent énormément d'informations.

Les planches de dessins se succèdent, se renouvellent, les textes sont bien lisibles et les couleurs sont adaptées aux situations décrites. le rôle de la mère de la fille, très exigeante pour le beau-fils, est expliqué tout comme celui de la police qui surveille constamment et réprime les fêtes que tente d'organiser la jeunesse. La musique est bannie du domaine public et fumer devient un acte de rébellion, un comble pour la santé publique !

Tout est décidé par le pouvoir religieux et le test de virginité est couramment demandé avant le mariage ce qui gangrène tous les rapports humains et favorise celles qui ont les moyens de se payer la reconstitution de leur hymen.

La question cruciale que se posent ces jeunes iraniens, c'est comment connaître quelqu'un avant de l'épouser quand on choisit pour vous et qu'il est très difficile de passer un moment ensemble sans témoin ? le poids des traditions et de la religion est énorme. Une majorité d'Iraniens est réduite au silence après tant de répressions violentes dont l'historique est rappelé.

Les paraboles sont interdites mais 70 % des familles en possèdent et même les mollahs en ont ! de plus, le service militaire est passé de 18 à 24 mois et les jeunes, surdiplômés et sans travail, rêvent de partir à l'étranger.

L'humour est présent aussi comme lorsque Jamilah explique : « Mon mari fait du vin dans la baignoire, clandestinement évidemment. Il voudra absolument vous le faire déguster. » le seul souci de ce couple est de faire des affaires et les voici déguisés en Picsous, plongeant dans un tas de pièces d'or…



Varié, précis, documenté, le récit de Jane Deuxard nous plonge dans une réalité que nous oublions trop facilement car on nous fait croire en un pays qui se libéralise sous prétexte d'accords internationaux alors que la répression s'accentue et que les libertés reculent toujours rendant très difficile la vie de toute une jeunesse.




Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Algériennes 1954-1962

La guerre fait de l'homme une bête. Et la bête de tous les algériens des traitres et de tous les français des bourreaux. L'histoire pourrait être aussi simple et se répéter sans cesse, triste et têtue. Heureusement il y a la mémoire, et les femmes quand les hommes ne parlent pas, ne parlent plus. Une jeune femme d'aujourd'hui part à la recherche de ses racines en Algérie : elle en croise d'autres, plus âgées, que la guerre a meurtries, entend et note leurs destins, pour nous et les siens. Les récits se complètent et se croisent. La guerre nous saisit, dans toute son horreur. Et ces femmes, tout à la fois ordinaires et exemplaires, aux destins hors du commun, nous en disent beaucoup plus que nos livres d'histoire . Un album poignant et captivant aux récits saisissants et aussi, pleins d'humanité.
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Love story à l'iranienne

J'hallucine "nous les femmes, nous ne sommes pas faites pour travailler comme des ânes ! On peut se contenter des tâches faciles : cuisiner, dormir..."

"Pendant qu'ils se crèvent à la tâche, nous, nous pouvons passer du temps entre copines : sortir, faire du shopping...."

J'essaie de me calmer..... un couple de français fait parler des jeunes iraniens sur le comment ils vivent leurs jeunes années !

Je vois ça avec mes yeux de soixante huitarde alors bien sûr je ne comprends pas la réaction de cette jeunesse pour certains tètes à claques mais j'oublie un peu trop facilement le propos des auteurs ... l'interview !!!

Ces jeunes .... "ont désormais un seul objectif, un impératif, une obsession s'aimer. Malgré le régime. Malgré la tradition."

C'est ce que nous dit la quatrième de couverture .... je ne partagerai pas cette vision de leur vie. Je dirai qu'ils ont un seul objectif, un impératif, une obsession ..... s'acclimater au régime qu'ils ont renoncé à combattre, s'adapter à la tradition qu'ils n'osent pas remettre en cause car leurs parents construisent autour d'eux des jardins empoisonnés où ils se retrouvent emmurés.

Alors constat de vie sans issue, constat de manque d'avenir, il suffit d'oublier ses rêves ou plutôt choisir des rêves réalisables dans ce carcan !

Et rechercher les petits arrangements qui permettront d'avoir une vie européenne en Europe, une vie balisée par la morale religieuse en Iran, mais une vie qui peut être lucrative et même très lucrative.

Petits arrangement avec la morale, avec les valeurs que l'on pourrait avoir envie de défendre et même simplement d'exprimer !
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Impact

Ils taisent les impacts qui ont marqué leurs vies à tout jamais. Il faudra pourtant en parler, mettre leurs histoires en mots, la partager. Parler enfin, pour mourir en paix ou encore pour se redonner le droit de vivre.



Des histoires qui se croisent ,

s'éloignent pour se réunir enfin.



Très belle BD , bourrée d'humanité .

Récit social au ras du macadam.

Une vraie réussite.





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Love story à l'iranienne

J'ai été très touché par ce sujet qui nous dévoile la réalité de la jeunesse iranienne d'aujourd'hui. Ils ont entre 20 et 30 ans et ont accepté de livrer leur témoignage à deux journalistes occidentaux clandestins qui ont dû manoeuvrer car ils ne sont pas les bienvenus en Iran.



Il est vrai que l'élection truquée de 2009 et la terrible répression qui a suivi a mis fin aux espoirs de toute une génération. On croit que l'accord récent sur le programme nucléaire et le fait qu'un président considéré comme réformateur laissent penser que le régime s'assouplit. Dans la réalité, il n'en est rien puisque les arrestations et les exécutions par pendaison n'ont jamais été aussi nombreuses. Bref, c'est à contre-courant de ce qu'on peut lire tous les jours dans la presse. Ce sont des témoignages rares qui ont été recueillis dans tous le pays où les patrouilles de police sont omniprésentes.



Le problème est le suivant: le régime interdit les relations de toute nature entre les hommes et les femmes avant le mariage. Or, ce ne sont pas ces jeunes qui choisissent leur futur époux mais les parents attachés aux traditions. Comment savoir tomber amoureux dans de telles conditions ? C'est impossible et la majorité doivent faire avec. L'époux doit subvenir aux besoins de sa femme et avoir déjà une bonne situation (appartement et voiture). Les beaux parents se comportent comme des hyènes. Bref, c'est cela la love-story à l'iranienne !



La police pratique des tests de virginité et procède à l'arrestation des jeunes lorsqu'ils les surprennent dans des fêtes communes. Le régime a volé leur jeunesse. Pourtant les mollahs ne se privent pas d'aller voir des prostituées à Doha où ils usent de ce qu'on appelle le mariage temporaire à savoir le sigheh. Le contexte général du pays est celui où les gens sont démoralisés, et qu'ils sont de plus en plus lâches et habitués à ce régime. Inutile de rappeler que la femme n'est pas l'égale de l'homme dans le régime iranien. Il y a des jeunes hommes qui souffrent véritablement de cette situation. Les lois pourrissent la vie de ces gens.



Je vais le dire franco: c'est l'une des meilleures bd documentaires que j'ai lu jusqu'ici. C'est un coup de coeur. C'est une bd qu'il faut absolument découvrir. Elle ne doit pas passer inaperçue car elle apporte quelque chose. On ne sait pas tout. Il y a des témoignages qui vont véritablement nous surprendre dans notre vision occidentale. Oui, on va véritablement découvrir l'envers du décor. Une enquête qui nous permet de nous dire qu'on a bien de la chance de vivre dans notre démocratie où on peut aimer la personne que l'on aime. C'est quand même une liberté essentielle !
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Love story à l'iranienne

Un splendide ouvrage graphique écrit par Jane Deuxard (un pseudonyme derrière lequel se cache un couple de journalistes qui voyage régulièrement incognito en Iran) et dessins par Deloupy, qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’Iran depuis l’instauration de la République islamique en 1979 qui vit la chute du Shah Reza Pahlaví.

Mais il s’agit d’abord et avant tout des témoignages réels de jeunes hommes et femmes de moins de 30 ans qui n’ont qu’un désir : s’aimer. Or s’aimer est interdit.

Nous découvrons, souvent avec incrédulité, que cette jeunesse iranienne issue de classes sociales et de lieux différents présente une détresse commune : la difficulté, voire l’impossibilité de vivre leur amour (entre autres) sans courir de nombreux risques. Car les délateurs au service du régime sont partout. Dans la rue, dans les parcs, au travail et au sein même de leur propre famille.

La grande majorité de ces jeunes est résignée face à tant d’injustice, de brutalité et de violence, face à un régime bien trop fort pour eux. Certains redoublent d’ingéniosité et parviennent à se voir, d’autres abandonnent tout espoir.

Un livre révélateur de la fragilité de nos libertés, qui devrait nous inciter à apprécier chaque jour la chance que nous avons de vivre libres.



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Impact

Parfois avant même d’ouvrir le livre, il y a comme un pressentiment…ça va le faire !

Et ça l’a fait ! C’est presque un tour de force réussi par Rochier et Deloupy. En 100 pages, ce beau petit livre parvient à tisser une toile implacable, deux histoires racontées séparément, on passe de l’une à l’autre parfois même dans la même page… c’est troublant au début mais on sait très vite qu’on ne le lâchera plus jusqu’à la fin. On comprend qu’il va y avoir un lien et ….. je n’en dirai bien sûr pas plus.

Ce récit proche du roman noir est brillamment représenté par Deloupy, dans un autre registre que « Pour la peau », mais toujours avec sensibilité et force !

Un grand bravo donc pour cet album dont l’histoire aurait pu figurer dans les « chambres noires » de Karine Giebel, une mise en lumière d’anonymes, un révélateur de vies qui basculent…



Pour moi, l’impact a fait mouche !

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Love story à l'iranienne

Deux journalistes recueillent des témoignages de jeunes Iraniens sur leur vie en Iran et particulièrement sur la vie sentimentale dans une société où les mariages arrangés sont majoritaires. Témoignages pleins d'émotions et révélateurs d'une société archaïque et fermée où être une femme est loin d'être facile même au XIX e siècle... A lire!
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Love story à l'iranienne

A travers l'histoire de différents personnage, la BD dénonce l'absurdité d'un régime totalitaire. C'est un sujet grave qui existe bien au-delà de l’Iran. Un paradoxe obscure ! Franchement ça retourne et fait cogiter !

ça rappelle aussi une nouvelle fois que nous avons beaucoup de chances dans notre pays : de pouvoir s'aimer librement et exprimer nos créations (musiques, arts, etc.) en toute liberté !

Merci à Jane Deuxard pour leur travail !

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Love story à l'iranienne

Ecrit pas deux journalistes d'investigation, ce reportage sur les relations amoureuses des jeunes iraniens est saisissant.



Dans un pays qui essaie de s'ouvrir au monde, le poids de la tradition familiale (ou de la religion, ou du régime) fige tout. Nos journalistes clandestins arrivent à interviewer quelques jeunes qui osent s'exprimer et nous font part de leur vécu et de ce qu'ils pensent des interdits amoureux, religieux, politiques.



Le résultat est absolument sidérant, à l'image de la dernière phrase du livre : « Les jeunes ont la vie rude en Iran. Les gens qui le comprennent sont tristes et déprimés. Ceux qui sont heureux sont aveugles ».



Ne cherchez pas l'espoir dans ce livre, il n'y en a pas, outre le fait que témoigner de la réalité est nécessaire.



Très belle découverte que ce roman graphique.

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Love story à l'iranienne

(MP976) A faire figurer absolument dans la sélection Lycée!

Une BD reportage efficace et utile, émouvante et très touchante. On est tout de suite plongé dans le quotidien et l’intimité de ces jeunes Iraniens et Iraniennes, qui au péril de leur vie, livrent leur difficulté à vivre et à aimer en 2016, dans la société sous haute surveillance du régime totalitaire des mollahs. Le dessin simple, l’épaisseur du trait, les couleurs sombres, servent le texte sur le mode de la confidence et retranscrivent le poids de la religion et la tradition qui pèsent sur eux. A chaque page, on ressent le danger qu’ils encourent, et pourtant ils luttent pour l’amour, la musique, leurs choix de vie et d’avenir. Ils font acte de résistance silencieuse. Un bel hommage à leur courage et à celui de Jane Deuxard (pseudonyme du couple de journalistes rendu clandestinement en Iran pour faire ce documentaire). Exploitation pédagogique possible pour de nombreux thèmes.

(MAD971) L'Iran à travers le regard des jeunes et leurs difficultés à vivre leurs relations amoureuses. Une bande dessinée constituée de témoignages touchants, parfois bouleversants... Les élèves vont aimer. Un grand OUI pour le prix lycée, sans hésiter!

(SC971) Des témoignages poignants, qui nous montrent la difficulté d'être jeune en Iran en 2016 ... Il y est question d'amour, de liberté, de libre arbitre, de perspectives d'avenir... ou plutôt du manque de tout cela ... ok pour le prix lycée

(IK971) Pas convaincue par ces histoires d'amour, un peu décousues du point de vue de la trame narrative. Je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison avec le monde d'Aïcha et forcément pour moi c'est moins subtil...Non pour le Prix. Pourquoi pas en recommandation de lecture pour le fonds d'un CDI Lycée.
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Love story à l'iranienne

Bonheur interdit ?

On a tendance à croire qu’il suffit de peu pour être heureux. Cette magnifique bande dessinée (l’illustrateur est de Saint-Etienne ;-) donne la parole à ceux qui, en Iran, cherchent le bonheur. Deloupy retrace avec fidélité dans des dessins épurés, superbes de délicatesse, de retenue, et très expressifs, les témoignages de ceux que « Jane Deuxard » (un couple de journalistes qui a écrit les textes) a rencontrés.

On découvre les difficultés pour choisir celui ou celle avec qui on se mariera, les refus d’étudier pour les filles, le fait d’être surveillés toujours et encore plus que toujours…..parce que le gouvernement contrôle, triche, impose, oblige …..

Cet ouvrage est bouleversant, car des hommes et des femmes se sont mis en danger pour témoigner, prenant des risques pour donner de la voix. Ils sont admirables, tout autant que ceux qui leur donnent la parole, promettant de ne jamais les recontacter pour les laisser dans une sécurité toute relative…...

Ce recueil est un coup de cœur. Pour la sobriété des illustrations et des textes qui permet d’aller à l’essentiel, pour le contenu qui nous ouvre les yeux sans voyeurisme, en posant les faits sans les juger, pour le sujet global qui méritait bien le prix Franceinfo de la BD d'actualité 2017, pour le courage des témoins et de ceux qui ont témoigné.

À savourer, à lire et à relire.....


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Impact

Voici une bande dessinée assez étonnante. Personnellement, quand j'ai commencé cette lecture, je ne me souvenais plus vraiment du résumé et je me suis donc plongée dans cette histoire sans en savoir de trop. Franchement, c'était très chouette car de ce fait, j'ai été surprise par le déroulement du récit.



J'ai trouvé l'histoire très bien réalisée. L'auteur a su amené le lecteur là où il voulait avec ce dénouement très touchant. Cela a été fait avec beaucoup de tact et d'émotions. C'est une bande dessinée très prenante et poignante. On ressent bien le désarroi et le mal être des personnages. On sent cette cassure en eux mais aussi leur espoir de s'en sortir et de vivre mieux.



Pour les illustrations, elle correspondent parfaitement à l'écrit. Elles le mettent en scène avec brio. Il y a des dessins plus sombres lors des moments difficiles et d'autres un peu plus clairs le reste du temps. C'est bien créé.



En résumé, ce n'est pas un coup de cœur mais c'est un album qui m'a touchée. Suivre l'histoire des protagonistes est intéressant et permet de voir que parfois les destins sont liés.



Merci aux éditions Casterman pour cette lecture.


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