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Critiques de A. J. Finn (259)
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La femme à la fenêtre

Si il y a une chose de sûre , c'est que ce "sweet-thriller" m'a donné une furieuse envie de revoir les films d'Hitchcock ...



Une femme à la fenêtre: le téléobjectif d'Anna est son oeil, son seul moyen de sortir de sa maison en regardant ses voisins, en observant et en décortiquant leur vie, comme elle le faisait lorsqu'elle exerçait encore sa profession de pédo-psychiatre .

Mais voilà, Anna est passée de l'autre coté de la barrière , elle ne peut plus quitter la pénombre de sa maison aux rideaux tirés, elle jongle avec ses différents médicaments et ses bouteilles de Merlot tout en pianotant sur son ordinateur sur les sites de jeu d'échec ou de réseaux d'agoraphobes comme elle .



Bien sûr, lorsqu'elle appelle la police parce qu'elle a été témoin d'un meurtre , ni Little le policier compatissant, ni son thérapeute et sa kiné et encore moins les voisins ne la croient .



Il faut attendre un bon moment ( parfois un peu longuet tout de même ) avant que les choses ne se décantent et le dénouement arrive encore à surprendre , ce qui est la preuve d'une belle maitrise pour un premier roman .



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La femme à la fenêtre



Anna vit seule, loin de son mari et de sa fille. Elle ne sort plus de sa belle maison de Harlem depuis plusieurs mois car elle souffre d’agoraphobie dans un contexte de stress post-traumatique.

Elle passe son temps entre les jeux d’échecs en ligne, les rendez-vous avec son psychiatre et les films en noir et blanc dont elle possède une collection avantageuse.

Pour tromper l’ennui qui est bien présent malgré tout, elle boit et observe les voisins à l’aide de l’objectif de son Nikon.

Jusqu’au jour où elle assiste à la scène d’une agression.

La mise en situation paraît longue à l’instar de mon introduction ci-dessus. Elle s’avère nécessaire car le moment venu, le lecteur est déjà ferré, pris dans une atmosphère étouffante telle celle des films noirs des années 1940 et 1950.

Voilà un thriller que je mets au-dessus des autres justement pour ses références cinéphiles et le cynisme de la narratrice qui analyse parfaitement sa situation, ou presque…

Certes, il n’évite pas les écueils du genre et je me doutais du fameux twist final si semblable à ceux de romans du même calibre. Pour autant, Anna est une femme attachante et les répliques de film qui parsèment voire commentent l’action sont d’un charme inégalable.

Ce roman est une variation du scénario de Fenêtre sur cour mais emprunte à beaucoup d’autres films de la même veine. Ce fut un régal.

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La femme à la fenêtre

Décidément, NetGalley est devenu une usine à coup de coeur.

Ce thriller n'est pas du genre au suspens haletant et sans relâche. L'auteur déroule très lentement l'intrigue, l'atmosphère est pesante, à l'image de la vie recluse d'Anna. Anna qui a vu, ou cru voir une femme se faire poignarder dans la maison d'en face. Anna, femme traumatisée, agoraphobe, coincée entre les médocs et l'alcool, que personne ne prend au sérieux.

Il se passe un bon quart du roman avant d'entrer au cœur de l'histoire, mais aucun ennui. On fait connaissance avec Anna, son quotidien sur internet, sa passion des films en noir et blanc, son passé, sa séparation d'avec son mari et sa fille. Puis on la voit tomber dans le désespoir, la folie, la solitude.

L'auteur sème des indices un peu partout. Après certaines révélations, je me suis dit "Mais bien sûr ! J'aurais dû m'en douter"

Les chapitres sont courts, ce qui permet de ne pas rendre la lecture aussi lourde que l'ambiance. Les mots sont bien choisis, les personnages sont attachants, jusque au chat qui a son petit rôle.

En ce qui me concerne, j'ai hésité pendant très longtemps entre meurtre et hallucination. L'auteur mène très bien sa barque et balade le lecteur d'une certitude à l'autre.

Un grand merci aux éditions Presses de la Cité et à NetGalley pour cette découverte qui vaut le détour.
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La femme à la fenêtre

Je remercie sincèrement Netgalley et les Éditions Presses de la Cité pour m'avoir donné l'opportunité de lire Femme à la fenêtre.





J'ai vu passer ce livre sur tous les réseaux sociaux et ce que j'en lisais me donnait envie de le lire. Je m'attendais à un suspense incroyable, à des retournements de situation que je n'aurais pas vu venir et à un rythme haletant.





Or, j'ai compris, dès les premières pages, un élément essentiel de l'intrigue. le rythme n'est pas haletant, au contraire, puisque nous sommes confinés à l'intérieur de la maison avec Anna, nous ressentons la sensation d'enfermement. Il m'a fallu une centaine de pages pour entrer vraiment dans l'histoire.





Et pourtant …





... bien que ce livre ne soit pas celui auquel je m'attendais, je l'ai beaucoup apprécié. Pas pour les raisons que j'avais imaginées, mais pour le suspense psychologique.





La personnalité et la pathologie d'Anna, ainsi que son quotidien, sont très bien décrits. Aussi, je me suis beaucoup attachée à elle et j'ai ressenti énormément d'empathie pour elle. Un passage m'a énormément touchée, j'en ai même eu les larmes aux yeux. J'ai ressenti les souffrances de cette femme, enfermée dans cette vie, sans lien extérieur autre que les conversations avec son mari, sa fille, sa kiné, son locataire et son psy. J'ai eu la sensation d'être, moi aussi, confinée dans cette maison, ce qui crée une tension que l'on ressent vraiment.





L'écriture rend la lecture plaisante. Elle est fluide et complètement adaptée à la situation. Les nombreux dialogues rendent l'histoire dynamique.





De plus, il m'est arrivé de douter de mes certitudes et de trembler par moments. Certains moments m'ont fait avoir peur. L'auteur fait monter la pression par petites touches. Il m'est arrivé de ne plus savoir qui croire. Les voisins disent-ils la vérité ? Toutes les drogues d'Anna ne créent-elles pas des hallucinations ?





Enfin, un des switchs de la fin m'a surprise. Celui-là, je ne l'avais pas vu venir. J'ai été stupéfaite et ravie que A. J. Finn ait quand même réussi à m'avoir.





La suite sur mon blog http://www.valmyvoyoulit.com
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La femme à la fenêtre

N° 1 des ventes aux États-Unis et au Royaume-Uni depuis sa parution, avant de créer l’évènement lors de la Foire de Francfort où ses droits se sont vendus dans plus de 38 pays en un temps record, avec son premier livre, A.J. Finn entre par la grande porte dans le monde du thriller. La Fox est déjà en train de l’adapter pour le cinéma.



Anna existe derrière les portes et les fenêtres fermées de sa maison, les couleurs qui peuplent ses journées sont sombres et mornes. Elle est à la fois recluse à à l’intérieur et l’extérieur, puisque Anna souffre d’agoraphobie, ce qui la maintient enfermée comme prisonnière de sa propre maison et de son propre esprit.



Ses seules interactions avec le monde extérieur sont les visites hebdomadaires à domicile de son psychiatre, son physiothérapeute et son locataire au sous-sol, David. Anna est séparée de son mari, Ed, et de leur jeune fille, Olivia, ce qui entraîne une existence solitaire et suffocante. Les appels téléphoniques quotidiens ne semblent tout simplement pas remplir le vide.



Sa rare source de plaisir, elle l’a tire de la surveillance de ses voisins à travers l’objectif de son appareil photo… Une manière d’aller vers le monde extérieur, de le faire venir à elle…



C’est un thriller psychologique qui se lit bien, assez lent sur une grande partie, mais dont les divers interrogations accrochent le lecteur.



La claustrophobie de l’emprisonnement traumatique est palpable, l’amour de l’écrivain pour les films classiques ajoute à l’atmosphère tendue où les références et les dialogues brouillent la réalité avec une présence « hitchcockienne » quasi constante.



Même si le livre donne la sensation d’avoir beaucoup emprunté à d’autres thrillers ainsi qu’à quelques-uns des vieux films qu’Anna regarde, on est pris dans le suspense et on veut découvrir la fin mot de cette intrigue.



Pour autant, celle-ci est un peu longue à se mettre en place. On a tendance parfois à s’embrouiller entre les différents états psychotiques d’Anna, sa paranoïa palpable et intense.



L’auteur, A.J Finn, a réussi à m’entraîner dans le monde d’Anna, ressentant sa terreur et vivant ses pensées, mais certaines d’entre elles sont devenues répétitives au point d’être lassantes…



Malgré quelques incohérences, notamment avec la quantité de pilules et de merlot qu’Anna consomme, elle devrait être écroulée… Cela ne gâche pas trop la lecture. En effet, le personnage d’Anna est vraiment intéressant, l’auteur prend le temps de le construire et devient plus attachant que sa propre histoire trop, convenue, et prévisible…



L’auteur distille les indices avec parcimonie pour accrocher son lecteur. Un bon scénario, avec des rebondissements prévisibles, mais qui se lit bien. Avec un final que l’on n’imagine pas. On referme le livre avec un sentiment de soulagement de quitter cette maison où on se retrouve enfermé au même titre qu’Anna.



Une centaine de page en moins aurait permis d’élaguer les passages trop longs, pour autant l’intrigue est fluide et se laisse lire malgré les points négatifs on ne s’ennuie pas… L’écriture a une plume simple, directe avec un style simple mais assez visuel, maitrisé. On sent que l’auteur maitrise les codes de l’écriture, vu qu’il a travaillé dans une maison d’édition, mais il n’a pas non un style qui se démarque et sans être le plus travaillé, il fait son job pour raconter son histoire.
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La femme à la fenêtre

Pédopsychiatre qui ne pratique plus, à part pour des conseils qu’elle prodigue sur internet, le Dr Anna Fox vit recluse chez-elle, victime d’un stress post-traumatique avec agoraphobie. Elle suit un traitement, mélange ses médicaments, lorsqu’elle les prend correctement, avec du merlot qu’elle ingurgite à flots, regarde des films en noir et blanc qu’elle connaît par coeur - y est même mentionné le film Rear Window qui inspire le titre du roman -, néglige son hygiène corporelle, tout en s’intéressant à ses voisins de ses fenêtres. Et la voilà témoin d’une agression et bien sûr personne ne la croit. L’attrait du roman est de découvrir progressivement ce qui a bien pu arriver à cette battante pour la plonger dans un tel état d’anxiété... Divertissant.
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La femme à la fenêtre

Un très bon thriller psychologique, dans lequel l’auteur tente de nous mener sur de fausses pistes pour nous manipuler l’esprit. On se fait embrouiller comme Anna l’est à cause de tous ces médicaments qu’elle ingère, et des antidépresseurs avalés à grands coups de merlot.

Anna, séparée de son mari et de sa fille, vit recluse dans sa maison de Harlem, et passe son temps entre espionnage des voisins, échecs en ligne et forums internet. Elle est agoraphobe et est incapable de sortir de chez elle sans faire une crise de panique aigüe. Elle plonge alors dans une sorte de « vie par procuration », qu’elle invente au gré de ses surveillances du voisinage. Elle est un jour témoin d’un meurtre, mais lorsqu’elle tente de témoigner auprès des autorités, elle n’est pas prise au sérieux, au vu de l’état second dans lequel elle semble se trouver continuellement. Elle en vient alors à douter. L’a-t-elle rêvé ?

Malgré son caractère geignard et ses addictions contre lesquels on meurt d’envie de la secouer, Anna est un personnage attachant, qui transmet son mal-être et sa souffrance, au travers une narration assez juste.

Mélange de Bridget Jones et de Fille du train version « au fond du trou », elle se met à enquêter sur ce prétendu meurtre que tous les éléments semblent nier.

Un très bon premier roman pour cet auteur américain A.J. Finn , encensé par Stephen King (ce qui m’a poussé à lire ce livre !)

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La femme à la fenêtre

Depuis ma déconvenue littéraire avec le thriller psychologique de Franck Thilliez, La forêt des ombres, j’étais plus que méfiante envers celui de A.J. Finn, La femme à la fenêtre. C’est mon mari qui s’y est collé en premier et son avis enthousiaste m’a convaincue.

Anne Fox, pédopsychiatre, s’est réfugiée dans sa maison de Harlem pour panser des blessures morales qu’on devine, dès les premières pages, subies à la suite d’un grand traumatisme. Vaguement alcoolo, accro aux médocs fournis par son médecin traitant, elle ressasse ses souvenirs pour le lecteur, entre ses observations du voisinage, Nikon en main, ses parties d’échecs en ligne et ses discussions avec des patients virtuels. Le point tournant du récit n’arrive qu’au milieu du roman sans que, toutefois, l’attente n’ait été pénible, la prémisse méritant d’être élaborée avec soin pour la suite. Et là-dessus, chapeau bas à l’auteur; je n’ai absolument rien deviné de la conclusion, étonnante il va sans dire.

J’ai fait corps avec la narratrice éprouvée du début à la fin, son soliloque obsédant me tenant même éveillée durant plusieurs heures la nuit. Je n’ai eu de cesse d’arriver au bout avec l’espoir pour elle d’une sortie digne de ses nombreux tourments. Bien construit, bien écrit et bien ficelé, et un maintien constant de l’attention, c’est finalement tout ce qu’on attend d’un thriller.

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La femme à la fenêtre

Dans les genre « très bon premier roman », l’américain A.J. Finn a placé la barre très haute. Après un thriller à huis-clos de la sorte, il devra mettre les bouchées doubles. Je suis tout simplement bluffée par son talent développé dans ce premier bouquin. Suspens, faux-semblants, retournements de situation à 360 degrés, rien ne manque dans ce livre.



Anna, agoraphobe depuis un peu plus d’un an, se terre dans sa grande maison bourgeoise d’Harlem. Sa seule distraction est d’épier ses voisins et plus particulièrement, la famille Russell. Chaque membre de cette famille lui offre un accès sur le monde extérieur. Jusqu’au jour où Anna pense être le témoin d’un meurtre. A-t-elle vraiment vu quelque chose? Aurait-elle été victime d’une hallucination due à son cocktail médicamenteux quotidien? Pourquoi absorbe-t-elle d’aussi grande quantité d’alcool et de drogues au fil des jours qui passent? Pourquoi n’ose-t-elle plus sortir de chez elle?



Au premier tiers du livre (qui compte quand même plus de 500 pages), j’étais quelque peu perplexe car je n’arrivais pas à éprouver une quelconque empathie pour Anna, l’héroïne principale. Avec ses nombreuses addictions (alcool, médicaments en tout genre,…), son auto-destruction me semblait inévitable. L’ambiance lourde mise en place ne peut que vous oppresser au point de vouloir ouvrir toutes vos portes et fenêtres. L’agacement que je ressentais à son égard a su me faire douter un tantième de secondes. Il faut attendre très longtemps avant que A.J. Finn ne nous donne des réponses à nos multiples questions.



Et puis, tout à coup, l’auteur se dit que ça serait bien de jouer avec nos nerfs, pauvres lecteurs, de nous empêcher de déposer son livre, quitte à manquer de sommeil (merci pour les cernes) ou à (presque) rater l’arrêt de son train (ouf, il en fût moins une). A chaque fois que je pensais avoir trouver la clé de l’histoire, j’en étais en fait à des millions d’années-lumières.



Quant au final, alors là, je ne m’y attendais pas le moins du monde. Les dernières pages dévoilant le dénouement de l’histoire m’ont laissée totalement pantoise (pour éviter d’utiliser une expression un peu pus vulgaire, si vous voyez ce que je veux dire). Bref, ce fut une lecture très addictive.



Merci beaucoup aux éditions Presses de la Cité pour leur confiance en m’ayant octroyé l’opportunité de découvrir un auteur très prometteur qui - j’espère - n’en restera pas là!
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La femme à la fenêtre

Bien évidemment quand on lit le titre et qu'on commence sa lecture, on pense immédiatement au film de Hitchcok « Fenêtre sur cour » mais on peut aussi songer au roman de Paula Hawkins « La fille du train » car on y retrouve trois thèmes communs : le voyeurisme pour l'un et l'alcoolisme et la dépression pour l'autre. En effet, Anna n'a pas quitté sa maison depuis pratiquement un an à la suite d'un événement tragique (mais lequel ?), elle vit seule car son mari et sa fille sont parties de la maison et, depuis, elle passe son temps à boire du Merlot et à espionner ses voisins à l'aide d'un appareil photo. D'ailleurs, une nouvelle famille vient d'emménager, un couple et son fils. Le garçon vient lui rendre visite et l'ancienne pédopsychiatre qui est en elle, soupçonne une grande souffrance voire une certaine maltraitance. Elle rencontre Jane, la mère chaleureuse et aimante. Et puis, un soir, Anna est témoin du meurtre de Jane. En tentant de se porter à son secours, elle s'effondre, car souffrant d'agoraphobie, elle ne parvient pas à approcher de la maison des Russell. Quand elle se réveille à l'hôpital, personne ne la croit, pire la police pense qu'elle affabule. Qui irait croire une dépressive alcoolisée la plupart du temps, surtout que Mme Russell lui est présentée ? Mais la femme ne ressemble pas du tout à Jane. Alors est-elle folle ? Ou a-t-elle été témoin d'un meurtre abominable ? L'intrigue est efficace, le rythme trépidant et on peut s'interroger sur la santé mentale du personnage principal. Tout notre intérêt se concentre sur elle car, peu à peu, l'auteur glisse des indices qui nous permettent de saisir un peu mieux ce qu'elle a vécu (bon j'ai deviné assez facilement). Par contre j'ai été surprise par la fin, je ne m'attendais pas à ce rebondissement. J'ai passé un bon moment de lecture. Laissez-vous tenter !
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La femme à la fenêtre

Un coup de coeur thriller 2018 auquel je n'avais pas mis de critique et qui se rappelle à moi par sa parution en poche que je viens de m'empresser d'acheter... Et oui mes coups de coeurs lus sur liseuse sont ensuite achetés en poche... Je suis une lectrice compulsive :-)

Je ne peux définitivement pas me séparer du contact papier sous mes doigts alors je les retrouve dans "ma bibliothèque poches" :-)

Je suis une lectrice compulsive :-) lol

J'avais complètement été "happée" par ce thriller psychologique dans la trempe de "la fille du train" adoré également...

Haletant! addictif! Rythmé! dérangeant! Huit clos sublime!

tout ce que j'adore! alors profitez de sa parution en poche pour le dévorer!!

Férue de nouveaux auteurs, A.J FINN ne m'a pas déçue!! J'espère vite un nouveau rebondissement de sa part en 2019!!!
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La femme à la fenêtre

Voilà un vrai thriller domestique comme je les aime !



J'ai vraiment apprécié ma lecture même si ça reste un thriller tout ce qu'il y a de plus commun le suspens était présent du début à la fin. Typiquement le style de livre qu'on a envie de lire en été dans son jardin au soleil !



Je me suis beaucoup attaché à Anna , une femme qui vit seule ,qui a peur du monde extérieur et qui ne sort pas de chez elle . Suite à ses angoisses elle se réfugie dans l'alcool et les médicaments .

Le jour où elle voit l'une de ses voisines se faire agresser à la fenêtre personne ne la croit. Son alcoolisme et sa dépendance aux antidépresseurs sont en sa défaveur lors de son témoignage auprès de la police.

Comment les convaincre ? A t-elle halluciné ?



Un livre qui se lit tout seul , avec peu de personnages et une petite ambiance angoissante.



Un twist final incroyable et qui m'a laissé sur le ... !



Je recommande vivement !
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La femme à la fenêtre

Anna Fox, pédopsychiatre, a subi un traumatisme il y a de cela quelques mois, et depuis, est incapable de sortir de chez elle. Au début du roman, nous ne savons pas ce qui est arrivée, à cette femme à qui tout avait réussi dans un passé pas si lointain…mariée à un homme drôle et aimant, maman d’une petite fille, et exerçant un métier passionnant.



Nous découvrons ainsi durant la première moitié du roman la nouvelle vie d’Anna à présent séparée des deux amours de sa vie… qui chaque jour, chaque nuit, répète la même routine… Anna s’évade à travers le visionnage de vieux films américains à suspens, boit des litres de merlot pour s’abrutir et avale ses anti-deprésseurs comme des bonbons.



L’auteur parvient avec justesse à nous retranscrire la nouvelle vie d’Anna, et à nous plonger froidement dans une atmosphère poussiéreuse et dérangeante. Anna est bouffie par l’alcool, portant un peignoir tâché par le vin, et a une hygiène douteuse. Elle conserve tout de même une fenêtre sur le monde, en apportant son aide sur un forum, à des personnes souffrant de la même maladie, en jouant aux échecs sur internet, et en espionnant ses voisins, à travers ses fenêtres, et en leur volant des moments intimes avec son appareil photo.



Tout bascule le jour où depuis sa fenêtre, Anna est témoin du meurtre de sa nouvelle voisine, Jane Russel. Tout le monde, y compris les flics, la prend pour une pauvre folle alcoolique qui soit essaie de se faire remarquer, soit souffre d’hallucinations. Qu’a vraiment vu Anna?



La seconde partie du roman va lever le voile sur plusieurs interrogations, et saura surprendre le lecteur.



Véritable roman à suspens, au rythme lent, et à l’atmosphère singulière ! J’ai bien eu du mal à décrocher jusqu’au dénouement final. Thriller que je vous recommande chaudement 🙂
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La femme à la fenêtre

Amateurs de thrillers psychologiques et de huis-clos, ceci va vous intéresser. Réunissant suspense, aliénation et personnages bancals, ce roman au faux air de cluedo rappel sans sourciller l'univers hitchcockien pour mon plus grand plaisir ! Un quartier paisible, une agoraphobe ne vivant qu'à travers son appareil photo, un soi-disant meurtre dans la demeure d'en face... Il n'en faut pas plus pour me mettre l'eau à la bouche. Scénario bien ficelé, il ne m'a manqué qu'un peu plus d'action pour parfaire cette lecture finalement pas si singulière. La faute à trop de thrillers du type ou bien à l'inégalable Fenêtre sur cour d'un célèbre cinéaste. Un moment agréable, de riches références ciné et une envie folle de regarder de vieux films vous prendront par surprise, alors qu'attendez-vous ? 



Depuis plusieurs mois dans sa grande maison de Harlem, Anna vit recluse. Agoraphobe depuis un terrible accident, cette pédopsychiatre partage son temps entre boire du Merlot, les échecs, les vieux films en noir et blanc et espionner ses voisins. De sa fenêtre, Anna voit s'installer de nouveaux arrivants : les Russel. Composé de parents et d'un ado, cette nouvelle famille attise immédiatement l'attention de la dépressive qui la laisse entrer subrepticement dans sa vie. Alors qu'un cri venant de chez les Russel déchire le silence, Anna assiste au meurtre de la mère de famille depuis son poste d'observation. Après intervention de la police, un mystère demeure : personne n'a été tué. Hallucination médicamenteuse et alcoolique ? Sûre d'elle, Anna plonge lentement dans la paranoïa. Et si tout cela n'était que le produit de son imagination ? Et si c'était vrai ? Que faire lorsque l'on doute de soi ? 



Non seulement j'adore les huis-clos, mais plus encore les vieux films. Et en matière de films, j'ai été servi ! Avec de franches références, A.J Finn m'a entraîné dans un univers en noir et blanc où la réalité se confond à la fiction, dans l'épaisse brume médicamenteuse d'un personnage troublé et troublant. En utilisant Anna comme témoin du meurtre, l'auteur met instantanément les pieds dans le plat, se servant du doute comme levier romanesque.



A chaque page, comme embrumée par les bouteilles de Merlot absorbé par Anna, j'ai moi aussi été victime de la parfaite maîtrise chronologique du romancier. Jour après jour, des certitudes surgissent le scepticisme et la défiance devant un fait pourtant observé. De ce voyeurisme domestique, comment démêler le vrai du faux ?



Personnage central du roman, Anna est d'une fascinante complexité. Ne comprenant que trop bien son état puisqu'elle-même médecin, le vertige est d'autant plus saisissant. Ainsi, faute de convaincre son entourage, arrivera-t-elle à se convaincre elle-même ? Fenêtres fermées, lumières tamisées, c'est dans cette sombre ambiance que le lecteur évolue au même titre que le personnage, au son des dialogues d'un autre temps et des crises d'angoisse impressionnantes.



Du style abouti, illustré par des scènes de crises écrites avec beaucoup de minuties et de réalismes, il me manque un soupçon d'action. En proie à une certaine lenteur, la psychologie prenant le pas sur le rythme, il est toutefois compréhensible que la volonté de l'auteur s'articule autour de la psyché et non de péripéties. Rebondissements, suspicions et retournements de situation entretiennent ainsi nos incertitudes...



Une gorgée de thé noir Saint-Pétersbourg de Kusmi Tea (à défaut de Merlot...) suivi d'un excellent muffin à la confiture de cassis, il ne me manque plus qu'une paire de jumelles et me voilà promise à un bel avenir dans un film monochrome !
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La femme à la fenêtre

Un thriller bien menée mais assez facile, qui rappelle un peu celui de "La fille du train" avec une héroïne alcoolique qui épie ses voisins et voit une agression un soir à sa fenêtre. J'ai assez vite compris qui était le coupable après, il y a un tour de passe passe psychologique assez bien écrit.

Un bon moment de lecture avec une adaptation en film déjà prévue.

Par contre faut que je pense à installer un store à ma fenêtre...
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La femme à la fenêtre

Voilà un thriller très finement menée. Une psy, qui vit séparée de sa famille, est agoraphobe et ne sort plus de chez elle. Elle picole pas mal, ne respecte pas forcément les posologies de ses médicaments et pour passer le temps, a pris l'habitude d'espionner ses voisins. Un jour, elle est persuadée de voir un de ceux-ci se faire tuer....mais personne la croit, et elle même doute d'elle...

La narratrice étant la psy toujours ivre ou défoncé, le lecteur est lui même plongé dans un flou similaire...Les chapitres sont courts, avec de l'action chaque jour (puisqu'un chapitre = un jour) et on a là un véritable petit page turner...Des lecteurs ayant aimé La fille du train, sauront apprécié ce livre j'en suis certaine !
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La femme à la fenêtre

Anna Fox.

Âge? 39 ans.

Groupe sanguin? Merlot par bouteilles, que dis-je... caisses entières.

Passion? Voyeurisme, espionnage du voisinage!

Et les vieux films policiers en noir et blanc...

Anna est agoraphobe, accro aux médocs. Incapable de sortir de sa phobie alors qu'elle est pédopsychiatre. Un comble!

Témoin indésirable d'un meurtre, est-ce une création de son esprit perturbé ou la réalité? Difficile de se faire entendre quand sa crédibilité est au point zéro!



Impossible lire ce roman sans penser à Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchock ou La fille du train de Paula Hawkins.

Le voyeurisme, ou la curiosité malsaine d'observer la vie des autres, est le leitmotiv d'Anna pour rendre ses journées moins ternes. Et cela ne la rend pas sympathique à une personne comme moi dont la première préoccupation lors d'un emménagement est de poser des rideaux pour se préserver du voisinage!

Mais pour Anna, porter son attention sur les autres alors qu'elle est devenue incapable d'aller vers eux, conseiller des étrangers par le biais du net alors qu'elle est infoutue d'aider elle-même, est un moyen de ne pas perdre totalement pied avec la vie.

L'état psychologique d'Anna est très finement analysé.

Et le personnage est rendu malheureusement pathétique par la description de sa maladresse d'alcoolique et son laisser aller, tant au niveau de son hygiène que de la tenue de sa maison.



L'auteur décrit parfaitement les angoisses de l'agoraphobie, l'impuissance à s'accommoder de la vie extérieur et l'enfermement dans une bulle étriquée apportant une sécurité fantasmée.

Il réussit parfaitement à nous faire douter de la santé mentale d'Anna qui se complaît dans les mensonges sur sa consommation d'alcool et de médicaments pour essayer de préserver les dernières bribes de sa dignité alors que personne n'est dupe.

Rapidement, je me suis doutée des racines de son drame ayant ouvert la porte à sa dépression et sa peur du monde extérieur et mon intérêt s'est rapidement essoufflé.



Par contre, les nombreux clins d'œil et citations de films noirs classiques raviront les cinéphiles. Ces références fictionnelles ajoutent à la confusion entre réalité et délires alcooliques et médicamenteux d'Anna et assument un rapprochement avec l'univers hitchockien.



Mais je me suis noyée dans le merlot et les longueurs répétitives de l'état psychologique d'Anna. L'intrigue peine à susciter une réelle angoisse et le suspens est trop peu présent de par un scénario prévisible. Si l'identité du coupable m'a surprise, cela n'a pas suffit à réchauffer la tiédeur de ma lecture.



Encore une fois, tout comme pour La fille du train, je ne partage pas l'engouement dithyrambique pour ce roman. Il se lit facilement, certes, mais ne révolutionne pas le genre et n'a rien de captivant.
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La femme à la fenêtre

Je pensais avoir tout compris dans ce livre, mais il y avait 2 gros rebondissements que je n'ai pas vu venir!

Cette lecture a commencé très lentement pour moi. J'étais confuse au début car je ne savais pas trop ou l'auteur voulait y aller ...

Cette confusion s'est rapidement dissipée à mesure que le rythme s'accélérait. Bientôt, j'étais en mode thriller à pleine vitesse! Quelle incroyable balade!

Un petit résumé s'impose ,juste ce qu'il faut pour vous donner peut-être l'envie de lire ce livre.

Il s'agit d'une femme appelée Anna qui vit seule depuis sa séparation de son mari et de sa fille. On ne nous dit pas les circonstances de la séparation, mais nous savons qu'Anna a un problème d'alcool et une agoraphobie sévère qui l'empêche de quitter la maison.

La plupart du temps ivre, Anna passe ses journées à espionner ses voisins, jusqu'au jour où elle est témoin de quelque chose de choquant à la fenêtre de la maison des Russell. Tout commence à s'embrouiller quand Anna tente de rapporter ce qu'elle a vu à la police, et bientôt tout est remis en question: Anna a-t-elle halluciné? Est-ce une combinaison d'alcool et de pilules? Peut-elle même se faire confiance?

Le grand final était absolument parfait (ou presque) ! Je l'ai pas vu venir du tout! C'est un livre assez (un peu) long mais qui se lit très vite et vous garde collé aux pages! C'est mon genre de thriller préféré et pour les amateurs du genre ,je ne peux que vous le recommander !!

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La femme à la fenêtre

Vous vous rappelez ce film, début des années 2000, La cabine? Je ne me souviens plus si c'était bon ou mauvais, mais impossible d'oublier l'originalité du scénario puisque tout se passait dans une cabine téléphonique.



Ici, c'est un peu la même chose : (presque) tout se passe depuis la maison d'Anna Fox. Oh pardon… Dre Anna Fox! Elle y tient à son titre parce que c'est tout ce qu'il lui reste. Plus de mari, plus de fille, agoraphobe sévère depuis un traumatisme. Elle ne quitte plus sa maison depuis 11 mois, vit à travers ses fenêtres, ses vieux films en noir et blanc et Internet. Ah! Et ses bouteilles de vin! C'est pas bien de mélanger alcool et médicaments Dre Fox!! Elle le sait très bien… mais c'est sa béquille, son échappatoire.



Le jour où elle sera témoin d'un homicide, qui la croira? Elle, la paumée, la bizarre du quartier, qui passe ses journées en robe de chambre entre les murs de sa maison à boire du Merlot et à enfiler les petites pilules… Hein?! Qui s'intéressera à ce qu'elle a à dire?



Le rythme est lent. Il y a beaucoup (beaucoup) de descriptions. Néanmoins, j'ai vraiment apprécié ce thriller psychologique qui traite de la santé mentale.

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La femme à la fenêtre

Anna est agoraphobe, elle est enfermée chez elle depuis des mois, elle vit seule, séparée de son mari et de sa fille. Elle prend beaucoup de médicaments et boit trop. Elle regarde de vieux films en noir et blanc, joue aux échecs... et épie ses voisins. Et puis un soir elle est témoin d'un crime... Seulement voilà, la crédibilité d'Anna est faible au vu de son mode de vie. Réalité, hallucination, qu'a vraiment vu Anna ?

On entre dans la tête d'une personne malade, qui a forcément vécu un traumatisme au vu de sa pathologie.

C'est un livre qu'on ne lâche pas, bien que certaines choses soient prévisibles il y a tout de même des surprises. On est sans cesse dans le doute, on se pose plein de questions.

Et puis c'est tellement agréable de se laisser embarquer et de ne plus vouloir s'arrêter. Un très bon page turner.
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