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4.06/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 26 avril 1892
Mort(e) à : Paris , le 19 juin 1955
Biographie :

Adrienne Monnier est une libraire, éditrice de livres, organisatrice de soirées et rencontres littéraires, écrivain et poétesse française.
Le 15 novembre 1915[1], Adrienne Monnier ouvre une librairie "La Maison des Amis des Livres", au 7 rue de l'Odéon, à Paris (6e arrdt) qui fait également office de bibliothèque de prêt et où elle organise des séances de lecture publique.

Voisine et amie de Sylvia Beach, elle accueille de nombreux écrivains : Paul Fort, Paul Valéry, Pascal Pia, Jules Romain, James Joyce, Louis Aragon, Ezra Pound, Charles Vildrac, Georges Duhamel, Ernest Hemingway, Jacques Lacan, Francis Scott Fitzgerald, Léon-Paul Fargue, André Gide, Walter Benjamin, Nathalie Sarraute, Valéry Larbaud, André Breton, Jacques Prévert et musicien notamment Francis Poulenc.

En 1929, Adrienne Monnier publie la première traduction en français du roman de James Joyce, « Ulysse ». En 1922, Sylvia Beach en avait publié l'édition originale.

En 1956, le Mercure de France publie un numéro spécial : « Le Souvenir d'Adrienne Monnier » (n°1109).

En 1960, Albin Michel fait paraître un recueil de souvenirs intitulé « Rue de l'Odéon », réédité en 1989 et 2009 et complété par Maurice Imbert de textes d'Yves Bonnefoy, Pascal Pia, Eisenstein et Paul Claudel.
Elle se suicide le 19 juin 1955, lasse de souffrir atrocement d'un rhumatisme infectieux incurable qui la menaçait de paralysie.


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Source : fr.wikipedia.org
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Des Américaines à Paris de Gérard Bonal aux éditions Tallandier Mary Cassatt, Natalie Barney, Renée Vivien, Winnaretta Singer, Isadora Duncan, Gertrude Stein, Alice Toklas, Romaine Brooks, Edith Wharton, Anne Morgan, les soeurs Klumpke? le Paris de la Belle Époque vibre sous les assauts de ces Américaines éprises de liberté. Elles sont riches, artistes, philanthropes. Elles peignent, écrivent, dansent, jouent de la musique, tiennent salon, aiment. Paris est une fête pour ces femmes aux moeurs libres qui fuient l?Amérique puritaine. le salon de la princesse de Polignac où se retrouve toute l?avant-garde musicale, Fauré, Ravel et Debussy ; l?atelier de la rue de Fleurus où Gertrude Stein arbitre le match Picasso-Matisse ; le temple de l?amitié de Natalie Barney, rue Jacob, où l?on croise Colette, André Gide, Ernest Hemingway, Adrienne Monnier, Jean Cocteau? Autant de lieux qu?elles ont rendus célèbres dans le monde entier grâce à leur énergie et leur talent. https://www.lagriffenoire.com/93155-romans-des-americaines-a-paris.html Vous pouvez commander Des Américaines à Paris sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Mais l'alliance ou l'hymen qu'un homme conclut avec une femme
Est insuffisant, et l'amour s'épuise comme l'amitié.
(Paul Claudel) p.113
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L'esprit nouveau....mais l'esprit est toujours nouveau.Ceux sont les formes dans lesquelles il s'incarne et qu'il laisse derrière lui qui vieillissent. L'invention sans répit entasse les défroques et ne donne même pas à la surprise le temps d'être une surprise. p.93
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Comme l'a dit définitivement Swift : "Le monde est une comédie pour celui qui pense et une tragédie pour celui qui sent ". p.77
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Je taquine l'éternité. (Cocteau)
p.102
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À partir de ce moment, je compris Claudel, ou plutôt je le saisis.Je vis qu'il n'y avait d'ailleurs rien à comprendre: c'était un monde qui vous était ouvert ou fermé, et la façon d'y entrer était justement de ne pas raisonner et de se laisser être réceptif. p.55
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"....ce que tu nommes échange, je le nomme communion."
-dit Lala, dans La Ville de Paul Claudel-, le contexte de la citation est le métier de libraire, p.221
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Il y avait de curieux êtres qui s'étaient fait une image d'eux-mêmes et qui vivaient dedans, contraints et magnifiques : Marie Huot, Valentine de Saint-Point, et d'autres dont je n'ai jamais su le nom ( chez Mercure de France -1913) p.34
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.......l'esprit critique est la source de presque toutes les distractions, ce qui lui donne une morale qu'il n'a pas en morale proprement dite. p.76
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Peu de libraire sont entré dans la légende, Adrienne Monnier oui.
Ouvrant sa boutique à Jacques Prévert, Hemingway ou Saint John Perse, elle a aimé les livres et les littérateurs. Elle conversait aisément avec Breton ou Satie et participant à la folle vie de Saint Germain des prés est parvenue à créer un univers singulier, livresque et ... romanesque !
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Mais si tout homme conscient peut s'exalter sur son métier et saisir les rapports admirables qui le lient à la société, quels ne seront pas nos sentiments à nous, libraires, qui, avant toute pensée de gain et de travail basée sur les livres, les avons aimés avec transport et avons cru à la puissance infinie des plus beaux! (p. 220-221)
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