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Critiques de Épicure (65)
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Lettre à Ménécée

Bien que ça soit très explicite dans le titre, je ne m'attendais pas au départ à lire une vraie lettre : c'est à dire que sur un petit livre de 70 pages, il y a 35 pages de présentation, 25 de notes, et seulement 10 qui constituent le texte d'Épicure.



Ces dix pages suffisent cependant pour avoir un bon aperçu de la philosophie épicurienne : ne pas craindre la mort, qui est absence définitive de sensations, et qui ne peut donc pas nous toucher ; et rechercher le plaisir, non pas dans les jouissances immédiates (comme on le pense trop souvent), mais « du fait, pour le corps, de ne pas souffrir et, pour l'âme, de ne pas être troublée. »



On reste tout de même un peu frustré par la brièveté du texte, surtout qu'Épicure n'a laissé comme œuvres que deux autres lettres, et qui ne concernent que l'astronomie et la physique.
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Lettre à Ménécée

Bon, Epicure... Telle est sa réputation de bon vivant, que je voulais savoir s'il était une sorte de Philippe Noiret (Alexandre le bienheureux ), ou Gérard Larcher de l'Antiquité... Ou, plus près de lui, un Obélix dévorant un sanglier...Mais pas du tout ! D'abord, il a un visage sévère, oblong et barbu comme les autres philosophes antiques, et ensuite, ses propos dans la Lettre à Ménécée... D'abord qui est Ménécée ?

.

C'est un Grec de la mythologie. Donc, c'est un peu comme si Epicure faisait une lettre à lui-même, ou une prière à un esprit, car les personnages de la mythologie n'ont jamais été en chair et en os, ... si ?

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Bref.... Dans ce livre, on sent une théorie aussi "sérieuse" que chez les autres philosophes, avec des choses communes, et d'autres originales. J'essaye d'analyser, je ne résume pas :

1 ) Les principes communs :

-- La mort n'est rien, juste une privation de sensations.

-- Si le désagrément encouru à cause du plaisir est supérieur à celui-ci, laisse tomber !

-- Vive la simplicité ! Il faut se contenter de peu.

-- Etre pieux est bon (alors qu'il est accusé de ne pas être pieux ).

-- Les actions que nous faisons sont en partie en notre pouvoir.

-- Il vaut mieux bien raisonner qu'avoir de la chance (fortune ).

-- La fonction tant décriée sur lui du désir (et de l'épicurisme, même pendant l'Antiquité, ne se résume qu'à des actions confortables pour le corps et l'âme (voir ma citation ), en écartant tous les plaisirs lubriques et ceux de la table : ce n'est pas loin d'Epictète et des stoïques qui s'opposent à lui, finalement, car lui comme eux, veut parvenir à l'ataraxie !

.

Ses principes que je trouve originaux par rapport à certains autres philosophes antiques :

-- La prudence est une qualité supérieure à la réflexion philosophique.

-- Dans nos actions, plusieurs "forces" peuvent entrer en jeu :

1 ) la fortune (les dieux ? le hasard ) ;

2 ) la nécessité, sans doute comme décrit dans la citation que j'ai recopiée ;

3 ) notre pouvoir, notre volonté, déjà cité.

.

Finalement non, Epicure n'est pas Philippe Noiret !

Hélàs, une grande partie de l'oeuvre d'Epicure a été détruite. Heureusement que nous avions Diogène Laërce et Lucrèce pour sauver le peu qui reste !

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Lettre sur le bonheur

C'est un livre minuscule, une lettre avec des commentaires du traducteur. Je trouve d'ailleurs pour une fois que la traduction n'est pas terrible, car le style est parfois flou : la faute à Épicure ou au traducteur ?

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Pour Épicure, mais aussi pour moi-même, philosopher n'est pas l'apanage des hommes mûrs : les jeunes et les vieillards doivent aussi philosopher, c'est-à-dire se poser des questions, réfléchir et veiller.

Réfléchir sur le bonheur qui est lié au plaisir, mais attention : on ne parle pas du noceur.

L'auteur nous révèle que le but de la philosophie est le bonheur par :

1 ) la quiétude de l'âme, surtout face à la mort, car la mort étant la suppression des sensations, il n'y a pas lieu de s'angoisser : c'est plutôt une bonne nouvelle ;

2 ) grâce aussi à la non souffrance et apaisement du corps, et ceci par l'acquisition de l'autosuffisance minimum, en évitant de courir après l'objet d'un manque : ni les beuveries, ni les hommes ou femmes dont on jouit, ni une table fastueuse ne sont à la source d'une vie heureuse...

.

Et alors, à ces conditions, ...

"tu vivras comme un dieu parmi les humains."

Waouh !

.

Bon. Ça m'étonne toujours qu'avant les chrétiens, les Grecs aient découvert l'existence de l'âme, alors qu'aujourd'hui, beaucoup de cartésiens n'y croient pas.

.

Eviter les "tempêtes de l'âme", comme le dit Épicure, est un but très louable, qui permettrait à bien des gens d'éviter de se mettre en colère, afin de résoudre des conflits sans drame.

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Plus loin que les philosophes, et avec les preuves accumulées actuellement par les médiums de la "survie", ou vie après la mort, j'espère que les gens vont se rendre compte petit-à-petit que l'angoisse, telle que je l'ai perçue dans les derniers écrits de l'excellent Jean d'Ormesson, est inutile : nos ancêtres, nos proches sont là pour nous accueillir "derrière la porte" : )

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Lettre à Ménécée

Lecture scolaire en philo tronc commun.



Un texte antique sur le bonheur… bon. À première vue, je ne peux nier que cela ne m'intéressait pas plus que ça. Mais c'est une oeuvre courte, donc je n'allais pas m'en plaindre.

C'est donc certes très court. Mais très dense.

Lors de ma première lecture, j'ai eu l'impression de ne pas comprendre grand chose. de saisir quelques idées par ci par là qui me parurent intéressantes, mais bon… pour être honnête, je n'ai pas fait l'effort d'aller voir chaque note développée à la fin de l'oeuvre.

Ceci dit, il a donc fallu que je me replonge dedans… J'ai donc relu le texte, pris le temps de lire les notes d'explications ainsi que la présentation (première fois que je surlignais et écrivais dans un livre d'ailleurs...) Je suis aussi allée lire des explications sur internet pour m'éclairer encore davantage.

(et résultat : j'ai eu 16 à mon contrôle de lecture !)



Donc que dire, finalement ? J'ai beau aimer la philosophie, je ne suis pas non plus la personne la plus littéraire qui soit. (même si on me rappelle tuot le temps que je lis beaucoup, mais pour moi cela n'a rien à voir...) Ceci dit, cette oeuvre nous permet de bien comprendre en peu de pages les concepts d'Épicure sur le bonheur. J'ai fini par trouver cela intéressant (vraiment), même si je ne peux pas dire que je sois d'accord avec tout ce qu'il affirme. :')
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Lettre à Ménécée

Petit livre très pédagogique sur la fameuse lettre d’Epicure.

Principalement destiné à un public estudiantin, il plaira à toutes les personnes curieuses de philosophie.

Il permet de découvrir l’auteur et son œuvre à travers les thèmes et les concepts ainsi que des mises en perspectives.

Ludique et pédagogique sont les deux mots qui ressortent après cette lecture.

Cela permet de découvrir les concepts chers à Epicure comme notamment le fait de ne pas craindre la mort car elle n’est rien d’autre que le contraire de la vie, et donc le fait que nous ne la rencontrerons jamais.



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Lettre sur le bonheur

Il s'agit de la lettre d'Epicure destinée à Ménécée qui était l'un de ses disciples.

Cette lettre consitue le seul document qui ait directement trait à la pensée morale d'Epicure.

L'épicurianisme a donné lieu souvent à de fausses interprétations. On l'a parfois taxé à tort de laxisme, on a cru à tort qu'il n'était qu'une conception de la recherche du plaisir, ce qui n'est pas le cas.

Epicure est par ailleurs tout à fait de notre temps car il fonde sa pensée sur une connaissance par les sens.

Pour lui, les dieux sont indifférents au sort des humains et il reste à l'homme d'accomplir son "voyage" sur Terre de manière agréable.

Agréable n'est pas synonyme ici de débauche: l'école de la "volupté" épicurienne était une école de plaisir par la tempérance et l'ascétisme: la vie d'Epicure était d'une sagesse exemplaire;

Il s'était surnommé "o sophos" le sage, titre qu'aucun philosophe de l'Antiquité n'a osé revendiquer avant lui.

Il était extrêmement célèbre en son temps et a connu la gloire de son vivant.

Cet ouvrage, très court mais dense, permet d'avoir un bon aperçu de la pensée de ce philosophe, né vers 341 avant JC et qui a marqué la vie d'Athènes.
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Lettres et maximes

Contrairement au stoïcisme, qui s'acoquina fort bien avec le christianisme, la pensée d'Epicure fut combattue par les chrétiens, ce qui explique peut-être que, de son œuvre, ne nous est parvenu que trois lettres et quelques maximes.



C'est finalement assez injuste pour lui car sa pensée ne correspond en rien à l'interprétation erronée qu'en firent certains. Suivre les préceptes d'Epicure, ce n'est pas se vautrer dans tous les plaisirs que la vie a à offrir. Lui-même avait une vie des plus simples. Mais, des siècles avant Freud, Epicure reconnut le plaisir (et la douleur) comme un principe de vérité. La recherche du plaisir et l'évitement de la douleur seraient donc ce qui nous guide, et la source de la vertu.



En réalité, ce que recommande Epicure n'est pas l'excès mais l'évitement, avant tout, de la douleur, qui procurera un état de calme et de repos (ataraxie) qui est pour lui le plaisir ultime. Et si, en plus, on peut s'en jeter un derrière la toge de temps en temps, s'en ruiner sa santé, on va pas se gêner.



Sinon, Epicure recommande de ne pas vivre dans la crainte des dieux et de la mort, cela ne concerne pas les vivants pour lui. Voici sans doute un point qui échauffa fortement les oreilles des chrétiens...



Tout ceci est fort bien résumé dans la lettre à Ménécée. Les deux autres lettres montrent un Epicure qui théorise sa conception de la physique et des lois de la nature. C'est moins funky à lire, c'est vrai, mais cela montre, au-delà du fait que les grecs anciens avaient compris que l'univers est infini et que l'atome existe, qu'il n'y avait pas pour eux de frontières nettes entre sciences, philosophie et théologie et qu'un philosophe s'autorisait à réfléchir à tout.



Pour conclure, je laisse le mot de la fin à Sénèque qui, bien que stoïcien proclamait : «Pour moi, je pense et j'ose le dire contre l'opinion des nôtres, que la morale d'Épicure est saine, droite et même austère pour qui l'approfondit… Je dis qu'elle est décriée sans l'avoir mérité »
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Lettres, maximes, sentences

Épicure appartient à ces références que l’on cite à tour de bras, sans la plupart du temps, avoir lu quelque chose de lui. Grace aux éditions Le livre de poche nous pouvons désormais approcher les grands principes de ce philosophe à moindre coût et en un temps record. La quatrième de couverture est d'ailleurs pour le moins tentante.



Dommage que cette tentation fasse long feu et que l'éditeur nous entraîne dans une lecture pour le moins décevante.



Les commentaires de Jean-François Balaudé tiennent ici une grande place. L’introduction représente ainsi plus des deux tiers de l’ouvrage. La parole est laissée libre à Épicure dans trois lettres, quelques maximes et sentences. Il est toutefois regrettable que cette partie-là ne soit pas laissée au premier plan permettant ainsi de reléguer les commentaires à une place qui leur serait plus propice.



La lecture des préceptes est pour le moins éclairante dans le sens où nous sommes loin de ce qui est communément admis de cette doctrine. Le bonheur n’est d’ailleurs pas le seul thème que l’auteur évoque puisqu'il est également question de physique, de biologie, d'atomes, de rapports aux dieux du lien avec la mort, entre autres thèmes.



Le principal inconvénient de cette édition tient à son caractère décousu. L’introduction, trop longue, s’apparente à une glose qui parfois donne l’impression de se perdre. Nous n’avons affaire ici qu’à la seule partie survivante de l’œuvre du maître. Les manques pénalisent également l’analyse en donnant une vision partielle, pourtant l’auteur tente de combler au mieux cette lacune.



En somme voici un livre à lire… mais en commençant par la fin. La pensée d’Épicure doit être lue ne serait-ce que pour savoir de quoi il est question. Cette démarche serait d'ailleurs tout à fait épicurienne, dans le sens ou cette philosophie accorde beaucoup d'importance... aux résumés ! Un long détour par les explications pourra ensuite être une aide à la méditation et à la réflexion. Une lecture à recommander donc malgré tout.
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Lettre à Ménécée

« La Lettre à Ménécée » est un très beau texte d'Épicure, court mais sur lequel il y a tant à dire ! En cette lettre adressée à son élève Ménécée, le philosophe Grec nous résume toute sa sagesse, et les fondements de l'épicurisme. Une véritable méthode du bonheur, quelques règles de conduite simples à assimiler; entre ne pas en avoir après les dieux, ne craindre ni la douleur ni la mort, ou ne satisfaire que les désirs naturels et nécessaires en se faisant néanmoins plaisir (j'ai besoin de manger, je vais manger une pomme de terre parce que j'aime la pomme de terre, et je comble ma faim, ce qui me procure une sensation de plaisir; une petite partie du bonheur. À ne pas confondre avec le stoïcisme, encaisse et tais-toi...), le bonheur - concept tellement vaste et idéal inaccessible semble-t-il - nous tend les bras !



À lire absolument si l'on s'intéresse au bonheur, à l'épicurisme, l'hédonisme; et nécessaire pour comprendre la philosophie d'Épicure, « La Lettre à Ménécée » étant l'un des seuls textes restant du philosophe Grec.
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Lettres, maximes, sentences

Outre son introduction un peu rébarbative, « Lettres, maximes, sentences » d’Épicure est un ouvrage intéressant mettant en relief un philosophe qui se voyait comme un autodidacte et un rebelle par rapport aux enseignements passés.



Épicure choqua par l’audace de ses idées, notamment sa prise de distance vis-à-vis des dieux et de leur influence sur la vie humaine.



L’approche de la maîtrise de la douleur par l’esprit est des plus intéressantes, les afflictions de longue durée étant de faible intensité, celles de forte intensité généralement brèves et pouvant être combattues par l’évocation des souvenirs des plaisir passés.



Loin donc de l’image de « bon vivant » ou de « jouisseur invétéré » auxquelles elles ont été trop bien souvent réduites , les théories d’Épicure présentent donc un aspect plus profond, subtil et un contre poids notable aux autres grands courants philosophiques.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Lettre à Ménécée

La Lettre à Ménécée, c'est des passages intéressants, mais un message global des plus déplaisants. En effet, malgré quelques réflexions qui ne sont pas dépourvues d'intérêt, le message essentiel, le voici : la joie, c'est la tranquillité d'âme, donc, vivez en ascète. Ah bon ? Le bonheur et la tranquillité d'âme ne sont qu'une seule et même chose ? Et vivre en ascète permet d'atteindre la tranquillité d'âme ? Oh, qu'est-ce qu'on en apprend, des choses ! Que de choses on découvre ! Si on s'était concentré sur la réalité, et non sur les théories abstraites d'Epicure, on aurait jamais découvert ça. Jamais ! Jamais ! C'est bizarre, c'est justement le point que je trouve problématique dans la Lettre à Ménécée : cette association des plus douteuses entre bonheur et tranquillité d'âme, et puis ce remède : l'ascétisme ( incompréhensible pour moi comme pour Montaigne). Vous l'aurez compris, je pense qu'il y a des vérités dans la Lettre à Ménécée, mais bon... mais bon...
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Lettre à Ménécée

Les lettres: quelques pages seulement, effectivement.



Au delà de leur contenu, la concision reflète quelques uns des aspects clefs et singuliers du système épicurien:

- une simplicité, une accessibilité des propos,

- des principes épurés

- ...out cela pour une philosophie à vivre, et non une philosophie significative d'accumulation de connaissances.



La présentation de PM Morel resitue le plaisir épicurien... qui s'avère ... dépouillé.

Ce qui amène PM Morel, sous couvert d'une citation de Plutarque, à questionner l’atteinte de l'objectif que se fixe l'épicurisme;

" il est impossible de vivre avec plaisir si l'on suit Epicure"...
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Lettre à Ménécée

La sagesse Épicrurienne résumée en moins de 10 pages, je pense que l'on pourrait condenser ce livre en cette simple phrase. Je ne vais donc pas m'étendre davantage, l'impact de cet ouvrage sur votre vie de tous les jours peut sans aucun doute se révéler être inversement proportionnel à sa taille.
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Lettre à Ménécée

Le texte fondateur de l'Epicurisme; le bien et le plaisir, pourvu qu'ils soient abordés avec les préceptes de la vertu, sont la clé du bonheur. Epicure nous invite à ne pas craindre la mort, car l'idée de ne plus vivre n'a rien de terrifiant, si on admet que vivre n'est pas terrifiant sont contraire est vrai aussi...a voir tout de même...
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Epicure et le Bonheur : Lettre à Ménécée, Lettre ..

Je n'ai lu que la "Lettre à Hérodote", qui s'appelle alternativement "Lettre sur l'univers". En fait, je ne m'intéresse pas particulièrement à la philosophie antique. Mais, à la bibliothèque municipale, je suis tombé sur cet opuscule. Je l'ai lu dans une traduction en français moderne - ce qui, en fait, ne le rend pas forcément très accessible. Epicure, quoique vivant dans une société où le merveilleux et l'irrationnel étaient omniprésents, se dévoile comme un matérialiste pur et dur. Pour lui, dans l'univers (qu'il conçoit sans limite) il y a seulement le vide et des atomes (éternels) qui sont perpétuellement en mouvement aléatoire. le philosophe en tire des conclusions intéressantes sur tout l'univers. La science contemporaine emploie un vocabulaire spécifique, mais elle peut assez bien s'accorder avec la description antique. Pourtant, la philosophie naturelle d'Epicure et la physique moderne sont fondamentalement différentes, car l'une est spéculative, alors que la seconde se fonde sur une méthode précise et rigoureuse. (N. B. La spéculation, c'est par exemple prédire sans preuve qu'il pleuvra le 23 Juillet 2054; la science, c'est la prévision sûre et précise d'une tempête pour après-demain)
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Maximes, suivi de : Epicure ou le bonheur s..

Les maximes d'Epicure sont pour la plupart des sentences portant sur l'éthique et qui font une synthése des préceptes , des régles d'action et de pensée essentiels de la sagesse épicurienne. Cela en particulier sur le "Quadruple reméde " , les vertus et le plaisir . Voici un ouvrage d'une importance capitale pour mieux comprendre l'impact fondamental de la philosophie épicurienne sur la pensée contemporaine .
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Lettre à Ménécée

À la recherche d'un auteur oublié dans ma bibliothèque commençant par la lettre E, je suis tombée sur cette Lettre à Ménécée. Après avoir rapidement parcouru la présentation, j'ai lu la lettre en elle-même, très surprise par sa brièveté. Brève mais profonde, et prometteuse ...
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Lettre sur le bonheur

A lire de toute urgence incontournable dans toute bonne bibliothèque
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Lettre à Ménécée

Cette lettre est une des seules oeuvres d'Epicure parvenue jusqu'à nous. Il s'agit d'une "méthode" pour acquérir la paix intérieure et donc le bonheur. Elle contient les principes fondamentaux de la philosophie d'Epicure.

La philosophie est la médecine de l'âme et doit être pratiquée à tout âge.

Il ne faut pas craindre la mort qui ne nous concerne aucunement puisqu'elle ne nous " cause aucun trouble par sa présence".

Il faut apprécier le plaisir mais des plaisirs simples, impérissables, éviter les jouissances immédiates, privilégier la prudence.

Le bonheur, c'est pour le corps ne plus souffrir ou relativiser la douleur et pour l'âme l'ataraxie c'est-à-dire l'absence de troubles.
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Lettre à Ménécée

En 8 pages dactylographiées, le lecteur, philosophe ou apprenti-philosophe, découvre les fondements de l'épicurisme, dont la réputation plus ou moins bonne, voire sulfureuse, a conduit un temps à son oubli.

Les thèmes récurrents de la philosophie y sont présents : Quand, pourquoi philosopher ? Faut-il avoir peur de la mort ? Comment maîtriser ses désirs ? Qu'en est-il de la quête du plaisir ? Pourquoi faire l'éloge de l'autosuffisance ? En quoi la prudence est-elle mère de toutes les vertus ? Etc.

Tout cela se lit très bien et- j'insiste- ne tient qu'en 8 pages. A méditer !
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