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Citations de Le Corbusier (31)


 Le Corbusier
Le monde est couvert de pustules qui s'appellent les grandes villes.
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 Le Corbusier
Si le soleil entre dans la maison, il est un peu dans votre cœur...
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 Le Corbusier
L'architecture, c'est une tournure d'esprit et non un métier.
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Évidemment, la petite maison ("ma maison", mon chez-moi"), flanquée de son jardin à fruits et légumes et son arbre fraternel, occupe le coeur et le cerveau des foules, permettant aux hommes d'affaires de réaliser des bénéfices substantiels en lotissant des terrains, en fabriquant des portes et des fenêtres, en construisant des routes équipées de canalisations, des tramways, des autobus, des métros, des automobiles, des vélos, des motocyclettes nécessaires à la réalisation du rêve virgilien.
La petite maison écrase la maîtresse de maison sous les charges domestiques, écrase les finances des municipalités sous les charges d'entretien. Il reste toutefois au crédit de la maison familiale la notion valable et même sacrée de l'unité de la famille cherchant à se replonger dans "les conditions de la nature".
Ces conditions de la nature sont inscrites sur l'une des Tables de la Loi de l'urbanisme contemporain, dont les trois matériaux sont l'air pur, le soleil et la verdure.


Introduction - 1946
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 Le Corbusier
Si le soleil entre dans la maison, il est un peu dans votre coeur.
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 Le Corbusier
Si le soleil entre dans la maison, il est un peu dans votre cœur
Le Corbusier
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Encasernement et inhumanité caractérisent nos médiocres boîtes à loyer mal insonorisées; la rue à leur pied, son chahut et sa terreur mécanique mortelle ennemie des enfants. Beaucoup de gens pensent compenser l'usure nerveuse et les mille désagréments de la ville en habitant de petites maisons en périphérie. Ce besoin d'évasion est légitime: le refus des conditions actuelles de nos villes est à l'origine même d'une doctrine que partagent tous les grands architectes actuels. Mais comment cette évasion se traduit-elle dans les faits? Par la prolifération (pseudo-évasion!) anarchique des petites villes rongeant la nature et dégradant les belles communes rurales, par les frais vertigineux (transports publics, réseau routier compliqué, canalisations, P.T.T., etc.) qu'entraîne pour l'Etat le gonflement malsain de nos villes. Ce gigantesque gaspillage - la désorganisation du phénomène urbain - constitue l'une des charges les plus écrasantes de la société moderne. 50% du fruit du travail général est prélevé par l'Etat pour payer ce gaspillage. Une occupation rationnelle d'un territoire permettrait à sa population de travailler deux fois moins.

Introduction - 1946
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Cité radieuse, la Chapelle de Ronchamp, les ménages s'émurent et la religion tressaillit…
(p. 668)
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L'angle droit est l'outil nécessaire et suffisant pour agir puisqu'il sert à fixer l'espace avec une rigueur parfaite.
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L'homme marche droit parce qu'il a un but : il sait où il va, il a décidé d'aller quelque part et il y marche droit.
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La poésie qui est, en fin de compte, la nourriture essentielle des peuples, celle qui donne l'endurance, maintient le courage, entretient la foi.
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Voilà qui donne à nos rêves de la hardiesse : ils peuvent être réalisés.
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Débordant, passant par-dessus les volontés, façonné par les capacités propres des peuples, le sentiment est un aboutissement et il devient impératif ; il commande, il conduit : il fixe l'altitude et la profondeur des choses.
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Le sentiment déborde.
Le sentiment, c’est un impératif catégorique contre lequel rien ne tient. Le sentiment — sort ambigu de certains mots — est précisément ce qui ne se sent pas, ne se mesure pas. C’est inné, violent; ça pousse, ça agit. On pourrait l’appeler plus petitement l’intuition.
Mais l’intuition, au delà des strictes manifestations de l’instinct, peut se définir, pour nous rassurer, sur la base d’éléments raisonnables; on pourrait bien dire que l’intuition est la somme des connaissances acquises. (On pourrait dire aussi de l’instinct qu’il est la somme séculaire des connaissances acquises.)
Nous voici les pieds par terre et dans un milieu où nous pouvons nous conduire et diriger nos actes.
Si l’intuition est la somme des connaissances acquises (elles peuvent remonter haut, atavisme, legs séculaire, etc.), le sentiment est donc une émanation des acquis enregistrés. Le sentiment a des raisons à la base; il est un fait raisonnable, il est, en somme, ce que l’on mérite : à chaque labeur son salaire.
On ne vole pas un sentiment.
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 Le Corbusier
Les outils dans la main
Les caresse de la main
La vie que l'on goûte par le pétrissement des mains
La vue qui est dans la palpation
(...)
Pleine main j'ai reçu
Pleine main je donne.

(Le Poème de l'angle droit)
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On condamnerait un boucher qui vendrait de la viande pourrie, mais le code permet d'imposer des logis pourris aux populations pauvres.
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Aphorisme turc : où l'on bâtit, on plante des arbres.
.....................
Chez nous on les enlève.
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Ceci déçoit de prime abord, mais à la réflexion encourage et donne confiance : les grands travaux industrieux ne réclament pas de grands hommes.
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Depuis 30 ans déjà, des efforts toujours renouvelés se font sentir (dans la peinture, la poésie, l'architecture, etc.) tendant à faire valoir le sentiment et à ratrapper ce que le siècle dernier avait laissé échapper. Nous approchons du moment où le réalité "extérieur" sera atteinte et comprise par le sentiment.
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 Le Corbusier
LE CORBUSIER / Vers une architecture (1923) / Champs Flammarion 1995
« Les ingénieurs font de l’architecture, car ils emploient le calcul issu des lois de la nature, et leurs oeuvres
nous font sentir l’HARMONIE. Il y a donc une esthétique de l’ingénieur, puisqu’il faut, en calculant,
qualifier certains termes de l’équation, et c’est le goût qui intervient. Or, lorsqu’on manie le calcul, on est
dans un état d’esprit pur et, dans cet état d’esprit le goût prend des chemins sûrs. »
< p.7 >
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