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Critiques de Ahmadou Kourouma (217)
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Les Soleils des indépendances

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Les Soleils des indépendances

Je vais pas mentir, la lecture des Soleils des indépendances a été une petite épreuve. Avec son écriture riche et très imagée, l'auteur convoque un imaginaire très dense et un peu pesant. Plus proche du conte ou de la fable que du roman, les personnages sont donc des symboles plus que des hommes et femmes de papiers auxquels s'accrocher. Il se cache sûrement ici une grande oeuvre mais la première lecture m'en laisse un goût légèrement amer.
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Les Soleils des indépendances

Ahmadou kourouma a pris baeu de liberter a traduire le malinké en Français
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Les Soleils des indépendances

Je me rends compte en observant mes lectures que je lis très peu d'auteurs africains. Quelques auteurs du Maghreb, mais quasiment aucun d'Afrique noire. J'ai souvenir de certaines lectures que j'avais trouvé trop "verbeuses" cherchant à atteindre un français encore plus précieux que celui des grands auteurs classiques, comme une sur-correction pour prouver à l'ancien colon que l'auteur africain sait manier la langue. Je comprends la démarche qui amène à ces choix, mais j'avais du mal à entrer dans ces lectures.



Pas de ça ici. Pour mon premier auteur ivoirien , la pioche est particulièrement bonne. Ahmadou Kourouma est un concentré d'Afrique à lui tout seul. Né en Côte d'Ivoire de parents guinéens, ayant fait une partie de ses études supérieures au Mali, envoyé comme tirailleur sénégalais en Indochine... Bref, un auteur tout indiqué pour écrire sur ses Indépendances qui bouleversèrent l'Afrique où il a grandi. Son premier livre, publié en 1968, avait donc son sujet tout trouvé.



Ou plutôt ces sujets car à travers le personnage principal de Fama, prince malinké déchu de son pouvoir par les colons comme par le nouveau pouvoir, Kourouma aborde de nombreux sujets qui traversent encore aujourd'hui l'Afrique. Apports et méfaits de la colonisation comme des indépendances, rapports à la fois complémentaires et conflictuels des religions traditionnelles des marabouts et de l'islam nouvellement implanté, place des femmes dans la société africaine, notamment via la question de l'excision... Ce livre aurait très bien pu avoir été écrit de nos jours, les questions qu'ils posent ne semblent pas réellement avoir trouvé de réponse.



Et pour revenir au style, qui servait de base à mon introduction, Kourouma choisit de créer son propre langage, s'affranchissant de la comparaison obligatoire avec l'auteur français. Se nourrisant du vocabulaire malinké, construisant ses phrases d'une manière très originale, multipliant les propos parfois outranciers l'auteur fait transparaître efficacement la colère, la frustration de ses personnages. Utilisant de façon métaphorique les animaux comme le paysage qui répondent en miroir aux indignations de ceux qui demandent à être respectés, il trouve une voix très personnelle et une musique particulière dans laquelle on prend un peu de temps pour se couler mais qui finit par rythmer notre lecture de manière très agréable.



L'auteur connaitra la consécration par un prix De l'Académie Française et se consacrera ensuite au théâtre. Il ne reviendra au roman que 20 ans plus tard et attendra 2000 et son Allah n'est pas obligé pour atteindre la reconnaissance plus générale en obtenant le Renaudot et le Goncourt des lycéens. Un auteur que je suis heureux qu'un certain challenge (qui se reconnaitra forcément) m'ait permis de découvrir !

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Les Soleils des indépendances

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Les Soleils des indépendances

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire au début et ai ensuite été entraînée par le rythme et les voix empruntées par le narrateur : celle de Fama et de Salimata. En effet, c’est un procédé que j’aime particulièrement chez Ahmadou Kourouma : il mêle l’oral à l’écrit et on a vraiment l’impression d’entendre ses protagonistes parler. Ce procédé que j’avais beaucoup apprécié dans « le vote des bêtes sauvages » (où on écoute un griot au cours de veillées successives) et dans « Allah n’est pas obligé » (où on entend un enfant soldat), m’a un peu rebuté au début car j’étais moins sensible à la voix de Fama : dernier descendant d’une lignée de grands chefs tribaux Malinké, ruiné, mis à l’écart et aigri par la colonisation et l’indépendance de la « Côte d’Ebène ». Il est très amer vis-à-vis de la période qu’il nomme « les soleils des Indépendances » et analphabète, son discours est au départ violent et déstructuré, ce qui le rend difficile à comprendre.



On entend ensuite sa femme : Salimata, femme courageuse, loyale, généreuse qui m’a permis de vraiment enlever le recul de la lecture (objectif de ce procédé selon moi : ressentir les péripéties et émotions des protagonistes de première main) et plonger dans l’histoire.

Grâce à ses deux héros, Ahmadou Kourouma nous fait naviguer entre traditions et modernité, entre islam et magie fétichiste, entre villes et villages de brousse. Dans une Afrique qui vient d’accéder à l’Indépendance et essaye de se débarrasser de l’héritage de la colonisation et de son héritage de chefferies traditionnelles, on y découvre une société pleine de violence et de misère, écrasée par les politiques, et sans beaucoup d’espérance pour les protagonistes qui n’ont d’autre choix que de « s’adapter, d’accepter le nouvel ordre du monde » ou d’être englouti.

En définitive un roman intrigant, qui ne laisse pas indifférent et qui me conforte dans l’idée que Ahmadou Kourouma est décidément un grand conteur.

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Les Soleils des indépendances

Parfois, cette écriture m'a fait presque jouir. Cette façon d'imager, la crudité, sans tabou, pour tout sujet du plus pauvre au plus élevé, dans la drôlerie folle. Pas loin d'être jouissif, oui.

Alors que.

L'agression est permanente dans ce grand coin du monde, tellement puissante, tellement "normale", "banale", c'est ça qui tue. L'Occident doit comprendre ça. Et évidemment dans quel sens il ne fait qu'en profiter, aveugle ou cynique qu'il est.

L'Islam aussi doit comprendre ça. Lui aussi est aveugle. Ou cynique.

Le traitement des femmes est une ignominie.



Ce qui est à lire, n'est écrit nulle part ailleurs*.

Si je ne mets que quatre étoiles, c'est parce que trop souvent ma lecture et ma compétence et attention de lecteur se sont perdues. Dans de l'autre. Dans de l'ailleurs. Perdu.



---

*Récemment, j'ai lu Le devoir de violence de Yambo Ouloguem, on peut y trouver des élément ressemblants, mais en plus sombre (bien que), en plus dur (bien que), et en moins drôle (bien que).

Deux livres qui ne seront jamais anodins.
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Les Soleils des indépendances

Magnifique itinérance d'un prince déchu par la langue et dans la langue. J'ai découvert à travers cette histoire dont je n'ai jamais douté qu'elle soit véridique, une Afrique dont il n'est jamais question nulle part, une Afrique nègre et tellement noire qu'on y distingue par contraste les nègres devenus blancs.

C'était pas mieux avant mais c'est encore plus foutu après nous dit Fama Doumbouya. Mais il y a toujours moyen que ça soit encore plus foutu. Ce beau roman n'est pas une belle histoire, il nous donne à voir rien de moins que ce que l'humain est encore capable comme pire. On le sait bien mais on ne le sait pas vraiment.
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Les Soleils des indépendances

LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES, UN CLASSIQUE QU'IL FAUT TOUJOURS RELIRE





On ne peut pas ne pas citer Ahmadou Kourouma dès qu'on évoque la notion de roman africain. Nombreux critiques prennent sa création romanesque comme le début des productions romanesques des auteurs dits de la deuxième génération; car son écriture apporte des innovations formelles qui se démarquent des canons esthétiques des romans de la colonisation (première génération). Les Soleils....est devenu le bréviaire de cette nouvelle esthétique romanesque. Parlons-en un peu.



Ce qui fait la particularité de ce roman kroumanien, cest le style iconoclaste adopté par l'auteur. Son écriture sort des poncifs narratifs du roman colonial pour se frayer de nouvelles pistes. L'art n'est-il pas création? Kourouma réinvente donc le roman.

D'abord Les Soleils....n'est pas un récit linéaire où le narrateur développe une seule histoire ; c'est une compilation de deux histoires qui s'imbriquent pour former le récit : un macro-récit (La déchéance de Fama) et un micro-récit (la vie de Salimata). La narration est donc un va et vient entre le récit enchâssant qui englobe un récit enchâssé. Le narrateur réussit cette compilation avec une dextérité inouïe à travers une narration directe des faits; une narration à partir des souvenirs de Salimata ; et en donnant par moment la parole au griot.

Le récit se présente en trois parties; chacune des parties est composée de chapitres dont les titres sont prémonitoires du contenu et sont métaphoriques ou proverbiaux.......

En sus, l'innovation formelle dans Les Soleils.....est surtout perceptible au niveau de la langue. La problématique de la langue de l'écrivain se pose avec acuité dans ce roman. Peut-on réclamer une identité en nous exprimant dans la langue de l'Autre? Peut-on parler de liberté, d'affirmation de soi en écrivant toujours dans la langue de l'Autre? La langue française peut-elle traduire exactement l'émotion nègre ?.... C'est, me semble-t-il, à ces questions que répond l'innovation linguistique de Kourouma. L'auteur procède par une déstructuration de la syntaxe française, une traduction littérale de la langue Malinké, une adaptation de cette langue, une transposition de certains termes du terroir....en un mot, Kourouma réinvente la langue.

Le titre "Les Soleils des Indépendances" n'est qu'une traduction littérale du Malinké ; on peut lire :>. Dès la première phrase déjà, cet aspect se perçoit. , p.9. Dans ce passage, l'annonce du décès de Koné Ibrahima (avait fini) n'est qu'une traduction littérale du Malinké ; cette formule ne traduit pas l'idée de mort du point de vue de la langue française. Aussi le narrateur précise-t-il : .... Le terme "Gnamokode", partout dans le texte est d'origine Malinké. Le récit abonde également en proverbes d'origine Malinké.....



On pourra encore dire beaucoup de choses sur la forme,la langue de ce roman (les classiques sont inépuisables), Allah n'est pas obligé du même auteur illustre fort cette problématique linguistique....

Retenons que l'innovation formelle a fait de ce texte un panthéon romanesque...



Erick DIGBE
Lien : http://tatobook.blogspot.com
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Les Soleils des indépendances

J’aime trop ce livre
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Les Soleils des indépendances

C’est tout d’abord l’écriture qui est intéressante. Ahmadou Kourouma écrivait en français, un français rythmé, ou plutôt saccadé. Cela donne un rythme étrange, singulier, mais prenant. Les expressions, les mots nous surprennent parfois parce que nous les employons moins de ce côté de la Méditerranée.



Certains chapitres ont également un traitement intéressant entre action et souvenir. Le personnage ressasse, et vit, suit le fil de ses pensées tout au long de sa journée. C’est le cas pour un des premiers chapitres, centré sur Salimiata, la femme de Fama, le personnage principal. Elle est en pleine insomnie, puis elle se lève, prie, cuisine, va vendre ses produits au marché. Et ce quotidien empli de frustration est entrecoupé de ses traumatismes. Elle se souvient de ce qu’elle a subi, enfant, de la violence des hommes, de celles des femmes…



C’est un livre auquel il faut s’habituer, déjà par les termes et le rythme, mais aussi car il n’y a pas de mise en contexte : il faut s’en saisir. Saisir ce que sont les vieilles légendes, saisir l’Histoire d’un pays hanté par le souvenir de la colonisation, plutôt récente. Un pays délivré, un pays indépendant, mais un pays déraciné.

Des systèmes occidentaux intégrés par le pays se mêlent à la religion, elle même teintée de païen, c’est un melting-pot dans lequel il faut se couler, dans lequel certains personnages se perdent.



Par les chapitres dédiés à Salimata, on découvre l’horreur de la condition de la femme en Côte d’Ivoire. Elle est belle, elle est une épouse exemplaire, c’est une bonne travailleuse. Et pourtant, son bon cœur n’attire que les embûches, les thématiques du viol et de l’excisions sont très présentes. Toute l’horreur est montrée dans cette urgence du style de l’auteur qui sied bien à la gravité des propos.
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Les Soleils des indépendances

Un grand roman qui retrace l'espoir d'un soleil , on espérait bien, qu'il brisera les chaînes de la colonisation, et permettra à l'Afrique de progresser vers un avenir lumineux...il va s'avérer que ce soleil rêvé ne sera qu'un leurre. Ce livre pose la base de la question d''héritage de la colonisation pour les Africains. C'est comme si sous l'indépendance, la souffrance, le calvaire du peuple n'a fait que changer de forme. On le voit dans la vie de Fama Doumbouya, un prince héritier malinké qui devra désormais composer sa vie avec un déclin qui le rongera jusqu'aux os. Son foyer périclite, ses affaires chutent de tous les côtés, allant jusqu'à faire de lui, celui-là qui passe ses nuits dans des veillées mortuaires où les invités peuvent abonder sans qu'il y est un véritable contrôle. Les soleils des indépendances, C'est l'illustration de l'héritage des indépendances qui n'est que la misère pour les anciennes sociétés africaines qui se trouvent morcelées, des cultures se dégradent peu à peu. C'est une période de transition troublante entre les traditions africaines et la modernité...

Un superbe livre,, plus structuré que les autres livres d'Ahmadou Kourouma, le style est assez recherché faisant ressortir l'esprit oral africain, la narration est percutante, envoutante!

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Les Soleils des indépendances

Quelque part en Afrique, on en a fini de la colonisation, l'indépendance a été proclamée, c'est l'heure du socialisme et du parti unique. Pas sûr que le peuple s'en trouve mieux



En tout cas pour Fama le malinké c'est une certitude. Lui prince du Horodougu, le dernier des Doumbouya, se voit réduit à faire la hyène ou le vautour, c'est à dire suivre les enterrements en quête de subsides. Les traditions et le respect se perdent. En lui semble être promis l'extinction des Doumbouya. Son mariage ne lui apportant pas d'enfant. Ça n'est pas faute d'essayer. Salimata sa femme, qui a connu l'excision rituelle, le viol et la séquestration, ne néglige aucun précepte de l'Islam, donne aux nécessiteux, consulte même le marabout, rien est fait, la matrice est sèche où la semence de Fama stérile.



Ahmadou Kourouma, auteur ivoirien, évoque les traditions, les coutumes et les superstitions de l'Afrique subsaharienne dans une prose colorée, savoureuse, évocatrice. Le français est assaisonné de vocable malinké , cela reste lisible et original.
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Les Soleils des indépendances

Une belle introduction à la culture africaine.
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Les Soleils des indépendances

Bonne
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Les Soleils des indépendances

Les Soleils de Indépendances est le premier roman écrit par Ahmadou Kourouma, publié en 1968.



1968 : cela fait seulement huit ans que la Côte d'Ivoire est indépendante. La colonisation a pourtant laissé des traces dans le pays, Fama Doumbouya a payé pour le savoir. Ruiné par les Soleils des Indépendances, Fama n'a pas d'autre choix que de gagner sa vie en déambulant d'obsèques en obsèques. Ne vous étonnez pas, les obsèques dans certaines tribus africaines, durent quarante jours et tout le monde peut y participer. Y ont lieu des palabres sans fin et une distribution générale de nourriture.

Fama est donc un vautour. Quel sort amer pour ce dernier descendant d'une longue lignée de chefs de tribu malinké ! Salimata, son épouse, travaille dur pour le nourrir mais elle ne le supporte plus. Fama est incapable de lui faire un enfant, alors elle dépense tout son argent chez les marabouts. Quel triste ménage !

Alors Fama décide de retourner au village natal au fin fond des plaines arides et de reprendre les rênes de la tribu.

La suite, vous la saurez en lisant le livre !



Le style de ce livre est très particulier, Ahmadou Kourouma met la langue française au service de sa culture africaine malinké pour nous offrir ce roman. Ne passez pas à côté d'un des plus grand auteurs africains francophones !



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Les Soleils des indépendances

Dans l’Afrique des griots, des marabouts et des sortilèges, l'indépendance et le parti unique ont-ils été salutaire ? En tout cas pas pour Fama, prince déchu de Togobala et du Horodougou, descendant Doumbouya qui a tout perdu sous le soleil des indépendances. Comment une panthère a-t-elle pu devenir vautour ?! Comment trouver sa place ? Et sa femme Salimata dont le ventre reste sec malgré les rites et sacrifices, qui se démène pour subvenir aux besoins de son mari...

Traduit directement du Malinké, langue très imagée, ce roman est beau, dépaysant, envoûtant.

Une belle introduction dans ce pays et ses traditions.
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Les Soleils des indépendances

Dotée d'une écriture particulière (à la fois violente, vulgaire, mais poétique) ce roman de Kourouma permet une véritable immersion dans le pays qu'il a nommé Côte-des-Ebènes qui n'est autre que la Côte d'Ivoire. On y retrouve cette fameuse opposition ville-campagne, ou plutôt devrais-je dire brousse-ville dans ce cas-là. Le savoureux mélange entre la langue française et le dialecte régionale (ici le malinké) qui est le propre de la littérature francophone se révèle dans cette œuvre très intéressant, et parfois très drôle. Une livre à lire et à découvrir
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Les Soleils des indépendances

Excellent
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Les Soleils des indépendances

j'aime bien
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