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Citations de Adrien Goetz (238)


La solution est presque toujours au cœur de l'affaire. Il n'y a que Sholmès pour penser qu'en abordant un problème par la périphérie on gagne du temps. Il me fait rire avec ses éternelles recherches de traces de cigarette à la loupe binoculaire. Il suffit de regarder chaque problème en face, avec des idées simples.
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Après la mort d'Arsène Lupin, la vie du jeune Beautrelet, qui ne se sentait plus si jeune, redevint ce qu'elle était: anormale, comme celle de tous les chercheurs scientifiques.
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...en visitant, avec Laura, le musée des Offices, où pourtant il était venu bien des fois avec son père, a remarqué la Madone de Lippi, celle qu’on appelle « la plus belle femme de Florence ». Au lieu de tomber amoureux de sa femme, ce qui était déjà fait, Évariste s’est épris du tableau.
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C’est assez rare de ne vivre que dans des images, des images tellement vieilles, tellement passées. Elles rendaient dérisoire leur différence d’âge. Ils n’avaient rien en commun. Ils vivaient dans le même monde intérieur, le royaume des images peintes. Ils s’étaient rencontrés.
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Je n’ai eu que l’école pour tout m’apprendre, en cachette des maîtres et des autres, sans jamais montrer que j’étais devenu très bon, et cette cave… Je restais des heures ici, à faire mes devoirs. J’écoutais tout, je voulais rire avec les autres. Je devins très tôt leur souffre-douleur. Vous n’avez jamais connu cela, vous. En classe, quand j’ai été, par hasard, le meilleur, ce fut pire. Les « Français » de l’école ne me le pardonnaient pas, les « Tunisiens », les « Algériens », les « Marocains », me voyaient comme un traître.
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Ce n’était pas seulement pour les enfants, ces livres, vous savez. Il fallait apprendre à lire. Tous faisaient des efforts. Vous ne savez pas comme il y a ici une rage d’apprendre. Vous, vos parents étaient professeurs, médecins, vous croyez qu’il n’y a que comme cela que l’on réussit ses études. Aucun des parents ici ne parlait français, mais tous les enfants voulaient s’en sortir : la drogue, le sport, les trafics, les braquages, c’est aussi le moyen de parvenir, les études ne sont qu’un cas particulier.
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L’ouvrier italien qui avait volé la Joconde, s’il la sortait parfois de sous son matelas, devait être seul au monde, depuis au moins François Ier, à l’aimer pour ce qu’elle est.
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Vous connaissez le bruit que fait la mer la nuit, l’eau noire. On se dit qu’elle est trop froide pour s’y baigner, on plonge malgré tout.
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La bataille est perdue, nous avons le temps d’en gagner une autre
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Quand on a disposé du droit de vie ou de mort pendant dix générations, il en reste quelque chose, qui à certaines occasions, transparaît dans la conversation et peut faire tressaillir les interlocuteurs mal avertis.
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Nous avons foudroyé Konrad. Quelle existence avait eue cet homme que tout le monde fait passer pour un imbécile ! Elevé dans les dernières années de l’Ancien Régime, enfant choyé dans un Versailles réglé par l’ennui des contes de fées, où il était devenu un galant jeune homme très porté sur les galanteries, il avait tout perdu, il était devenu un prince déchu dans Londres qu’il détestait, un vrai pauvre, très peu porté sur la pauvreté. La tristesse l’avait conduit à la dévotion comme souvent en ce temps-là, le désespoir lui avait fait croire à l’Espérance, et tant qu’à faire, à la Foi et à la Charité. Le miracle était venu, avec la vieillesse et une solide réputation de bêtise, dont il n’avait que faire au milieu de tant de vertus : le retour dans une France nouvelle, où personne ne le connaissait et où les foules l’acclamaient. Quinze ans plus tard, ils le conspueraient.
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Résister à la nuit, c’est ce qui m’empêche de grandir. Ce qui nous a rapprochés, Maher et moi, c’est notre peur de la nuit : une hantise que je ressens, même ce soir, devant l’effacement du jour. Nous n’avons peur ni de l’avenir, ni du lendemain, ni de l’aurore, ni de faire la sieste ou la grasse matinée : nous avons peur de la nuit noire. Pour nous, il ne devrait y avoir ni lune, ni saisons, ni années. L’âge venant ne nous surprendra pas. Nous vivons au jour le jour et laissons la nuit à la nuit.
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Des mendiants qui auraient fait les poubelles d’un grand couturier. Tout à la joie de nos nouveaux accoutrements, nous passions parmi les chefs-d’œuvre sans nous occuper de leur valeur. Ils semblaient se trouver là pour apporter à l’existence, dans la villa, quelques reflets de siècles disparus, quelques couleurs d’autres pays, des sentiments oubliés.
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Et tout le monde sait déjà qu’il sera le plus grand historien d’art que l’on connaisse. Un phénomène comme il s’en produit un par siècle : un œil, une mémoire, une intelligence, et l’amour, qui fait vivre ces choses mortes !
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L’art aurait dû rester la spécialité des amateurs, les œuvres demeurer la propriété de leurs commanditaires : le premier à s’être imaginé que cela pouvait valoir plus d’argent à la revente qu’à l’achat est un criminel.
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Vous êtes ici chez un anarchiste. Un poseur de bombes, un intrus. La terre à ceux qui la travaillent c’était déjà gros, mais alors imaginez : les œuvres d’art aux spécialistes, le beau à ceux qui s’y connaissent ?
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La plupart des collectionneurs ont leurs faux : certains ateliers sont spécialisés, à Paris, à Naples… Le meilleur est un faussaire de Budapest qui travaille pour l’Olympe des amateurs.
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Jouer les collectionneurs, passe encore, mais les hommes d’affaires, il faut quand même s’y connaître un peu », « C’est bien propre ici, on voit qu’ils ont fait fortune dans les balais mécaniques », « Je crois qu’il vend beaucoup depuis quelques semaines, des maisons sous les tropiques, des usines au cœur de Paris, des immeubles à Genève, au meilleur prix d’ailleurs, vous savez, la monotonie de ces lofts “spectaculaires” dont tout le monde se lasse », « Vous avez vu les derniers achats ? On peut lui fourguer toute la camelote, allons-y ! », « Ce genre d’aventurier finit toujours mal.
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Tout le monde peut attribuer des peintures au culot, la moitié de ceux qui sont ici savent faire ça, sauf bien sûr les spécialistes, qui n’y connaissent rien.
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Il émanait de lui un naturel qui semblait rendre tout naturel.
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