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Critiques de Spinoza (75)
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Traité de l'autorité politique

Il fut le premier des philosophes dont la pensée me toucha dans le commencement de ma période athée. Devenant athée, le pouvoir devenait ma préoccupation principale. (Enfin principale,, pas que il y avait aussi Véronique – on n’est pas sérieux à 17 ans). Et ce fut le premier livre que j’eu entre les mains. J’ai appris plus tard qu’il a été publié après sa mort par ses amis.



Spinoza marque une très net séparation entre l’idéal et la réalité ; entre l’aspiration du sage et l’homme tel qu’il est, « naturellement ». L’Age d’or ne viendra pas ! C’est comme ça, il faut accepter, d’une certaine manière, de vivre dans l’imperfection quotidienne.

Lucidité rare chez les philosophes, dans le sens d’une humilité rationnelle devant le spectacle du monde, que l’intelligence tend à rendre bien souvent insupportable, par trop de perfections.



Les hommes politiques ne songent qu’à tendre des embûches aux hommes bien plutôt qu’à les servir, au détriment de la sagesse.

Parmi les propositions qu’il développe dans l’étude de trois systèmes, monarchie, aristocratie patricienne et démocratie, on peut en relever celle sur la propriété foncière

Elle sera entièrement étatisée, qu’il en aille des champs, du sol comme des habitations. Dans sa pure logique Spinoza débouche sur une gestion pré-communiste de la propriété.



A lire encore aujourd’hui pour inscrire nos questions intemporelle et trouver nos réponses contingente aux temps et aux lieux !

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Oeuvres de Spinoza - vol. 1 Introduction

quatrième de couverture :

Spinoza, le plus rigoureux et le plus sûr des maîtres à penser,

est le modèle de l'homme LIBRE.
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Traité théologico-politique

Une analyse critique des textes bibliques avec tout le respect, la simplicité et la tolérance d'un croyant qui utilise sa raison.

Mon Dieu ce que ce texte est moderne et d'une actualité criante!



Écrit au cours du XVIIè siècle, 130 ans avant la Révolution Française, voici un ouvrage qui remet les livres sacrés à leur place : des textes écrits par des hommes pour les hommes de leur temps.



L'auteur s'attache à gratter les argumentations et artifices temporels afin de ne conserver que le message originel de Dieu. Par ailleurs, son analyse de la société des Hébreux lui permet d'entrevoir la meilleure façon de concilier religion et pouvoir, religion et paix sociale.



Bien sûr, le style XVIIè n'est pas des plus faciles à lire, mais dans notre société où s'opposent la religion et le droit, voici une réflexion passionnante et qui enrichira ceux qui s'interrogent à ce sujet.
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L'éthique

Le seul livre que j'ai acheté à la Pléiade.

Le livre de ma vie. Il me faudra ce qu'il me reste à vivre pour déchiffrer toute la richesse d'une pensée magistrale et puissante.

Toute substance est par nature antérieure à ses affections.
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L'éthique

Ce n'est pas le bouquin de philo le plus fastoche à lire.

Le début peut te rebuter surtout si tu es dyscalculique.

Mais après c'est bien.

Baruch pense que nous sommes des êtres déterminés, comme avant lui les stoïciens et après lui Nietzsche...

Mais c'est pas grave, comprendre comment nous fonctionnons et comment le monde fonctionne t'apporteras la joie.

Et même, si tu es sage, la béatitude...
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L'éthique

Suis-je le seul à trouver que Spinoza pinaille ? Il y a bien quelques intuitions sublimes, mais cette fâcheuse manie de tout ramener à Dieu fini par peser. J'en suis au milieu, alors peut-être que la chute va être plus motivante. En tout cas pour l'instant, je suis un peu déçu.
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Traité théologico-politique

Spinoza est l'un des premiers à avoir entrepris une telle démarche critique. C'est avec ce sentiment qu'il faudrait aborder ce texte afin de bien comprendre sa démarche. Concernant le texte en lui-même on retrouve bien le style assez rigoureux de Spinoza et qui, en tout cas, pose des choses intéressantes loin des déformations que l'on en fait aujourd'hui.
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Traité théologico-politique



Après avoir lu « le problème Spinozza » d'Irvin Yalom et « le miracle Spinozza « de Frédéric Renoir, j'ai eu envie d'en savoir plus sur le philosophe et de lire directement son oeuvre pour tenter de comprendre sa pensée.

La lecture de « l'éthique » étant trop ardue pour une néophyte, j'ai suivi les conseils donnés par le professeur de Rosenberg dans « le problème Spinozza » et je me suis procuré ce traité que j'ai posé sur ma table de chevet mais que je n'ai, évidemment, pas pu lire d'une traite comme la plupart des romans qui me passent dans les mains.

Effectivement, le livre est difficile mais il est abordable. C'est un bon début pour se remettre à la philosophie. Il permet de réfléchir, de se détacher des dogmes. Un hymne à la liberté de penser et à la tolérance !
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Éthique

Ouvrage extrêmement intéressant réparti en (5 champs de réflexions à la fois juste et essentiels . Une lecture enrichissante basée à la fois sur la nature de l'Homme oscillant entre aspiration et bassesse
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De la liberté de penser dans un Etat libre

Ce petit volume est constitué par le chapitre XX du Traité Théologico-politique (Tractatus theologico-politicus, traduction d'Emile Saisset, 1872) que Spinoza fit publier anonymement en 1670 précédé de la préface de ce livre. Un cours préambule de François L'Yvonnet situe l'oeuvre dans son contexte historique et en guise de postface on trouvera dans la Lettre de Lambert de Velthuysen à Jacob Osten (Utrecht, le 24 janvier 1671) un résumé du Traité de Spinoza et un compte rendu des opinions de celui-ci..
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L'éthique

Au sein de "L'Éthique" de Spinoza, publiée post-mortem en 1677 pour éviter la censure, l'auteur déploie une rigueur méthodologique rappelant la précision des géomètres. En effet, se laissant guider par une démarche où se succèdent définitions et axiomes, Spinoza aspire à ériger une construction philosophique aussi irréfutable que les théorèmes mathématiques. Les définitions, dépourvues d'ambiguïté, et les axiomes, énoncés comme des vérités indiscutables, constituent les piliers sur lesquels s'édifient les démonstrations ultérieures. Par exemple, il définit la "cause de soi" comme ce dont l'existence découle nécessairement de sa nature même, tandis que la "substance" est ce qui se conçoit indépendamment de toute autre notion. Ces concepts fondamentaux, appliqués à Dieu, révèlent une conception radicalement nouvelle de la divinité comme immanente à la nature. Ainsi, Dieu n'est pas conçu comme une entité transcendante, mais comme la Nature elle-même, définie par une infinité d'attributs. Spinoza, en intégrant cette vision dans une méthode de déduction géométrique, confère à son œuvre une modernité inédite, tout en exposant, avec subtilité, des idées à la fois novatrices et controversées, dont la portée athée, dissimulée pour éviter les foudres de la censure, n'en demeure pas moins révolutionnaire pour son époque.
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Traité politique

Spinoza rédige le Traité politique de 1675 à 1677 alors qu’il est mourant. Dans la continuité du Traité théologico-politique de 1670, cette œuvre s’en distingue pourtant, notamment du fait de l’évolution de sa conception de la politique.

C’est dans ce contexte qu’il s’interroge sur la multitude et le corps politique. Dès le Traité théologico-politique, la finalité de la politique et de l’État s’incarne, selon lui, dans la liberté. Toutefois, dans ce texte, il s’agit de savoir comment tendre vers cette liberté tout en garantissant la stabilité du corps politique. L’État ne doit pas seulement garantir la paix et la sécurité, mais aussi la liberté. Pour ce faire, Spinoza use d’une méthode réaliste : on doit s’appuyer sur la nature humaine et le fonctionnement réel des États pour maintenir le corps politique et sa stabilité, et non pas sur une conception idéalisée du corps politique.



Dans un premier temps, Spinoza présente les principes fondateurs de l’État (chapitre I à V); puis, il décrit les trois imperia, les trois types d’État que sont la monarchie, l’aristocratie et la démocratie (chapitre VI à XI). Spinoza est décédé en laissant le chapitre XI sur la démocratie inachevé, même s’il a tout de même précisé ce que ce type d’État signifiait selon lui : il est « entièrement absolu » (chapitre XI), c’est la souveraineté que « possède la multitude toute entière ».



La démocratie est en réalité présentée comme un mouvement, une étape vers l’accomplissement de la multitude. L’affirmation de la souveraineté de la multitude, pour Spinoza, c’est son conatus, c’est-à-dire la puissance de tout « étant », son effort naturel pour persévérer, conserver et même augmenter sa puissance d'être. Ainsi, les deux questions centrales que Spinoza développe tout au long de son traité sont le droit naturel des hommes (leur conatus, leur puissance d’exister et d’agir) comme le fondement réel de l’État, de la souveraineté, et le principe de paix et de concorde comme finalité au sein de cet État.

La mort empêche Spinoza de finir ce traité et cela nous manque vraiment. Cette version est issue de la traduction de Bernard Pautrat, le meilleur traducteur français de Spinoza.
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Oeuvres complètes

Cette version de Spinoza est rendue obsolète par la nouvelle version de Bernard Pautrat. On trouvera dans cette dernière de nombreux ajouts, et des traductions beaucoup plus fines. La chronologie de Fabrice Zagury est excellente. L'introduction par Bernard Pautrat est remarquable. La quête de Spinoza était celle de l'éternité. Souhaitons au lecteur cette même recherche, et pourquoi pas de la trouver.
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L'éthique

Un livre très difficile à aborder, brutal dans ses concepts dès la première page. Spinoza écrit ce livre comme une démonstration mathématique mais cela ne fonctionne pas en philosophie et certaines propositions ou axiomes peuvent être remis en question, ce qui fait s'écrouler l'ensemble de l’œuvre qui reste très complexe à aborder et que je ne conseille pas aux personnes peu au fait des philosophes du 17èmes siècle ou peu habitués à lire des textes philosophiques.

La traduction est celle de Bernard Pautrat, considéré comme le meilleur traducteur de Spinoza.
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L'éthique

Certains ouvrages sont parfaits. D’autres ont une forme magnifique mais manquent de fond, d’autres encore ont un très bon fond mais une forme indigeste. Pour moi, l’Ethique de Spinoza se range dans cette dernière catégorie. L’on connaît la phrase de Nicolas Boileau qui dit ceci : «  Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément», et bien pour cet ouvrage la clarté n’est pas au rendez-vous… C’est pourquoi une étoile manque à ma note.. S’attaquer à la lecture de l’Ethique de Spinoza est un gros projet… Cela ne se lit pas sur le bord d’une piscine, mais plutôt derrière un bureau avec stylo et stabilo (ce qui n’est d’ailleurs pas pour me déplaire). La forme très (trop ?) scientifique pour présenter des idées aussi fortes fragilise le développement par ce côté « rigide » des axiomes et lemmes que vous devrez accepter sans plus questionner leur bien fondé pour accéder aux principes de l’Ethique. Et malgré tout, l’effort sera grandement récompensé et la pensée de Spinoza ne vous quittera plus après la lecture. Il s’agit d’un ouvrage incontournable pour tout passionné de philosophie et/ou de spiritualité ! Spinoza est une haute et raide montagne à gravir, mais la vue depuis le sommet est splendide! Je conseille !
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L'éthique

"Ethique" de Spinoza est un livre dense et complexe qui peine à captiver l'attention du lecteur moyen. Les longues digressions philosophiques et le style aride rendent la lecture fastidieuse et décourageante.



En outre, la structure rigide et linéaire de "Ethique" de Spinoza entrave la fluidité de la lecture et rend difficile la navigation entre les concepts clés. Les nombreux axiomes et propositions numérotés donnent à l'ouvrage une impression de fragmentation, ce qui peut dérouter le lecteur et entraver sa compréhension globale de la philosophie de Spinoza.



Finalement, le manque d'exemples concrets et d'applications pratiques limite l'applicabilité de sa philosophie dans la vie quotidienne, la rendant ainsi peu pertinente pour le lecteur moyen en quête de réponses concrètes.
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L'éthique

Edition annotée et traduite sous la direction de Maxime Rovère



" Que peut ajouter, après tant d’autres, une nouvelle traduction française ? Les plus utilisées aujourd’hui semblent suffire à tous les usages. Celle de Charles Appuhn a certes vieilli, mais reste utilement praticable (Flammarion, « GF »), celle de Robert Misrahi est fluide (Livre de poche), et Pierre-François ­Moreau a proposé récemment la plus savante et précise des versions françaises (PUF). Doit-on relever le défi une nouvelle fois ? Peut-on apporter, sur ces pages mille fois scrutées, de nouvelles ­lumières ? A ces deux questions, le philosophe Maxime Rovère, à qui l’on doit notamment Le Clan Spinoza (Flammarion, 2017), répond oui sans hésitation"

Citation Roger Pol-Droit Le Monde 12 Nov. 2021
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Traité théologico-politique

D’abord paru sous le couvert de l’anonymat en 1670, le Traité théologico-politique fut rapidement attribué à Spinoza et immédiatement qualifié d’œuvre impie par les autorités politiques et religieuses de son temps. C’est que, bien qu’il se défende de l’accusation d’athéisme portée à son encontre, le philosophe ne ménage pas l’Église, il remet en question de nombreux dogmes religieux et dénonce la thèse d’un auteur unique et inspiré par Dieu — en la personne de Moïse — pour les cinq livres de l’Ancien Testament constituant la Torah des Juifs. Bousculant les bien-pensants de son temps, il défend avec ardeur la liberté de s’exprimer et l’exercice de la raison dans l’analyse des fondements théologiques et politiques de la société. Ainsi, ce traité de philosophie pratique a-t-il jeté les bases de nos démocraties modernes fondées sur la séparation des pouvoirs temporel et spirituel. Ses analyses, subversives et iconoclastes à bien des égards, ont contribué à la lecture critique des Saintes Écritures et ont inspiré de nombreux penseurs après lui. Aujour­d’hui encore, la radicalité de son propos et la réjouissante liberté de ton dont il use ne peuvent qu’enchanter le lecteur moderne et l’inciter à retourner aux sources de ce texte philosophique et politique majeur de l’Occident.
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L'éthique





Voici le grand traité de Spinoza. La forme adoptée mérite d'être saluée pour sa rigueur et sa clarté. Elle me fait penser, d'une certaine manière, à ce que l'on faisait dans une certaine philosophie médiévale, ce qui est assez amusant chez un homme qui a été influencé par Descates.



L'éthique spinoziste est une éthique inhérente à la métaphysique spinoziste. Qui pourrait s'offusquer d'une telle éthique et la telle psychologie spinoziste si ce n'est sur la base de la métaphysique qui les pose ? Personne n'attaque l'Ethique sur le seul terrain de l'éthique.



On a assez parlé des connaissances confuses, des connaissances par notions communes, des connaissances intuitives. On a assez parlé du mathématisme et du mécanisme. Tout cela, on le devinait déjà chez Descartes. On a aussi assez parlé du "panthéisme" et de l'immanentisme chez Spinoza. Il n'y aura aucune grande surprise pour celui qui maitrise l'histoire générale de la philosophie. Et, pourtant, spinoziste comme non-spinozistes ne se lasseront jamais d'un traité où toutes les propositions apportent leur stimulation intellectuelle en faisant écho à de grands problèmes de la philosophie générale.
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L'éthique

La célèbre rigueur spinoziste, pareille à un prisme de diamant qui divise la lumière du monde pour en révéler tout le spectre, a ravi ce lecteur. Spinoza est un génie absolu qui réussit la synthèse entre stoïcisme et rationalisme, tout en professant une philosophie originale où l’exercice de la raison amène à la béatitude. Mais il ne faudrait pas prendre cette rigueur susmentionnée pour de la rigidité - au contraire, Spinoza ne cesse d’inventer, de « créer des concepts » comme dirait Deleuze - le conatus, l’indifférence de la Nature, le troisième genre de connaissance, la joie, la liberté, la puissance d’agir, tous ces termes prennent une tournure originale sous sa plume, tout en esquissant la circonférence d’un Univers spinoziste, à la fois austère et joyeux. On s’enrichit de ces concepts, qui nous permettent de mieux appréhender le monde qui nous entoure.
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