Citations de Adrien Goetz (238)
Une femme qui aime les bijoux, c'est terrible, mais une femme qui aime les pauvres, c'est sans fond.
La première fois qu'il m'a raconté ses terreurs d'enfant, il m'a tant fait rire, mon cher homme. Quant à les lire dans son livre, j'y ai renoncé. Il nous en a encore pondu cinquante pages? Pour dormir, j'ai mes tisanes.
Vous aimez les enfants ? Moi pas. Aujourd'hui tout le monde les aime et les montre, autrefois on les cachait.
Tout est donc bien pire que ce qu'elle redoutait : Venise lui plaît, plus que toutes les autres villes. Inutile de résister
Si Vivaldi avait été de Prague, on aurait trouvé que sa musique était faite pour le baroque de Bohême. A Varsovie, y a-t-il autant de Chopin dans les magasins?
Ma douce dormeuse, je t’ai revue chaque jour depuis, en entrant dans mon atelier. Ta voix me manque plus que tout.
Moi, Lupin, j'ai inventé une chose rare et précieuse, que bientôt tout le monde va vouloir : la discrétion. Moi, Lupin. Je suis celui qui prédit à chacun son quart d'heure d'anonymat absolu, ses quinze minutes d'invisibilité mondiale.
"Mais sur le rocher de Saint-Malo, il est debout, sous la croix en pierre, et il regarde la mer avec autant d’audace que l’Empereur, son seul vrai rival en ce siècle. Page 42
"Il voulait toujours ressembler à son portrait, par Girodet, le visage bruni par le soleil d’Orient, tête, en bataille, main sur le cœur, dans les ruines de Rome. " (Page 13)
Je rédige toujours avant de venir aux vernissages. Comme ça je ne suis pas influencé par les œuvres. C'est un métier vous savez...
Giverny.... M'étonne pas, ça ressemble, c'est le hameau de Marie Antoinette de l'impressionnisme.
Dans les grandes affaires criminelles, ce sont parfois les innocents qui mentent le mieux.
Le plus grand peintre français et le plus grand écrivain américain sur le même balcon, c'est beau ...
- Monet par exemple est invité à assister au convoi funèbre de la reine Victoria, morte en janvier 1901. C'est alors qu'il rencontre Henry James, qui connaît le Tout-Boston, le plus grand écrivain américain. Ils sont assis au même balcon. Au premier étage d'une maison de Buckingham Gate, chez des amis très fortunés et très influents.
- Jolie scène, racontez-moi, j'imagine toutes les maisons du parcours drapées de crêpe...
- Pas de noir pour la reine Victoria ! Elle est en robe de mariée et toutes les fleurs sont blanches, ça a dû plaire à notre Claude. Henry James parle un français impeccable, que se sont-ils dit ? On l'ignore.
- Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes, n’est-ce pas Roger ? Appelez-moi Wandrille. Vous allez tout me faire visiter, j’espère. Il y a des souterrains ? C’est bien de travailler ici, il y a pire. On regarde autour de soi, et on imagine, ils étaient tous là, Giscard en short blanc, Chirac contrarié, Bernadette un peu tendue, Hollande en polo trop grand, un musée Grévin sans statues de cire c’est quand même mieux.
Je fus le matin de bonne heure visiter le Petit-Trianon de la Reine. Mon dieu, la charmante promenade ! que ces bosquets parfumés de lilas, peuplés de rossignols, étaient délicieux !
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Citation de la baronne d'Oberkirch
La cérémonie du Roi dînant en public est plus bizarre que splendide. (...) Si j'étais roi, je balaierais les trois quarts de ces stupides formalités.
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Citation d'Arthur Young, voyageur anglais contemporain de Marie-Antoinette.
Abandonné sur une île je serais capable de faire à Vendredi des bouclettes à la dernière mode et de lui offrir une petite bibliothèque.
Trop de blabla pour que cette intrigue m'ait un seul instant intriguée. Le tempo est lent et ne nous mène nulle part. Non seulement on attend que l'histoire avance mais on finit même par en oublier les tenants et aboutissants,ce qui est un comble pour un polar! Aucun personnage ne m'a touchée, surtout pas l'héroïne. Peut être réessaierai je dans quelques mois la lecture d'un livre d'histoire de ce monsieur qui est historien d'art mais en tout cas aucun autre de ses pseudo polars.
[Théodore] se moquait de la vraie vie - sauf qu'un jour il avait voulu une maison, et pas n'importe laquelle, pour que sa famille, peut-être, pût voir dans quel monde il vivait véritablement depuis toujours. Il devait se dire que des pierres ça pouvait se toucher, que des chambres on y entrait, des lits on y dormait, des assiettes on s'en servait et que tout cet univers, sorti de son cerveau, aiderait sa femme, ses enfants, à vivre comme leur père, ou du moins à le comprendre. La maison l'avait diverti, mais elle servait aussi à cela : elle rendait extérieur et tangible tout ce qui se trouvait enfoui dans les escaliers, les salles pavées de tesselles, les galeries peintes et la bibliothèque immense de son cerveau. (Seconde partie, chapitre 18, "La bibliothèque");