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Citations de Abdourahman A. Waberi (173)


Il te suffit, Malaika, de couper à travers les dunes, de marcher, de t'arrêter, de respirer pour dessiner ou écrire. Les mots, les images et les phrases montent en toi...
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Aucune analyse politique , aussi "juste" soit-elle, ne peut rendre compte du millième de ce que vivent les individus. Cela est vrai dans toute l'Europe occidentale. Mais ici, ce décalage devient proprement tragique. D'ou des secours, des remèdes, des solutions d'urgence.
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Tous attendent une paix qui n’est pas de ce jour.
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Nous sommes quelques-uns à nous recroqueviller dans le fond des banquettes pour nous soustraire à l'onde visqueuse des flots de voyageurs
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Soleil couleur réglisse la nuit, couleur cuivre les après-midi
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Je suis né d'hier, je dis hier comme ça, enfin je veux dire que je suis né il n'y a pas très longtemps, et même à l'échelle de ce pays poussin je suis pas trop cassé quoi
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Le muezzin habite la mosquée parce qu'il ne possède pas un lieu privé qu'il puisse appeler "ma maison". Le jour, la mosquée est un lieu de dévotion, d'adoration et de prière tandis que la nuit elle se mue en un habitat partagé, impersonnel, intemporel, blanc et ordonné. Le visage de Daher y est bouleversant de fragilité et de mélancolie entre les seins naissants du jour. Connaît-il, à cet instant, ce malheur qu'on dit ami des poètes ?
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Daher pose une question trop difficile pour toute la foule l'encerclant. Il s'en vient donc avec cette question : "Quel est le seul pays au monde dont le nom fait référence au Christ ?" Bouches cousues et têtes courbées. Non pas le Vatican, cherchez encore. Personne ne sait. Eh bien, la réponse est… : "El Salvador. Le Sauveur." Quelqu'un soupire qu'une telle question ne peut être fournie que par le muezzin.
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Regardez autour de vous, ne voyez-vous pas que la Terre ne tourne plus rond ?Ou plutôt elle ne suit plus la même ronde, elle est en retard d'une seconde tous les ans. Imaginez la rigolade lorsque le jugement dernier sera reporté à une date ultérieure, voire annulé.
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Rien ne viendra, saisons nulles. Rien, sinon que les brigades des ONG pas si volontaires que ça depuis que les séjours en terres d'infortune s'affichent en bonne position sur les curriculum vitæ. Pas de troubles d'âme, il s'agit simplement de bonifier sa part de générosité sur un marché de l'emploi trop saturé. Saisir la bonne occasion qui se présente, on ne sait jamais, et faire preuve d'un métier certain en mettant sa force et son cœur au service des abonnés souffrants. Une fois de retour, le continent de la misère noire redevient une réalité abstraite, des lieux qui existent mais qu'on ne reconnaît plus. L'Afrique des années de jeunesse et d'aventures pas toujours gratuites, la dernière escale avant la maturité et le monde du travail ? Et l'Afrique des démographes qui nous réchauffent la tête avec leurs chiffres alarmants, leurs croquis bêtifiants sur la menace de la surpopulation ? Curieusement, on ne compte les poux que sur la tête de la populace.
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Chaque sourire est un pas vers la mort.
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Sinon cette certitude coulée dans le marbre de la foi : témoigner avant de mourir, écrire avant de disparaître. Ne plus s'éclipser derrière la feuille de vigne d'une soi-disante ignorance. Écrire pour mourir. Mourir parce qu'on a décidé d'écrire un beau jour. Si tu parles tu meurs, si tu écris tu meurs. Alors écris et meurs.
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Incipit :

Une dépêche, dûment datée et signée, émanant des plus hautes autorités de l'État, fit savoir à la famille de Waïs que le vice-président en personne est on ne peut plus irrité par la conduite de ce dernier. Que voulait-il ? Que cherchait-il ? Les rumeurs vont grandissant, les menaces planent comme des nuages rapaces. Pour couper court aux bruits incessants, Waïs, marathonien de haute volée et héros de la nation, a fait circuler auprès de ses amis un étrange poème écrit il y a peu de temps avec Dilleyta et le docteur Yonis, et dont le refrain que voici a suscité encore davantage de commentaires : "Ni maroquin ni strapontin/La mer poussive me suffit."
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