Citations de Kris (185)
HENRI : Tu as fait tes problèmes Jo ?
JO : Après dîner !
HENRI : Mouais... C'est toujours pareil, tu t'y prends à la dernière minute !
MAMAN : Jo, où as-tu rangé l'ouvre-boîtes ?
JO : Dans le placard, sous les illustrés.
MAMAN : Je ne le trouve pas. Jo, viens me retrouver cet ouvre-boîtes tout de suite !
JO : Ah mais ! Je ne peux pas écouter la radio tranquille ! Merde à la fin !
MAMAN : Quoi ?! Tu as fini de parler comme ça ? ! Va chercher le pain immédiatement !
JO : Attends une seconde, je...
HENRI : Tu vas faire ce que maman t'as dit, oui ou non ?!
JO : Sans déconner ! Je me demande parfois si on a vraiment gagné la guerre !
Elle voudrait hurler, elle voudrait pleurer, elle voudrait qu'il s'en aille, elle voudrait qu'il la laisse, elle voudrait qu'on vienne à son secours.
La camaraderie suppose une loyauté et peut atteindre à une éphémère intensité de sentiments que ne connaîtra jamais l'amitié. Celle-ci demande des conditions plus normales, plus longues, pour pouvoir s'épanouir.
Cette guerre n'a aucun sens! On tue des gars comme nous et on obéit comme des rats à des gars qu'on tuerait! Et tout ça pour trois champs de patates!
"(...) Si, à la fin d'une histoire de guerre, vous vous sentez ragaillardi, ou si vous avez l'impression qu'une parcelle de rectitude a été sauvé d'un immense gaspillage, c'est que vous êtes la victime d'un très vieux et horrible mensonge. (...)"
Tim O'Brien, "A propos du courage".
Alors, mon vieux, vous aussi vous préférez parfois parler aux arbres, aux rivières et aux chevaux plutôt qu'à vos semblables ?
« Ils sont noirs comme la suie, mais leur colère couve sous la cendre depuis si longtemps… Alors m’est d’avis que si vous fournissez le combustible, on la paille pour foutre le feu du sol au grenier à ce putain de temple du capitalisme. » (p.57)
Regardez ces deux champions, on dirait qu'ils partent pour toujours.
Et vous, les artilleurs, vous avez appris à tirer chez des daltoniens aveugles ?! Réglez votre tir pour la prochaine attaque, ou bien c'est vous que nous chargerons !
- Merci mon petit Blutch ! Vous êtes une mère pour moi !
- Non. Si c'était le cas, je vous aurais abandonné chez les sœurs !
- Et maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire?
- Etre les premiers à l'école.
- Pour faire chier Hitler. (p.15)
Vous n'en avez pas marre d'arriver en queue de comète, juste avant qu'elle ne s'écrase ?
Alors en avant, compañeros ! Allons éclater la nuit de l'autre côté !
-tu crois qu'ils viennent pour leurs tifs
-A ce que j'en sais suite à cette "promotion", tu es rentré fissa...
...et sans passer par le formulaire officiel de démobilisation !
-J'avais le mal du pays.
Je n'ai même pas pleuré. Il y a un an, je n'aurais pas supporté l'idée que papa ait pu être arrêté. J'ai grandi, durci, changé...
Le cœur s'est habitué, rodé au danger et aux catastrophes, peut-être suis-je devenu incapable d'éprouver un chagrin profond. L'enfant perdu que j'étais il y a dix-huit mois, dans le métro menant à la gare d'Austerlitz, s'est peu à peu effrité dans les trains, sur les routes provençales, le long des couloirs d'hôtels niçois...
Les nazis ne m'ont pas encore pris ma vie mais ils me volent mon enfance.
Demain, je serai à Aix-les-Bains. Et si cela ne va pas, nous irons ailleurs, plus loin, n'importe où, je m'en fous. Je ne tiens au fond peut-être plus guère à la vie.
Seulement, la machine est lancée, le jeu continue et il est de règle que le gibier coure toujours devant le chasseur. Mais je me sens encore du souffle, je ferais tout pour qu'ils n'aient pas le plaisir de m'avoir.
Qu'est-ce que vous y connaissez, vous, en chevelure, avec votre crâne de lune ?!
Un vrai irlandais ne rate jamais la Saint-Patrick !
- Dis, le sapin de Noël à cheval, tu pourrais t'excuser au moins !
Quand même transbahuter 100 kilos de chewing-gum sans pouvoir s'en farcir un seul. Ah! je m'en rappellerai.