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Critiques de Sénèque (190)
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De la constance du sage (suivi de) De la tr..

Sénèque philosophe né vers 4 avant Jésus-Christ, précepteur du jeune Néron futur empereur, nous livre là une de ses oeuvres magistrales.

La philosophie par ses questionnements nous aide à comprendre le monde qui nous entoure ainsi que nous-même et bien dans ce petit livre vous pourrez y voir toute la puissance de cette philosophie du stoïcisme qui est toujours d'actualité plus de 2000 ans plus tard.

Prendre le temps de s'arrêter et y réfléchir en parcourant cette oeuvre nous apporte quelques clefs à la vie et notre rapport aux autres.
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De la brièveté de la vie

Sénèque dit que le problème, ce n'est pas que la vie soit trop courte, c'est plutôt qu'on utilise très mal le temps qui nous est accordé. On est avare de son argent, mais on gaspille son temps, alors que le contraire serait plus logique selon lui.



J'ai lu ce livre en attendant mon tour chez le médecin (on peut attendre longtemps au Québec). Dans la salle d'attente, j'étais le seul à lire un livre en papier, mes concitoyens étant tous absorbés par leur portable.
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Médée

"Résumé : Médée, la furieuse. Une femme bafouée devient une mère inhumaine. Médée, la magicienne. Ses sortilèges et ses imprécations apportent la mort et le néant."…................ Lu dans le cadre de mes études. Plutôt une bonne lecture..........

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Médée

J'ai étudié le mythe de Médée durant mes cours de littérature générale et comparée, et j'ai décidé de me pencher sur la version de Sénèque (quelques années après avoir lu celle d'Anouilh et le roman de David Vann, qui est également une réécriture du mythe).



Cette pièce de théâtre aura marqué les esprits parce que Médée est amenée à tuer ses deux enfants. Son amour, Jason, père des enfants, va en épouser une autre, la fille du roi Créon. Médée, quant à elle, est vouée à l'exil. Après tous les sacrifices - et les crimes - qu'elle a pu faire pour Jason, elle ne peut l'accepter. Elle décide alors de commettre l'irréparable, l'impardonnable. Bien qu'aimant ses enfants, elle va prendre la terrible décision de les tuer.



La figure de la magicienne est ici très marquante, tant elle est monstrueuse et inhumaine, mais c'est également une femme indomptable et puissante, qui terrorise les hommes, qui nous est présenté. En effet, le personnage construit par Sénèque est fascinant.



L'édition que je possède est précédée d'une présentation et suivie d'un dossier, que j'ai parcouru brièvement, étant donné que mes cours de littérature générale et comparée portaient sur le mythe (et notamment sur cette pièce et celle d'Euripide), mais cela peut être intéressant pour des personnes qui ont envie d'en apprendre plus.



En conclusion, c'est une pièce de théâtre que j'ai aimée, que j'ai trouvée intéressante parce que le personnage de Médée est fascinant, mais je sais que le fait de l'avoir étudié m'a permis de l'apprécier plus à sa juste valeur, et que mon avis aurait été différent s'il s'agissait d'une lecture effectuée seule.
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Lettres à Lucilius : Lettres de 1 à 9

Un vade-mecum à disposer dans sa bibliothèque dans les moments de doute.

Les questions abordées dans cet ouvrage ont traversé le temps: sens de l'existence, vertus, suicide... Et parce qu'elles ont traversé le temps, elles sont encore sans réponses.
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Lettres à Lucilius

Voila un livre de philosophie qui apporte des conseils sur l'attitude à adopter face à certains aspects de la vie.

Les sujets abordés dans les lettres sont concrets et ancrés dans le réel (et ça fait du bien =).

On y reconnait le pragmatisme Romain.



Concernant le forme, le style épistolaire avec des lettres courtes rend la lecture facile et le message clair.



Les thèmes discutés sont variés: la temps, l'amitié, la richesse, la morale, etc...

Voici une courte sélection des idées que j'ai noté:

-Notre temps est limité et c'est notre ressource la plus précieuse. Le temps que l'on donne ne peut jamais être récupéré, contrairement à l'argent.

-Savoir accepté la mort et la vieillesse car elles sont inéluctables.

-Se détacher des biens matériels car ils n'apportent pas le vrai bonheur

-Profiter de la vie et ses plaisirs sans excès

-Accepter de devoir persévérer pour atteindre ses objectifs



J'ai été amusé de lire de nombreuses citations d’Épicure pour illustrer des concept stoïciens.



Pour un texte vieux de 2000 ans, il est encore très actuel.

Je vous le conseille fortement et se complète très bien avec les "Pensées" de Marc-Aurèle.
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Apprendre à vivre : Lettres à Lucilius

À la seconde où j’écris ces lignes, des milliards d’informations transitent par internet. Le moindre battement de cils peut-être capturé par une caméra, votre position sur cette planète peut être géolocalisée par une armée de satellites et le timbre de votre voix est susceptible d’être enregistré, à tout moment, par le micro de votre smartphone. Notre être est scruté sous toutes ses facettes avec notre accord tacite. Que cela soit par inconscience, crédulité ou peurs en tout genre, nous sommes devenus asservis à la sacro-sainte technologie. Elle est notre nouvel horizon indépassable. Nous nous inclinons naïvement devant ce nouveau dieu et nous lui offrons notre servitude la plus volontaire. Un des effets de bords est que l’Homme, pour la première fois de l’Histoire, est acculé par la rapidité des évolutions technologiques. À peine a-t-il le temps de comprendre grosso modo ce qui lui arrive, que de nouvelles options entrent, de gré ou de force, dans son quotidien. Là où, autrefois, il contrôlait les machines, le voici soudainement à se rendre esclave d’elles. Ce talon d’Achille est du pain béni pour les créateurs de gadgets pseudo-révolutionnaires qui, grâce à un matraquage publicitaire intensif, tirent sur de vieilles ficelles usées jusqu’à la corde mais qui continuent de fonctionner à merveille: Les peurs, les passions et la modernité. “Si tu n’achètes pas le tout dernier Floutch3.0 qui te rendra puissant, alors tu fais déjà partie de l’ancien monde. Au revoir”. Drôle d’époque où l’être humain se marchandise lui-même sous le joug de la technologie. 😉



Il ne tient qu’à nous de ralentir cette folle agitation qui a tendance à émietter notre existence. Et pourquoi pas en relisant des classiques de la philosophie tels que les Lettres à Lucilius. Je vous livre ici une petite analyse de cette correspondance épistolaire qui pourrait nous donner des pistes pour mieux vivre.



Il convient d’abord de dire un mot sur l’auteur de ces lettres, Sénèque. Il naquit à Cordoue en – 4 avant J-C et mourut à Rome en 65. Conseiller à la cour impériale romaine sous Caligula avant d’être forcé de s’exiler en Corse sous le prétexte d’un adultère avec la sœur de ce même Caligula. Il reviendra, des années plus tard, en tant que magistrat dans la cité éternelle avant d’être le précepteur de Néron. Une relation qui ne tardera pas à tourner au vinaigre puisque l’empereur finira par haïr Sénèque au point de vouloir l’empoisonner dans un premier temps et ensuite de le contraindre au suicide.



En plus d’être un homme d’État, Sénèque était dramaturge et philosophe stoïcien. À travers des dialogues ou des correspondances imaginaires, il prônait une neutralité à toute épreuve que cela soit en rapport avec l’argent, l’amour, la vie ou la mort. Nous sommes d’ailleurs en droit de nous demander si les belles paroles de Sénèque, que l’on retrouve, entre autre, dans les Lettres à Lucilius, avaient une portée réaliste tant la vie du philosophe était tout sauf indifférente.



Les cent vingt-quatre lettres qu’écrivit Sénèque au jeune Lucilius, alors gouverneur de Sicile, sont autant de conseils où le philosophe expose sa vision d’une vie paisible. Aucune trace d’un envoi ni aucune réponse de Lucilius ne prouve que cette correspondance fut réelle. Il semblerait que ces lettres soient non seulement destinées à un lectorat plus large mais aussi à Sénèque lui-même puisqu’il indique ceci dans la lettre VIII :



“ Je me suis non seulement écarté des hommes mais des affaires, et avant tout de mes propres affaires. Je travaille pour les hommes qui viendront. C’est pour eux que je consigne des choses qui pourront peut-être leur être utiles. Je leur adresse par écrit des avertissements salutaires, d’utiles préparations médicinales en quelque sorte, après en avoir testé l’efficacité sur mes propres blessures. Si elles ne sont pas complètement guéries, au moins ont-elles cessé d’empirer. ”



En écrivant ces lettres, c’est lui-même que l’auteur romain exhorte au stoïcisme. On peut lire, en filigrane, ses erreurs et faiblesses ainsi que sa définition d’une vie meilleure. Sénèque ajoute aussi la manière à son propos puisqu’il était un parfait rhéteur, il parvient, en utilisant savamment le langue, à créer une foule de maximes à l’intérieur de ses lettres qui font toujours mouche à notre époque. De plus cette écriture sous forme épistolaire fait en sorte que le lecteur a l’impression que Sénèque s’adresse directement à lui et susurre ses sages conseils au creux de l’oreille.



Les thèmes abordés dans ces lettres sont vastes et variés. Il y a le temps, la richesse, la foule, la vieillesse, la souffrance, le corps, l’activité physique, la reconnaissance, la servitude, les plaisirs, la cuisine, etc. Sénèque dissèque la vie et donne son avis de stoïcien sur chaque élément. D’après l’auteur romain, l’existence dans son ensemble doit être la plus indifférente que possible. Il ne faut pas, par exemple, chercher à se distinguer mais simplement à “être”. Il faut se contenter du strict nécessaire, avoir une activité physique qui ne vide pas la tête mais qui, au contraire, renforce l’esprit ou encore manger des choses simples, sans fioritures.



Et c’est peut-être là que le bât blesse puisque malgré ses exhortations, Sénèque n’était pas vraiment celui qu’il conseillait d’être. Sa vie fut loin d’être indifférente et discrète. Faites ce que je dis, pas ce que j’ai fait 😉. La philosophie stoïcienne a sans doute le défaut de son avantage, elle est trop belle pour être réaliste, trop ambitieuse pour être pratique.



Il n’en reste pas moins que les conseils, que l’auteur romain égrène au fil des lettres, questionnent notre époque qui est l’exacte opposée de ce que préconisait le stoïcisme de Sénèque. Nous ne cessons de nous précipiter tous azimuts mûs par la peur, l’envie, le désir de paraître, sans nous arrêter un instant et faire réellement le tour de soi-même. À ce titre, lire ou relire ces lettres n’est certainement pas vain.



“ Il a bien recueilli les fruits de la sagesse, celui qui meurt aussi tranquille qu’au jour de sa naissance. Tandis que nous, nous tremblons à l’approche du danger. Plus aucun courage ; nous changeons de couleur, nous versons des larmes inutiles. Quelle honte ! Être inquiet au seuil de la quiétude ! La raison, la voici : dépouillés de nos biens, nous souffrons d’avoir gaspillé notre vie. Elle ne nous a rien laissé d’elle, elle a passé, coulé. Tout le monde veille non à bien vivre mais à vivre longtemps, alors qu’en fait il est donné à tout le monde de bien vivre, mais de vivre longtemps, à personne. “
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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La vie heureuse - La brièveté de la vie

Bien
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Lettres à Lucilius : 1 à 29 : livres I à III

À travers ces quelques lettres adressées à son ami et élève Lucilius, Sénèque nous initie à la philosophie stoïcienne.



Même si j’ai trouvé ce livre complexe et que le sens de certaines lettres m’a échappé, il reste très accessible et je le conseille donc à ceux qui, comme moi, débutent en la matière. La seule chose qui m’a embêtée : il y a de nombreuses références aux hommes politiques de l’époque de Sénèque, qui me sont totalement inconnus.



Il est intéressant de voir comment Sénèque envisage différents thèmes comme celui de l’amitié, de la sagesse, du désir ou encore de la mort. Ses explications sont toujours très imagées et accompagnées d’une citation d’Épicure.



Cela me donne envie de lire plus de livres de philosophie tant ils amènent le lecteur à réfléchir et à s’affranchir des idées toutes faites.
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De la providence

Sénèque est un philosophe stoïque né en Ibérie romaine, à l’époque de Jésus.

« Pourquoi, si le monde est conduit par la providence, des hommes de bien sont si souvent atteints par des maux ? », lui demande Lucilius, son ami.

A partir d’éléments virils, les Romains étant relativement "machos", Sénèque explique que Jupiter aime les gens qui affrontent les épreuves : on rejoint un peu Epictète et son stoïcisme.

Pour Sénèque : « Le souverain bien, c'est une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu.

« Le souverain bien, c’est l’honnêteté", ok ;

pour Pascal, « le souverain bien », c’est « la grâce », mais à l’époque de Sénèque, la théologie n’existait pas, car « l’analyse du ciel » n’était que celui des étoiles.

Mais je le trouve plus dur qu’Epictète, car il justifie, et même glorifie le sacrifice de Régulus, le fait d’être capable de supporter, avec égalité d’âme, la perte d’un enfant, le suicide de Metellus Scipion qui n’arrivait pas à prendre Hippone.

Je trouve qu’il demande de mépriser ce qui correspond aux péchés capitaux, sauf l’orgueil : qu’est-ce qu’un suicide devant une ville qu’on n’arrive pas à prendre, sinon de l’orgueil, et même un caprice ?

Cependant, je pense que la vie n’avait pas autant d’importance à cette époque que maintenant : les valeurs ( la vertu ) de Sénèque ne sont pas les mêmes que les nôtres.

..

Je me méfie de Sénèque.

D’une part, à deux reprises, il a déformé les propos de Socrate.

D’autre part, je le trouve très orgueilleux dans ses propos : « le bonheur du sage est comparable à celui de Dieu ». Il y a deux ou trois autres passages de cette facture.

De plus, où est « le cœur » ? Evidemment, chez les stoïques, il faut être impassible, c’est « l’apatheia », l’ataraxie, la tranquillité de l’âme, évoquée également par Epictète.

Mais je pense que la philosophie doit composer avec trois éléments, et non pas deux :

.

- le ventre, les passions, le « ça » de Freud ; ok, ils essaient tous de ne pas faire un compte avec cela, qui est pourtant, dans le sens positif, un facteur de motivation ;

- l’esprit, le cerveau, le « surmoi » ;

- le cœur, les sentiments, l’âme, l’empathie, le « moi ». Si ce dernier n’existe pas, l’homme n’est qu’une machine, et il est capable de se protéger des événements malfaisants comme le font les stoïques, certes, mais aussi de conduire aux pires catastrophes.

.

Pour Sénèque, il ne reste que l’esprit, la raison !

Enfin, il critique Epicure, dont la philosophie, quoiqu’on en dise, ne me semble pas « dépravée ».

Et puis j’ai eu des échos comme quoi Sénèque n’appliquait pas toujours les principes qu’il prônait 😊

Sénèque avait des responsabilités dans des gouvernements difficiles, sous les tyrans Caligula ou Néron. Mais je doute qu’avec son orgueil, même sous Marc-Aurèle, Sénèque eût été un bon sénateur.

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De la brièveté de la vie

"Sur la Brièveté de la vie" est un excellent ouvrage de réflexion philosophique dû à la plume du philosophe (et pédagogue) Sénèque. L'antique philosophe eut lui-même sa vie raccourcie. Il dût se suicider, sur ordre de son ancien élève, devenu entre temps un empereur à la sinistre réputation, Néron.

Dans ce bref traité sur la brièveté de la vie Sénèque le stoïcien nous rappelle cette évidence : "Vers quoi es-tu tourné? A quoi te prépares-tu ? Toute chose à venir flotte dans l'incertain : vis dans l'immédiat."

On ne saurait être plus clair, plus direct et plus sincère.

Dans cette édition format "Libretto" la postface et la traduction sont dues à Xavier Bordes. Un monde où il existe encore des traducteurs de latin et de grec ancien est un monde où il vaut encore la peine de vivre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Bordes
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Médée

Je me rappelle avoir étudié Médée en cours et avoir aimé l'histoire. Mais comme toujours, il y a des thèmes qui reviennent sans arrêt et qui me dérangent un peu. Par contre, j'ai bien apprécié la façon dont c'est fait.
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Éloge de l'oisiveté

En cette période de confinement, cet Éloge de l'oisiveté qui traînait chez moi semblait s'imposer. A savoir que l'otium, pour les Latins, représente un retrait de l'activité publique, notamment politique, plutôt que l'inaction totale.

Sénèque est particulièrement pédagogue, en particulier dans les quelques lettres à son ami Lucilius sur le même thème qui complètent l'ouvrage. Sa pensée est claire et bien exposée, et je me rends compte qu'elle est vraiment typique de la philosophie occidentale, assez dichotomique tout compte fait. Une bonne plongée dans notre histoire, en fait, ça m'a fait du bien.

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De la tranquillité de l'âme - La retraite

J’aime l’idée que presque 2000 ans plus tard, les mots de Sénèque soient toujours aussi riches d’enseignement. A l’heure où, pour le bien tous, nous devons réapprendre à vivre isolés et à nous contenter de « l’essentiel » (à nous de voir ce que nous considérons comme tel), j’ai eu plaisir à ouvrir ce livre pour la deuxième fois, et à y chercher le « calme absolu » si cher à ce vieux sage.

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Lettres à Lucilius

Lettre ouverte sur une notion , une idée, voire même une école, stoïcienne certainement.

Intéressante à lire dans son ensemble et ses particularités mais nécessitant certains approfondissements par ailleurs.

Correspondance offrant nombre d'information tant historique que sociale pouvant mieux aborder cette école de stoïciens, jouant, en leur temps, un certain rôle.
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De la brièveté de la vie

A aborder dans son contexte et son actualité d'alors pour mieux en apprécier les diverses sentences et démonstrations faites dans cet ouvrage.
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De la brièveté de la vie

Ce texte nous rappelle à l'ordre.

Il nous fait réfléchir sur nos priorités dans la vie et aussi sur nos loisirs.

Belle piqûre de rappel sur la brièveté de la vie.
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Tragédies

un chef d'oeuvre absolu peut etre les meilleures tragedies de l'histoire du theatre !
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Thyeste

La malédiction des Atrides vient de loin ...

En effet, le fondateur de la lignée, Atrée, a lui-même hérité de la malédiction de son père et de son grand-père. En effet, son grand-père n'est autre que Tantale, puni - pour avoir servi aux dieux lors d'un banquet le corps de son fils Pélops, le père d'Atrée - puni à ne pouvoir assouvir ni sa faim ni sa soif aux Enfers. Et Tantale est lui-même le petit-fils de Cronos qui dévora ses enfants ...

Mégère, la Haine, fait revenir Tantale des Enfers au début de la pièce pour que sa faim et sa soif s'apaisent en participant au banquet organisé par Atrée en l'honneur de son frère Thyeste. Un banquet où le frère sert au frère la chair et le sang de ses enfants. Thyeste se méfie de son frère sachant qu'il est son ennemi, mais ne sachant pas ce qu'il mange, il mange sa proche chair : l'anthropophagie devient de l'autophagie et c'est le comble de l'horreur : le père ayant mangé ses enfants, les ayant dans ses entrailles, ne pouvant les enfanter comme le pourrait une mère car ce n'est pas dans l'ordre des choses aussi le monde s'arrête-t-il, le soleil disparaît-il et la nuit éternelle tombe sur la Maison d'Atrée, et Mégère, fille de la Terre et du Ciel, règne en maîtresse telle une Moire à la robe tachée de sang.



PS : L'adaptation de la pièce au festival d'Avignon par Thomas Jolly n'est pas mal et disponible au lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=C1WmhD4Du1w
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De la constance du sage (suivi de) De la tr..

C'est toujours un grand plaisir de lire les philosophes stoïciens. J'ai bien souvent beaucoup de difficultés à comprendre les grands systèmes philosophiques. Les écrits philosophiques sont difficiles à comprendre pour moi et me paraissent souvent abscons, déconnectés de la réalité. En revanche, pas de problèmes avec les stoïciens. Leur philosophie est souvent facile d'accès, d'une écriture claire sans grand système philosophique compliqué. Je m'y retrouve. Et j'adhère complètement à leurs propos. Ils prônent un code de vie vertueux destiné à vivre pleinement tout en nous adaptant à notre environnement. Cette petite édition Folio reprend deux courts écrits de Sénèque : « De la constance du sage » et « de la tranquillité de l'âme ». Dans le premier, Sénèque explique en quoi le sage se situe au-dessus du groupe. Par son état de sagesse, de raison, il ne peut pas être atteint par les injustices ou les insultes. Dans le deuxième essai, il s'agit d'obtenir la tranquillité de l'âme, la fameuse ataraxie. Il nous conseille donc pour arriver à cet état, des conseils concrets s'appuyant sur son expérience. Bien souvent, ces préceptes sont encore d'actualité et applicables de nos jours. Sénèque est pour moi un de ces guides dont les propos donnent un sens à ma vie.
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