Phaidon

Avec les éditions Phaidon, on est souvent bluffé !



Ce livre, magnifique et extrêmement riche, célèbre la beauté des oiseaux et la fascination qu'ils suscitent. L'ouvrage n'est certes pas, et loin de là, exhaustif (c'est tout bonnement impossible) mais permet de découvrir un formidable éventail d'œuvres (art et culture visuelle) dans lesquelles le monde aviaire occupe le premier rôle.



A chaque page, une nouvelle œuvre (sculpture, peinture, installation, fresque, photographie, dessin anatomique...), accompagnée de son cartel informatif. En tout, 300 "fiches" pour un voyage à travers les siècles.



Au carrefour de l'art et de l'ornithologie, les textes permettent de comprendre le contexte culturel et historique de chaque œuvre tout en picorant des informations passionnantes sur l'oiseau représenté : l'ibis, le ara macao, la colombe, le grand-duc eurasien, le faucon gerfaut, le rouge-gorge, la pintade vulturine, la grande aigrette...



Un vrai bonheur !

Nouvelle suggestion de beaux livres à offrir aux amoureux de la mer pour Noël: “Océans, explorer le monde marin”, sorti aux éditions PHAIDON Paris. C’est un magnifique livre d’histoire de l’art, qui rend hommage au travers de plus 300 images aux artistes qui ont travaillé au fil des siècles sur les thématiques océaniques, car de tout temps l’homme s’est passionné pour le milieu marin et l’a incorporé dans ses créations.



L’un points forts du livre réside bien évidemment dans les œuvres présentées dans l’ouvrage, allant bien au-delà de la simple monographie de picturale, ici le choix des œuvres est éclectique, et au fils des pages s’entremêlent illustrations scientifiques, sculptures, photographies sous-marines, vidéos, mais aussi des créations textiles ou des objets du quotidien insolites … Donnant au livre l’aspect d’un véritable cabinet de curiosités. Mais plus encore la diversité des techniques présentées laissent entrevoir au lecteur dans une sorte de parallèle la singularité même de nos océans.



Mais si les œuvres mises en avant dans le livre restent stupéfiantes, allant de la Grèce antique à nos jours, l’originalité tient surtout au fait qu’elles ne sont pas abordées de façon chronologique. En effet, ici, le parti-pris est de nous présenter ces œuvres de façon anachronique, choisissant de mettre en vis à vis deux oeuvres se répondant étrangement, quelle que soit l’époque à laquelle elles furent crées. Si ce choix audacieux peut dérouter quelques lecteurs aux premiers abords, ces sortent de diptyques artificiellement créées, apportent d’une part beaucoup de dynamisme à la lecture, mais de plus cela permettra aux lecteurs de questionner plus facilement son propre rapport à l’océan, à ses problématiques, et aux différents thèmes soulevés par les artistes, d’une façon qu’ils n’auraient certainement jamais fait si on avait présenté les oeuvres de façon chronologique, car cela aurait certainement créer un ouvrage beaucoup linéaire, et donc l’impact émotionnel aurait certainement été moins fort pour les lecteurs.



Malheureusement ce point fort, est peut-être aussi un point faible, rendant parfois l’ouvrage un peu difficile à consulter une fois la première lecture achevée, quand on a une œuvre en tête et qu’on veut la retrouver rapidement dans le livre.



Il n’en reste pas moins un magnifique ouvrage de référence à posséder pour tous les étudiants en arts, les médiateurs écologiques et tous les amoureux de l’océan.
Lien : https://youtu.be/f_ti2nN6nfM

Est-il possible qu'il n'y ait aucune critique sur ce livre ici ?

Je l'adore parce qu'il présente une magnifique oeuvre par page dans l'ordre chronologique sans saucissonner par continent et tout l'art du monde se déploie ainsi : sur une double page vous pouvez avoir une oeuvre grecque antique face à une de Chine, ou du Pérou face à une d'Allemagne, une de France face à une de Papouasie. le but n'est pas d'être exhaustif, les notices sont succinctes et n'entrez pas si vous cherchez des sommes sur un artiste ou un courant. Mais on en prend plein les yeux. C'est un pavé.

C’est un monde d’une richesse inouïe qui soudain s’ouvre à nous, celui des artistes africains — qu’ils soient noirs, arabo-musulmans ou blancs. Soit plus de trois cents peintres, photographes ou plasticiens, modernes ou contemporains, pour la plupart inconnus du public. À chacun sa page.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..

Voilà un petit livre très inspirant, qui regroupe pleins de citations de pleins de personnes influentes dans leur domaine. Il y a des auteurs que l’on connait tous tel que Barack Obama et d’autre (pour ma part en tout cas) qui sont totalement inconnus.



Et bien que le livre date d’il y a déjà 2 ans les citations présentent font vraiment écho à notre situation aujourd’hui, peut-être qu’elles font d’ailleurs écho à n’importe quelle période…
Lien : https://mellecupofteabouquin..

Un « must to have » de la cuisine italienne, des recettes variées avec parfois quelque redondances, cela complète parfaitement le fameux livre rouge de la cuillère d'argent

Allez, c'est bientôt Noël. Nous vivons des temps troublés et là, moi j'ai envie d'un peu de beauté. Et la beauté, on la trouve en levant la tête.

Les éditions Phaidon rééditent L'univers : explorer le monde astronomique.

Alors autant vous le dire, Phaidon ne m'a ni payé, ni envoyé l'exemplaire pour que j'en fasse la promo. Mais ils devraient. J'avais raté l'édition grand format, mais pour quelques centimètres et une vingtaine d'euros de moins, il est possible d'acquérir ce qui est une pure merveille, rien de moins.



Plus de 300 pages de reproductions d'images astronomiques mises en regard avec des œuvres d'art, du paléolithique au numérique, qui regardent et pensent l'univers. De brèves notices expliquent la splendeur qui se déploie entre nos mains et sous nos yeux.

Rarement l'expression Beau livre aura autant mérité son nom.



Ça n'intéresse personne autour de vous ? Charité bien ordonnée commence par soi-même...

Je ne connais rien de mieux pour soigner le blues du dimanche à 17h que de le feuilleter avec un bon café devant le poêle et avec le chat qui ronflent.
Lien : https://leslecturesdecyril.b..

A la suite de la culière d’argent , qui est la référence en terme de cuisine Italienne au sens large. Voici « Pâtes » des mêmes auteurs :

Il s’agit d’un livre de recette de pâtes. Il y’a de très bonnes recettes pour les pâtes sèches , mais aussi des recettes pour réaliser des pâtes fraîches et les farcir par exemple.

Ce sont de vraies recettes italiennes et ça, ça change tout !

Gros ouvrage recensant des jardins remarquables du monde entier. Chaque lieu est illustré par des photographies et accompagné d'une fiche descriptive très complète (créateur, lieu,date, surface,climat ,type.Plus un descriptif rédigé. Un bonheur pour les amateurs.

L’astronomie est sans doute l’une des sciences les plus anciennes. De nombreux témoignages anciens, d’évènements cosmiques comme les supernovæ ou bien les tentatives d’explication du monde qui nous entoure, ont rendu cette science belle par les mystères qu’elle renferme.



Ce livre, richement doté d’image (300 environs), vous transporte dans la merveilleuse astronomie à travers l’art contemporain, mais aussi à travers les photos plus scientifiques mais tellement sublimes du télescope Hubble.



Parcourez les époques au fil des pages, prenez conscience des évolutions de nos connaissances depuis des millénaires. Car oui, on peut parler de millénaire si l’on considère que l’une des premières représentations astronomiques a été peinte à la main dans la grotte de Lascaux, – 15 000 avant JC.



C’est peut-être la force de ce livre : montrer la splendeur du ciel.



Des tableaux, des sculptures, du cinéma, de la science, l’astronomie n’a pas un seul langage mais une multitude.



Et puis, nul besoin d’être astronome pour pouvoir se plonger dans ce fabuleux roman de l’histoire de l’Univers et de nos connaissances. Il est à la portée de tous. Chaque image est accompagnée d’un texte permettant de comprendre son contexte et sa signification.



Seul petit bémol, les erreurs de traduction donnent parfois des phrases peu compréhensives ou bien les termes ne sont pas forcément très appropriés. Je citerai l’exemple de Vénus lors de son passage devant le Soleil ou l’on parle de « transition ». Le mot « transit » est plus juste pour expliquer ce phénomène. Heureusement, ces petites erreurs sont à la marge.



Très appréciable également, ces petits « bonus » que l’on trouve à la fin du livre avec une chronologie des principaux faits marquant de l’astronomie du Big Bang à nos jours. Et aussi un glossaire assez complet suivi de quelques biographies des personnages de l’astronomie (scientifiques ou artistes d’ailleurs).



Le prix peut paraitre un peu élevé, mais les nombreuses photos constituant le livre et la qualité du papier justifient amplement le coût.



En conclusion, il s’agit d’un très beau livre à offrir ou même à s’offrir !
Lien : https://astrobook21.blog/201..

Dans cet ouvrage en forme de rétrospective Annie Leibovitz revient sur son exceptionnelle carrière de photographe . Elle qui commence à travailler pour le magazine Rolling Stone se retrouve pour sa première mission à suivre l'ingérable Hunter S. Thompson. Un baptême du feu en règle, d'autant que rien ne semble effrayer la jeune femme. Car elle enchaîne en accompagnant le groupe du même nom en tournée... Refusant de se restreindre à la photographie de rock elle commence à accepter diverses commandes, qui vont parfois l’entraîner bien plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé. Beaucoup de ses photographies sont entrées dans l'histoire, ainsi celle de John Lennon nu lové dans les bras de Yoko, ou même les portraits officiels de la reine Elisabeth. Passée par la pub elle saisit des sportifs, des hommes politiques mais aussi des anonymes, à Sarajevo. Ses portraits de groupes pour Vogue, avec ses mises en scène décalées et ses références souvent littéraires, marquent également un tournant dans l’histoire du genre. Pour chaque série l'artiste explique le contexte et la façon dont elle a travaillé, ce qui permet de découvrir les coulisses des prises de vues.

Le Musée absolu est un ouvrage très important... et essentiel pour les passionnés d'histoire de l'art! Je le trouve complet et surtout peu encombrant. Les oeuvres recouvrent plusieurs siècles et pays (ou continents) même si la partie sur l'art contemporain reste bien plus importante dans cet ouvrage. Les pages sont consacrées à des artistes ou à des mouvements. Il s'agit d'un ouvrage enrichissant et plaisant à lire, notamment car les oeuvres présentées sont commentées en plus du mouvement (il ne s'agit pas de simples illustrations).

Voilà un bel ouvrage d’architecture sur des édifices sortis de terre entre 2000 et 2008. Les auteurs ont sélectionné 38 bâtiments originaux, signés de grands noms de l’architecture (Norman Foster, Zaha Hadid, Jean Nouvel…) ou de cabinets d’architectes moins connus. Chaque création est présentée sur quatre pages, avec d’abord de grandes photographies pour apprécier le bâtiment dans son ensemble et dans son environnement, avant de mettre en avant certains détails, et de proposer des plans de coupe et au sol. Les photographies sont très bien choisies. Un texte assez court explique les motivations du projet, ses contraintes, les solutions retenues. Les notions d’entrée lumineuse, de circulation d’air, de limitation des dépenses énergétiques, sont désormais toujours intégrées aux projets. Le choix des matériaux se fait de plus en plus local.

Parmi les bâtiments publics bien représentés sur la période figurent plusieurs auditoriums (notamment celui de Leon, avec sa façade qui rappelle une portée musicale) et stades (l’Allianz Arena à Munich, ou, bien moins connu, le stade de Braga, conçu sur le site d’une ancienne carrière avec des tribunes sur les seuls côtés latéraux).

Assez étonnamment, l’ouvrage est aussi l’occasion de se rappeler que certains bâtiments ne sont là que depuis peu de temps, alors qu’on les associe aujourd’hui facilement aux villes où ils sont implantés. Par exemple, le fameux Gherkin, la tour « cornichon » conçue par Foster, dans le quartier de la City à Londres, ou de façon assez similaire la Torre Agbar de Jean Nouvel à Barcelone. Sans oublier le viaduc de Millau (Foster).

Mentions spéciales à deux bâtiments : le terminal passagers du port de Yokohama, ouvrage "utilitaire", combinant les fonctions de parking, tri et circulation, à la surface extérieure transformée en promenade avec pelouses et planches, et la résidence universitaire Simmons Hall à Cambridge (Massachusetts), par Steven Holl, dont la façade percée de trous et de renfoncements fait penser à une éponge et dont l’intérieur est coupé par des puits de lumières. Dans ce dernier cas, l’art de sortir de terre un grand nombre de chambres très ouvertes vers l’extérieur sur un petit périmètre.

Tout d’abord Merci à Babelio et aux éditions Phaidon pour ce livre « habiter le désert ».

Ce livre nous présente différentes architectures de maison sur des sites désertiques. Des maisons ont été construites dans des lieux insolites où il a fallu s’ingénier pour essayer d’harmoniser paysage et architecture.

Chaque maison est atypique. La pierre, le bois, le béton sont souvent les matériaux utilisés.

Un beau livre qui donne des idées, qui fait rêver et qui présente les demandes insolites dont les architectes doivent répondre

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions PHAIDON pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse critique.

Très beau livre présentant différents types d'habitations situées dans les différents déserts du monde.

J'ai beaucoup apprécié de parcourir cet ouvrage richement illustré de photos de grande qualité.

Chaque habitation est succinctement présentée. J'aurais appréciée d'avoir une carte géographique permettant de situer les différentes habitations et j'aurais également aimé avoir un peu plus d'informations sur les architectes ayant conçu ces somptueuses demeures.

J'ai également été un peu gênée par les immenses piscines présentes dans la plupart de ces habitations, y compris celles sensées "avoir été construites en accord avec la nature".

"Par-dessus tout, ce livre met les animaux à la place qu'ils méritent, au cœur même de l'histoire des hommes et de leur compréhension du monde." (9)



Voilà une introduction qui me paraît bien ambiguë, maladroite et anthropocentriste pour présenter un livre où une large part est laissée à la recherche scientifique. Elle suggère que les hommes ne sont pas des animaux. Qu'ils font partie d'un règne à part dont l'attention serait flatteuse et accorderait une existence valorisée aux êtres vivants qu'ils acceptent d'intégrer dans leur monde. le monde humain n'est pas le monde dans sa globalité. Que nous disparaissions - simple extinction d'une espèce - et de la vie perdurera l'influx et les mutations. Les "animaux" n'ont nullement besoin des hommes pour exister. Ce n'est pas rendre hommage à leur intégrité que de les placer sur le plan d'un "mérite" acquis à travers notre regard.



Bien sûr, ce très beau livre ne peut présenter que des œuvres humaines. Au-delà de l'introduction, il est fouillé, pensé, porté par un travail approfondi et une envie de transmettre des idées, des visions, des réflexions. Au premier abord, si on le feuillette machinalement, on peut se dire que le sujet est trop vaste, que la sélection est frustrante. Mais une plongée dans les textes fait ressortir les parallèles. Parfois purement graphiques, d'autres fois purement scientifiques, tout du long, artistes et naturalistes se rencontrent. On ouvre son regard. On se rend compte qu'au-delà des moyens techniques, une même curiosité anime le chercheur du XXIe siècle et l'observateur du XVIIIe, qu'entre l'imagination qui tente de représenter l'inconnu et le microscope électronique qui révèle l'infiniment minuscule, un même mystère subsiste.



"L'importance écologique des nématodes est considérable, car nulle interaction au sein du monde vivant n'échappe à leur influence. Une cuillerée à café de boue marine contient jusqu'à un millier de nématodes d'au moins trente-six espèces, tandis qu'un hectare de terre agricole recèle jusqu'à sept milliards et demi de nématodes. Au vu de chiffres aussi vertigineux, le mématologiste américain Natan Cobb (1859-1932) observa : "Si toute la matière de l'Univers hormis les nématodes disparaissait, notre monde serait encore vaguement reconnaissable; et si, en esprits désincarnés, nous pouvions alors l'étudier, nous trouverions ses montagnes, ses collines, ses vallées, ses rivières, ses lacs et ses océans représentés par de nombreux nématodes." (51)



Les nématodes, mis en parallèle avec le dreamtime des aborigènes d'Australie, éclairent le mythe d'une compréhension transcendante. La vision autochtone du kangourou se télescopant avec celle des premiers explorateurs européens, ou la représentation comparée des chevaux entre artistes sioux et colons, renvoient à cette ambiguïté relevée en introduction. Mon affinité va naturellement à ces peuples qui placent leur conscience dans une égalité animale.



Manque à mon goût le buisson du vivant, la représentation actuelle de l'évolution, qui aurait merveilleusement remis les choses à leur place s'il avait fait face à l'arbre généalogique de Ernst Haeckel. Il est porteur d'une vision souvent méconnue où l'homme se fond dans la diversité.



[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


Lien : http://versautrechose.fr/blo..

Reçu dans le cadre d'une Masse Critique sur Babelio, Animal est un beau livre dont le sous-titre affiche d'emblée une démarche éditoriale ambitieuse : Explorer le monde zoologique. Des mammifères aux crustacés en passant par les insectes et les oiseaux, ce superbe volume mêle art et science pour le plus grand plaisir des yeux et de l'esprit. La couverture, magnifique, est à l'image de ce qui attend le lecteur : mille et une textures se superposent à des formes animales plus ou moins connues, tracées en relief sur la jaquette. Mêlant l'Histoire et la zoologie, Animal nous amène à réfléchir sur ce que représentent les animaux pour l'homme, sur nos rapports, nos conflits et nos contradictions, à travers des siècles de culture et des dizaines de pays.



Conscients de l'impossible exhaustivité d'un tel livre, les collaborateurs des éditions Phaidon ont placé en vis-à-vis sur chaque page des images sélectionnées par leurs soins, dans le but d'émouvoir ou d'interpeller, mais surtout de faire réagir. Des peintures du XVIIIème siècle côtoient ainsi des photos actuelles, gravures et reconstructions 3D se mêlent aux bas-reliefs antiques et aux peintures égyptiennes, tandis que les manuscrits médiévaux d'Europe rencontrent les masques sacrés des inuits. Technique utilisée, portée philosophique ou animal représenté, à chaque lecteur de deviner ce qui a présidé au choix de telles associations pour rejoindre le débat infini proposé par Animal.



Si l'on peut regretter un certain nombre de coquilles, le texte qui accompagne les images est aussi passionnant qu'inattendu, tour à tour descriptif, moralisateur, analytique et humoristique. Les éditions Phaidon ont fait en sorte de ne jamais lasser le lecteur, multipliant les anecdotes et les points de vue autour de ce vaste univers qu'est le monde animal. J'ai adoré ce mélange des genres, cette invitation à la recherche personnelle que représente chaque image, chaque explication. Animal fait pour moi partie des beaux livres à avoir chez soi, intemporel, à lire et à relire, à parcourir en tous sens pour maintenir sa curiosité en éveil, et son émerveillement intact, devant la beauté de ce monde merveilleux qu'est la Terre.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..

J’aime beaucoup tout ce qui est architecture et décoration d’intérieur, et si c’est regroupé dans un beau-livre, c’est parfait pour admirer ! J’avais repéré Habiter sur l’eau qui est sorti plus tôt dans l’année et Habiter le désert possède le même format et découpage intérieur. Le livre est ainsi divisé en trois parties : habitations avec vue sur le désert, au sein du désert et contre le désert. J’avoue ne pas vraiment avoir de distinction au fil de ma lecture. L’ouvrage se présente ainsi : chaque chapitre commence par une page sommaire à gauche avec une photographie en noir et blanc des résidences, avec son nom et celui de l’architecte, puis un court texte introductif sur la page de droite.



Les résidences sont ensuite présentées sur plusieurs double-pages. La première expose brièvement l’origine de l’habitation, les vues de l’artiste et les critères de création. Se trouvent aussi quelques références telles que la date de création et la localisation (en plus des noms de la résidence et de l’architecte). Ensuite, il y a une photographie par page (voire deux de temps à autre ou une pleine page) sur quatre à huit pages. Les habitations sont prises en photographie depuis l’extérieur sous différents angles, elles sont parfois perdues dans le paysage. J’ai été ravie de découvrir qu’il y avait aussi des photographies de l’intérieur avec des idées d’aménagement. Tout se ressemble beaucoup avec un style très épuré bien qu’il y ait parfois quelques collections d’art atypiques.



La plupart des habitations se trouvent en Amérique, notamment aux Etats-Unis qui possèdent de grandes étendues désertiques. Ces immenses contrées arides occupent presque un tiers de la superficie de la Terre et malgré leur côté hostile, les hommes ne sont pas découragés pour les habiter. Vivre dans le désert, c’est d’abord parvenir à y survivre. C’est pour cela que les constructions sont bâties avec des matérieux résistants, venant souvent de la région même, et ayant des propriétés isolantes. La protection est aussi intégrée au design de l’architecture, avec par exemple des formes de toit particulières pour apporter de l’ombre.

Clique pour voir en plus grand.



Habiter dans le désert, c’est contempler un paysage aride et vide. En effet, il faut s’habituer à la solitude et au silence. Si certaines de ces architectures sont des maisons habitées ou des résidences secondaires, d’autres sont simplement des créations ou des résidences d’artiste. Ces dernières invitent souvent à la réflexion dans un confort très sommaire. Je ne me risquerais certainement pas à tester la première qui regroupe plusieurs petites capsules se composant d’un matelas pas très long et de patères pour accrocher ses affaires. Il y a un contraste saisissant entre ces habitations proches de la nature et les grandes demeures luxueuses disposant toutes d’une piscine.
Lien : https://andimagine.wordpress..

Voici un ouvrage imposant présentant, détaillant une quantité phénoménale de construction mettant en avant le noir. Pas particulièrement passionné d’architecture, j’ai la curiosité de m’y intéresser grâce à ce livre. Et là, coup de foudre. L’architecture de tous ces bâtiments est parfois différente, dérangeante même, drôle, travaillée ou minimaliste, mais surtout, c’est la manière dont le noir, la couleur, le matériau, sont utilisés pour mettre en valeur l’édifice, et parfois pour justement qu’il se fonde dans le décor, dans la nature ou dans l’environnement urbain.

Le travail pour réunir tous les éléments qui constituent ce livre est impressionnant. Chaque page de ce bouquin de 200 pages nous raconte l’histoire d’un édifice et comment justement l’architecte, les propriétaires, ont choisi d’ajouter le noir pour en fait un bâtiment différent. Un petit regret malgré tout car la France est très peu représentée, mon côté chauvin certainement.

Un vrai plaisir de découvrir l’ailleurs urbain. Une découverte et peut-être un livre qui pourra créer des vocations.

Je remercie Babelio et Phaidon pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

Il s'agit d'un recueil de citations. Les auteurs sont nombreux, plus ou moins contemporains, et je doit avouer que si certains noms me parlaient d'autres ne me disaient absolument rien.

C'est une bonne idée d'avoir rassemblé ces quelques mots "pour changer le monde". J'aime beaucoup me nourrir des citations, ça fait du bien et ça nous stimule. Maintenant tachons d'être capables de réagir et de changer le monde ! Vaste projet !...

Un très grand merci à Babelio et aux éditions PHAIDON pour ce livre reçu dans le cadre de Masse critique.