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Critiques de A. J. Finn (258)
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La femme à la fenêtre

Installez-vous sur votre fauteuil ou canapé préféré , ce roman très cinématographique , est à déguster en noir et blanc ...

Anna Fox était une pédopsychiatre appréciée , mais depuis près d'un an , c'est devant son clavier qu'elle donne des consultations. Agoraphobe , elle ne peut plus mettre un pied dehors .

Mais si elle ne peut plus aller dans le monde, c'est le monde qui viendra à elle grâce à internet , (livraisons à domicile, parties d'échec ) . Pour se distraire , elle peut également compter sur les coups de fil de son ex mari et sa fille , dont elle est séparée, ainsi que sur l'espionnage aigu de ses voisins .

Et comme James Stewart dans "Fenêtre sur cour", elle sera témoin d'un meurtre dans la maison d'en face ; mais, tout comme Emily Blunt dans "La fille du train" , elle n'est pas un témoin très fiable...

Entre trois comprimés pour dormir, puis deux pour s'éclaircir les idées , elle peut compter sur un verre de Merlot , à moins que ce soit la bouteille ...

Affabulation, ou réalité , meurtre ou pas meurtre ?

Et bien , vous le saurez au bout d'un lent, très lent suspens... Il vous faudra attendre les pages 340 pour connaître (le) pourquoi ( du comment) , cette femme si intelligente et diplômée a pu se retrouver prisonnière de ses 350m2...

Le décor est planté, tel un plateau de Cluedo (verrière, bureau, bibliothèque...) , on imagine la caméra faire de longs travelling dans cette demeure bourgeoise du quartier de Harlem... On imagine une actrice en peignoir imbibé de taches de vin , jouant ce rôle aux multiples facettes . On imagine la bande-son , ponctuée d'extraits de films en noir et blanc , de vieux classiques du grand Hitch...

C'est un roman séduisant qui ravira les cinéphiles , un peu moins les lecteurs qui aiment l'action et la peur au ventre, même si la fin est surprenante . J 'ai conscience que les "emprunts" et" influences diverses", tiédiront l'affection pour cette œuvre, les lecteurs pourront préférer les originaux . C'est mon cas: la Fille du train m'avait davantage bluffée.

Mais il y a dans ce premier roman, une atmosphère qui vaut la peine d'être "lue" ...

Traduit déjà en 38 langues , il est en cours d'adaptation cinématographique . et j'ai déjà hâte de le voir , même si je ne sais pas qui jouera Anna Fox : "une femme bouffie par l'alcool, séparée de sa famille. (...) Un monstre de foire pour les voisins. Une cinglée pour les flics. Un cas à part pour son psychiatre. Une source de pitié pour sa kiné. Une recluse. Certainement pas une héroïne, ni un limier."
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La femme à la fenêtre

Anna Fox, pédopsychiatre en arrêt de travail depuis un long moment, est agoraphobe. Voir des personnes chez elle comme une kiné ou son locataire ou ses voisins d'en face, cela passe, mais sortir de chez elle à l'air libre lui provoque des crises de panique.

Elle nous apprend aussi qu'elle est séparée de son mari et ne voit pas fillette mais en même temps elle leur parle de temps à autre et même souvent.

Elle effectue des consultations pour agoraphobes en ligne : cela apporte un certain divertissement et surtout une dose de surréalisme ( le malade parle au malade : pourquoi pas?)

Tout cela bien accompagné d'un cocktail de médicaments délivré par un collègue psychiatre qui lui recommande de ne pas boire d'alcool. Petit souci, Anna boit de grandes quantités de merlot et se réveille avec la gueule de bois et quelques effets secondaires.

Elle est passionnée de vieux films: policiers ou thrillers et elle en connaît un bout sur la question.

Autre occupation, elle observe ses voisins et voit un jour sa voisine se faire planter un couteau dans la poitrine. Personne ne la croit mais l'inspecteur de police témoigne beaucoup de compassion et de respect envers Anna. Petit à petit et c'est très bien ficelé, on apprend les évènements de sa vie passée qui l'ont amenée là où elle est..on comprend la frontière entre le réel et l'imaginaire. Cela apparaît même très tôt dans le livre.

A la fin, l'énigme du meurtre est résolue.

La façon qu'a A.J.Finn de présenter Anna en distillant petit à petit les détails de sa vie m'ont fait éprouver une empathie immédiate pour elle.

Un bon thriller avec quelques longueurs vers le milieu, j'aurais voulu qu'il y ait plus d'action, qu'on ne tourne pas autour du pot pour nous révéler ce qui s'était tramé dans la maison d'en face.

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La femme à la fenêtre

Pour un premier roman, il est plutôt réussi !



Anna Fox , la narratrice, pedo-psychiatre, est confinée chez elle, depuis dix mois , car un traumatisme l'a rendue agoraphobe. Et Anna, entre deux visionnages de films en noir et blanc, boit ( j'exagère à peine) des litres et des litres de merlot. Avec la panoplie de cachets qu'elle prend, anti-dépresseurs, beta-bloquants et tutti quanti, cela ne fait pas bon ménage, on s'en doute!



Aussi, quand elle annonce à la police qu'elle a vu une femme se faire tuer chez les voisins d'en face ( oui, elle est fan , entre autres, de " Fenêtre sur cour" et espionne ses voisins avec le zoom de son appareil photo) ne la croit-on pas du tout. Pas très fiable, n'est-ce pas?



Le déroulement de l'intrigue est efficace, distillant ( très lentement , quand même ) quelques indices qui nous mènent à un final assez surprenant.



Cependant, le rythme s'essouffle au cours du roman, je trouve, et on se lasse un peu de toutes ces références cinématographiques qui entrecoupent les événements ou dont ceux-ci s'inspirent. Par contre, j'ai été très intéressée par la pathologie d'Anna, et ce qui l'a provoquée. Et l'empathie est immédiate avec les angoisses du personnage, qui essaie de les noyer non seulement dans l'alcool mais aussi au travers de l'auto-dérision dont elle fait preuve.



Bref, une lecture prenante, sans être renversante... A tenter...
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La femme à la fenêtre

Anna Fox, jeune médecin cloitrée chez elle car atteinte d’agoraphobie est pour le moins intrigante. Non seulement, elle est prise de panique rien qu’à l’idée de sortir mais en plus elle « espionne » ses voisins tout comme dans le film « fenêtre sur cour » d’A. Hitchcock. Anna Fox est d’ailleurs une grande fan des films en noir et blanc. Pour pallier à ses angoisses et sa difficulté de vivre, Anna boit beaucoup malgré les médicaments qu’elle doit prendre pour ses problèmes d’agoraphobie. De fait lorsqu’elle voit chez un de ses voisins un meurtre, la police, tout comme nous lecteurs, sommes pris de doute. Qu’a-t-elle réellement vu ?

C’est un roman qui ne se lâche pas facilement. Si je ne suis pas devenue agoraphobe, je n’ai cependant pas eu envie de sortir mais c’était pour poursuivre ma lecture et comprendre ce qui s’était véritablement passé chez les voisins les Russell.

Ce thriller psychologique se dévore plus qu’il ne se déguste, on ne prête pas trop attention au style, l’intrigue est telle, qu’on ne s’attarde pas sur les phrases, on lit, on lit et on se dépêche pour satisfaire notre curiosité. Il n’y a aucun temps mort et le plaisir reste intact jusqu’à la dernière page.

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La femme à la fenêtre

Voilà près d'un an qu'Anna vit seule avec son chat, recluse chez elle. Suite à un traumatisme, elle traîne son agoraphobie en peignoir et jogging entre les murs de sa grande maison de Harlem. Elle ne se lave guère, et n'ouvre jamais ses fenêtres.

Pour se sentir moins mal, elle ingurgite des psychotropes, un peu n'importe comment, et boit du merlot à gogo. De quoi rouler sous la table à chaque page - tournez manège.

Anna fait plein d'autres trucs : sur Internet, elle joue aux échecs et en tant qu'ancienne thérapeute, donne des conseils à d'autres agoraphobes.

Elle a aussi ses petits rendez-vous vespéraux avec des proches, et elle reçoit une fois par semaine la visite d'une kiné et d'un psy.

Anna 'sort' de chez elle par deux moyens : en espionnant les voisins avec son Nikon, et en regardant des vieux films en noir & blanc dont elle connaît chaque réplique par coeur.

Tout cela se brouille un peu dans son esprit, évidemment.



On ne peut que penser à Hitchcock à la lecture, puisque l'auteur ne cesse de s'y référer.

L'intrigue est parsemée de dialogues des films que (re)voit Anna, et ces échos avec son quotidien l'éclairent dans ses recherches lorsque la réalité lui échappe, et donnent du même coup des indices au lecteur.

Le livre est habile et possède le même charme qu'un vieux film (façon Hitchcock, Clouzot) ou un vieux polar (Boileau-Narcejac, William Irish) : agréable à suivre, parfois lent sans être ennuyeux, poussiéreux et étouffant, pas vraiment crédible, plein de surprises - en partie prévisibles, mais qu'importe…



Une adaptation cinématographique est prévue. J'ai plutôt envie de (re)voir tous les vieux films cités par Anna.
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La femme à la fenêtre

C'est le thriller du moment. Tout le monde en parle et il sera adapté au cinéma. Beaucoup de mal à donner un avis.

J'ai aimé mais c'est loin d'être le meilleur thriller en huis clos que j'ai lu. Pour avoir adoré La fille du train et Fenêtre sur cour, le mélange des deux restent un peu fade pour le genre thriller.



Anna vit seule dans son immense maison. Elle a un locataire David au sous sol. Ancienne pédopsychiatre. Elle est agoraphobe depuis plus d'un an (perso, j'ai compris dés le départ pourquoi). Elle adore les films genre Hitchcock et comme James Stewart elle passe son temps à espionner ses voisins avec son Nikon. Jusqu'au jour où une nouvelle famille débarque. Elle verra des évènements que personnes ne croient.



Oublier le magnifique James Stewart qui avait toute sa tête. Nous avons le genre héroïne de La fille du train. Anna souffre, elle est en pleine dépression, alcoolique et ne parle à personne à part son mari et sa fille. Elle n'est pas crédible en tant que témoin.

Le roman tourne autour de son quotidien. Très peu d'évènements palpitants pour un thriller. Il est particulièrement soft. Une ambiance qu'a crée AJ Finn pour se confiner dans nos idées arrêtées. L'auteur sème de temps en temps un peu de suspens. Les journées d'Anna malgré qu'elles soient tristes donne un effet douceur au thriller. Les intrigues sont longues à venir.



Mon attente dans ce genre de roman à huis clos, j'ai besoin d'être en alerte, captivée et sur mes gardes. J'ai eu de l'empathie pour Anna. Cette femme nous bouleverse et on prie pour elle qu'elle sorte de ce gouffre. C'est la dernière partie du thriller qui réveille enfin le lecteur mais peut passer à la trappe.



Dans ce genre de roman, j'ai connu meilleur et plus palpitant. Mais cependant l'héroïne m'a touchée par souffrance et on veut finir ce roman pour connaître son happy end?
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La femme à la fenêtre

Quel meilleur moyen pour échapper à sa propre vie que de se réfugier dans celle des autres ?

C’est ce que ne manque pas de faire Anna. Derrière ses fenêtres, elle observe, elle passe des heures à regarder ses voisins pour tenter de pénétrer leur intimité.



Souffrant depuis plusieurs mois d’agoraphobie, Anna est incapable de sortir de chez elle et passe ses journées recluse entre des antidépresseurs et quelques verres d’alcool.

Son mari l’a quittée, emmenant leur fille avec lui, autant pour protéger la petite d’une mère défaillante que pour permettre à sa femme de remettre de l’ordre dans sa vie. Isolée, Anna trompe son ennui en surfant sur un forum de discussion sur l’agoraphobie où, en tant que psychologue, elle distille conseils et encouragement à ceux qui souffrent du même mal qu’elle.

Pour se distraire, elle passe son temps à visionner de vieux films américains en noir et blanc, avec une prédilection pour ceux d’Alfred Hitchcock, le maître du suspense.

Lorsqu’elle voit un crime se commettre sous ses yeux dans l’appartement d’en face, elle n’a de cesse de connaître le fin mot de cette sombre histoire.



Ce roman a souvent été comparé à « La fille du train » de Paula Hawkins, il y a certes quelques vagues similitudes, mais j’ai trouvé le texte d’A.J. Finn beaucoup plus abouti. L’intrigue m’a tenue en haleine jusqu’au point final.

Le personnage principal, en proie à ses névroses est particulièrement attachant.

Cet huis clos angoissant donne toute la mesure de la détresse de l’héroïne face à l’enfermement qui fait de sa vie un abîme de solitude et de peur.

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La femme à la fenêtre

Des psychotropes, du Merlot en quantité et une agoraphobie qui l’empêche de sortir de chez elle sous peine de s’évanouir, c’est le quotidien d'Anna.



Dans sa maison, elle vit seule, sans sa fille et son mari, mais passe son temps entre ses films noirs et blancs, internet et sa fenêtre, qui donne sur les maisons environnantes.

Lorsque les Russel emménagent dans une maison toute proche, Anna ne peut s’empêcher de jeter un œil. Ils ont l’air gentils : surtout Jane, la mère qui l’aide lorsqu’elle fait un malaise en tentant de sortir et Ethan leur fils tellement adorable.



Quand elle pense apercevoir Jane se faire assassiner dans sa cuisine, Anna n’en croit pas ses yeux. Elle finira également par ne plus en croire sa raison tellement son esprit est embrumé par l’alcool et les médocs et tellement les événements semblent lui donner tort.



A mon avis :

Attention à ne pas trop se fier aux critiques par trop élogieuses que l'on peut lire un peu partout sur ce livre.



Certes, c'est un bon thriller, néanmoins il ne révolutionne pas le genre.



L'intrigue reste à mon sens assez classique dans son histoire et dans sa mise en place, tout en étant assez simple.



Si bien que le "twist final époustouflant" annoncé à corps et à cris sur le net, n'est pas si étonnant que cela et pourrait même être supputé bien avant les dernières pages.



On est assez proche du huis-clos avec ce thriller. Une bonne partie du récit se passant dans la maison d'Anna.



Outre l'intrigue principale, le sujet de l'agoraphobie mais surtout de l'alcoolisme féminin y est abordé sans pour autant entrer dans la psychologie de l'acte (ce qui rend les séances de beuverie un peu lassantes à la longue).



En ce sens on retrouve partiellement ce qui avait été abordé dans "la fille du train" de Paula Hawkins, en moins profond.



Mais attention également à ne pas prendre cette chronique de manière trop négative.



J'ai tout de même passé un bon moment en lisant ce livre, bien écrit et facile à lire.



On y trouve aussi des moments angoissants et quelques surprises qui font que l'on ne ressent très rapidement plus les quelques longueurs du début.



Pour un premier roman de A.J. Finn, faudrait voir à ne pas être trop dur.



Une critique tout en nuances donc...



Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :

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La femme à la fenêtre

Vous avez envie d'un roman à suspense, d'un roman dont vous ne pourrez que tourner les pages de plus en plus vite, d'un roman qui vous fera peur mais où il n'y aura pas d'hémoglobine à chaque ligne, d'un roman où vous finirez par douter d'Anna Fox, d'eux les Turner les voisins, de Littel le flic.?Quand vous ne comprendrez pas pourquoi Ed , l'ex-mari d'Anna , n'a pas débarqué à Harlem pour prendre soin d'elle, pourquoi elle vit depuis 10 mois dans une immense maison sans pouvoir en sortir ,pourquoi cette femme, alcoolique sous médocs, affirme avoir vu une femme mourir et que personne ne la croit , alors vous saurez que vous avez en mains le roman qu'il vous faut.

Je vous laisse découvrir si ce n'est déjà fait ce superbe roman de A.J.Finn ,alias Daniel Mallory, avec en prime une plongée en apnée dans le cinéma américain culte années 50 et plus sans modération....

Un grand merci aux éditions Les Presses de la Cité via NetGalley pour ce grand moment de lecture , hâte de découvrir l'adaptation cinématographique ...

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La femme à la fenêtre



Voici très certainement l'un des polars et l'un des auteurs qui feront le plus l'évènement parmi ceux qui seront présentés à partir de vendredi à cette nouvelle édition de quais du polar.



Champion des ventes toutes catégories confondues dès sa sortie aux États-Unis et en Grande-Bretagne, salué par une presse presque toujours unanime, une femme à la fenêtre est un redoutable thriller écrit par un certain A. J. Finn- pseudo d'un certain Daniel Mallory éditeur new yorkais de 38 ans- paru aux éditions Presses de la Cité début février 2018.

Oppressant, ce huis clos new-yorkais assume pleinement son influence majeure : Alfred Hitchcock fait partie des sources d’inspiration de l’auteur et cela se ressent complètement au cours de la lecture.



On pense souvent à Fenêtre sur cour avec le même climat de paranoïa et de voyeurisme mélangé. Dans le film, un homme cloué sur un fauteuil espionne ses voisins par la fenêtre de sa maison, alors que dans le roman de Finn , une femme vit seule cloîtrée chez elle et passe une grande partie de son temps à espionner la vie de ses voisins. Jusqu’au jour où elle aperçoit une voisine qui lui a rendu visite se faire poignarder.



Elle appelle la police mais problème la femme qu’elle pense avoir identifié n’a jamais habité dans cette maison, aucun corps n’a été retrouvé et tout ce qu’elle raconte ressemble de plus en plus à des hallucinations. Comme elle prend médicaments et alcool, personne ne la croit et elle même doute. Alors a t elle rêvé ou pas ?



Dans la lignée des récents best seller anglo-saxons de ces dernières années ( Les apparences, la fille du train) le livre tient le fil du suspense psychologique avec une efficacité narrative évidente, et quelques passages obligés du genre.



Bien que l’auteur n’ait pas renouvelé le genre, l'auteur maitrise parfaitement son sujet : les chapitres sont construits de façon à ce que le lecteur ait toujours envie d’aller plus loin et Finn a particulièrement soigne son personnage principale, avec cette héroïne au cœur d'une descente aux enfers et qui ne sait pas si les situations qu'elle observe sont réels ou pas.

Finn campe joliment l'ambiance de son huis clos avec une sensation d’enfermement bien rendue et une belle fluidité narrative d'ensemble.

Malgré une mise en place plutôt lente, mais qui montre bien le coté répétitif de la routine d'Anna, l'intrigue nous réserve son lot de rebondissement et de péripéties en tous genre.



Alors, certes les habitués à ce genre d'intrigue pourront comme moi deviner, avant qu'elles ne soient révélées la teneur de certains twist, ( surtout celui qui arrive à une centaine de pages de la fin) mais l'ensemble est d'une efficacité redoutable et devrait d’ailleurs être prochainement adapté à l’écran puisque la Fox est déjà en train de l’adapter pour le cinéma. avec Joe Wright (Les Heures sombres) aux commandes !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La femme à la fenêtre

J'ai littéralement dévoré ce livre quel bon thriller psychologique comme je les aiment, très peu de personnages et de lieux mais cette atmosphère oppressante tout au long du récit.



Anna vit seule dans une grande maison, celle-ci est claustrophobe et se soigne en prenant de nombreux médicaments qu'elle mélange avec de l'alcool. Sa seule et unique distraction épier ses voisins au travers de ses fenêtres.



Très vite on se demande ce qu'Anna voit réellement et si celle-ci est saine d'esprit (tous les voisins semblent lui tourner le dos).



La tension monte crescendo mais une fois qu'on est embarquée dans cette lecture les pages défilent à toute vitesse.



Une récit tissé d'une main de maître telle une toile d'araignée, dès que l'on a le livre en main une seule envie atteindre le centre de cette toile pour comprendre et trouver des réponses à ce que vit Anna.



Une très bonne lecture, à tous les adeptes de thriller psychologique je vous recommande chaudement celui-ci.
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La femme à la fenêtre

Anna Fox, pédopsychiatre de renom vit recluse dans sa grande maison en banlieue de New York. Son agoraphobie la rend incapable de sortir hors de chez elle depuis 2 ans. À part son locataire David avec qui elle a peu de contacts, sa seule compagnie se résume à son chat. Ses interlocuteurs principaux se limitent à sa fille Olivia et son mari qui ne vivent pas avec elle, ainsi que le docteur Fielding, et sa kiné Bina.

Sa vie se rythme entre parties d’échecs en ligne et conseils sur le site internet psyenligne.com, mais son passe-temps favori est de surveiller tout le voisinage, équipée de son Nikon pour mieux les observer, voire les espionner. À travers les carreaux derrière son objectif, elle s’imagine leur vie. Et justement, les Russel suscitent sa curiosité, car ils viennent d’arriver dans le quartier en face de chez elle.

Mais un soir, Anna fait une crise de panique en devant sortir réceptionner un colis en bas de chez elle. Or, quand Jude Russel la secourt, Anna se surprend à l’introduire chez elle pour la soirée. Peut-être est-elle sensible à la sympathie de sa voisine et à la timidité de son fils Ethan venu lui apporter un présent de bienvenue ?

Or, dans les jours suivants, alors qu’elle espionnait selon son habitude, elle aperçoit Jude en train d’agoniser à la fenêtre avec une lame dans le corps. Impuissante devant la scène, elle appelle chez les Russel, et Alistair, le mari de Jude nie tout problème. Sceptique, Anna signale à la police le crime vu. Pourtant, personne ne prendra pas au sérieux ses dires, car comment croire une femme gavée de psychotrope et imbibée de Merlot du matin au soir : ce cocktail favorise en effet les hallucinations.

Mais comme Anne Fox persiste avec cette disparue, Alistair va devenir menaçant…

MON AVIS

La vie par procuration… peut être dangereuse.



L’intrigue se déroule dans un huis clos à l’état pur. Une ambiance cosy, tranquille à bouquiner ou surfer sur internet va se transformer dans une tension absolue. Effectivement, la mise en scène nous fait immédiatement penser à Hitchcock, mais bien adaptée à la sauce contemporaine. J’avoue avoir été bluffée le final du livre, quel dénouement ! En plus, j’ai apprécié le débriefing (via les protagoniste entre eux), car le lecteur n’est pas berné en ayant la sensation d’avoir mal lu entre les lignes. Cela arrive parfois où la fin est parachuté sans avoir eu le temps de comprendre.



On devine peu à peu et assez vite l’explication sur la souffrance d’agoraphobie de l’héroïne. D’ailleurs, un autre volet de cette maladie, que je limitais mon analyse à la peur de la foule, m’est apparu.



Ce scénario bien construit, surtout quand on pense que c’est un premier roman, fait défiler à une vitesse folle les 480 pages. Et l’on reprend notre souffle en refermant ce livre. L’écriture est agréable, les chapitres sont courts. Les événements qui ont conduit Anna à vivre cloîtrée sont disséminés au fur et à mesure pour éviter l’explication abrupte. La tension, les hallucinations, les réflexions, et les affrontements verbaux et physiques procurent un rythme soutenu. Pourtant le huis clos, avec une seule personne comme pivot présageait un faux calme. Il n’en est rien. L’action et bien mêlée à la psychologie et ses troubles.



La fragilité d’Anna est touchante. Sa solitude, ses névroses, son alcoolisme et le respect de son traitement médicamenteux la rendent humaine et suscitent de la compassion. Par ailleurs, la psychologie de l’ensemble des personnages est bien pensée.
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La femme à la fenêtre

N° 1 des ventes aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis sa parution, avant de créer l’événement lors de la Foire de Francfort où ses droits se sont vendus dans plus de 38 pays en un temps record, avec son premier livre, A.J. Finn entre par la grande porte dans le monde du thriller. La Fox est déjà en train de l'adapter pour le cinéma.



Anna existe derrière les portes et les fenêtres fermées de sa maison, les couleurs qui peuplent ses journées sont sombres et mornes. Elle est à la fois recluse à l'intérieur et l'extérieur, puisque Anna souffre d'agoraphobie, ce qui la maintient enfermée comme prisonnière de sa propre maison et de son propre esprit.



Ses seules interactions avec le monde extérieur sont les visites hebdomadaires à domicile de son psychiatre, son physiothérapeute et son locataire au sous-sol, David. Anna est séparée de son mari, Ed, et de leur jeune fille, Olivia, ce qui entraîne une existence solitaire et suffocante. Les appels téléphoniques quotidiens ne semblent tout simplement pas remplir le vide.



Sa rare source de plaisir, vient de la surveillance de ses voisins à travers l'objectif de son appareil photo... Une manière d'aller vers le monde extérieur, de le faire venir à elle...



C'est un thriller psychologique qui se lit bien, assez lent sur une grande partie, mais dont les diverses interrogations accrochent le lecteur.



La claustrophobie de l'emprisonnement traumatique est palpable, l'amour de l'écrivain pour les films classiques ajoute à l'atmosphère tendue où les références et les dialogues brouillent la réalité avec une présence "hitchcockienne" quasi-constante.



Même si le livre donne la sensation d'avoir beaucoup emprunté à d'autres thrillers ainsi qu'à quelques-uns des vieux films qu'Anna regarde, on est pris dans le suspense et on veut découvrir le fin mot de cette intrigue.



Pour autant, celle-ci est un peu longue à se mettre en place. On a tendance parfois à s'embrouiller entre les différents états psychotiques d'Anna, sa paranoïa palpable et intense.



L'auteur, A.J Finn, a réussi à m'entraîner dans le monde d'Anna, ressentant sa terreur et vivant ses pensées, mais certaines d'entre elles sont devenues répétitives au point d'être lassantes...



Malgré quelques incohérences, notamment avec la quantité de pilules et de merlot qu'Anna consomme, elle devrait être écroulée... Cela ne gâche pas trop la lecture. En effet, le personnage d'Anna est vraiment intéressant, l'auteur prend le temps de le construire et devient plus attachant que sa propre histoire trop, convenue, et prévisible...



L'auteur distille les indices avec parcimonie pour accrocher son lecteur. Un bon scénario, avec des rebondissements prévisibles, mais qui se lit bien. Avec un final que l'on n'imagine pas. On referme le livre avec un sentiment de soulagement de quitter cette maison où on se retrouve enfermé au même titre qu'Anna.



Une centaine de pages en moins aurait permis d'élaguer les passages trop longs, pour autant l’intrigue est fluide et se laisse lire malgré les points négatifs, on ne s'ennuie pas... L'écriture a une plume simple, directe avec un style simple mais assez visuel, maîtrisé. On sent que l'auteur maîtrise les codes de l'écriture, vu qu'il a travaillé dans une maison d'édition, mais il n'a pas non un style qui se démarque et sans être le plus travaillé, il fait son job pour raconter son histoire.




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La femme à la fenêtre

Pédopsychiatre de renom, Anna a cessé d'exercer depuis un an suite à un événement dramatique qui a ravagé son existence. Depuis, cette dernière vit comme un zombie. Retranchée derrière ses fenêtres, elle passe la plupart de son temps dans l'obscurité, épiant ses voisins à l'aide de ses jumelles. Devenue agoraphobe, il lui est impossible de quitter sa demeure et n'a d'échanges avec l'extérieur que par le biais des réseaux sociaux et d'un forum d'aide aux personnes souffrant des mêmes troubles qu'elle auxquels elle dispense des conseils de survie. Malgré les visites hebdomadaires de son psychiatre et de sa kinésithérapeute, cette dernière se trouve dans une situation d'isolement extrême. Alors, pour pimenter un peu sa vie, elle joue les espionnes. Un jeu dangereux qui va finir par se retourner contre elle. Certaine d'avoir assisté à l'assassinat d'une de ses nouvelles voisines, Anna affolée appelle le 911. Mais qui croirait cette femme à l'esprit perturbé et embrumé par l'abus de Merlot et de médicaments ? Certainement pas la police, d'autant plus que ses voisins nient farouchement leur participation à un meurtre dont il ne reste nulle trace suspecte à leur domicile.

Anna a-t-elle réellement assisté à cet assassinat ou bien a-t-elle tout imaginé ?



Si vous avez aimé "La fille du train" et "La fille d'avant", vous allez certainement apprécier la lecture de "La femme à la fenêtre".

Prenez une recette qui a déjà fait ses preuves : une femme isolée et fragilisée psychologiquement qui abuse de l'alcool ou des neuroleptiques et qui se retrouve la proie d'un dangereux manipulateur pervers contre lequel elle doit lutter, vous aurez alors une idée du type d'intrigue dont il est question dans cet inquiétant thriller.

Petit bonus, les cinéphiles apprécieront les nombreux clins d'oeil au 7ème art, notamment aux classiques du suspense en noir et blanc.

Si ce thriller psychologique n'a rien de vraiment novateur, il m'a cependant tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne et fait passer un savoureux moment de lecture. Alors, si vous aussi vous aimez ce genre d'intrigue à la sauce hitchcockienne, ne boudez pas votre plaisir !
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La femme à la fenêtre

Anna pédopsychiatre habite seule recluse dans sa maison. Elle vit séparée de son mari et sa fille. Ses journées se résument à aller sur Internet pour chatter ou jouer aux échecs, mélanger alcool et médicaments et espionner ses voisins. Elle espionne surtout ses nouveaux voisins d’en face les Russel un couple avec un ado. Un soir elle pense être témoin d’un crime, la mère Jane serait la victime, elle aurait été poignardé par son mari dans le salon. Pas facile de convaincre la police quand finalement on doute soi même. Surtout que l’épouse Russel se présente chez Anna. Elle va cependant maintenir à la police que cette femme n’est pas celle qui c’est présenté quelques jours plutôt comme étant Jane.

Pour ceux qui en lisent beaucoup de thriller psychologique comme moi je pense que vous le trouverez surement classique et pas original. J’ai trouvé que c’était vraiment long à se mettre en place, il m’a manqué un rythme plus rapide. Pas très emballée par ce livre. J’avais lu tellement de critiques positives que je l’ai acheté et je suis déçue. Il était indiqué sur le livre les mots « oppressant », « terrifiant », « bouleversant » , « thriller dingue qui va hanter vos nuits » et je n’ai absolument rien ressentit de tout cela. Pas assez de sensation pour moi.

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La femme à la fenêtre

Anna est agoraphobe suite à un choc post-traumatique dont on devine rapidement l'origine.

Cloitrée chez elle, elle observe ses voisins et croit voir un meurtre chez l'un deux. Mais bourrée d'anxiolytiques, d’antidépresseurs et d’alcool, a t'elle été en proie à des hallucinations ?

Voici la trame de ce roman qui mêle psychologie, tension et suspense.

C'est un page-turner avec un style simple et qui se lit très rapidement malgré quelques passages un peu longuets.

Un polar vraiment très correct quand on sait que c'est le premier roman de l'auteur.
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La femme à la fenêtre

La femme à la fenêtre de A. J. Finn est un thriller psychologique que j'ai dévoré, et refermé en me disant : "Ah oui, quand même !"

Quand je l'ai commencé, je ne m'attendait pas du tout à ça. En le demandant aux éditions Les presses de la cité et net galley je pensais lire un roman sur l’agoraphobie, avec une femme qui perd un peu la tête et imagine des choses..

Or je suis tombée sur un roman passionnant, très bien ficelé et où l'angoisse monte de plus en plus au fil de la lecture.

Anna est une psychologue qui, suite au choc de la séparation avec son mari et leur fille, refuse de sortir de chez elle. Refuse étant un bien grand mot, en fait elle en est incapable car atteinte d'agoraphobie. Elle prend un peu trop de médicaments et boit un peu trop de merlot. En guise d'occupation, elle passe une grande partie de ses journées à la fenêtre, où elle espionne ses voisins.

Quand la famille Russell, composée d'un couple et de leur adolescent d'une quinzaine d'années, emménage en face Anna les observe. Et un jour, elle voit un meurtre..

Mais est ce réel ? Ou simplement son imagination qui travaille ? Est t'elle réellement folle comme le suppose certaines personnes du voisinage ?

J'ai adoré ce roman car il nous entraîne dans la folie de Anna... mais est t'elle vraiment folle ?

On va de pistes en pistes, on imagine des choses, et finalement la vérité est tout autre que celle imaginée.

je pense que vous l'aurez compris, j'ai adorée ce thriller psychologique que je recommande chaudement et à qui je mets cinq étoiles :)
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La femme à la fenêtre

J’ai tout d’abord vu passer la couverture de ce livre un peu partout, j’ai donc cédé à la tentation médiatique et me suis rendue chez mon libraire.

J’ai lu La fille du train, la blogosphère compare ces deux romans mais malheureusement pas toujours dans de bons termes. Pour ma part La fille du train https://livresque78.wordpress.com/2015/04/12/la-fille-du-train-de-paula-hawkins/ m’a séduite, je ne suis donc pas inquiète en débutant cette lecture.

Mais il faut tout de même que j’avoue que le début de l’histoire m’a semblé un peu poussif, beaucoup de pages tournées pour peu d’événements majeurs. Certes, c’est un roman qui joue principalement sur le psychologique donc on ne s’attend pas à de l’action à chaque page, mais tout de même.

Cependant, l’histoire est assez mystérieuse, bien que j’ai deviné certaines vérités dès les premières pages, la suite réserve de belles surprises...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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La femme à la fenêtre

Ma critique ne sera pas dithyrambique comme celles sur la quatrième de couverture et de la quasi-totalité des Babeliotes… Moi qui adore les thrillers psychologiques, je n'ai pas été captivée, ni tenue en haleine. Contrairement à Stephen King, j'ai pu lâcher le livre. Mon coeur n'a pas palpité comme celui de Gillian Flynn et je suis convaincue qu'il y en aura des meilleurs dans ce nouveau millénaire. Par contre, je suis tout à fait d'accord avec Val McDermid, le twist mérite un 10/10. Bon, j'arrête là avec mes énumérations…



La lecture n'a pas été désagréable, mais j'ai trouvé que c'était lent, trop long à démarrer, et aussi trop répétitif - 190 pages sur les apitoiements alcoolisés d'Anna - avant qu'il y ait du nouveau et de percevoir un frémissement dans l'histoire. Il m'a fallu arriver à la 360ème page (enfin ! car il fait 520 pages) pour que l'histoire devienne intéressante et soit prenante. Je reconnais que ce dernier quart du livre est très bon, je n'aurais jamais imaginé un tel dénouement. Même si cette partie était d'un bon niveau, pour moi, cela ne compense pas la première moitié du livre... Quant au petit comparatif qui est fait avec "La fille du train", j'ai trouvé le roman de Paula Hawkins bien meilleur (un avis qui n'engage que moi), celui-là m'avait captivée.
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La femme à la fenêtre

Si il y a une chose de sûre , c'est que ce "sweet-thriller" m'a donné une furieuse envie de revoir les films d'Hitchcock ...



Une femme à la fenêtre: le téléobjectif d'Anna est son oeil, son seul moyen de sortir de sa maison en regardant ses voisins, en observant et en décortiquant leur vie, comme elle le faisait lorsqu'elle exerçait encore sa profession de pédo-psychiatre .

Mais voilà, Anna est passée de l'autre coté de la barrière , elle ne peut plus quitter la pénombre de sa maison aux rideaux tirés, elle jongle avec ses différents médicaments et ses bouteilles de Merlot tout en pianotant sur son ordinateur sur les sites de jeu d'échec ou de réseaux d'agoraphobes comme elle .



Bien sûr, lorsqu'elle appelle la police parce qu'elle a été témoin d'un meurtre , ni Little le policier compatissant, ni son thérapeute et sa kiné et encore moins les voisins ne la croient .



Il faut attendre un bon moment ( parfois un peu longuet tout de même ) avant que les choses ne se décantent et le dénouement arrive encore à surprendre , ce qui est la preuve d'une belle maitrise pour un premier roman .



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