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Critiques de Dobbs (278)
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La machine à explorer le temps (BD)

C'est l'un de mes romans préférés de H.G Wells qui est adapté sur le support de la bd. Ce n'est certes pas la première fois mais cette oeuvre est résolument plus moderne quant à la forme.



Il faut savoir que H.G. Well était le premier romancier à s'intéresser au voyage temporel. Il a été le précurseur de la littérature sur la science-fiction. D'ailleurs, cette oeuvre s'inscrit dans une collection qui lui rend directement hommage et que je n'ai pas tardé à dévorer.



Du côté du scénario, on va malheureusement sauter de grands passages du roman voir des films et cela m'a un peu déçu. La trame va directement à l'essentiel à savoir en l'an de grâce 802701 sans expliquer pourquoi il va choisir une date aussi lointaine. On ne ressent pas la même chose qu'en lisant le roman ou en regardant les versions cinéma.



Il faut dire que je n'ai rien à reprocher à ce graphisme résolument moderne. Il retranscrit bien les différentes étapes et les époques de notre planète. Certaines planches sont réellement magnifiques visuellement parlant. Cela constitue également un plaisir non négligeable à la lecture.



Il manque simplement un peu de piquant au niveau de la trame générale. Je laisse le conseil d'achat pour faire découvrir cette oeuvre aux jeunes générations qui auront sans doute envie d'en savoir un peu plus. Pour les autres, c'est toujours un plaisir que de redécouvrir cette oeuvre.
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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

Pas de nouveauté entre le premier tome et le deuxième. On y retrouve les mêmes faiblesses.

Il s'agit d'un enchainement de faits sans que le personnage principal n'y participe vraiment. Tout se résout de lui-même. C'est très monotone, il n'y a aucune tension, ni de suspense et encore moins un sentiment d'angoisse ou de noirceur malgré les évènements. Ca se lit bien et rapidement mais sans aucune passion, c'est très plat.

Le personnage principal, le seul en fait puisque tous les autres ne font que des brèves apparitions, est sans caractère. On ne s'attache pas à lui malgré qu'il ne soit pas désagréable. Il n'a pas un grand intérêt.

Les dessins sont très jolis, bien réalisés et avec une colorisation donnant un petit air de speampunk.



Une série adaptée du célèbre livre qui, pour moi, n'a pas su m'intéresser. Le seul intérêt que je vois est une façon de remettre l'Homme à sa place, dans l'univers on est bien peu de choses.
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La Guerre des Mondes, tome 1 (BD)

Connaissant le film de Spielberg je n'aurais pas été lire cette BD de prime abord. Mais comme toujours je me suis laissée, assez facilement, convaincre par ma soeur.

Plus proche du livre, dans une Angleterre du XIXeme siècle, l'intrigue se met en place, les extraterrestres apparaissent, leurs intentions aussi. On découvre le personnage principal. Sympathique et un peu naïf. Rien d'extraordinaire mais agréable, ça se lit vite, sans temps mort ni grand suspense. Je n'ai pas réussi à ressentir l'ambiance dramatique et oppressante. Je ne saurais dire pourquoi. Les couleurs trop lumineuses, le fait de connaître le film, la fuite comme seule but... ?

Les dessins sont jolis, fluides, les visages sont expressifs. Une belle réussite de ce côté.

Une bonne adaption ? Je n'en ai aucune idée mais une bonne lecture sans grande envergure mais qui nous permet de passer un bon moment.
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La machine à explorer le temps (BD)

Dobbs offre une synthèse fidèle là où Mathieu Moreau apporte une illustration des plus réussies. On peut se demander comment ils peuvent réussir en 56 pages à traduire Wells en BD alors que le cinéma multiplie les trahisons et les échecs.

Revenir à l’œuvre originelle de H. G. Wells ne m'a jamais emballé au point que je me sois contenté de "La machine à explorer le temps" et de "L'homme invisible". Au vu du travail de Dobbs et Moreau, je me laisserai bien tenter par leur adaptation de "La guerre des mondes" et de "L'île du Docteur Moreau".



Un petit regret en refermant cette BD : qu'il n'y ait pas de suite aux aventures de cet explorateur du temps...



44ème Festival de la BD d'Angoulême (2017)
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Koursk: Hitler ne passera pas !

Un ancien commissaire politique,Besko, blessé à Stalingrad, est envoyé à Koursk pour photographier les combattants au profit de la propagande soviétique.

A travers ses aventures, on suit pas à pas ce gigantesque affrontement qui fait que cette BD est un excellent résumé de la situation.

Au fil de son reportage Besko va prendre conscience de la terrible réalité de la guerre et ses photos quittent le domaine de la propagande pour devenir plus réaliste. Témoignage des horreurs de la guerre, ces photos vont-elles le conduire au poteau d’exécution pour trahison?

Un scénario solide, bien mené avec des protagonistes crédibles. Un seul bémol pour une série dédiée aux chars de combats.

Ils sont souvent très mal dessinés.
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Scotland Yard, tome 1 : Au coeur des ténèbres

Honnêtement, Scotland Yard ne sera pas la bd de l’année. Loin s’en faut. Le scénario est assez incompréhensible avec une mise en scène et en image assez chaotique pour ne pas dire catastrophique. On se demande parfois si on n’a pas loupé une case si bien qu’on revient en arrière parfois à tort. Bref, question fluidité, il faudra repasser. La compréhension ne sera pas à son maximum.



Et puis, et surtout, c’est d’un ennui presque mortel. Il ne se passe pas grand-chose dans cette enquête qui s’étire. On ne vit pas à l’heure des personnages. Bref, l’intérêt pour cette bd qui s’inscrit dans la galaxie des fameux Sherlock Holmes dans la même collection 1800 de Jean-Luc Istin est moindre. Il y a un mélange de genre de tout ce qui pouvait compter sur l’Angleterre victorienne. On peut certes y voir un coup de génie ; cependant cela ne sera pas mon cas. Il me faut plus que des noms pour m’impressionner !



Cela ne me donne pas du tout envie de lire la suite car aucune originalité, ni inventivité. Est-ce qu’avec cela, je suis dans les clous ? Je ne le pense pas. Allez, 2 étoiles pour ne pas me retrouver au pilori.
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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

Stupeur à Valencyre : un jeune humain s'est échoué (de façon particulièrement théâtrale) sur les côtes du royaume des Ours. Il se prétend ramené des morts par la terrible Kalygaryd, une sorcière que tous croyaient pourtant disparue. Pour vérifier la réalité de cette menace, le Roi Ours décide d'envoyer une expédition hétéroclite menée par son jeune fils héritier.

Voici donc le premier tome d'une nouvelle série fantasy anthropomorphique pleine de promesses. Les dessins sont soignés avec notamment des paysages fantastiques magistraux. Les personnages sont attachants. Mais je dois reconnaître que côté scénario, rien de franchement original. La scène d'attaque par les sirènes est par exemple un peu convenue...

Je reste donc légèrement sur ma faim, en espérant plus de surprises dans les prochains tomes.
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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

Un très bon premier tome qui nous plonge dès les premières pages dans l'univers.

Vient vite après de nombreuses nouvelles informations et rebondissements qu'on intègre rapidement, sans difficulté. Autant dire qu'il n'y a pas de temps mort dans cette quête. Si certains éléments viennent complexifier l'histoire, globalement elle reste assez classique. Et j'espère qu'elle ne tombera pas dans la facilité de péripéties qui s'enchaînent de façon linéaire et par hasard, comme semble annoncer la fin.

Néanmoins on passe un bon moment. Plusieurs aspects viennent égayer ce voyage comme la magie.

Et puis surtout les dessins. On reconnaît tout de suite le trait et les couleurs de Didier Cassegrain qui nous émerveille comme à chaque fois. Les paysages sont grandioses, les personnages réussis, l'anthropomorphisme bien géré...

Les personnages sont sympathiques et assez nombreux. Pour l'instant ils ne sont pas très détaillés mais on s'attache facilement à eux.
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L'homme invisible, tome 1 (BD)

La dernière version cinématographique de l’homme invisible avec l’acteur Kevin Bacon avait un peu refroidi les amateurs de H.G Wells. On se situait un peu dans la lignée de la fameuse Momie dont la récente adaptation est également un total flop. Avec cette bd, on revient aux fondamentaux du roman originel ce qui n’est pas plus mal. L’ambiance d’époque est fort bien respectée.



Pour autant, l’action semble faire du surplace dans cette petite ville isolée. Certaines scènes qui étaient censé créer l’effroi m’ont font hurler de rire ce qui n’était sans doute pas l’effet recherché. C’est sans doute difficile d’adapter ce roman pour le rendre crédible et intéressant voir un peu moderne. Il y a pourtant de la matière sans vouloir faire une mauvaise comparaison.



Pour l’instant, c’est le titre le moins réussi de cette collection après La Guerre des Mondes (Glénat) et La Machine à explorer le Temps (Glénat). Un mot pour dire que je n’ai absolument rien à reprocher au dessinateur qui a rempli sa part de travail de manière tout à fait correct entre le découpage ou la mise en couleur.



Il manque quelque chose au niveau de l’intrigue qui nous laisse dans le secret de ces mystérieuses expériences qu’on ne voit d’ailleurs pas. Bref, l’invisibilité nous guette au sortir de cette lecture même si une certaine qualité est tout de même au rendez-vous. Gageons que le second et dernier tome arrive à relever le scénario. Qui n’a jamais rêvé d’être un homme invisible ? Je sais qu’on peut le souhaiter à certains individus. Mais bon...
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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

La vie suivait son cours au Royaume de Valencyre, bien que son roi ours, Artus, ne subisse les affres du temps et la mélancolie due à la perte de sa reine.



Mais c'est un autre événement, majeur, qui viendra mettre fin à cette apparente tranquillité.

Des pêcheurs ont découvert un régalec au beau milieu de leur parc à huîtres.

Mais leur surprise ne fût totale que lorsqu'ils découvrent un... humain dans la gueule du monstre marin.



Sans perdre de temps, ils emmènent discrètement leur découverte au palais du roi.

Mais Ifrit, n'est pas un humain ordinaire, c'est un... mort vivant.

Ramené à la vie par celle qui a épousé les ténèbres en personne, Kalygaryd, cette nouvelle ajoute encore un niveau de trouble jamais atteint au Conseil restreint rassemblé par le roi.



Kalygaryd était supposée avoir quitté le monde des vivants pour de bon, et selon les dires d'Offrir, elle serait en train de constituer une armée de morts-vivants.... mais dans quel but ?



Le roi Artus décide d'envoyer son fils, le prince Kodiak vers les terres australes pour vérifier ces allégations.



Mais sur son trajet, il devra d'abord demander un droit de passage au roi Pygargue, qui règne sur les colonnes de Garuda, et avec qui, les relations ne sont jamais simples ni acquises.



Mais assez perdu de temps, il faut aller faire état de cette menace au plus vite !!
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Nous sommes en octobre 1761. Quelques mois à peine séparent donc les deux histoires, « L’Énigme des Blancs Manteaux » et « L'Homme au ventre de plomb ».

Les Ruissec, « vieille noblesse militaire, sévère, dévote et radoteuse à souhait » assistent à un opéra, lorsqu'un valet vient les chercher. Un drame a dû se produire : Sartine intime à Nicolas l'ordre de le rejoindre. Le fils aîné du comte a été retrouvé mort. Une balle a traversé son cou, mais le plus étrange, cette odeur de vase, incongrue dans un appartement et le visage qui « a subi une telle déformation qu'il fait penser à celui d'un vieillard ». Nicolas va devoir se livrer à une enquête d'autant plus étonnante que le comte, pourtant si pieux, refuse d'admettre qu'il s'agit d'un crime. Il soutient avec force que le vicomte s'est suicidé.

Si l'adaptation des aventures imaginées par Jean-François Parot dans le premier volume m'avait bien plu, je suis plus réticente face à celui-ci. Il s'agit d'une enquête très délicate et très complexe qui demande toute la finesse de plume de son auteur. Forcément, la transposer en bande dessinée signifie opérer des coupes sombres, et, à mon avis, elles nuisent beaucoup à la compréhension. J'ai eu peine à lier les événements les uns aux autres. Cela m'a paru très confus. En outre, à mon avis, Chaiko a donné à ses personnages féminins à peu près le même visage, ce qui empêche de bien les distinguer. Par exemple, Mme de Pompadour n'a rien de commun avec les portraits d'elle que l'on connaît. Le chien est affreusement mal dessiné. On se demande avec perplexité de quel animal étrange il s'agit ! Il y a assez peu de décors, c'est dommage, car c'est cela qui permet au lecteur de s'imprégner de l'atmosphère de l'époque. De temps à autre, une vignette en noir et blanc nous replonge dans un épisode passé. Certaines illustrent le récit d'un des protagonistes d'autres rappellent un moment de l'histoire auquel on n'a (sans doute) pas prêté toute l'attention qu'il méritait.

Dans le premier volume, les onomatopées m'avaient surprise. Dans celui-ci, elles sont plus traditionnelles, sauf, de temps à autre, un curieux « Tchak Tchak » lorsque Nicolas frappe à la porte... (Moi, j'aurais écrit « Toc Toc ») Ou « Crash » quand, dans un geste de colère, Mlle Bichelière balaie tous les objets de sa coiffeuse.

Mon avis est donc très mitigé.
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L'Ile du Docteur Moreau

Très bonne adaptation de l'oeuvre de H G Wells. Le scénario est très fidèle à l'oeuvre originelle. L'histoire, j'ose à peine la résumer tant elle est connue : un naufragé arrive sur une île où le docteur Moreau se livre à certaines expériences tendant à transformer l'animal en humanoïde. C'est tout le combat entre pulsions et civilisation, entre sauvagerie et socialisation qui est à l'oeuvre.Le dessin est plutôt de bonne qualité. L'ambiance est sombre et ce n'est pas une BD à mettre entre les mains des plus jeunes. On ressent assez vite cette oppression propre à cette oeuvre dans laquelle le docteur Moreau, par certains aspects n'est pas sans me rappeler le Kurtz du "Au coeur des ténèbres" de Conrad.
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La machine à explorer le temps (BD)

J'étais curieuse de découvrir ce roman. C'est un classique de la littérature de science-fiction (1895), c'est un roman qui a servi de point de départ à un autre récit que j'ai beaucoup aimé (L'expédition H. G. Wells de Polly Shulman). De plus, pour le challenge des littératures de l'imaginaire je devais lire quelques classiques. En le voyant aux Utopiales, la couverture m'a séduite immédiatement et je l'ai acheté. J'ai passé un bon moment en le découvrant, il est certes daté, mais je lui trouve du charme.



J'ai pris mon temps pour le lire, il est très court et il sait être prenant — excepté quelques passages longs. L'intrigue est sympathique, je ne m'y attendais pas du tout, je pensais trouver un récit très chargé de termes techniques et scientifiques. Je me suis tellement trompée ! Nous avons une intrigue décomposée comme une aventure complète et intéressante. Le Voyageur et des amis discutent d'un projet fou celui de voyager dans le temps. Seul le Voyageur testera la machine qu'il a inventée et reviendra narrer son histoire aux autres.



De ce fait, les premiers et derniers chapitres sont d'un point de vue externe, alors que le reste du récit est présenté par le Voyageur à la première personne du singulier. Ce récit s'avère riche en découvertes, en péripéties, en réflexions aussi. J'ai apprécié la narration qui permet de se sentir proche de notre personnage principal. Le style est plutôt fluide, recherché sans être complexe, c'est agréable à lire dans l'ensemble et j'ai passé un bon moment. Je suis curieuse de découvrir d'autres romans de l'auteur.



Le Voyageur s'est rendu dans le futur et il nous présente une vision de l'avenir très intéressante. Il propose ses hypothèses pour comprendre comment notre humanité a pu finir de la sorte et j'ai adoré les références à l'ère industrielle (époque de l'auteur). D'un côté, il y a les Eloïs, une société pacifique, vivant à la surface de la Terre, heureuse, et se nourrissant exclusivement de fruits. Ils communiquent avec des phrases de deux mots. De l'autre côté, ce sont les Morlocks, un peuple souterrain, blême et plus belliqueux, sombre et inquiétant. Le Voyageur découvre ces deux peuples au fur et à mesure de ses aventures, j'ai apprécié ce futur sans technologie avancée, c'est plus un futur social.



Je ne sais pas si c'est décadent ou positif, mais c'est une évolution qui s'avère fascinante pour ma part. L'intrigue est donc linéaire, il n'y a pas de rebondissements de fous, mais j'admets m'être prise au jeu de ce voyage. D'avoir eu de la peine pour le Voyageur, d'avoir aimé Weena (une femme des Eloïs). Cette dernière est attachante et leur relation était très chouette. Évidemment en si peu de pages, c'est dur de s'attacher complètement. À moins que j'aie tellement aimé que j'aurais aimé des informations supplémentaires. Ça manque aussi d'éclaircissements sur les personnages, c'est peut-être un poil simpliste par endroits, mais globalement, ça reste prenant.



En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce classique. Il a des défauts, c'est certain, toutefois, ses atouts le rendent charmant ; la plume de Wells est précise et agréable à lire. L'aspect science-fiction est chouette, pas ultra-présent de manière complexe, mais juste assez pour faire travailler notre imaginaire. La machine à explorer le temps nous envoie dans un futur hypothétique, mais hautement intéressant et qui fait réfléchir. Il y a une grande part d'aventure, le récit est sympathique à découvrir et j'ai adoré ce voyage en compagnie du Voyageur et de Weena.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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La machine à explorer le temps (BD)

Une grande surprise, assurément, une bonne surprise même que ce tome des adaptations des oeuvres de Wells en bande dessinée.



Le roman orignal est très bien retranscrit dans le scénario de la bande dessinée. Ainsi, si vous avez apprécié le roman et que vous vous plongez volontiers une bande dessinée de temps en temps, cette adaptation est faite pour vous, honnêtement. Il y a peut-être quelques problèmes dans le découpage des cases, mais au fond, personne n'est parfait.



De plus, contrairement à ce que je craignais, on ne perd pas de fluidité, ni de contenu dans cette adaptation. C'est assez remarquable.



Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les nombreuses critiques qui ont été écrite sur le roman seront certainement plus pertinente que moi à ce sujet.



Pour le dessin maintenant, il est tout simplement sublime ! Et malgré un univers assez différent de celui que je m'étais imaginé dans la lecture (notamment sur l'aspect des Morlocks et du Sphinx), je n'ai eu aucun mal à retrouver un univers que j'avais apprécié.



Bref, une belle oeuvre qui ravira aussi bien les amateurs de science-fiction que les aficionados de la bande dessinée !
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Rendez-vous avec X : La Baie des cochons

Voici une série qui me faisait de l'oeil depuis un petit moment....

Je commence par ce tome, disponible dans ma médiathèque, qui est le second de la série.



La baie des cochons, opération militaire menée à Cuba en 1961, par les américains pour renverser le régime castriste, est un épisode tristement célèbre de l'histoire américaine, un fiasco militaire et diplomatique qui va renverser l'échiquier politique mondiale.



Une BD instructive, avec les faits, les tenants et aboutissants de cette opération, des informations relayées dans la bande dessinée, par un mystérieux Monsieur X, ancien agent des services secrets.

Le fameux Monsieur X des rendez-vous avec Monsieur X de Patrick Pesnot sur France Inter. Cette série en est l'adaptation.



Mon avis



Bien ficelée, bien documentée, cette BD est à recommander aux passionnés d'histoire et à tous ceux qui veulent en connaître un peu plus sur ce fait d'histoire et cette période troublée, on ne peut plus passionnante de l'histoire américaine. Une façon plus ludique d'aborder une leçon d'histoire.

Quelques feuillets d'explications se sont glissées à la fin de l'album pour affiner le tout. Seul petit bémol, un visuel un peu trop classique à mon goût.









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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

H.G. Wells est un auteur que l'on ne présente plus tant ce dernier a été un précurseur de la SF dès la fin des années 1800 et au début des années 1900.

En effet, si ce nom ne vous dit rien, c'est à ce dernier que nous devons des classiques comme La Machine à Explorer le Temps, L'Homme Invisible, ou encore celui qui nous intéresse ici, La Guerre des Mondes.



Si j'apprécie de découvrir les œuvres de Wells, il faut avouer que son style d'écriture est assez daté et dur à appréhender. Ainsi, pouvoir découvrir ses œuvres à travers des adaptations en bande dessinée est plutôt une bonne chose. Le soucis de l'adaptation étant qu'elle ne retranscrit jamais à 100% la pate de l'auteur.



Pour ce qui est de la Guerre des Mondes, j'ai fait le choix de lire deux versions différentes d'adaptation en bande dessinée avant de pourquoi pas me lancer plus tard dans la lecture du roman qui attend sagement sur mes étagères.

Les deux adaptations retenues sont la BD de Philippe Chanoinat et Alain Zibel en 1 tome, et la BD de Dobbs et Vicente Cifuentes en 2 tomes (celle ici présente).

Il en existe surement d'autres, mais si j'ai retenu ces deux dernières, ces tout simplement parce que la première fait partit de la collection "Les Grands Classiques de la Littérature en Bande Dessinée" paru chez Le Monde et Hachette. Et la seconde parce qu'elle est scénarisée par Dobbs et que j'avais déjà eu le plaisir de lire d'autres adaptations des œuvres de Wells.



Dès lors, ayant lu deux versions différentes de la même œuvre, je ne peux m'empêcher de les comparer.

Et c'est la version en 2 tomes de Dobbs qui aura ma préférence.

En effet, le problème de la version en 1 tome retenu par la collection des grands classiques, et que comme d'autres fois pour les œuvres de cette collection, une adaptation en 1 seul tome, si elle permet de se faire à l'œuvre de manière simple et rapide, ne permet toutefois pas de rentrer assez dans les détails et on à l'impression de ne faire que survoler l'œuvre de base.

Pour la version de Dobbs en 2 tomes, l'histoire et deux fois plus longue et on a donc plus le temps de rentrer au récit ou de s'attacher aux personnages. Ajoutons à cela que j'ai préféré les dessins de cette version.

Dès lors, si je ne devait en recommander qu'une seule, ce serait bien entendu celle la.



Pour autant, il ne s'agit que d'adaptation et si vous vous en sentez le courage, allez directement sur le roman, ce que je ferais, mais en attendant de trouver ce courage, je vais sans doute aller me regarder l'adaptation en film avec Tom Cruise que je n'ai jamais vu.
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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

A l'University College de Londres, les professeurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de l'invasion martienne. Mais alors que tous sont curieux du monde des abysses, à étudier des poissons-lanternes, la ville de Londres est attaquée. Les machines extraterrestres ravagent la ville avec leurs rayons et leur gaz ; la panique est totale. Du haut d'une montgolfière, le spectacle de leur avancée signe la fin du monde. 

Notre témoin pris dans la tourmente de la destruction massive, s'entête à leur faire face et se désespère du comportement violent de la population qui pille tout en voulant fuir. Rien ne peut vaincre l'ennemi qui aspire les corps, les recrache après les avoir vidés de leur sang, et ensemence la terre d'une plante rouge qui se propage rapidement. Serait-ce l'extermination de la race humaine ?



Le tome 2 clôt l'histoire romancée de H.G. Wells et comme pour d'autres adaptations fidèles (films et écrits), on est semblable à ce témoin garant des évènements, spectateurs de l'agression, de la mise à sac, du massacre, puis de la mort des envahisseurs qui succombent à nos microbes. L'invisible micro-organisme a battu la technologie sophistiquée des machines infernales et les êtres qui les pilotent. Les scènes se déroulent sans une intervention héroïque et sont mises bout à bout à la manière de prises de vue cinématographiques.

J'ai trouvé que les dessins rendaient bien le scénario, la dynamique, l'aberration de notre monde, l'effroi, le désordre et la voracité des aliens. En ce qui concerne l'intrigue de l'histoire, conforme au livre de H.G. Wells, elle est conçue pour révéler notre impuissance et notre petitesse. Elle ne génère aucune compassion et sensibilité, elle est seulement un témoignage et la vision d'un écrivain pour son époque, un pamphlet anti colonialiste.

Un diptyque apprécié !
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Souviens-toi que tu vas mourir

Mai 1865

La guerre est finie, le général Lee a déposé les armes au nim de la Confédération, l'Union a gagné la guerre de Sécession.

Mais pour certains, admettre cet état de fait est tout simplement inadmissible, c'est le cas de Will Quantrill et de sa bande, qui va tout simplement brûler une ville entière, Lawrence, et exécuter tous ses habitants, femmes et enfants compris.

Mais leur histoire est sur le point de se terminer. Des Marshalls, épaulés par l'armée de l'Union, viennent de localiser la troupe tristement célèbre, les bouchers de Lawrence.

Dans quelques instants, ils vont donner l'assaut et essayer d'en capturer quelques uns pour les pendre en ville après un procès, mais rien ne les y oblige non plus...



Un superbe album qui nous plonge dans une des pages les plus sombres de l'Histoire des États-Unis, et nous démontre que les apparences sont parfois trompeuses et qu'une lueur peut toujours exister au beau milieu des ténèbres.

J'ai vraiment adoré cet album, une véritable petite claque.
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La machine à explorer le temps (BD)

Je suis actuellement en train de lire le roman de HG Wells, La machine à Explorer le Temps.

Quand j'ai vu que cette œuvre avait été adaptée en BD, je me suis d'y pourquoi pas y jeter un œil afin de faciliter ma compréhension du roman et de pouvoir plus tard comparer les deux.



Si pour la première moitié (que j'ai déjà lu en roman) c'est très respectueux du matériau de base, je ne connaissais pas la suite mais n'avais pas peur de me faire "spoil" car même en connaissant la fin je finirais la lecture du roman que j'ai plaisir a découvrir avec la collection des classiques du fantastique proposée par RBA (qui propose entre autre d'autres classiques du genre tel que Frankenstein, Dracula, L'homme Invisible, ou encore du HP Lovecraft).



Pour ce qui est du scénario, il est très sympa mais n'ayant pas encore terminer le roman je ne jugerais pas de la qualité d'adaptation.



Pour le dessin, il est très efficace, et me permettra de mettre plus facilement des visages sur les noms lors de ma fin de lecture du roman.



C'est donc avec plaisir que j'ai lu cet BD et que je finirais le roman avant de sans doute me lancer dans d'autres œuvres de Wells, que ce soit en roman ou avec leur adaptation BD dans cette collection.
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La Guerre des Mondes, tome 1 (BD)

Je poursuis ma découverte de cette nouvelle collection consacré à H.G. Wells qu'on ne présente plus sauf sans doute pour ceux qui ne connaissent pas. Dobbs est toujours aux commandes du scénario pour une fidèle adaptation. Cette fois-ci, changement de dessinateur mais on reste dans le même style graphique.



Cette oeuvre sera également déclinée en deux tomes. Je pense que c'est bien de la faire car cela évite l'erreur commise sur La machine à explorer le temps (Glénat) qui avait été trop bref malgré ses 56 pages. Le lecteur pourra alors mieux apprécier ce scénario très riche et inventif.



La nouveauté de l'adaptation réside toujours dans cette modernité du trait et du récit qui va à l'essentiel. Je trouve que les auteurs ne s'en tirent pas trop mal. A noter que dernièrement, j'ai lu La Grande Guerre des Mondes qui est une version encore plus novatrice dans un genre steampunk. A croire que ce roman est actuellement à la mode au vu des dates de parution très rapprochées.
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