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Critiques de YunBo (80)
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Seizième printemps

Voilà un beau livre de la collection Jeunesse aux Editions Delcourt. L’auteure, Ylinbo, sud-coréenne, a conçu l’histoire et les dessins. Fort de cent vingt pages, « Seizième printemps » conte l’histoire d’une jeune renarde, Yeowoo. Au divorce de ses parents, Yeowoo est confiée aux bons soins de son grand-père et de sa tante. Elle se sent abandonnée, ses relations familiales et amicales sont conflictuelles. Elle lie amitié avec une poule qui lui redonne confiance en elle et pacifie ses relations avec sa famille. Les personnages sont anthropomorphisés, attitudes et comportements sont humanisés et reflètent la situation des enfants de parents divorcés. Les dessins sont fins et soignés, la palette emprunte les tons pastels. Ce choix atténue la violence des conflits intérieurs de Yeowoo. Chaque chapitre est amorcé par le dessin d’une fleur dont la symbolique illustre la tonalité des pages suivantes. Le Forsythia représente l’attente, Yeowoo est pressée de fêter son anniversaire. L’œillet peut exprimer le malheur et la peine quand Yeowoo est contrainte de rester chez son grand père …Ainsi le lecteur suit le destin de Yeowoo jusqu’à ses seize ans et son départ pour la ville. Les Editions Delcourt ont conçu un livre fort soigné. Le format, le papier, la typologie rendent la lecture fort agréable. Un beau livre pour la jeunesse.

Merci à Babelio (et l’opération Masse Critique) et aux Editions Delcourt pour cette découverte

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Seizième printemps

Cette bande dessinée est une véritable œuvre d'art à elle seule. Un travail remarquable de Yunbo autour de l'aquarelle qui en ravira plus d'un !

Pourtant chez la petite Yeowoo, à l'orée de ses 5 ans se joue un véritable drame : ses parents se séparent et son quotidien se transforme à tout jamais. Son père la dépose chez sa tante et son grand-père et promet de venir la chercher... un jour. Le temps passe et la petite fille grandit dans la colère. Un rien attire ses foudres. Désemparée par l'abandon, elle fait pourtant la connaissance de Paulette, une petite poule venue s'installer à la campagne qui prendra le relais sur son éducation. Pleine d'amour, attendrissante, elle tentera de relever Yeowoo et de lui donner une chance de pleinement s'épanouir dans sa vie d'adulte.



C'est une bande dessinée majestueuse que celle-ci. Colorée, lumineuse, avec chaque fois une nouvelle fleur pour commencer un chapitre. C'est joliment construit et en même temps, effroyable que cette petite fille qui se retrouve bien souvent en marge des autres. J'ai beaucoup aimé la construction qui s'opère auprès de Paulette et le véritable lien qui se crée entre elles. Une ouverture à la différence mais aussi la création de liens du coeur plutôt que de sang. Une BD qui peut parler à beaucoup.
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Seizième printemps

Une bande dessinée très belle, drôle, sensible et criante de justesse. C'est à la fois triste et très beau. Une petite fille subit la séparation de ses parents et se retrouve abandonnée chez son grand-père et sa tante, lui âgé n'a plus très envie de s'occuper d'une petite fille alors que la tante, vieille fille, semble vivre dans ses rêves de prince charmant, entourée de ses poupées. Cette petite fille incomprise se débat pour qu'on lui prête un peu d'attention jusqu'au jour où elle rencontre Paulette, une poule qui vit parmi les renards et qui enfin lui donne l'attention qu'elle mérite ❤
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Seizième printemps

"Seizième printemps" est un roman graphique évoquant la famille, l'abandon, la solitude et l'amitié. On y suit une jeune renarde abandonné par ses parents chez son grand-père et sa tante. Délaissée, la jeune fille est une boule de colère qui aura besoin de toute la patience et la bienveillance d'une dame poulette pour l'aider à grandir sereinement.



Visuellement, ce roman graphique jeunesse est réussi. Les nuances de couleurs, les détails des paysages, la finesse des personnages sont un plaisir à regarder.

Au niveau de l'histoire, les relations entre les différents protagonistes sont complexes et réalistes. On se prend de compassion pour cette petite renarde qui espère que ses parents viendront la chercher. C'est touchant et ça devient tendre sur la deuxième moitié de l'ouvrage. Une jolie découverte.
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Seizième printemps

Quelle magnifique, superbe, émouvante et touchante lecture, qui nous rappelle également qu'on est tous différent, qu'on n'aime pas les mêmes choses, qu'on ne s'épanouit pas en même temps ...

Cet album pourrait même vous faire couler quelques larmes, si vous avez un regret, ce serait celui de ne pas en découvrir encore plus sur le futur de nos personnages.

Le tout est très beau regarder, un graphisme qui ravit nos yeux et nous transportent, très doux, et pourtant notre coeur va palpiter bien des fois.

Chaque chapitre commence en montrant une fleur et en donnant son nom.

L'album est de Yunbo et sorti chez Delcourt.

Nous allons suivre la renarde Yeowoo de ses 5 ans à ses 16 ans. Yeowoo est une jeune renarde toute attachante, mais qui parfois sera énervante, mais c'est aussi parce qu'elle est mal comprise, qu'elle va devenir toujours fâchée, toujours révoltée, ce qui alimente sa méchanceté. Elle répond par moment très sèchement et durement.

Quand nous on la rencontre, elle est toute jeune, maladroite, espiègle et c'est son anniversaire. Mais quelque chose lâche, on ne connaît pas l'historique, mais apparemment c'est la goutte qui fait déborder le vase, et voilà que ses parents divorcent.

A partir de là, elle va vivre dans un autre village, avec son grand-père et sa tante qui se retrouvent avec une petite sans l'avoir voulu, et elle non plus, elle se sent abandonner par ses parents. Personne ne sait vraiment s'y prendre, à l'école c'est la déroute aussi, et quelque part elle s'est mise dans une situation difficile qui fonctionne comme un cercle vicieux.

Dans le village des renards va arriver une poule, Paulette, elle nous contera son histoire à un moment donné. Elle n'en pouvait plus d'être jugée en permanence, elle a les pieds sur terre, et sait dire de belles paroles. Il va s'opérer la magie d'une bonne rencontre entre ces deux là et finalement Paulette va guider cette petite renarde, voir sa gentillesse et son intelligence cachés et quelque part réussir là où les autres ont échoué, mais certains manquaient d'éléments aussi. Il va également naître une belle complicité entre ces deux là.

Paulette aide Yeowoo à grandir, rien que d'y repenser on est submergé d'émotions, elle le fait bien, elle est là comme guide, pour écouter, mais sans forcer, en la faisant réfléchir, en l'arrêtant si elle va trop loin, en lui disant que ce n'est pas de sa faute mais qu'au fond ses parents l'aiment et qu'elle ne doit pas tout savoir, elle n'hésite pas non plus à ouvrir son coeur au reste de la famille de Yeowoo.

En bref, c'est une très belle histoire sur le fait de trouver sa place, que la vie n'est pas toujours facile. C'est beau comme Paulette va pouvoir être là pour Yeowoo, alors qu'elles ne sont pas de la même famille et même pas de la même race.

Je vous le conseille très fortement.
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Je ne suis pas d'ici

Eun-mee est une jeune coréenne qui quitte son pays pour aller étudier en France. Mais malgré 6 mois de cours de français, l’arrivée dans ce pays étranger dont elle ne connaît ni vraiment le fonctionnement ni les coutumes. Mais après quelques temps, alors qu’elle croise son regard dans une boutique, elle se rend compte que son visage est devenu celui d’un chien…



Ce roman graphique raconte l’histoire d’une jeune expatriée qui n’arrive pas à se sentir à sa place dans ce nouveau pays. Le dépaysement est bien plus important qu’elle ne le pensait, trouver sa place, ses marques, bien plus compliqué qu’elle ne le pensait. Le risque de perdre son identité, ou en tout cas de ne plus savoir qui elle est, est de plus en plus présent. Heureusement elle rencontre Gabriel, qui l’aide, mais perturbe également ses plans.







Cette Bd autobiographique est le pendant de celle écrite par son compagnon dans la vraie vie. Du coup, je serais curieuse d’avoir son point de vue à lui.



En tout cas, c’est une façon très sensible et très belle d’aborder un tel sujet. Elle me fait aussi un peu pensé à Entre ici et ailleurs, que j’avais également beaucoup aimé !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Seizième printemps

Cet album était dans ma PAL depuis quelques temps et à l'occasion du challenge NetGalley, je viens de le retrouver... Pourquoi ne l'avais-je pas lu ? Peut-être parce que le format numérique était un peu compliqué à lire... J'ai cependant passé un bon moment de lecture avec la jeune renarde Yeowoo. A cinq ans, son père décide de l'envoyer vivre à la campagne chez son grand-père et sa tante. Yeowoo est très en colère, isolée, elle ne se fait pas à cette vie et est exécrable avec les autres. Mais elle finit par se lier avec Paulette, sa voisine la poule qui la prend sous son aile... Celle-ci la considère comme sa fille et à son contact, la jeune renarde s'ouvre, s'épanouit et découvre le monde. Les illustrations, sous forme d'aquarelles et aux couleurs chaudes sont très belles et détaillées. Cette amitié entre une renarde et une poule est très belle et Yeowoo est un personnage touchant que l'on suit de 5 ans à 16 ans. son évolution est intéressante et touchante. #NetGalleyChallengeBingo #SeizièmePrintemps #NetGalleyFrance
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Seizième printemps

Seizième printemps est un conte animalier très humain, une histoire tellement touchante.

A travers 12 chapitres, on suit la jeunesse d'une petite renarde Yeowoo. Abandonnée par ses propres parents qui se séparent, contrainte de grandir chez un grand-père usé et une tante immature, elle va devoir surmonter ses blessures.

Heureusement, elle pourra compter sur une poule très gentille mais elle-même rejetée par ses congénères car incapable d'avoir des enfants, Paulette.

Auprès de Paulette et surtout au coeur de sa magnifique serre, elle va pouvoir s'épanouir et grandir.

Les deux amies vont panser un peu, mutuellement leurs blessures.

Une belle histoire pleine d'espoir

Graphiquement, c’est sublime. Les illustrations sont douces, délicates avec de très belles couleurs. Chaque chapitre est symbolisé par une fleur, j'adore ce petit côté printanier !
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Seizième printemps

Yeowoo, jeune renarde de 5 ans, vit en ville avec ses parents. À leur divorce, son père abandonne Yeowoo chez son propre père et sa propre sœur.

En parallèle, Paulette, une poule qui n'a jamais pu pondre d'œufs, achète une maison voisine au grand- père et à la tante de Yeowoo.

Yeowoo et Paulette, malgré quelques débuts difficiles et compliqués, vont apprendre à mieux se connaître, à se respecter et à s'aimer comme une mère et une fille. Cela va permettre à Yeowoo de grandir et de mûrir.



Quel magnifique album !

Tout d'abord, la couverture, joliment colorée, attire l'œil. Le lecteur/ la lectrice sait d'avance qu'il aura affaire à un magnifique graphisme de qualité.

Et cela se confirme tout le long de la centaine de pages.

Ensuite arrive l'histoire.

Plusieurs sujets sociétaux sont abordés : divorce, différence, deuil, ...

Les thèmes sont véritablement à la portée des jeunes lecteurs-rices. L'auteure a su retranscrire avec réussite les émotions de chaque personnage.

Même si, dans les premiers chapitres, Yeowoo est détestable, à la limite de l'irrespect, il est difficile de se détacher de cette jeune renarde abandonnée par ses parents. Au fil des pages, elle devient attachante avec l'aide de Paulette.



Cet album est une belle pépite. Tout est réussi : les dessins, les couleurs, les personnages, l'histoire.

J'aurais aimé lire des bandes dessinées comme celle là quand j'étais beaucoup plus jeune.

Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt d'avoir accepté ma demande de lecture.
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Seizième printemps

Yewoo est une petite renarde espiègle de cinq ans. Le jour de son anniversaire, ses parents décident de se séparer. Dès le divorce prononcé, son père décide de l'abandonner à son grand-père et sa tante. Tous acceptent Yewoo chez eux a contre-coeur. Yewoo est une petite renarde à qui personne ne prend la peine d'expliquer quoique ce soit, et cela la met très en colère et la rend très triste. Un jour, elle rencontre une poule qui l'a prend sous son aile.



C'est un énorme coup de cœur !

Yunbo nous propose ici un conte animalier magnifique, plein de poésie et porteur de plusieurs morales.

J'ai été touchée par Yewoo, à qui personne ne dit absolument rien, personne ne cherche à comprendre l'origine de sa rancœur. Tout le monde se contente de la juger. Elle ne sait pas pourquoi ses parents l'abandonnent, pourquoi ses parents se séparent, pourquoi elle est seule. J'ai ressenti toute sa souffrance, son désarroi, sa solitude et son envie de liberté.

La poule est adorable, pleine de sagesse et la comprend très bien car elle-même souffre d'être mise en marge de sa communauté car elle ne peut pas pondre. Elle va trouver une enfant à recueillir et va l'aider peu importe que ça soit une renarde ou un poussin.



Les leçons de bienveillance et de tolérance dans ce roman graphique sont très justes. Une très belle histoire d'amitié va naître.

Les dessins sont absolument sublimes. Un trait de crayon régressif qui me fait penser à Ernest et Célestine, des couleurs pastelles et douces. Une lecture doudou.



C'est un conte pour les petits mais aussi pour les grands.

Foncez le lire !
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Je ne suis pas d'ici

BD de YunBo, auteure Coréenne, qui fonctionne en dialogue avec celle de son compagnon, Samir Dahmani, je suis encore là bas.

YunBo nous raconte son arrivée en France, dans une école d'art. Elle parle des difficultés liées au saut dans l'inconnu, à la barrière de la langue, aux façons de vivre et de s'alimenter. Après des moments de somatisation, elle s'adapte avec courage à cette nouvelle vie et YunBo se lie d'amitié avec de jeunes étudiants. Quelques années plus tard, elle rentrera pour des vacances au pays mais ne se reconnaîtra plus dans sa propre culture: ses amies coréennes se sont mariées, sont parfois devenues mères, et les préoccupations (pression sociale) liées à la réussite sociale elle ne les partage plus.

YunBo parle donc de cette zone d'inconfort, quand on est étranger dans un pays, mais ensuite, quand on devient aussi étranger à sa propre culture.

Le graphisme très doux est très agréable. Le thème abordé très original. Lire la paire d'albums- celui de YunBo et de Dahmani- est intéressant car complémentaire.
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Je ne suis pas d'ici

Eun-mee a l’impression d’être en cage. Elle s’ennuie à Séoul, elle tourne en rond et a obtenu l’autorisation de ses parents pour aller faire ses études supérieures en France. Le départ est imminent et Eun-mee est euphorique à cette idée. Une nouvelle vie commence pour elle.



Elle quitte toutes ses petites habitudes familières, une dernière après-midi dans un café pour réviser son français, une dernière soirée avec ses amies, un dernier repas cuisiné par sa mère, un dernier au-revoir à ses parents et à son frère…

Très vite, elle est frappée par le décalage qui existe entre les deux cultures. Déstabilisée, elle parvient malgré tout à s’accrocher à ses études. Elle obtient la reconnaissance de son diplôme en France et cette équivalence lui permet de déposer un dossier à l’EESI (Ecole Européenne Supérieure de l’image) d’Angoulême. Au bout de quatre années d’études, elle constate qu’elle a toujours autant de mal à s’acclimater à la vie en France. La Corée lui manque mais après un séjour de deux mois en famille pendant la période des vacances universitaires d’été, elle constate aussi qu’elle a du mal à trouver sa place en Corée. Qui est-elle ?

Le déracinement soulève des questions qu’elle n’avait pas anticipé. Le fait de ne se sentir à sa place nulle part lui fait perdre pied.

Sans misérabilisme, Yunbo raconte son parcours indirectement en se glissant sous les traits de Eun-mee. Elle retrace chronologiquement les étapes qui se sont succédées après son arrivée en France. De la difficulté de communiquer dans une autre langue à celle de comprendre les codes sociaux. Du changement d’habitude en passant par l’envie de connaître une autre culture. Tout y passe plus ou moins facilement. Les petites victoires sur soi sont à l’égal des déceptions qu’il faut encaisser.

(...)

lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2017/10/20/je-ne-suis-pas-dici-yunbo-je-suis-encore-la-bas-dahmani/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Seizième printemps

L'histoire d'un divorce puis d'un abandon dans les yeux d'une jeune renarde, qui se trouvera finalement adoptée par une poule/ Ca n'est ni amusant ni particulièrement intelligent mais le traitement des personnages est osé car ils sont pour le moins nuancés, et la peinture est superbe.
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Seizième printemps

Cet album m’a été prêté par une amie qui me l’a évidemment vivement recommandé. En regardant le graphisme rapidement, je ne m’attendais pas a lire un roman aussi réaliste et dur mais également plein d’espoir. Les dessins sont clairs, à la différence de certaines bandes dessinées dans lesquelles je me perds un peu, et l’histoire fluide. On frôle par moments le bon sentiment mais on s’en éloigne rapidement. Une belle découverte.
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Seizième printemps

Un très bel album de bandes dessinées qui surprend d'abord par son format tout en longueur, qui séduit ensuite par la beauté du dessin, qui émeut enfin par son histoire poignante. Yeowoo n'est qu'une toute petite renarde qui va fêter son anniversaire quand ses parents se séparent. Sa mère disparaît et son père la confie à son grand-père et à sa tante. Yeowoo survit tant bien que mal, seule, malheureuse, agressive... jusqu'au jour où elle fait connaissance de Paulette, une poule, sa voisine. Exclue par les siens parce qu'elle ne pouvait pas pondre d'oeufs, elle va prendre la petite renarde sous son aile et devenir comme une seconde mère pour elle.



Ce qui est le plus touchant, dans cette BD, c'est qu'on devine dès le début que ce n'est pas une simple fiction mais l'histoire de l'auteure, réinterprétée sous les traits de renards et de poules. Indépendamment de l'aspect autobiographique qui fait que cette histoire sonne juste, ce que vit la petite Yeowoo est particulièrement poignant. On ne peut que se sentir le coeur déchiré à voir la manière dont ses parents la délaisse, la solitude dans laquelle elle se retrouve.



C'est un album accessible dès 11-12 ans et qu'on peut lire avec autant sinon plus d'émotion encore en étant adulte.
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Seizième printemps

J'avais vu cette BD plusieurs fois en librairie et sa couverture m'attirait beaucoup. Je suis contente de l'avoir attrapée quand je suis tombée dessus à la bibliothèque, c'est une belle découverte !

On y suit Yeowoo, une petite renarde très en colère et incomprise par son grand-père et sa tante chez qui ses parents l'ont laissée. On la redécouvre ensuite chaque année, dans un chapitre placé sous le signe d'une fleur différente, alors qu'elle-même apprend un peu plus à se connaître. Son amitié avec une poule, elle aussi isolée de sa communauté parce qu'elle ne peut avoir de poussins, est aussi surprenante qu'adorable. Le dessin, les couleurs, les vêtements des personnages et le petit village où ils vivent m'ont tous conquise par leur beauté et leur douceur.
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Seizième printemps

Une bande dessinée très douce d'apparence sur des thèmes très sombres : l'abandon parental, l'indifférence familiale, la rébellion, l'intégration dans un univers étranger ...



Cette bande dessinée aborde avec beaucoup de poésie tous les thèmes (et même d'autres) énoncés ci-dessus. Avec des jeux de couleurs (notamment avec les dialogues), des couleurs pastels et des personnages doux, nous sommes directement happés par le récit.

Si les premiers chapitres paraissent longs et un peu répétitifs, l'arrivée d'une petite poule change toute la dynamique dans la vie de la jeune renarde et les différences deviennent les points de lien entre ces deux personnages.



L'injustice est présente dans chacune des pages : "ce n'est pas juste", "mais pourquoi ils font ça ?" ... Combien de fois ai-je pensé ces phrases mais la morale est bonne, douce et réaliste !



Une excellente lecture pour réfléchir aux priorités dans la vie et aussi à l'avenir que l'on souhaite pour un enfant !
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Seizième printemps

Quelle douce et mélancolique lecture ! J'ai adoré les planches colorées aux tons pastels, elles nous entraînent dans une histoire où l'épanouissement d'une petite renarde est la principale intrigue.



Notre jeune renarde assiste le jour de ses 7 ans à la séparation de ses parents. Son père décide de la laisser sous la garde de son grand-père dans un petit village ; elle se retrouve donc abandonnée par ses parents, avec un grand-père qui ne sait pas s'y prendre, et une tante indifférente. En manque d'attention et de douceur, notre petite renarde va grandir dans la colère, et se renfermer jusqu'à ce qu'une rencontre bienveillante l'aide à se remettre sur le droit chemin. Elle découvre alors l'amitié, mais surtout l'amour maternel, et l'éclosion de sa personne.



Une très belle histoire qui pourra sûrement parler à beaucoup d'enfants, ou d'adultes, et qui nous apporte une très jolie morale. J'ai passé un très bon moment de lecture, c'est vraiment une très belle découverte.
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Seizième printemps

une si petite graine…

Seizième Printemps est l’une de ces délicieuses surprises de cet étrange printemps.



S’amorçant comme une histoire classique de séparation d’un couple qui ne s’aime plus, le récit de l’autrice coréenne aborde la douloureuse thématique de l’abandon et du placement en famille d’accueil peu à même de répondre aux besoins d’attention et d’amour d’une gamine de 5 ans abandonnée par ses parents… Mais sa rencontre une poulette jardinière rejetée par les siens allait changer sa vie et lui donner la force de se relever et d’oser avancer sur le chemin de la vie…



Le travail graphique de Yunbo est une petite merveille de tendresse et de douceur et on ne peut que tomber sous le charme de ses aquarelles somptueuses et de ses compositions qui nous font passer, à la suite de la jeune renarde, de la mélancolie au bonheur, avec une facilité désarmante…

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Seizième printemps

Au début du livre, je découvre une Yeowoo blessée, en colère puis au fil des années elle s’apaise, elle s’ouvre un peu plus. Sa rencontre avec Paulette va lui faire du bien et vice versa. Elles se sont bien trouvées.



C’est une histoire qui m’a touchée, qui m’a émue.

L’auteure a très bien retranscrit les émotions. Elle a aussi réussit à me captiver en peu de temps.

Le dessin est joli et léger. Les fleurs dessinées à chaque chapitre sont magnifiques. Ces dernières s’associent bien avec la trame principale de l’histoire.



C’est un livre qui fait réfléchir, auquel on peut s’identifier.

C’est un beau livre riche en émotions.


Lien : https://lantredunereveuse.wo..
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