AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Libon (151)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Il s'agit d'un premier tome d'une série humoristique, constituant une compilation de gags en 1 bande verticale, chaque page comprenant 1 bande. Il se présente sous un format original : demi A4 vertical, avec des bandes verticales (par opposition à l'habitude des strips qui se présentent sous la forme d'une bande dans laquelle les cases se suivent à l'horizontal). Il est initialement paru en 2010, écrit par Sergio Salma, dessiné par Libon. La première page précise qu'Animal Lecteur illustre chaque semaine le Sommaire du journal de Spirou, depuis janvier 2006.



Le personnage récurrent de ces strips est le Libraire, il ne dispose pas de nom ou de prénom. Il est propriétaire d'une boutique qui s'appelle fort justement BD Boutik. Il travaille essentiellement seul, même si un stagiaire apparaît une fois ou deux. Il reçoit régulièrement de nouveaux arrivages, et il doit gérer le retour des invendus. Bien sûr il voit défiler différents types de lecteurs, pas forcément assez à son goût, mais parfois trop d'un certain type. Il arrive que certains gags mettent en scène 2 lecteurs, sans que le Libraire n'y figure.



Les gags sont bien sûr orientés sur la lecture et sur le métier de libraire. Cela commence par le titre qui est à double sens. Le libraire espère bien que certains titres vont cartonner pour pouvoir faire son chiffre d'affaire. Mais il s'agit aussi de la masse de cartons contenant les nouveautés. On peut aussi y voir une allusion aux cartons qui servent à emballer les invendus. Le champ de l'humour s'élargit aux différents types de bandes dessinées, avec les classiques (Tintin), les nouveautés, et cette race un peu particulière qui est celle des mangas.



En termes graphiques, Libon dessine des personnages caricaturaux, aux expressions exagérées pour mieux faire passer leur état d'esprit et donner plus de force à leurs ressentis, à leurs émotions. Il y a quelques gags d'ordre visuel, mais la majeure partie repose sur une chute à l'issue d'une discussion, d'un dialogue entre 2 personnages, ou parfois plus. Les strips comprennent en majorité 5 cases les unes au-dessus des autres. Sur les 92 gags contenus dans ce tome, il y en a aussi une partie qui est découpée en 4 cases.



La majeure partie de ces strips se déroule dans la libraire BD Boutik au niveau du comptoir, ou dans la zone de circulation principale. Libon esquisse à grands traits cet endroit : un comptoir sur lequel trône ou non (ça dépend des gags) une caisse enregistreuse, des rayonnages où l'on voit le dos des BD, sans aucun signe distinctif, des piles de BD partout, parfois également des piles de cartons. Au cours de ces gags, le lecteur peut également se retrouver à contempler des adolescents au lycée ou chez eux, des adultes bouquinant dans leur lit ou dans un parc adossés contre un arbre, un monsieur en train de promener son chien, des responsables marketing sur leur lieu de travail, et même un individu dans un confessionnal.



L'artiste représente souvent les individus en plan poitrine, en train de papoter entre eux. La tenue vestimentaire n'est que très vaguement esquissée : t-shirt, chemise, polo. L'accent est mis sur l'expression de leur visage, exagérée pour mieux faire passer l'émotion. Il y a plusieurs trips dans lesquels les individus effectuent des mouvements : déplacer des cartons sur un diable, lire une BD, apporter une BD au comptoir pour la payer. À nouveau les dessins sont caricaturaux, mais ils montrent bien l'action en question. La narration visuelle est donc entièrement inféodé à mettre le gag en images, débarrassée de tout enjolivement visuel.



De fait chaque gag se lit ou s'assimile rapidement, les phylactères portant l'exposition et la chute. Toutefois le fonctionnement de quelques gags repose également sur des informations contenues dans les images, comme une baffe donnée par un personnage, ou une action effectuée. Pour ceux qui sont exclusivement constitués de dialogues, les images rendent les échanges vivants, et permettent au lecteur de constater la réaction de chaque phrase sur le visage de l'interlocuteur. La narration graphique n'est donc pas pauvre, elle est juste en retrait par rapport au gag, et dépouillé pour mieux le mettre en valeur.



Dans un premier temps, le lecteur se demande si Sergio Salma sera à même de débiter des gags variés sur un domaine restreint comme celui de la librairie et des avanies de son libraire. Bien sûr il y a les cartons des nouveautés qui arrivent, qui croisent les cartons des invendus qui sortent, avec peut-être plus d'invendus que de nouveautés, et il y a les clients parfois bien lourds qui veulent justement ce qu'il n'y a plus en stock, ou au contraire la nouveauté qui ne sort que dans 3 jours. Il y a aussi une forme d'échelle des valeurs culturelles, à commencer par la BD qui n'est qu'un pis-aller de la vraie lecture, et le manga qui est encore plus bas, soit un pis-aller de la BD.



Rapidement, le lecteur se rend également compte que le scénariste manie les références avec adresse et intelligence. Il est fait mention des incontournables classiques comme Tintin ou les Schtroumpfs, mais pas seulement. Les références vont de la BD franco-belge traditionnelle (Gaston Lagaffe, Ric Hochet, Blake et Mortimer), à des ouvrages plus récents comme Titeuf, en passant par des BD plus d'auteurs (comme celles de François Bourgeon), sans oublier les strips américain comme Peanuts, ou ceux de Bill Waterson, et même les BD plus adultes (Reiser est cité). Le lecteur de BD se sent donc en terrain connu, dans un ouvrage qui s'adresse à lui et qui parle de sa culture. Il y a même une ou deux blagues sur des termes techniques de connaisseur, comme celui des Gros Nez.



Au travers de ces gags, Sergio Salma dresse aussi le portrait d'une industrie que le lecteur en série observe. Il y a donc la problématique des rayonnages encombrés par des BD qui paraissent plus vite que quiconque ne peut les lire. Il y a le sentiment de dégradation de la qualité des œuvres produites, corollaire d'une logique qui privilégie la quantité à la qualité, et la gestion de flux, au travail sur des œuvres sur le long terme (même moyen terme serait déjà un mieux). Le Libraire est confronté aux effets de saison, en particulier à une avalanche de titres liés à l'école au moment de la rentrée scolaire, au surnaturel au moment d'Halloween, et aux contes au moment de Noël.



Ces gags mettent également en évidence le travail des responsables marketing, que ce soit au travers de la diversification de l'offre, ou de la segmentation du marché qui empêche d'avoir des titres fédérateurs de l'ensemble du lectorat. Parmi les stratégies marketing, ressort également la déclinaison d'un même ouvrage en plusieurs formats, pour essayer de répondre aux attentes du lecteur occasionnel, du lecteur collectionneur, du lecteur nostalgique souhaitant retrouver le format d'antan pour ses albums de Tintin (celui avec la liste écrite derrière). L'auteur aborde également la raréfaction des magazines de prépublication, ayant pour effet d'augmenter l'attente pour le lecteur, de mensuelle (entre chaque numéro) à annuelle (entre chaque tome).



Au fil des gags, l'auteur met en scène la détresse ou les sentiments de plusieurs personnages. Bien sûr, le Libraire n'en peut plus du rythme effréné des parutions, contraint de déplacer des piles de BD dans un mouvement incessant. Mais il craque également de ne pas pouvoir tout lire, ou ne serait-ce que la majorité des parutions. Dans un moment touchant, il perd contenance devant un client, en essayant de broder des phrases toutes faites sur un ouvrage qu'il n'a pas eu le temps de compulser. Il y a bien sûr toutes sortes de lecteurs, dont le plus grincheux qui trouve qu'il a déjà tout lu, qu'il n'y a plus rien de vraiment nouveau, et que c'était quand même autre chose avant. Mais Salma ne se contente pas d'être moqueur et grinçant : il montre aussi tout l'investissement émotionnel du lecteur guettant la sortie du prochain tome, ou de celui qui rêve à ses héroïnes de papier dans son lit conjugal, aux côtés de sa femme.



Dans un premier temps, l'auteur semble jouer sur le mépris qu'inspire les mangas, une sorte de sous-BD pour lecteurs encore plus attardés. Puis, il met en avant le fossé culturel entre les lecteurs de BD et les lecteurs de mangas, en montrant un enfant n'ayant rien compris à un album de Tintin (Tintin au Tibet) parce qu'il l'a lu de droite à gauche. Mais arrivé en page 54, il établit de manière patente que les lecteurs de manga sont capables d'être aussi cultivés que les autres, et que les mangas se prêtent aux analyses critiques tout aussi techniques que les meilleures BD, voire même que les vrais livres sans image. Salma & Libon savent marier avec adresse le rire et les autres émotions, avec un superbe gag mettant en scène un lecteur et un créateur de BD ayant connu son heure de gloire 20 ans auparavant.



Alors que le lecteur s'apprête à lire une anthologie gags qu'il estime nombriliste dans un périmètre limité, il constate qu'il s'agit d'une lecture copieuse qui demande plus qu'un quart d'heure pour en venir à bout, que les auteurs connaissent leur sujet sur le bout des doigts, et qu'ils ne se contentent pas de pointer du doigt les travers de l'édition et des lecteurs. Il ne s'agit pas d'un humour à se taper sur les cuisses, mais d'un humour respectueux des autres, qui reflète à la fois le microcosme d'une librairie, l'industrie de la BD, et, au travers elle, qui dresse en filigrane le portrait de plusieurs aspects de notre société, sans oublier les autres émotions.
Commenter  J’apprécie          50
Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Ce petit livre long, étroit et mince, à l’allure sympathique, ne m’est cependant pas destiné: je ne suis ni une libraire spécialisée, ni une grande passionnée de Bd, juste une lectrice épisodiquement intéressée mais surtout mes références en ce domaine demeurent assez limitées malgré le rattrapage de ces derniers mois. Si bien que ceci explique sans doute pourquoi je n’ai pas ri autant que je l’espérais en voyant la couverture recto verso: cet homme à l’air triste qui entre dans une librairie sous la menace d’une pile de cartons prête à s’écrouler me laissait supposer que je passerais un bon moment avec cet album.

«Je peux vous aider»? lui demande innocemment le libraire aux yeux globuleux et aux grosses lunettes quand il voit son client potentiel perdu sous la pile.



En réalité, j’ai été intéressée, j’ai souri parfois mais à la longue cette série ininterrompue de gags - un par page, à la verticale - a fini par me fatiguer et m’ennuyer.

C’est trop répétitif.

C’est un album à ne pas lire dans son fauteuil, d’un bout à l’autre, mais à feuilleter de temps en temps, en passant, deux ou trois pages à la fois, par petites doses, ou alors en métro, en bus, en train, en voiture, entre deux distractions.

De cette façon, ça a marché pour moi. J’ai pu le lire jusqu’au bout et j’ai même pris plaisir à relire certaines pages plusieurs fois! Mais, bon, je l’avoue, ce n’est pas le genre qui me plaît le plus en BD finalement.
Commenter  J’apprécie          50
Un petit pas pour l'homme, un croche-patte ..

J'avais pu découvrir Libon à la lecture de Fluide Glacial. Même si le graphisme est soigné, précis, les couleurs bien posées, la conception graphique et l'enchainement des scènes intéressantes, je n'ai pas adhéré au contenu de cet album. Je retiendrai quelques planches mais c'est peu.



Je suis resté sur ma faim et donc suis déçu. Il faudra que je replonge dans d'autres productions de Libon pour voir si je peux m'imprégner de son univers.



Commenter  J’apprécie          40
Sam et le Martotal

Dans la tribu de Sam, les garçons portent une plarmure et les filles, un martotal. Cela définit qui fait quoi et comment on doit se comporter. C'est la tradition un point c'est tout !

Sauf que la tradition, Sam, elle s'en tamponne. Elle trouve même ça carrément nul et elle va bien le faire sentir. D'autant plus que son copain Anatole, il n'aime pas beaucoup ça non plus la tradition...



Vous voulez un roman jeunesse antisexiste ? Celui-ci fera remarquablement l'affaire ! Fille ou garçon, même combat !



Dans une ambiance préhistorique drôlissime, on suit cette petite fille dans un univers peuplé de moumouths, bloutons et potruches. Où les hommes doivent faire la grosse bagarre et les filles... le ménage, la cuisine, cueillir les belles flommes, etc. Les sujets du sexisme et du poids des traditions - dont personne ne se rappelle l'intérêt - sont hyper bien exploités. Les mots de l'auteure font mouche, son ton humoristique et piquant également. Les illustrations sont quant à elles les bienvenues et nous permettent de mieux entrer dans l'univers en mettant un visage et des formes sur les martotals, les plarmures, les moumouths, bloutons et autres potruches.



C'est une lecture pertinente à lire et à faire lire.
Commenter  J’apprécie          40
Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

A la couverture, ces animaux rappellent un peu le dessin de Joann Sfar. Mais derrière cette plume drolatique et pleine de dérision se cache Libon. Il arrive à donner un côté attachant à ces trois gamins qui sont des loosers nés. D'autant plus qu'il se renouvelle à chaque fois. Un sacré talent d'imagination qui se cache sous ce créatif qui sait manié l'absurdité avec une grande dextérité. Au final, on sourit et on rit de ces maladresses perpétuelles qui leur colle à la peau. Son trait très expressif donne du peps aux récits dans lesquels on se laisse porter. Je n'irais pas à dire comme un journaliste de France Inter "Un classique désopilant". Cependant c'est un vrai moment de détente et de dépaysement qui peut se partager en famille. 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Animal lecteur, tome 5 : C'était mieux avant !

Ce 5ème volume des histoires d’Animal Lecteur est assez différent des autres tomes. Les 4 premiers volets étaient édités en format vertical étroit, avec des histoires en 1 seule page avec les vignettes se superposant uniquement, ici le format est plus classique, se rapprochant du fameux format A4, avec une présentation en 3x4 vignettes par planche en moyenne. Le sujet, c’est toujours le monde de la bande dessinée, vu par un libraire spécialisé. Les gags sont moins désopilants, le ton plus nostalgique et plus didactique, il y a une histoire sur le festival d’Angoulême, une autre sur comment Animal Lecteur est devenu libraire spécialisé, du coup c’est encore plus private joke que les tomes précédents. Pour moi qui ai été bercé durant mon enfance par le BD des années 60-70, j’y ai pris beaucoup de plaisir à y découvrir mes petits travers de lecteur, de consommateur de BD, un plaisir différent de celui des 4 premiers tomes, moins d’éclats de rire, une vision plus réaliste sur le monde de la BD, et sans doute plus destiné à un public de fans.
Commenter  J’apprécie          40
Animal lecteur, tome 2 : Il sort quand ?

Il s'agit du deuxième tome d'une série humoristique, constituant une compilation de gags en 1 bande verticale, chaque page comprenant 1 bande. Il n'est donc pas de besoin d'avoir lu le premier tome avant celui-ci, mais ce serait dommage de s'en priver. Il se présente sous un format original : demi A4 vertical, avec des bandes verticales (par opposition à l'habitude des strips qui se présentent sous la forme d'une bande dans laquelle les cases se suivent à l'horizontal). Il est initialement paru en 2011, écrit par Sergio Salma, dessiné par Libon. Ce tome comprend 92 strips.



Le personnage récurrent de ces strips est le Libraire. Son nom est prononcé par un animateur de débats télévisés : Bernard Doux, libraire à BD Boutik. Il travaille souvent seul, parfois avec un employé ou avec un stagiaire. Il reçoit régulièrement de nouveaux arrivages, et il doit gérer le retour des invendus. Bien sûr il voit défiler différents types de lecteurs, pas forcément assez à son goût, mais parfois trop d'un certain type. Il arrive que certains gags ne le mettent pas en scène, avec uniquement un lecteur, ou 2 en train de se parler, parfois un père et un fils, une femme et son mari, ou même 2 inconnus. C'est le cas du premier gag où un lecteur évoque l'année 1959, avec la première apparition des Schtroumpfs, d'Astérix, de Boule & Bill, et son chien évoque un autre événement de la même année.



Les gags sont bien sûr orientés sur la lecture et sur le métier de libraire. Cela commence par le titre qui évoque l'attente insupportable au lecteur qui guette la sortie du prochain album de sa série favorite, ou de son auteur préféré. Le lecteur peut également y voir un double sens : tous les gens de l'autre côté de la vitrine se demandant quand le libraire va oser sortir à l'extérieur et qu'il sera à leur merci. Dans les différents gags, Bernard Doux doit souvent renseigner des lecteurs un peu perdus, essayer lui-même de se retrouver dans le classement thématique de plus en plus pointu, supporter les récriminations des clients s'adressant directement à lui, ou se parlant entre eux du bon vieux temps. Il y a plusieurs scènes d'extérieur (en tout cas extérieures à la boutique) que ce soit juste devant, ou dans un parc, dans une chambre, sur un plateau de télévision, et même à la plage.



Libon dessine des personnages caricaturaux, aux expressions exagérées pour mieux faire passer leur état d'esprit et donner plus de force à leurs ressentis, à leurs émotions. Ils ont des gros yeux, des gros nez, des morphologies un peu exagérées et des bouches beaucoup trop grandes pouvant s'ouvrir sur presque toute la largeur de la tête. La dentition est très approximative. Cette approche sert très bien un propos comique. Le lecteur tombe d'ailleurs sur un gag en page 22 qui évoque cette approche graphique. Un monsieur expose ses réflexions sur les dénominations BD réaliste / BD humoristique. Il explique comment tout est enjolivé et idéalisé dans les BD réalistes, et comment la caricature croque les individus de manière juste et expressive dans les BD humoristiques, celles-ci contenant une part plus réaliste que les autres. L'analyse du trait de Libon est toute entière synthétisée dans ces 5 cases. Cela rappelle Pierre Desproges effectuant un résumé de son spectacle au début pour que les critiques le prennent en note pour écrire leur papier, et ne soient pas obligés de rester plus longtemps pour voir le spectacle.



Il y a une dizaine de gags qui reposent essentiellement sur la narration visuelle, soit sans aucun phylactère, soit uniquement pour la chute. Le lecteur peut alors apprécier l'art de l'économie de l'artiste qui raconte une histoire en peu de cases et peu de traits, tout en sachant construire une histoire avec une chute comique. La majeure partie des gags se déroule sous la forme d'une discussion ou d'un monologue. Quelques-uns mélangent des éléments visuels tels que les gestes ou les actions des personnages avec leurs paroles pour arriver à la chute. Les strips comprennent en majorité 5 cases les unes au-dessus des autres. Sur les 92 gags contenus dans ce tome, il y en a aussi une partie qui est découpée en 4 cases.



Une quarantaine des strips se déroulent à l'intérieur de BD Boutik, le reste soit à l'extérieur, soit à des endroits variés. À chaque fois, Libon sait faire comprendre où se trouvent les personnages en un minimum de traits, sans qu'il n'y ait d'incompréhension possible. L'artiste représente souvent les individus en plan poitrine, en train de papoter entre eux. La tenue vestimentaire n'est que très vaguement esquissée : t-shirt, chemise, polo. L'accent est mis sur l'expression de leur visage, exagérée pour mieux faire passer l'émotion. S'il est un peu lent, il lui faut attendre de passer la page 22 pour que le lecteur comprenne le fonctionnement visuel des gags. Il peut alors observer que l'analyse effectuée en page 22 s'applique bien aux dessins de Libon et que ses dessins montrent l'état d'esprit du personnage en train de parler, ainsi que de celui qui l'écoute le cas échant. Les réactions peuvent à de rares reprises s'avérer trop exagérées, mais le reste du temps elles donnent vie au dialogue, elles font apparaître le ressenti des interlocuteurs. Elles suggèrent les intonations de leur phrase. Sergio Salma n'est pas toujours très prévenant avec son artiste, surtout quand il conçoit un gag où il n'y a qu'un seul personnage qui s'adresse au lecteur face caméra. Certes, il y a moins d'éléments à représenter pour Libon, mais c'est aussi plus difficile de rendre ce genre planche visuellement intéressante. La narration visuelle est donc entièrement inféodée à mettre le gag en images, débarrassée de tout enjolivement visuel.



Dans le premier tome, le lecteur a remarqué qu'une partie de l'humour repose sur la fréquentation d'une librairie, et les habitudes qui y sont associées, et une autre partie sur des blagues référentielles au monde la bande dessinée. Bien sûr il retrouve quelques gags sur des thèmes présents dans le premier tome, que ce soit la surproduction, le flux incessant de BD, ou la place grandissante des mangas dans les rayonnages. Mais Sergio Salma sait se renouveler dans ces thèmes avec des gags qui en abordent un autre aspect. En ce qui concerne les mangas, il évoque les habitudes de lecture des japonais, n'hésitant pas à jeter un manga après l'avoir lu, ou leur regard sur la BD franco-belge pour une inversion des stéréotypes, ou encore le libraire qui se résigne à accorder plus de place aux mangas parce que ça lui assure un meilleur chiffre de vente. Le lecteur perçoit bien que l'auteur cherche d'autres angles d'attaque pour ces thèmes, et en même temps ces nouveaux points de vue dressent un panorama plus complet, en confrontant des perceptions et des a priori des différentes parties intéressées, et pas uniquement du libraire ou du vieux lecteur de BD franco-belge.



Le scénariste fait également régulièrement référence à des éléments culturels de la BD franco-belge, généralement facilement intelligibles pour un lecteur de BD. Il cite régulièrement le nom de Raoul Cauvin, considéré comme un des scénaristes les plus prolifiques de la bande dessinée franco-belge, sans le déprécier ou le tourner en dérision. Certains interlocuteurs citent leurs œuvres favorites, soit sur le thème de C'était mieux avant, soit sur celui des vraies Œuvres de BD, par comparaison à la production industrielle de masse. Il est également régulièrement question de la bande dessinée en tant qu'industrie, en particulier le volume de production (environ 5.000 BD / an) qui fait que les libraires n'arrivent pas toujours à se souvenir de tout, mais aussi qu'il s'agit d'une industrie de flux, et de la spécialisation incroyable et toujours plus pointue des séries, pourquoi pas sur les podologues spécialistes du pied gauche (non, ça n'existe pas). Cela amène à des réflexions sur les lecteurs considérés comme des moutons, et sur la BD artisanale ou produite dans des conditions dignes pour les auteurs. Il est bien sûr également question des lecteurs, que ce soit leur incroyable naïveté (celui qui cherche une BD dont il ne se souvient ni du titre, ni de l'auteur, ni l'histoire), des habitudes des collectionneurs (soit désabusés, soit accros à la nouveauté). Sergio Salma se montre un fin observateur des habitudes des lecteurs, sachant monter en épingle leurs travers, sans pour autant les déconsidérer. Au détour d'un gag le lecteur peut également percevoir son réel amour pour ce média : par exemple avec un interlocuteur soulignant que dans une bibliothèque remplie de BD, il est vraisemblable que son propriétaire les ait toutes lues, ce qui n'est pas forcément le cas dans une bibliothèque remplie de romans.



Ce deuxième tome de la série se révèle aussi drôle que le premier. Libon sait insuffler de la vie à tous les gags, même les moins visuels, dans lesquels il n'y a qu'une seule personne en train de parler, s'adressant directement au lecteur. Sergio Salma sait se renouveler, aussi bien pour les thèmes déjà abordés dans le premier tome, que dans de nouveaux. L'amour de la BD transpire dans chaque gag ; les auteurs savent de quoi ils parlent et ils s'amusent à en parler avec dérision mais sans méchanceté.
Commenter  J’apprécie          40
Animal lecteur, tome 2 : Il sort quand ?

Sergio Salma et Libon ont débuté dans Spirou et fort de leur succès, ils ont pu édité des albums indépendants. Animal Lecteur raconte la difficile vie d'un vendeur de bandes dessinées. Il n'est pas toujours facile de satisfaire les demandes farfelus et les clients de plus en plus exigeants.



Le lecteur de bande dessinée est un être particulier. Le patron de la boutique doit faire face à bien des énergumènes. Il rencontre le passionné qui attend avec impatience le nouveau tome de sa série qu'il aime tant. Le lecteur qui pour lui, la vraie bande dessinée était celle des années 80 et que depuis, on ne fait rien de mieux. Ils y a ceux qui veulent bien découvrir des nouveautés mais ils sont tellement exigeants qu'ils ne trouvent rien. Et il y a aussi la quantité de publication qui noie souvent le patron qui doit trouver de la place pour laisser de la chance à chacune. Il va d'ailleurs même aller en mettre chez son voisin le pharmacien par manque de place.



Le hasard m'a porté sur cette bd au format bien particulier puisqu'elle est haute sans être large. Une page pour un strip. J'ai beaucoup rigolé en tournant les pages et beaucoup de situation m'ont parlé. Combien de fois ai-je entendu que la bd n'est pas de le lecture, qu'uniquement les vieux classiques ont de la valeur, que beaucoup de maisons d'éditions préférant se faire du bénéfice au lieu de la qualité, même si je partage en partie cette dernière phrase. Le monde de la bd est très riche peut-être trop d'ailleurs, c'est ce que cette bd veut montrer et cela avec brio. J'ai hâte de lire une autre bd de cette série à défaut de lire Spirou.



Alors si vous cherchez une bd qui parle de la bd et de ses lecteurs, je vous invite d'aller à la rencontre d'Animal Lecteur. Rire et bonne humeur garanties à chaque page.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

"Animal Lecteur" est un de mes strips préférés dans le "Journal de spirou". Libraire de profession, je me suis précipitée quand j'ai vu que Dupuis sortait une première compilation des gags de Salma et Libon. Et par chance, j'ai même eu droit à une belle dédicace de Libon, montrant notre pauvre libraire littéralement entouré de cartons de livre, menaçants, prêt à lui tomber dessus au moindre déséquilibre.

Libon et Salma se moquent gentillement des libraires spé bd et des clients lecteurs de bd. Toute sorte de situation sont abordés, comme les nouveautés, les retours ( thème qui parleront évidement plus aux libraires ), mais aussi les problèmes souvent générationnels entre amateur de BD franco-belge, lecteur de manga et inconditionnel de bd indé...

A lire et à relire sans modération, ainsi que leurs suites
Commenter  J’apprécie          40
Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Après Tralaland, j'ai offert cette bédé à ma fille et quand elle l'a finie, je l'ai lue. Trois amis, des aventures, pas de parents, pas de cadre, que de la rigolade : c'est parfait. C'est ce qu'on a envie de lire quand on a 10 ans et ça marche aussi quand on en a 30 de plus.
Commenter  J’apprécie          30
Sam et le Martotal

Ce roman m'attirait à bien des égards. Mais ce que je n'imaginais pas, c'est que j'allais avoir autant de bonnes surprises.

Après quelques pages, j'ai bien compris que l'autrice s'était bien amusée avec l'invention de ce vocabulaire qui, somme toute, dans une tribu "préhistorique" pouvait passer pour un dialecte particulier. Toujours est-il que j'ai pris plaisir à évoluer au milieu des moumouths, bloutons, potruches et autres belles flommes.



Lu à voix haute à mon fils, il s'est, lui aussi, pris au jeu de ce texte étonnant, cherchant le vrai mot caché derrière chaque détournement de langage.

Mais l'humour ici ne se résume pas qu'à cela.

Dans les réflexions bien senties de Sam ( qui n'a pas sa langue dans sa poche : "la Tradition, elle est nulle comme un moumouth pelé.") et le comique de situation, l'humour est bien présent. Et il permet indirectement mais sûrement de faire passer un vrai message, de proposer un questionnement intéressant et donner matière à réfléchir.

Car oui, dans la tribu de Sam, il y a des règles. Chacun sa place, son rôle. Les femmes ont leur martotal, objet qui leur sert à effectuer des tâches domestiques, et les hommes, eux, leur plarmure, qui leur permet de faire la bagarre avec les autres tribus. Vous ne verrez pas des femmes faire la bagarre et impossible de voir un homme avec un martotal. C'est comme ça. C'est la fameuse Tradition. Elle est pesante, inflexible et finalement un peu obscure. Surtout, personne n'ose la remettre en cause.

Cette situation, a priori éloignée de la nôtre, ne l'est finalement pas tant que ça. On peut finalement trouver beaucoup de similitudes avec des comportements et travers de notre monde d'aujourd'hui.

Et les parallèles se font, avec humour, mais ils sont là et on les comprend bien. Par exemple, concernant la fameuse tradition, on pense au poids de la tradition religieuse, culturelle, familiale... Et pour ce qui est des clichés filles/garçons, on ne peut pas faire plus clair ! Cela semble caricatural mais on sait malheureusement que ces stéréotypes sont encore bien trop présents de nos jours. Faire une petite piqûre de rappel sur le sujet, histoire de, est essentiel (et bienvenu).

Sans faire la morale, l'autrice prouve la bêtise de ces clichés par a + b.

C'est très malin.



Si l'univers est bien planté par le texte de Louise Mey, Libon a réussi à donner vie à Sam et sa tribu. Avec ce trait de dessin épais et un judicieux choix de couleurs, le résultat est saisissant. Les illustrations ont contribué à me faire encore plus accrocher au récit. J'aime beaucoup la manière dont il a représenté les différents personnages, tous très expressifs comme Sam dont le visage exprime son courage et sa détermination, le père, Roger-le-chef, et son air buté et parfois un peu benêt mais aussi la tête de la potruche qui sous des allures effrayantes (ne pas se fier aux apparences) ne cherche qu'à se faire aimer.

Les illustrations frappent aussi car elles ne sont que dans des tons rouges et gris.Ce choix est assez original et confère au roman une identité propre et forte.

On notera que Sam est représentée en rouge, couleur qui symbolise sa force et sa combativité.



Alors, êtes-vous prêts et prêtes à venir combattre les préjugés et changer la Tradition en compagnie de Sam ? Si vous n'avez pas de martotal ou de plarmure, pas de problème, vous pouvez venir quand même.
Lien : https://www.hashtagceline.co..
Commenter  J’apprécie          30
Animal lecteur, tome 4 : Le jour le pilon

Quel plaisir de retrouver notre cher libraire de "Bd Boutik". Il ne connaît jamais de moment de répit entre les nouveautés qui n'arrêtent pas d'arriver et les clients avec des demandes étranges. Tous les ingrédients sont là pour nous faire rire ou sourire. Qui n'a jamais entendu un libraire se plaindre que son travail consiste majoritaire à faire de la manutention? Les bd n'ont même plus le temps de trouver leur public. Au bout d'une semaine, les voilà reléguer dans un carton avec un retour à l'envoyeur. Surtout que beaucoup de lecteurs veulent les suites des séries qu'ils connaissent ou la nouvelle création d'un auteur phare. Alors comment peuvent se démarquer les petits nouveaux? Le libraire conseil parfois fait la différence. Les gags ne manquent pas et nous permettent de garder le sourire page après page. La bd se différencie grâce à son sujet sur le quotidien d'un libraire bd et son format A4 vertical qui sort du lot. Grâce à ça, on la voit mieux que les autres et cela attire notre regard. Le duo Sergio Salma et Libon fonctionne et sait se renouveler malgré les thématiques récurrentes. Même s'ils aiment mettre en boîte le monde des bulles, les mangas commencent à avoir plus de place. Même le maître, Osamu Tezuka est évoqué. Il n'y en a pas que pour Peyo, Joann Sfar, Van Hamme, Arleston... En tout cas, un bon moment de lecture qui ne demande qu'à être réitérée. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8f6
Commenter  J’apprécie          30
Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

j'ai pleuré de rire, trop drôle.
Commenter  J’apprécie          31
Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Beaucoup de private jokes, les fans de BD se reconnaîtront sans le moindre doute. Les auteurs explorent le quotidien d'un vendeur de BD. Entre les nouveaux fans et les vieux amateurs, il y a de quoi s'arracher les cheveux. Les dates de sortie, les invendus, les geeks, les collectionneurs, ... bref on passe en revue le microcosme des amoureux du 9è art.



Le dessin correspond bien à ce qui est présenté sur la couverture. L'originalité, toute relative, consiste à présenter le gag verticalement, mais cela ne change rien. Le livre est finalement plus complexe à ranger dans une bibliothèque.



J'ai souri parfois, surtout dans les gags les plus décalé, quasiment non-sens. Mais je ne suis pas fan du tout. Trop décousu, manquant de cohérence.
Commenter  J’apprécie          30
Animal lecteur, tome 5 : C'était mieux avant !

Bon... j'avais pris le livre parce qu'il était justement question d'abandonner le format "gag en une planche" pour quelque chose de plus long. Je ne suis pas fan des gags en une planche. Gaston Lagaffe à la rigueur, Gotlib, Gai Luron, cela passe. Mais en général, c'est rédhibitoire.



Ici, tout tourne autour du business du livre. du job de libraire en passant par la grosse tête des auteurs, par le Festival d'Angoulême ou les caprices des lecteurs (qui sont aussi des consommateurs...).



On sourit. Je ne vais pas dire le contraire. A certains moments, même, j'ai pensé "Tiens, on dirait du mauvais Dingodossiers recyclé"... Surtout lorsque les auteurs abordent Angoulême, il y a alors une causticité intéressante, un soupçon de larme de fifrelin de vitriol, que les auteurs font vite disparaître. Pas assez trash à mon goût, alors que le sujet s'y prête. Tout le monde n'est pas Yann et Conrad, Goscinny et Gotlib, Larcenet, Trondheim...



Le découpage est minuscule, le tout est extrêmement verbeux sans être vraiment drôle. Bref, je me suis ennuyé et j'ai souvent décompté les pages. J'ajouterai quel a couverture laisse supposer quelque chose de plus décalé, avec l'intervention de personnages de BD redessiné par l'auteur, et cela m'aurait plu. Déception, aussi, par rapport à des attentes suscitées par la couverture, donc.
Commenter  J’apprécie          30
Tralaland, tome 1

Mon fils n'a pas adhéré à cette BD, notre lecture commune a donc été abandonné après quelques pages. Habituellement pourtant les histoires farfelues lui plaisent plutôt bien.
Commenter  J’apprécie          30
Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Immergeons-nous dans le quotidien d’un libraire, spécialiste de la bande dessinée. Dans ce numéro (et comme son titre l’indique), il est surtout question de cartons. Des cartons de BD qui vont et qui viennent, passant la porte dans un sens ou dans l’autre selon qu’il s’agisse de nouveautés ou d’invendus qui retournent à l’expéditeur. Notre libraire nous parle de la rentrée littéraire qui fait apparaitre des quantités astronomiques de livres en un temps record, des collectionneurs, des absurdités éditoriales, de la concurrence des supermarchés qui cassent les prix…



De façon humoristique et en quelques dessins, les auteurs relaient les difficultés du métier de libraire à l’heure actuelle. Et si le personnage principal est libraire BD, sa situation peut tout à fait être extrapolée à l’ensemble des librairies. Evidemment, les problèmes que connait le secteur ne sont ici qu’effleurés mais cet album constitue un bon moment de détente qui pousse malgré tout à la réflexion sur le monde de l’édition.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
Commenter  J’apprécie          30
Animal lecteur, Tome 1 : Ca va cartonner !

Avertissement : toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages réels n'est ni fortuite ni involontaire !

J'ai travaillé pendant plus d'un an en librairie spé BD. Pour ceux qui ne sont pas familier du métier de libraire, je peux vous assurer que tout ce que vous voyez dans les strips de Libon et Salma est (malheureusement) vrai.

Quel bonheur de trouver réunies dans cette série toutes les perles de la librairie ! Je ne m'en lasse pas car cela me rappelle le bon vieux temps !
Commenter  J’apprécie          30
Animal lecteur, tome 3 : On peut pas tout l..

Ça y est, j'y suis. Enfin au 3ème!

(Et de mon côté, y'a déjà progrès: rapprochement entre le titre de la série et le nom du célèbre "Hannibal Lechter"..?)

Un petit descriptif de la série s'impose donc: sortes de BD de 4 cases superposées, à lire du haut vers le bas, (changeant donc peut-être certaines habitudes de lectures) disposées en vis- à vis à raison d'une "bande" par page, le format général de ces titres est donc clairement vertical. (Pas comme d'hab. non plus!)

Et du point de vue du contenu, j'y ai vu une large critique de notre société de consommation (pas que de nourriture, pas que pour de l'argent) qui, non contente de produire en quantité des "objets" alimentant nos surplus,canalise (utilise?) également très mal ses énergies individuelles d'imagination et de partages d'idées.

A part ça, excellents gags d'inspiration historique,...

(Lu vite, vite à la bib. sur mes beaux sièges bleus, à ma place favorite...)
Commenter  J’apprécie          30
Jacques, tome 1 : Le petit lézard géant

Une bande dessinée très drôle partant de l'idée d'un petit lézard transformé en humain (mais avec une apparence de lézard de grande taille qui marche sur deux pattes...). Ses tribulations à travers la ville et la campagne à la recherche d'un repas (papillons mais aussi croquettes pour chiens ou toute autre opportunité nouvelle pour lui) provoquent la panique dans la population et le déploiement des forces de l'ordre. Le héros est adorable dans sa recherche de la mamie qui l'a adopté et les réactions de l'armée et de la police présentés comme assez bêtes particulièrement réussies.

Un excellent moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Libon (421)Voir plus

Quiz Voir plus

Les cavaliers de l'apocadispe.

Combien sont-ils dans le groupe?

5
4
3

3 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtrisent la situation de LibonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}