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Critiques de Souillon (177)
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

Maliki, reconnaissable à sa chevelure rose, est une jeune femme pleine de vie, enjouée et drôle. On la suit dans son quotidien. Que ce soit au cours de son voyage en Finlande ; le jour où elle a fait la connaissance de Fleya et Fëanor, ces deux adorables petits chats qui deviendront ses meilleurs amis ; ses balades dans Paris ; ses rencontres plus ou moins étranges, notamment avec ces fans de foot ou encore ses tentatives, souvent vaines à cause de ses chats, de travailler sur son ordinateur ou ses planches...





Après internet, Maliki apparaît en format papier. Le "papa" de Maliki, David Souillon, a décidé, au vu de l'énorme succès du blog de la jeune femme (www.maliki.com, alimenté toutes les semaines via des strips), de lui donner plus ample forme. Ancien dessinateur issu du jeu vidéo, il met en scène Maliki (et ses deux chats !) dans des situations le plus souvent réelles, parfois imaginaires, légères ou drôles. Un premier album plein de vie et original, l'auteur insérant quelques photos et quelques planches de Maliki croquée par d'autres dessinateurs. Des multiples cases à la pleine page, dépourvu de cadre ou non, des couleurs vives, un trait fin et détaillé, une atmosphère japonisante... Une série qui plaira sans nul doute aux adolescentes !
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Maliki, tome 7 : Hanami

Ma petite sœur a découvert la série Maliki il y a 2 ou 3 ans en empruntant les premiers tomes à la bibliothèque. J’avais alors jeté un coup d'œil à quelques planches puis curieux et amusé en voyant que l’auteur était un homme j’avais également été faire un tour sur son site http://maliki.com/



En voyant le petit encart nouveau dans ce tome à la médiathèque j’ai donc sans grande hésitation emprunté ce dernier savant qu’il serait vite dévoré par ma sœur. Une attention inutile car elle m’a informé dès les premières pages l’avoir déjà lu depuis longtemps sur le site de l’auteur ( https://maliki.com/?s=HanamiStrip&post_type=strips) me la décrivant comme étant sympa.



Bon tant pis, j’ai décidé maintenant qu’il était sur mon bureau de me faire mon propre avis même si je n’ai pas lu les premiers tomes. Je confirme le ressenti de ma petite sœur. C’est une BD sympa, sans prise de tête qui donne le sourire et permet de passer un agréable moment.



Les graphiques sont à l’image de la couverture, cela fait vraiment très manga la couleur en plus. On sent que l’auteur à un univers bien à lui un peu déjanté. Ce tome est un mélange de scènes de vie humoristiques et de la mise en place en parallèle d’une intrigue fantastique complètement barré.



J’ai beaucoup aimé toutes les parties concernant les scènes de vie en tant que telle qui m’ont arraché plusieurs sourires lors de ma lecture tout en permettant de découvrir quelques aspects du Japon. J’ignorais notamment la manière plutôt bruyante dont les Japonais mangent leurs ramens. J’ai moins accroché cependant au début de l’intrigue fantastique en parallèle. Cela s’explique je pense en grande partie par le fait que je n’ai pas lu les tomes précédents.



En bref, le septième tome de Maliki fut une chouette petite lecture avec une héroïne qu’il peut être sympa de découvrir via les tomes publiés ou le site de l’auteur vraiment très bien fait.

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Maliki, tome 1 : L'autre fille dans le miro..

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, j'ajoute une couverture rose de plus à ma collection avec ce roman ado de Maliki/David Souillon, L'autre fille dans le miroir.



Or donc Maliki a treize ans, des oreilles et des canines pointues, des cheveux roses. Vous pensez que cela rend la vie difficile au collège, milieu hostile ? Vous avez raison, mais ce n'est pas son plus gros problème. Maliki est possédée. Une créature étrange se tapit en elle, prête à tout casser si elle en perd le contrôle…



-Quel début prometteur ! J'adore ce genre d'histoire !



-Tu m'étonnes… Bref, quand j'ai ouvert ce livre, j'ai eu la surprise de ma vie. Je n'avais jamais vu ça dans un roman jeunesse. Ou alors je n'avais pas fait attention, c'est possible aussi. Mais là, ça m'a sauté aux yeux.



-Quoi donc ?



-Quelque chose d'incroyable, à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Quel choc ! Je ne sais pas si je peux le dire. Vous seriez soufflés, vous aussi.



-Ca va spoiler ?



-Non.



-Alors tu peux le dire ! C'est quoi, c'est quoi, c'est quoi ?



-J'hésite…



-Alleeeeeez, dis-nous ! Je veux savoir !



-Bon, d'accord. Mais attention, hein, c'est du scoop littéraire de folie. C'est…



-C'est ?



-… la typographie !



-… Pardon ?



-La typographie !



-C'était un « pardon » rhétorique, Déidamie ! Sérieusement, c'est quoi ce scoop de m… euh, débile ? La typographie ? C'est écrit petit, en gris et puis c'est tout !



-Mais non, ce n'est pas tout ! Regarde mieux cette police. Note donc tous ces gracieux empattements à chaque caractère ! Ils donnent un aspect délicat et raffiné au texte. Point de brut, madame, de l'élégance.



-C'est quoi, un empattement ?



-C'est l'encre que tu ajoutes aux extrémités des caractères pour les rendre plus agréables à regarder. Tu as des polices où le dessin reste sobre et brut, avec la lettre et rien de plus, et d'autres où tu décores un peu les barres des t, des k… pour obtenir un texte plus joli. La page Wikipedia l'explique très bien, va donc voir.



-Bon, le dessin des lettres est joli, et après ? Ca ne suffit pas pour faire un bon bouquin ! En plus, j'ai lu que l'histoire contient des extraits de journal intime. Ca promet d'être niaiseux.



-Non, pas du tout ! ‘Fin, si, un peu, mais rien que de très normal pour une petiote de treize ans, les déclarations d'amour à son journal… J'ai trouvé le ton de Maliki plutôt réaliste. Ben oui, c'est comme ça qu'on écrit à son journal quand on a treize ans.



Ces passages restent intéressants parce qu'ils présentent les sentiments de la jeune fille de façon directe, sans filtre. Ils déclinent d'autres formes d'humour que celles de la narration : Maliki à la première personne est très drôle sans le vouloir. D'ailleurs, à mon sens, le principal atout de ce roman, c'est…



-Oh non, pas encore le coup du suspense pour une réponse naze, pitiééé…



-… L'humour !



-Ah, ça va.



-L'humour est omniprésent dans l'histoire. Tout le texte ou presque baigne dans l'humour noir, le sarcasme, l'ironie. J'ai mis en citation une de mes blagues préférées. Tu craignais de la niaiserie plus haut, non ? Grâce à ce regard désabusé, le roman ne tombe jamais dans le gnan-gnan.



-Non, mais alors, non. Si c'est rempli de sarcasmes gratuits, je ne suis pas d'accord. C'est facile de se moquer de tout !



-Certes, mais ce n'est pas le cas ! La noirceur, l'amertume, la tristesse sont équilibrées par une profonde affection : pour les proches, les chats, la nourriture, les arbres… J'ai beaucoup aimé le travail sur l'environnement de Maliki : les objets et les choses sont souvent personnifiés. le vieil hôpital « attend paisiblement », la latte « s'étire langoureusement », les toasts jaillissent du grille-pain « au garde-à-vous »…



Cela donne un effet surprenant et poétique, comme si tout vivait et sentait autour de l'héroïne, comme si le décor jouait son propre rôle dans l'intrigue et vivait indépendamment de Maliki. le texte accorde également une grande importance à ce qu'on sent, voit et entend, le bruit des pas sur le pont de bois, la douceur de l'eau…



Bref, le gris morose alterne avec le rose de la tendresse, la douleur, le mal-être avec la satisfaction et les plaisirs simples de la vie quotidienne. Ce roman parle de tristesse et aussi de joie. La vie, quoi !



-Bon, tout ça est bien joli, mais t'as pensé aux lecteurs qui veulent lire une chouette histoire et pas un film Arte contemplativo-philosophique sur la beauté qui est partout dans nos vies à condition d'ouvrir les yeux pour la voir ?



-Ne t'inquiète pas, l'action n'est pas en reste pour résoudre le mystère ; l'âge et le passé des protagonistes occasionnent maintes poussées émotionnelles*.



-Et bien moi, je vais pas me montrer aussi élogieuse que toi, Déidamie ! J'ai des reproches à faire à ce roman. Pour commencer, je trouve que certains détails ne reflètent pas la rigueur scientifique dont pourtant se réclame Maliki : la bipolarité, par exemple, ce n'est pas la même chose que le trouble de la personnalité multiple !



-Depuis quand tu t'y connais en psychiatrie ?



-J'y connais rien, mais quand je cherche les définitions, elles ne collent pas du tout !



-Moui, bon, c'est un roman jeunesse, ils vont pas se rendre compte, les mômes…



-Déidamie !!! « Il ne faut jamais… »



-Pffff…



-Ah si, si, si ! Avec moi : « Il ne faut jamais…



*toutes les deux ensemble*-… rater une occasion de s'instruire**. »



-Et c'est justement parce qu'il s'adresse à la jeunesse qu'il ne faut pas se tromper et vérifier ses informations. Pour continuer, je me demande s'il a été bien relu. J'ai trouvé des fautes, et surtout, une grosse incohérence ! Rhôlâlâââ !



-Cela m'étonne un peu… je croyais que Bayard était une boîte fiable… je me demande comment s'est passée la genèse éditoriale…



-Pas assez bien, visiblement.



-Quoi qu'il en soit, L'autre fille dans le miroir reste un roman d'excellente facture pour tous les amateurs de l'humour de Daria et de fantastique. Il aborde des thématiques variées et sensibles que je ne vais pas détailler pour ne point divulgâcher. Je me demande bien comment l'histoire va se développer par la suite, même si j'ai ma petite idée pour certains personnages... »



*Expression lâchement copiée du roman.

**Joseph Pagnol, père d'un certain Marcel, in La Gloire de mon père.

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Maliki, tome 2 : L'esprit empoisonné

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, on avance dans la trilogie de Maliki avec son tome 2 : L’esprit empoisonné.



Or donc Maliki apprivoise son double surnaturel, et joue même un peu trop avec… les autres élèves se rendent vite compte qu’il se passe des choses étranges en présence de l’ado aux cheveux roses. Parmi ces élèves, Vlad, un passionné de paranormal, et Angélique, convaincue que Maliki est possédée. Et, croyez-le, croyez-le pas, notre héroïne finit par le devenir réellement, possédée.



-Snif…



-« Snif » ? Euh, ça va comme tu veux ?



-Oui oui, ça va, continue.



-Bon. Alors… (*snif… snif snif*) Bon, t’arrêtes un peu de renifler ?



-Nan, c’est trop dur, je craque ! C’est tellement triiiste ! Bouhouhouhou !



-Maliki possédée, c’est triste… je m’attendais à, je sais pas, moi, horrifiant, terrifiant, mais là…



-Mais non, ça je m’en fiche ! C’est le méchant qui me fait pleurer ! C’est tellement affreux ce qui lui arriiiiiiive ! Comment peut-on être aussi cruel, c’est une honte…



-Tu peux développer ? Et te moucher, avant ?



-Moui. Alors, dans ce tome, un méchant entre en scène, un Vrai, rempli de malfaisance et tout. Il va essayer de bousiller la vie de Maliki. J’ai beaucoup aimé la façon dont il s’impose progressivement dans le texte et comment son langage paraît décousu, absurde si tu ne connais pas ce par quoi il est passé. Bon, comme on a lu le texte, on sait, mais de l’extérieur, il a l’air de divaguer. En outre, cette némésis possède un humour tout particulier qui m’a bien fait rire !



-Sadique.



-Oh, je t’en prie, ce n’est pas le moment pour les compliments. Le vilain commet des actes affreux et répugnants, rêve d’en réussir de pires, et pourtant, pourtant… la narration est parvenue à me le rendre digne d’affection. Cette colère brûlante, dévastatrice, cette folie, sont motivées par une souffrance atroce, par un inconsolable sentiment d’injustice. Cela rend ce perso à la fois révoltant et touchant. Avoue qu’il y a de la performance, madame !



-J’avoue, en effet. Pour ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer l’importance du tas de feuilles.



-Ah oui, tiens.



-Pour ceux qui ne suivent pas les strips de Maliki, apprenez qu’elle est ce que j’appelle une cat loveuse : elle dessine les aventures de ses chats avec passion. Un jour, Fleya, une compagne de longue date, part chasser les souris multicolores sur les nuages. Maliki se dessine alors cachée sous « un petit tas de feuilles » le temps que le chagrin diminue un peu.



Cette image du tas de feuilles revient plusieurs fois dans le roman, et, bien qu’elle n’ait rien à voir avec le deuil (quoique…), je n’ai pas pu m’empêcher de penser à cette planche et… snif… à sa tristesse… chaque fois que je lisais « tas de feuilles »… et… et… snif snif…



*toutes les deux* -BOUHOUHOUHOUHOUHOU !!!!!!!!



(78 mouchoirs en papier plus tard)



-Bon, bref. Excusez-nous.



-Euh non, moi j’m’excuse pas ! J’vais quand même pas demander pardon d’avoir des sentiments à des gens que je connais pas !



-Ah, tu vas vraiment mieux, ça fait plaisir. Donc, nous disions : figure du méchant, réussie. Moi j’ajoute : l’adolescence, réussie. C’est amusant d’expliquer cette rage permanente, cette sensation que tout est vain et que nous vivons dans un système absurde par une bête possession.



-Moi, je suis quand même déçue par deux choses.



-Lesquelles ?



-Ranjit. Je trouve qu’il est trop laissé de côté, ça m’a désappointée. Il met trop longtemps à intervenir, et je me sens frustrée qu’on paraisse s’éloigner de lui au lieu de nous en rapprocher. Et puis son nom de famille… pas très subtil.



La deuxième chose : le combat final, je le trouve un peu long… et puis, les effets spéciaux, moué… j’avais l’impression que ça virait à la scène d’apocalypse comme dans les mangas d’apocalypse, ça m’a un peu déçue, je gardais une impression de déjà-vlu.



-Attends, tu as fait une coquille…



-Non, je veux vraiment dire « déjà-vlu ». Pour « déjà vu » et « déjà lu », sans pouvoir dire où et quand, cependant. J’espérais en fait que l’aspect fantastique du texte reste plus discret.



-De mon côté, j’ai bien aimé l’allusion à Pratchett au début du roman. Et puis, la scène du gymnase m’évoque fortement L’Exorciste, en plus drôle et tout public, précisons-le.



Quoi qu’il en soit, nous continuons à passer un excellent moment en compagnie de la prose de David Souillon. Ce tome contraste fortement avec le premier, plus sombre, plus inquiétant, amer et agressif, cependant il conserve un humour efficace dans les situations les plus dramatiques. »

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Maliki, tome 3 : Des milliers de murmures

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on termine la trilogie de Maliki avec Des milliers de murmures.



Or donc, ceci n'est pas une défaillance de votre écran. N'essayez donc pas de régler la luminosité. La ville de Noyon est plongée dans la brume et ses habitants se comportent de plus en plus bizarrement. Maliki s'inquiète : Flèche, une autre créature surnaturelle, reste introuvable depuis le combat contre Poison. Et le Trio mystique, trois enquêteurs renommés dans le monde du paranormal, s'intéresse un peu trop aux événements du tome précédent...



Alors, que dire de ce nouveau tome ?



-Que vous devriez le lire pour le fan-service.



-Hein ? Tu veux dire qu'il y a des culottes et des soutifs partout ?



-Mais non, bête. le fan-service comprend en effet les représentations que tu mentionnes dans les mangas et animés japonais, mais pas que ! Des clin-d'oeils à d'autres oeuvres, des allusions que comprennent les fans : cela fait aussi partie du fan-service. Lire ce roman ado procure certainement un grand plaisir, parce qu'il est bien rédigé, toujours aussi drôle et bien articulé.



Cependant, le lire adulte, avec un bagage fantastique derrière soi un peu plus lourd, transforme le texte en jeu de piste. La nature des malades évoque clairement un genre horrifique que je ne citerai pas pour ne pas spoiler. J'ai soupçonné des allusions à Dr Who. Quant à « Broca », je suis un peu plus perplexe : est-ce le docteur du XIXe siècle ou les contes de la rue (nommée d'ailleurs d'après ce médecin) ?



-Je n'en sais rien et je suis tout aussi perplexe que toi. Ce monsieur était fort brillant, mais a dit et commis des abominations, d'après sa page Wikipedia.



J'ajoute également que j'ai été convaincue par l'horreur. Rassurez-vous, ladite horreur reste parfaitement soutenable. Et elle n'est pas gratuite !



J'avais lu quelque part, il y a des années qu'un film d'horreur se révélait encore plus efficace et prenant lorsqu'il mettait en scène des thématiques sociales ou émotionnelles profondes. Ce tome suit avec soin cette règle : les histoires des ados s'élargissent progressivement vers une importante problématique de société, vais-je dire pudiquement pour ne pas spoiler.



-Ouais ! Moi, ce passage-là, il m'a vachement fait penser à Gunnm* !



-Oui, bon, alors là, je crois qu'on exagère un chouïa sur les allusions...



-Il n'empêche qu'on a vu resurgir une image bien particulière de ce manga lors de la lecture de ce roman !



-C'est vrai, d'accord ! Cependant, ce rapprochement n'engage que nous, nous n'avons aucune preuve que M. Souillon y pensait en rédigeant son texte, restons donc prudentes.



Je disais plus haut, que dire de ce dernier tome ? Je vais reformuler : que dire de cette trilogie ?



-Moi, je continue à avoir l'impression qu'elle n'a pas été super bien corrigée.



-Sans doute. Et Maliki elle-même annonce que son roman a été imprimé avec de gigantesques bourdes de couleurs.



Pour reprendre la question initiale : qu'en dire ? Hé bien, cette série aborde des thèmes aussi sensibles que variés : l'adolescence, les changements, le deuil, le racisme, la solitude, la drogue, le harcèlement scolaire, les agressions sexuelles, le déclin d'une ville… et ces thèmes sont traités avec tendresse pour les victimes. Non, vous ne trouverez pas de solution à ces problèmes dans ces romans : ce n'est pas le sujet.



Cette trilogie explore plutôt notre réalité, sans l'enjoliver (bien que je me pose toujours des questions sur Rafael…) et la met en scène confrontée à des phénomènes bien connus de la littérature et du cinéma fantastique. Je trouve qu'il y a, dans ce roman, une volonté d'exposer notre monde tel qu'il est, avec sa beauté, avec ce qu'il contient d'inquiétant, aussi, comme le personnage d'Angélique. »



*Note pour les plus jeunes de mes amis babélionautes : ne lisez pas Gunnm avant d'être bien grands, ce manga contient des scènes franchement gores. Non, vraiment.
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Maliki, tome 2 : Une rose à l'amer

Une série légère, fraîche, tout public, à mettre entre toutes les mains! Du fun, du quotidien, c'est mignon… Ca nous change de toute cette violence! Et les chats, ah oui les chats : -)… Cette personne a-t-elle vraiment existée ou est-elle sortie de l'imagination de "Souillon"? Moi en tout cas je ne sais pas... Si c'est un personnage "relaté", je trouve admirable l'effort de l'auteur pour ne pas la présenter comme une top modèle séduisante simple, mais aussi à aller nous parler de sa petite enfance et des jeux avec ses chats, et cette personnage de "Lady" que Maliki a probablement inventé! D'une affirmation/personnalité profonde ! C'est riche, court, intense. J'aime beaucoup l'appel à témoin en début de livre. C'est vrai. Parfois, des personnes que l'on a croisé qu'un brief instant prenne une place importante dans notre processus créatif. A acheter les yeux fermés.
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

Cela fait un certain nombre d'années que je suis les strips de Maliki sur internet, avant même la date de parution des premières éditions papier à vrai dire. Je n'avais plus relu les anciens strips depuis une éternité et j'ai donc décidé de tenter le 1er tome de la BD, qui correspondait tout à fait à mes attentes.



Un style coloré et maîtrisé, de petites histoires vécues ou imaginées qui nous poussent parfois à la réflexion et surtout beaucoup d'humour, en particulier autour des séquences quotidiennes que l'on a sans doute tous vécues (Tétris à la caisse du supermarché XD). Sans compter la présence quasi-permanente des deux monstres de l'auteur: les chats Fleya et Féanor! C'était ce qui m'avait vraiment accroché lorsque je suis tombée sur la page web les 1ères fois. On pourrait croire que les situations sont exagérées mais ceux qui vivent ou ont vécu avec des chats vous le diront, ce sont de bien étranges créatures avec lesquelles il est décidément impossible de s'ennuyer. On sent le vécu, et ça m'a fait du bien de me remémorer les conneries de mon chat qui n'est plus parmi nous au travers de celles de Féanor et Fleya, qui elle aussi n'est plus parmi nous. Un bon moment de détente et d'humour à la portée de tous.
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

J’étais à la bibliothèque et je fouinais un peu dans le rayon bandes dessinées lorsque j’ai aperçu ce livre, à priori assez épais. La couverture m’a tout de suite emballée avec ses jolies couleurs ensoleillées. Et puis je me suis mise à feuilleter quelques pages ; j’étais plutôt enjouée. C’est en retournant chez moi pour en faire la lecture que j’ai complètement craqué ! Il s’agit d’une bande dessinée vraiment originale, drôle, agréable, belle et colorée.



Maliki est une jeune femme aux cheveux roses et aux oreilles pointues. Elle a deux chats : Felya et Feänor, qui lui causent bien des soucis.



Pleine de vie, elle nous retrace ses situations quotidiennes. On rit alors de choses qui nous arrivent ou qui pourraient nous arriver. On se sent tout de suite concerné, c’est la vie de tous les jours en beaucoup plus drôle et extravagant. Et en supplément, nous avons des chats tellement adorables ! Comment ne pas craquer?



Mais quand on lit Maliki, nous ne sommes pas uniquement dans la réalité et le quotidien car il y a quelques touches qui font que nous sommes bels et bien dans une vie imaginaire : lorsque je dis ça, je pense aux personnages d’Electrocute et de Ladybird, les sortes de « doubles » de Maliki. Certes elles ne parlent pas, mais je n’ai pu qu’adorer ces deux personnages, rien que par leur prestance et leur humour décalé.



Ce premier tome fut pour moi comme une bouffée d’air frais et mon coup de cœur n’a fait que s’amplifier lors de ma lecture des tomes 2, 3 et 4! Maliki c’est juste génial et je le conseille à ceux qui adorent lire des tranches de vie drôles et pleines de fantaisies !
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Hello Fucktopia

Critique de "Hello Fucktopia" de David Souillon. Je ne sais pas par quoi commencer pour vous présenter ce monument. Même la préface est splendide. C'est l'histoire d'une fille cool, rebelle et belle, un brin manipulatrice (quand elle se fait payer des verres...). Très très alcoolisée et sexuée (tout ce qu'adore un-e ado... Et encore aujourd'hui). On aborde beaucoup de notions, certaines très rapidement, comme le prêtre dans le métro. La drogue (champignons hallucinogènes), les études et leur vanité, l'indépendance, l'homosexualité, l'amour, l'amitié. De plus, les dessins sont sublimes. La fin du livre nous fait un clin d'œil au début, c'est peut-être pour ça que je le lis en boucle. Je précise que "Fucktopia" vient de la contraction de "Fuck Up" (foutu) et "Utopia" (Utopie). Si je ne peux vous conseiller qu'un seul livre dans ma vie, franchement, ce serait celui-là;) Un livre, cash, pur, qui ne ment pas.5/5.
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

A l'origine, Maliki était l'héroïne d'un webcomic c'est à dire une bande dessinée sur Internet. Il y avait un strip par semaine que chaque internaute pouvait suivre. Ainsi est née cette bande dessinée grâce à ce support fabuleux que constitue Internet.



Le format est manifestement manga avec également une débauche de couleurs et d'un graphisme réellement impeccable. Le public visé est celui des jeunes adolescentes. Le thème exploité est celui de la relation entre l'homme et le chat. C'est réellement passionnant comme problématique si on s'intéresse à ce thème. Or, ce n'est manifestement pas mon cas.



En effet, j'ai toujours détesté les chats tyranniques qui sont les objets précieux de leurs mémères. J'ai connu dans mes relations une femme qui s'occupait plus de son chat que de son enfant. C'est peut-être à cause de cela que me vient cette aversion pour cet animal capricieux. Et puis, disons-le tout net sans détour: cela m'apparaît comme superflu, voir superficiel.



Ici, il est également question d'enfance et de traumatisme. C'est quelquefois très sucré même si on sent du vécu derrière ces histoires d'une fraîcheur toute relative. Pas mauvais; cependant cela ne m'a pas touché. Le message véhiculé me semble trop simpliste.



Par contre, il y a un humour que j'aime bien par moment. Maliki, c'est comme un clone d'Amélie Poulain dans le manga. Le mélange peut apparaître comme indigeste pour certains lecteurs.
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Hello Fucktopia

Dans la préface, l'auteur Souillon nous indique qu'il a passé des années à concocter cette histoire et que cela n'a pas été sans peine pour lui. Je m'attendais au chef d'oeuvre. J'ai droit à un nanar. Voilà ce qui se passe quand il y a de l'esbroufe.



Nous suivons trois jeunes qui sortent dans les bars miteux, qui se droguent, qui couchent à droite et à gauche et notamment avec des professeurs de faculté, du vomissement et d'une jeunesse dorée parisienne qui ne sait plus quoi faire pour exister. Certes, on sera assez loin du vrai conte de fée promis dans le titre.



Pour autant, j'ai bien apprécié le graphisme qui fait assez manga avec cette débauche de couleurs très attirantes mais au final si superficielles.



Le thème est celui de la jeunesse rebelle qui a été maintes fois exploité. Il n'y aura rien d'extraordinaire dans le récit que ces petits riens qui ne font rien. Un album d'ambiance finalement et qui est assez underground. Il faut aimer ce genre. Moi, je ne vais pas me forcer pour faire plaisir. C'est non.
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

• « Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose » de David Souillon, publié chez Ankama Editions.



• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio d'Avril, cherchant une BD dans laquelle on y rencontre un personnage célèbre réel (hors homme d'état ou politique), dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• Et une nouvelle production de chez Ankama lue cette année ! Et oui, je suis vraiment un inconditionnel des productions de cette entreprise française ! Cette fois, j'ai opter pour la série des "Maliki" qui me faisait de l’œil depuis déjà un certain temps, pour plusieurs raisons.



• Tout d'abord son personnage principal, qui avait tout simplement l'air d'être très cool dans son design, avec ces couleurs flashy et son style jeune décontracté. Ensuite, le fait que c'est une production d'Ankama, que j'adore quasiment tout ce qu'ils font et que sa popularité semblait croître de jour en jour. Enfin, je voulais connaître l'origine du Fëanor, familier du jeu en ligne multijoueur : Dofus. Ce familier m'avait beaucoup intrigué à l'époque on je jouait beaucoup à ce jeu, et lorsque j'ai appris que cette petite créature était un cadeau spécial inspiré d'une bande dessinée, je savais qu'il me faudrait la lire un jour.



• Un élément qui rend cette BD spéciale, est le rapport entre le personnage et son auteur. On nous explique que les histoires que l'ont va suivre sont écrites et dessinées par la jeune Maliki, qui relate ici son quotidien sous un format majoritairement humoristique. Et c'est lorsque j'ai eu un doute et que j'ai vérifier le nom de l'auteur que je me suis rendu compte de la, subtile, supercherie. Car oui, si les histoires sont pour la plupart bels et bien autobiographiques, l'auteur n'est nullement une jeune femme ! Celui-ci a créer un univers très intéressant par le biais de ce choix, et laisse entrevoir un univers bien loufoque..



• L'auteur nous raconte son train-train quotidien, le travail de blogueur/dessinateur de strips, les folies de ces deux chats, son environnement, ses souvenirs.. en y apportant humour et mignonnerie grâce à son imaginaire débordant. C'est incroyablement hilarant, m'ayant arracher plusieurs sourires et soufflements de nez, on a juste envie de continuer de tourner les pages pour en découvrir plus !



• On se retrouve également beaucoup dans les histoires de Maliki. J'ai adoré cette façon d’interpréter le passage en caisse des magasins, et comprend totalement son point de vue, ou encore les histoires autour de ses chats, me rappelant énormément celle que l'ont a vécu avec les nôtres. L'auteur nous partage sa vision des choses, nous évoquant ses moments de bonheurs, ce qui le met en colère.. C'est le partage d'un récit de vie quotidienne, pleine de réflexions diverses.



• L'histoire du petit Fëanor m'a énormément touché, et je comprend enfin le succès autour de cette petite boule de poil aux yeux exagérément globuleux. C'est émouvant et on ne peut que se réjouir de le voir vivre, et devenir une telle icône grâce à son histoire. Et l'ajout d'une page présentant les deux chats sous leur forme réelles, accompagnées de photos accentue la sympathie que l'on peut leur porter.



• Ce quotidien décalé est sublimer par les talents graphique de David Souillon, véritablement doué dans son domaine. Ayant un style très manga, mais duquel il ne se limite pas, pouvant s'essayer à des styles plus étonnants, parfois oniriques. Certaines planches sont tout simplement incroyables, de part leur beauté et leur symbolisme.



• Une lecture qui donne la pêche, qui donne envie de câliner son chat, laissant un souvenir très agréable et un à un goût de reviens-y..
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

La première fois que j'ai entendu parler de Maliki, c'était au détour d'un rayon BD à la FNAC, avec une amie nous trainions dans les rayonnages, nous conseillant quelques lectures. Et cette BD fût un des conseils livresques de E. (E., oui oui, celle-là même qui me fait lire vous-savez-quoi), que je ne remercierais jamais assez. D'abord un webcomic (une planche par semaine) sur le site de Maliki, c'est une BD qui parle de la petite vie d'un homme qui se présente sous les traits d'une jeune femme aux cheveux roses (je reste surprise de savoir que c'est un homme derrière, ahah). Et donc, écoutant les bons conseils de E., j'ai ajouté le premier tome à ma wishlist sans trop vraiment y repenser. Mais c'est grâce à Ly et au swap Entre geeks que j'ai enfin eu ce premier tome entre les mains !



Ces petites tranches de vie racontent l'enfance de Maliki, ses traumatismes, l'adoption de ses chats, sa vie professionnelle, les joies du déménagement, la façon dont ses chats sont plus appréciés du public que son personnage, ses voyages, ses découvertes, prises de consciences... Et ses anciennes planches. Le tout avec une pointe d'humour, d'ironie et parfois de mélancolie.



Pour ce premier tome, les planches se concentrent sur trois personnages récurrents : Maliki et ses deux chats, Fleya et Feänor, deux boules de poils très mignons qui n'en ratent pas une pour faire tourner leur maîtresse en bourrique ! Ce sont vraiment des personnages à part entière, parce qu'ils influent sur tout ce qu'elle fait : le dessin et le chat qui se couche sur sa feuille, le chat qui miaule quand Maliki promet à un propriétaire qu'elle n'a pas de chats chez elle, ou encore quand elle prend sa douche et que l'un d'eux devient à moitié fou (je comprends, j'ai les mêmes à la maison).



Côté graphismes, on en est aux débuts de Maliki, mais c'est déjà parfait. C'est très typé manga, les couleurs sont plutôt douces et créer une atmosphère plutôt agréable. Les traits sont fins et les personnages sont détaillés, la mise en couleur est parfaite. Le découpage des cases est quant à lui typique des webcomics, mais n'en restent pas moins agréables sur papier. En bref ? J'ai adoré !



Depuis la BD, Maliki continue ses aventures en roman, et j'ai hâte de voir ce que ça donne...
Lien : http://onceuponatime.ek.la/m..
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Hello Fucktopia

Si je n’ai jamais accroché à « Maliki », j’ai toujours été fan du trait de Souillon. Un peu frustré, j’ai été très réceptif à l’annonce de la sortie d’un one-shot plus sombre intitulé « Hello Fucktopia » (et sous-titré « un vrai conte de fée »). J’ai pu suivre alors le blog du projet, montrant des extraits plus beaux les uns que les autres. Le livre pèse 80 pages et est publié chez Ankama.



Souillon commence par préfacer son livre avec un mot à son lecteur. Une habitude de blogueur certainement. Il y présente « Hello Fucktopia » comme un projet qui lui tient particulièrement à cœur et qu’il a mis des années à arriver à mettre en place. Il implique le lecteur également et pose l’idée d’une forme d’autobiographie cachée. Cela m’a profondément dérangé. C’est comme si Souillon souhaitait mettre, avant la lecture, une part d’affectif dans notre lecture. Clairement, cela fonctionne pour beaucoup. Mais si l’on n’est pas fan de l’auteur, on est un peu dérouté par cette entrée en matière.



« Hello Fucktopia » présente l’histoire de Mali venue à Paris (la dite « Fucktopia ») pour étudier les arts plastiques. Ayant raté les concours d’entrée dans les écoles prestigieuses, elle se retrouve à la faculté avec des cours qui ne l’intéresse guère. A cela s’ajoute ses amis, Thémis et Stéphane, qui sont bien plus parisiens visiblement.



Comme son nom l’indique, « Fucktopia » est une dystopie. Mali n’y trouve pas ce qu’elle cherche et prend des risques. Elle doit passer à l’âge adulte. Hélas, le livre manque un peu d’enjeux. Les intrigues se multiplient sans forcément d’intérêt ou sans être refermées réellement (notamment toutes les histoires avec Thémis et Stéphane n’ont que peu d’intérêt). La lecture avance et à la fermeture de l’ouvrage, on se demande finalement quel est le sens de cette histoire. Beaucoup de discussions des personnages entre eux, quelques situations avec un peu de suspense, mais on se demande où veut en venir l’auteur.



« Hello Fucktopia » narre la jeunesse de Souillon puisque cela se passe pendant les années 90. On regrettera quand même que ce soit si peu ancré dans l’époque. Passés deux/trois détails, on a l’impression d’être en 2014. Mali est clairement encore très adolescente et a du mal à passer à l’âge adulte. Mais certaines révélations manquent clairement de puissance émotionnelle pour un adulte. Du coup, je me suis demandé si je faisais partie du public visé. Malgré tout, la lecture avance bien et certaines scènes sont réussies. J’ai accroché à l’humour de l’ensemble qui pointe son nez par moment, mais la partie réflexion sur la vie m’a paru un peu légère et simpliste. Dommage.



Concernant le dessin, je n’ai pas été déçu. L’ensemble est influencé par le manga, mais présente une bonne synthèse avec des influences plus franco-belge. Les décors sont riches, les personnages bien identifiés et fort graphiquement. Et il y a de vraies qualités dans le découpage des planches, dynamique et varié. Les couleurs enrichissent les ambiances et le trait sans problème. C’est une belle bande-dessinée que l’on a dans les mains, avec un dessinateur des plus doués.



J’ai pris du plaisir à lire cette bande-dessinée, mais les défauts de l’ensemble me sont apparus ensuite. En insistant sur l’importance qu’avait ce projet pour lui, Souillon a aussi perturbé ma lecture. Car « Hello Fucktopia » ne propose pas un scénario très original. Basé avant tout sur des personnages, il nous manque un peu d’empathie pour eux pour pleinement adhérer.


Lien : http://blogbrother.fr/hello-..
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Hello Fucktopia

Maliki, tous les amateurs de bandes-dessinées la connaissent… au moins de nom ? Qu’en est-il de Mali, l’héroïne de « Hello Fucktopia » ? La nouvelle publication de Souillon – le papa de la pulpeuse Maliki – vient de faire son entrée en librairie et elle mérite d’emblée le titre d’incontournable ! Une maîtrise graphique époustouflante doublée d’un scénario solide et touchant, cet album est une réussite !



Lire la suite sur le blog.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Maliki, tome 3 :  Mots roses au clair de lune

Ce tome 3 de Maliki, version imprimée d'un blog BD, continue à installer l'univers, le ton et le style graphique. C'est terriblement sympathique, amusant, avec juste ce qu'il faut d'émotions, et bourré de références. Lorsqu'on voit ce qu'est devenu le blog aujourd'hui et la communauté qui le suit, on mesure le chemin parcouru.
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

J’ai choisi de lire ce livre pour le challenge ‘Un genre par mois‘ et je suis très heureuse de mon choix. Les albums ‘Maliki’ m’avaient déjà interpellée il y a quelques années de ça lorsque j’ai eu l’occasion d’en feuilleter quelques-uns dans la famille où je gardais un petit bonhomme, et je m’étais promis de me les acheter un jour. Je commence à tenir cette promesse avec le premier tome !



Ici, il y a trois personnages importants : Maliki et ses deux chats.

Maliki est une jeune femme pétillante et son physique met directement de bonne humeur. Avec ses oreilles en pointes, ses petites crocs discrètes et ses cheveux rose pétant, elle ne passerait pas inaperçue dans la vraie vie. Elle m’apparait comme une personne assez intelligente, joueuse, qui a la joie de vivre… Bref, une personne normale à qui il arrive des choses parfois très amusantes, parfois juste assez pour qu’elle puisse les transformer en histoires drôles.

Puis, il y a les deux chats de Maliki. Tout d’abord il y a Fleya qui est la femelle, elle a 7 ans et a une attitude de princesse. Elle est très éveillée et je l’ai souvent visualisée comme un petit monstre bourré d’intelligence, toujours prêt à faire tourner sa maîtresse en bourrique. Mais elle reste représentée comme une boule de poils adorable.

Enfin, il y a son frère, Fëanor, lui aussi âgé de 7 ans. Probablement suite à une mauvaise expérience (qui vous est racontée dans ce tome) il n’est pas très fut-fut et il est représenté avec de grands yeux sensés être globuleux mais qui semblent dire « Je suis innocent ». Je le trouve vraiment adorable et son côté simplet le rend très attachant.



Dans cette bande dessinée, Maliki nous raconte ses propres expériences. En effet, l’auteur (bien qu’étant de sexe masculin si je ne me trompe pas) se fait appeler Maliki et se met ‘lui-même’ en scène à travers ce personnage féminin. Dès la première page (que vous pouvez voir sur notre Instagram) Maliki nous explique rapidement qui elle est.

Nous retrouvons donc des anecdotes de la vie quotidienne qui peuvent parfois nous rappeler des choses. Je me souviens m’être dit « Mon chat aussi fait ça ! » quand j’ai lu la planche sur Fleya et Fëanor qui s’installent pile sur les feuilles de Maliki lorsqu’elle veut travailler. Personnellement je suis d’accord avec la quatrième de couverture qui dit « Pourquoi j’irais me casser la tête à pondre des scénarios extravagants, alors que la vie réelle est déjà complètement improbable ! ».



Mais ce livre ne contient pas que des histoires du quotidien. Il y a aussi des dessins plus ‘fantaisistes’ avec une Maliki en robot le temps d’une planche ou un génie sorti d’on ne sait où. Puis des éléments variés comme une vraie photo accompagnée d’un dessin, ou bien l’auteur qui décide de présenter ses théories et explications farfelues sur tel ou tel sujet, ou encore, de sublimes dessins réalisés par d’autres dessinateurs mais restant sur l’univers de Maliki.

C’est une bande dessinée désordonnée mais pas dans le mauvais sens du terme. J’entends par là que ce ne sont pas des pages qui se suivent de manière régulière, du type ‘une planche = une hisoire’ ou bien ‘le tome complet = une histoire’. Cela ressemble plus à un artbook où les planches dominent. Et personnellement j’ai adoré.



Je suis également fan des dessins, élément très important lorsqu’ils sont omniprésents comme dans les bandes dessinées. C’est coloré et plein de fraicheur, je les trouve tout simplement superbes. Par moment, l’auteur a mis de vieilles planches qui permettent de voir son évolution en tant qu’artiste et j’ai adoré l’idée. Il lui est aussi arrivé de passer d’un dessin ‘normal’ à une version ‘chibi’ et cette cassure apporte un certain charme au livre. Par ailleurs, on a un bon équilibre de dessins mignons, classiques et même certains un peu effrayants parfois. Cet album m’apparait comme un livre de collection plus que comme une simple bande dessinée tant je le trouve exceptionnel.



En conclusion, Maliki est un véritable coup de coeur. J’ai mis des années à me décider à acheter le premier tome mais je n’en mettrai pas autant pour acheter les autres. Je ne parlerai cependant pas des autres tomes sur Plume Bleue, je pense. Cet article exprime mon avis sur l’univers de Maliki en général et je n’aurai sûrement rien de plus à dire au sujet des autres volumes étant donné que je n’entre pas dans les détails pour les histoires.

Quoi qu’il en soit, c’est un album qui a énormément de charme de par sa diversité dans les dessins, le style et même la conception. Le contenu est varié, bien travaillé et original dans sa manière d’être présenté. J’ai vraiment adoré. Ne le manquez surtout pas !
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Maliki, tome 1 : Maliki broie la vie en rose

Maliki, j’en entendais parler depuis longtemps, et il me tardait de découvrir cette bande dessinée…et j’ai été complètement déçue… J’ai trouvé les dessins très brouillon, j’aime un style plus classique, et dans celle-ci, on se perd un peu dans ce qu’elle veut nous raconter, et ça m’a vraiment dérangée… ça ne m’a pas du tout donné envie de découvrir le suite. Par contre, les dessins sont très jolis, et c’est une belle bd à avoir dans sa bibliothèque… Mais voilà, moi, ça ne m’a pas transcendée du tout. En plus, « l’histoire » me semble déjà vue de nombreuses fois.



Bref, avis très moyen pour celle-ci.
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Maliki, tome 3 :  Mots roses au clair de lune

Alors il y a des strips qui valent sincèrement la lecture comme "Berzerkat" mais il y en a d’autres pour lesquels je n’ai pas du tout accroché. Je crois que c’est dû à la présence de certains personnages dont je n’ai toujours pas compris le pourquoi de leur existence dans la BD, ça donne parfois une ambiance parfois psychédélique.



Comme d’autres dessinateurs blogueurs, dans Maliki on s’inspire de faits de la vie quotidienne. Des fois j’ai compris de quoi on partait, d’autres fois cela m’est resté totalement obscur.



J’avais apprécié les deux précédents volumes, ici j’ai peu pris de plaisir à lire celui-ci.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Maliki, tome 3 : Des milliers de murmures

Mon préféré des trois. Je n’aurais pas énormément à dire sur le sujet, si ce n’est que ce tome m’a donné des frissons d’angoisse. J’ai beaucoup aimé les rebondissements, un peu moins le dénouement. Idée horrifique, et tellement vraie.



Cette trilogie est facile et rapide à lire. Je la conseille à tous ceux qui souhaitent s’échapper pendant quelques heures.
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