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Critiques de Ahmadou Kourouma (217)
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Allah n'est pas obligé

redoutable lecture ! ne laisse pas indemne
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Allah n'est pas obligé

impossible de lire plus que quelques pages : style "petit nègre" comme l'appelle l'auteur m'a gênée et j'ai pressenti une horreur glaçante à venir.
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Allah n'est pas obligé

Un livre particulièrement saisissant, intéressant, faisant voir une réalité connus de tous, soit les enfants-soldat, sous un angles intéressant et directement plongé au cœur du problème, le narrateur étant lui même un enfant-soldat. Un livre à lire, permettant une très bonne introduction à ce fait.
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Allah n'est pas obligé

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Allah n'est pas obligé

Lecture particulière qui ne peut laisser indifférent, tant sur l'histoire contée que sur le style.

Sur la forme, comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai beaucoup apprécié l'originalité de l'écriture. J'ai été assez vite lassé cependant par les répétitions et les définitions permanentes qui ne me semblent pas apporter grand'chose.

Sur le fond, quelle histoire ! c'en est glaçant, tant le petit garçon raconte son quotidien sanguinaire avec détachement. Sur la dernière partie, le livre survole l'histoire du Libéria et de la Sierra Léone, c'est dense, trop dense peut-être (le recours à Wikipédia m'a été nécessaire !)
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Allah n'est pas obligé

Un roman excellent qui nous éclaire sur la situation des enfants soldats à travers la voix d'un d'entre eux. Sans misérabilisme, l'écriture nous restitue tant la langue africaine que l'état d'esprit du personnage détaché et révolté parfois.

Un bijou qui m'a fait découvrir la littérature africaine. A lire absolument! Peut convenir à des adolescents.
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Allah n'est pas obligé

D’un registre horrifique conjugué à un ton lyrique. Kourouma parle des violences historique oublié, les guerres civiles au Liberia et au Sierra Leone. Un récit touchant mais extrêmement dur à lire par moment, Kourouma se met à la place des bourreaux, des scènes presque impossible à imaginer. L’auteur aborde aussi le sujet des enfants soldats, enfants drogués et utilisés dont l’espérance de vie est d’environ 20 ans…

Des sujets oubliés, des gens oubliés bref lisez ce livre
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Allah n'est pas obligé

amadou kourouma relate les réalités atroces que nous vivons en Afrique. le problème exacte de l’Afrique je ne sais il vient D'où? Les guerres ethniques, tribales, les rébellions sont nos réalités quotidiennes. Aujourd'hui, dans mon 2ème pays La Guinée mes frères et sœurs se tuent juste pour les élections législative imaginons les présidentielles alors.
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Allah n'est pas obligé

Un court roman écrit à la première personne où un enfant soldat raconte son enfance et ses débuts avec des armes dans les mains. Le jeune narrateur Birahima utilise plusieurs dictionnaires pour préciser sa pensée et raconter sans détour tout ce qu'il lui arrive. Il cherche à retrouver sa tante après la mort de sa mère et c'est là qu'il finit par être enrôlé par un chef de guerre, dans un enfer qui lui est inconnu et qu'il décrit dans ce roman. Il y rencontre des adultes corrompus et d'autres enfants soldats qui ont un parcours aussi difficile et une vie qui ne vaut rien pour leurs chefs. Dans ce court roman percutant, Ahmadou Kourouma retranscrit très bien le quotidien d'un enfant soldat sans oublier le contexte politique du pays traversé, comme le Libéria par exemple. La corruption, l'argent et la quête de pouvoir ne gravitent jamais bien loin de Birahima. Le monde des adultes est prêt à tout pour ça, que ce soit les dictateurs en place ou les bandits les plus réputés.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Allah n'est pas obligé

Ce livre est un coup poing à l'estomac, comment des enfants peuvent devenir des fanatiques et utiliser des armes comme on utiliserait un jouet.
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Allah n'est pas obligé

Voici une lecture que je suis vraiment contente d'avoir terminée tant j'ai peiné à atteindre la dernière page. J'ai eu beau faire beaucoup d'efforts, ce roman de Kourouma n'a eu de cesse de me tomber des mains ! Il a pourtant obtenu le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens en 2000. Je m'étonne même de ce dernier prix, non pas parce que je ne comprends pas pourquoi on peut l'aimer, mais parce que je l'ai trouvé particulièrement difficile (tant au niveau de l'écriture, que des thèmes)… enfin, on ne peut pas tout aimer, heureusement !

Ce qui m'a déplu : d'incessantes parenthèses explicatives prenant la forme de définitions viennent entraver la lecture ; de même, certaines formules répétitives m'ont gênée, agacée au bout d'un moment, par exemple : « Walahé (au nom d'Allah) », « Faforo (sexe de mon père) » ou sa variante « Faforo (cul du père) » employées par le narrateur pour jurer. Bon, dix fois, ça va, mais à toutes les pages, voire plusieurs fois par page, non. Le style m'a donc déplu, l'écriture n'a pas su m'émouvoir alors que le sujet n'est pas des plus joyeux : la vie des enfants-soldats en Afrique. J'ai trouvé l'histoire confuse, je me suis véritablement perdue dans le récit. A aucun moment, je n'ai été complètement « dans » le livre. Ajoutez à cela des scènes extrêmement violentes : viols, amputations, meurtre de deux petits enfants par une fille-soldat…

Une déception ! On m'a cependant dit du bien d'un autre titre de Kourouma : En attendant le vote des bêtes sauvages… un jour peut-être, mais pas tout de suite !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Allah n'est pas obligé

Un témoignage important et fort sur un sujet dont on ne parle pas assez.
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Allah n'est pas obligé

Livre intéressant sur le point de vue de l'histoire mais ne parle pas de la religion musulmane.
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Allah n'est pas obligé

Un livre édifiant qui éclaire les affrontements sanglants en Afrique de l'Ouest depuis l'indépendance jusqu'au début de ce siècle.

La vision et la narration par un enfant qui a tout perdu et qui devient un enfant soldat pour survivre éclaire ces conflits et la situation des populations d'une lumière insolite et glaçante.
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Allah n'est pas obligé

Un très grand livre. Une écriture époustoufflante. Un très grand auteur trop tôt disparu.
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Allah n'est pas obligé

Allah n’est pas obligé, disait sa grand-mère. Pas obligé d’exaucer toutes les prières des croyants prosternés. Birahima, le narrateur, en fait l’apprentissage de dure façon dans sa quête d’un avenir meilleur représenté par sa tante vivant au Libéria. À travers les guerres tribales des pays d’Afrique de l’Ouest, Birahima, accompagné d’un féticheur musulman, traversera de dangereuses frontières en tant qu’enfant-soldat, seule manière pour un orphelin de manger à sa faim, épousant toutes les causes à sa portée pourvu qu’elles le mènent à son but. « Et quand on n’a plus personne sur terre, ni père ni mère ni frère ni sœur, et qu’on est petit, un petit mignon dans son pays foutu et barbare où tout le monde s’égorge, que fait-on? »

Au début, on ne sait trop à qui s’adresse son bla-bla, comme il dit. On sent une grande lassitude chez lui mais sitôt qu’il a commencé, il ne peut plus s’arrêter. Il raconte ses aventures « (…) avec les mots savants français de français, toubab, colon, colonialiste et raciste, les gros mots d’africain noir, nègre, sauvage, et les mots de nègre salopard de pidgin. » Un enfant devenu trop tôt un homme, assistant et participant aux pires exactions guerrières, drogué au haschich pour mieux tuer de sang-froid, dans un monde environné de superstitions et de fétichismes dans lequel la pitié et la compassion sont inexistantes.

Un roman-choc que je ne suis pas près d’oublier. Une descente en apnée dans les profondeurs de la noirceur humaine.





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Allah n'est pas obligé

Une illustration de la barbarie qui a sévit dans les années 1990 au Sierra Leone et au Libéria. Des gamins désoeuvrés, abandonnés, orphelins ou maltraités dans des familles pauvres, rejoignent des bandes de brigands, d'assassins, au service d'un tyran local ou pour des intérêts particuliers (propriétaires, mines de diamant).

Ils font régner la terreur, pillent, tuent, souvent sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool. Ils n'ont aucun repère, aucune perspective, si ce n'est de tuer ou d'être tué.
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Allah n'est pas obligé

Lorsqu’ils recherchent pouvoir et argent, les requins se retrouvent : ceux d’occident, richissimes et respectables, qui rentrent du conseil d’administration caresser leur chères petites têtes blondes, ceux des pays "sous-développés en voie de développement", qui citent la bible à longueur de journée et achètent des palaces grâce à l’aide humanitaire. Et les autres, tous les autres, actionnaires, cadres supérieurs, députés de démocraties libérales, présidents de républiques nauséabondes aux ministres nombrilistes assoiffés de notoriétés, militaires avides et policiers corrompus. La liste n’est pas clause, loin s’en faut. Tous ceux donc qui regardent ailleurs faignant ne pas savoir, de ne pas vouloir s’ingérer dans les affaires d’autrui, mais sont ébahis par les prouesses de leurs rejetons.

A ceux là on doit le pire que l’homme en quelques millénaires de barbarie ait pu produire : armer des enfants pour faire la guerre à leur place.

“Allah n’est pas obligé d’être juste dans toutes les choses qu’il a créées ici-bas.” Telle est la maxime favorite du jeune Ibrahima pour justifier l’avalanche de malheurs qui s’est abattue sur lui depuis sa naissance.

Armé d’un Larousse, d’un Petit Robert, de l’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire, il entreprend de conter son histoire sur un mode tragi-comique : celle d’un orphelin qui, envoyé chez sa tante au Liberia par le conseil du village, s’enfoncera dans la guerre civile en devenant enfant-soldat. En lui prêtant sa plume, Ahmadou Kourouma, l’une des plus grandes voix de la littérature africaine, fait surgir avec maestria toute l’horreur des destins arrachés à l’enfance par les affres de l’histoire contemporaine. Un livre bouleversant.
Lien : http://opoto.org/blog/wordpr..
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En attendant le vote des bêtes sauvages

Amadou Kourouma nous offre un roman admirable sur plusieurs points, mais la lecture n'en est pas toujours facile.

Admirable par l'originalité de la narration avec ce concept de récit de griot en 6 veillées, qui chante les louanges du président dictateur Koyaga, tout en détaillant les abus auxquels lui et ses proches se sont abonnés.



Admirable aussi en tant que fresque historique qui nous replonge dans les intrigues de la colonisation, la periode des indépendances, de la guerre froide et de la françafrique. L'auteur nous présente donc , sous des noms d'emprunts, les dictateurs du Togo, du Maroc, de la Centrafrique, de la Côte D'Ivoire et de la RDC. Un rappel de l'immense cruauté et de la cupidité sans borne des colons et des pantins qu'ils ont mis au pouvoir est toujours utile, pour ne pas oublier ou banaliser le drame de cette époque pour les peuples colonisés.



Mais c'est justement là que la lecture se complique pour moi. En entrant dans les détails des pratiques de ces 4 dictateurs pour se maintenir au pouvoir en terrorisant les opposants, l'auteur nous assome de description de tortures,de meurtres et de toutes sortes de vices. Cela en devient éprouvant, car on ne peut s'empêcher d'être en colère contre l'absurdité tragique de ces dictatures et de l'immense souffrance des populations. C'est sûrement un but de l'auteur, nous plonger la tête la première dans la folie d'une poignée d'hommes africains et occidentaux , qui ont détruit tout espoir pour les générations à venir.



Voilà une lecture qui m'a secoué et m'a appris des choses sur ces périodes sombres, dans un style unique mais quand même un poil trop long à mon goût, j'ai dû m'accrocher pour le terminer.







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En attendant le vote des bêtes sauvages

La vie d'un dictateur africain en brillant feu d'artifice polyphonique et extrême



Ce troisième roman de l'Ivoirien Ahmadou Kourouma, en 1994, fut celui de la consécration. Véritable feu d'artifice et synthèse de trente ans d'évolution des littératures africaines francophones, le récit de la vie du dictateur de la république du Golfe, librement inspiré de celle du dictateur togolais Gnassingbé Eyadema, y est chanté lors d'une cérémonie expiatoire traditionnelle, en sa présence...



Sérieux historique, comique burlesque, analyse anthropologique, chant traditionnel, discours officiels policés, invectives ordurières, discours caché dans le discours,...tout y passe avec bonheur, dans une polyphonie totale qui fait honneur à un projet que Bakhtine décrivait comme le plus ambitieux de la littérature. Et l'auteur peut ainsi décrire avec férocité l'ensemble de la confrérie des dictateurs africains sur trente ans...

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