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Citations de Trevanian (542)


Et le bruit qu'elle choisissait de faire quand elle souffrait c'était ... un éclat de rire
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Alors la vague de changement successifs se retire, laissant derrière elle une traînée d'épaves de marchandises, vestiges de la marée haute des grandes espérances et de la marée basse de l'indifférence de la clientèle
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- Cette bagarre me tracasse. Pour un prof de fac vieillissant, tu t’es débarrassé de ce type bien vite. (…) Tu lui as réglé son compte comme si tu en avais l’habitude. Il était tellement dépassé qu’il n’avait pas la moindre chance de s’en tirer. Tu te souviens quand je t’ai dit combien j’aurais horreur de me trouver avec toi sur une île déserte sans nourriture ? Eh bien, c’est exactement ce que je veux dire. Comme quand t’as piétiné le nez de ce molosse. Tu t’étais déjà fait comprendre. On pourrait avoir l’impression qu’il y a quelque part en toi un vrai fond de méchanceté.
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Les professeurs et les barytons sont les principaux produits d'exportation du pays de Galles, on ne peut guère leur en vouloir d'essayer de se débarrasser des uns comme des autres.
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Il y eut une époque, dans la comédie du genre humain, où le salut reposait sur l’ordre et l’organisation, où tous les grands héros du monde occidental menaient leurs adeptes à lutter contre l’ennemi déclaré: le chaos. Maintenant, nous apprenons que l’ennemi fondamental n’est pas le chaos, mais l’organisation ; pas la divergence, mais la similitude ; pas le primitivisme, mais le progrès. Et le nouveau héros - l’anti-héros - est celui qui s’est donné pour but de s’attaquer à l’organisation, de détruire le système.
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Ta plus grande faiblesse n'est pas ton manque d'expérience. C'est ton mépris. Tes défaites ne viendront pas de plus forts que toi. Elles te seront infligées par le patient, le bûcheur, le médiocre.
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En s'approchant de la porte, Tillman entendit des bruits de grognements et de halètements, comme si des gens se battaient.Il ouvrit le guichet et trouva un géant sans cou à tête d'obus penché au-dessus du pied de sa paillasse, et, derrière lui, un petit gnome au visage révulsé. Ils grognaient et ahanaient tous les deux. Le gnome lança un rictus mauvais vers le guichet ouvert, et ce n'est qu'alors que Tillman comprit qu'ils étaient en train de... Dieu tout-puissant ! Il referma le guichet d'un coup sec et s'en alla.
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Bon, ça ressemble peut-être à la confrontation finale d'un roman de desperados classique, mais ça ne l'est pas.
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Mais nous sommes à l'âge de l'homme médiocre. Il est triste, incolore, ennuyeux - mais inévitablement victorieux. L'amibe survit au tigre parce qu'elle se divise et persiste dans son immortelle monotonie. Les masses sont les derniers tyrans.
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Les conseils ne sont utiles qu'à ceux qui les donnent, et uniquement dans la mesure où ils soulagent le fardeau de leur conscience.
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Je me croyais triste pour mon père de ne pas avoir su lui dire que je l'aimais. C'était pour moi même que j'étais triste. J'avais plus besoin de le lui dire qu'il n'avait besoin de l'entendre
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Jonathan avait trouvé que les Suisses étaient un peuple vénal, taciturne, religieux, vénal, indépendant, organisé et vénal. Les hommes de l'Oberland bernois sont d'excellents montagnards, toujours disposés à affronter les rigueurs et les dangers pour aller sauver un alpiniste prisonnier d'une montagne. Mais ils ne manquent jamais d'envoyer une note soigneusement détaillée à l'homme qu'ils ont sauvé ou, à défaut, à son plus proche parents.
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"Vous sous-estimez la souplesse qui caractérise la conscience de vos concitoyens [les Américains]. Ils ont évolué depuis l'embargo du pétrole. L'attachement à l'honneur des Américains est inversement proportionnel à leurs besoins en chauffage. Le propre de l'Américain est de n'être courageux et désintéressé que par accès. Ce qui explique pourquoi ils se conduisent mieux en temps de guerre qu'en temps de paix. Ils savent faire face au danger, pas à l'inconfort. Ils polluent l'air pour tuer les moustiques. Ils épuisent leurs ressources d'énergie pour faire marcher leurs couteaux électriques. Il ne faut pas oublier que les combattants du Vietnam ne manquèrent jamais de Coca-Cola."
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L'Amérique a été peuplé par la lie de l'Europe. Ceci étant, nous devons les considérer comme innocents. Innocents comme la vipère, le chacal. Dangereux et perfides, mais non coupables. Tu les méprise en tant que race. Mais ce n'est pas une race.Pas même une civilisation .Seulement un ragoût culturel des détritus et des restes du banquet européen.
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« Le concept de fair-play est totalement étranger à la mentalité des Français ; un peuple qui a produit des générations d’aristocrates, mais pas un seul gentleman ; une culture où le droit remplace la justice ; une langue où l’unique mot pour désigner le fair-play est emprunté à l’anglais. »
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Lorsque j’eus fini de lire le manuscrit des mémoires de M. Pedersen sur Twenty-Mile, je le remerciai et, après une dernière tasse de café, je repris ma route vers l’ouest, mettant ce que j’appelai déjà « l’histoire de Twenty-Mile » sur le brûleur du fond, où elle allait mijoter beaucoup plus longtemps que je ne le pensais.
Mais je repassais de temps à autre dans le Wyoming pour siroter le bourbon de M.Pedersen et écouter ses histoires, histoires que j’étofferais ensuite en allant faire quelques recherches au département « patrimoine vivant » des archives de la Société d’histoire de Cheyenne, où je trouvais des mémoires de mécaniciens de train, employés de banque, mineurs, gardiens de prison, journalistes du Far West… et de toutes sortes de gens, mémoires souvent rédigés par des veuves désireuses de donner un sens à la vie de leur mari disparu.
(…)
Les années passèrent, où je consacrais mon temps et ma tête à d’autres ouvrages; puis, il y a peu, il me vint à l’esprit que le centenaire des événements de Twenty-Mile approchait, et je me dis que le temps était venu d’écrire mon seul livre dans le genre du western en en revisitant les archétypes conventionnels : le « kid », le joueur de poker tuberculeux, les filles du saloon au cœur d’or,le petit commerçant philosophe, le prédicateur de l’Ouest sauvage, la jolie jeune première d’une ville bientôt fantôme, le nouveau venu mystérieux et amer, le hors-la-loi qui se déchaîne sur la ville tel un fléau biblique.
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Twenty-Mile est moribonde. Et ses habitants sont la lie de l’humanité : les paresseux, les poissards, les perdants, les perdus, les piteux, les péteux, les petits. Et là, je te fais que les P, nom de Dieu !
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Jonathan lui expliqua qu'il avait toujours compté passer la nuit là-haut pour se mettre en condition. Le guide se a aussitôt : d'abord, il ne comprit pas (genre : Teuton), puis il refusa de bouger (genre : Helvète). Mais quand Jonathan proposa le double des honoraires, il comprit brusquement et trouva excellente de passer une nuit sur la montagne.
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Depuis l'avènement des mini-jupes, les femmes britanniques avaient renoncé à ces extraordinaires galoches qui permettaient jadis de les reconnaître au premier coup d'oeil.On racontait autrefois que les chaussures des Anglaises étaient confectionnées par des artisans qui s'étaient fait soigneusement décrire des chaussures mais n'en avaient jamais vu une paire de leurs propres yeux.
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Même une fois la fissure disparue et alors qu'ils progressaient plus lentement, Jonathan persistait à se sentir indomptable. Chaque mètre carré de la paroi était comme une case de jeu d'échec où se livrait un combat contre l'inlassable et indifférence opposition de la gravité, où la roche était un allié incertain prêt à changer de camp si les choses tournaient mal.
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