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Critiques de Alain Delage (40)
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Le banni des Hautes-Terres

Récemment publié, le 10 juin de cette année, ce très beau roman du terroir nous emmène sur les terres du plateau d'Aubrac qui est situé aux confins de 2 régions : Auvergne-Rhône Alpes et l'Occitanie,Il s'étend sur 3 départements : la Lozère, le Cantal et l'Aveyron.

Armand Ligourel jeune agriculteur méridional languedocien, est injustement accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis…. Sa famille l'aide à s'échapper et l'adresse à son grand-oncle paternel Alphonse Ligourel. Malheureusement il arrive au moment de l'enterrement du vieil homme. C'est le curé de la paroisse qui va le guider et l'aider à trouver du travail dans la région.

Il sera employé par Pierre Anglade, agriculteur et patron d'une exploitation conséquente. Armand se rendra sur les estives sur le plateau de l'Aubrac en tant que buronnier : il fera partie d'une équipe qui a en charge les troupeaux qui partent en transhumance, pâturer sur les hauteurs à près de 1300 mètres, là où l'herbe est riche et permet de produire de fameux fromages qui font la réputation du patron.

L'auteur nous transporte dans un autre monde que le monde de l'époque en 1890. La région est rude, le climat difficile et les hommes sont à leurs images : méfiants, rugueux et taiseux. Mais une fois que l'étranger s'est fait sa place et accepte les contraintes liés au métier il est accepté.

Ce roman en plus d'être très intéressant sur les coutumes, les particularités de ce métier de buronnier est un livre qui met en évidence les conséquences de secrets de famille trop bien gardés au fil des générations. Ici, ce sont trois générations qui en pâtiront. Entre mésentente, haine et manipulations, ce sont les innocents qui paieront.

J'ai pris un très grand plaisir à découvrir ce monde rural. Un métier rude, au contact de la nature, au plus près de la terre, des animaux, sans confort et commodités. Il n'empêche qu'une fraternité règne entre ces hommes pour peu que chacun y mette sa peine.

Une écriture aérienne et fluide. Des descriptions poétiques qui montrent la force de la nature et de ses exigences. L'histoire romanesque se marie heureusement avec l'histoire de ce métier et son fonctionnement. J'ai appris énormément.



Merci aux Éditions De Borée et à son auteur Alain Delage pour cette belle histoire.
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L'étoile de la providence

Dernier livre en date d’Alain Delage, celui-ci sort en ce début du mois de juin.

De cet auteur j’ai déjà lu un très beau roman du terroir « Le banni des Hautes-Terres ».

Un style, une écriture précise, détaillée et fort agréable, Alain Delage démarre son histoire dans les années 70, sous la présidence de Georges Pompidou. Ce dernier décerne la légion d’honneur à Florian Duval qui en est le premier surpris, pourquoi, comment ? Il n’a rien demandé.

1910, à Blida en Algérie, Florian a une vie heureuse entourée de sa mère qui attend un heureux évènement. Son père, militaire est pratiquement absent de leur vie en plus d’être un coureur de jupons.

Un beau jour, la vie de Florian va prendre un tournant dramatique. Il sauve la vie d’un nourrisson dans la fournaise d’un incendie. Et tout s’enchaîne.

Le drame est là. Son père l’inscrit dans une école d’enfants de troupes à Saint Hippolyte du Fort dans le Gard. Une nouvelle vie démarre pour lui entre études et vie militaire. Ce sont aussi les débuts de l’aviation. Les aéroplanes vont rentrer dans sa vie et ne le quitteront plus.

Très beau roman. Une histoire fictive dans la grande Histoire. Un hommage à tous ces hommes qui ont fait l’histoire de l’aviation et à qui l’on doit tous les progrès qui s’y réfère.

Ici on rencontre deux aviateurs célèbres René Duval, homonyme de Florian et Paul Hanouille. Le meeting décrit à Saint Hippolyte du Fort a réellement eu lieu en 1912.

Alain Delage nous immerge dans ce monde à la fois ancien et si proche. Tant de progrès en si peu de temps.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Florian dans une France en pleine mutation

Un grand merci à Virginie des Éditions de Borée de me l’avoir fait découvrir.

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La nuit des vendanges

Un roman régional intéressant.



Plongez dans les énigmes, les secrets de famille d'un village méridional !



Corentin, seul, se concentre sur le travail de la vigne.

L'arrivée de Carmen, une mystérieuse espagnole, va chambouler sa vie !

Carmen est venue au village pour effectuer des recherches généalogiques des habitants du village. Mais après être tombée sous le charme de Corentin, lui a-t-elle avoué les véritables raison de sa venue et de son travail ?



Un livre dont le style soigné est très agréable et l'histoire très bien menée, malgré quelques longueurs !



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L'étreinte de la bise

C’est avec plaisir je retrouve Armand Ligourel dans ce nouveau roman d’Alain Delage. Dans le 1er tome, Le banni des Hautes-Terres nous l’avions suivi sur les estives dans le plateau de l’Aubrac en tant que buronnier.

Dans ce nouvel opus, le jeune homme revient de son service militaire de trois ans au Dahomey pour retrouver sa famille en mauvaise posture.

Un héritage de son grand-oncle va les remettre à flots et leur permettre de démarrer une nouvelle vie .. Eux les Languedociens vont se retrouver sur l’Aubrac dans le village de Rieutort-d’Aubrac dans la maison ancestrale des Ligournel, la famille paternelle d’Armand.

Par contre, Armand sent que quelque chose n’est pas normal. Il hérite de ses biens suite au décès prononcé de Jeanne, l’héritière et servante de son grand-oncle. Il se met en tête de découvrir le fin mot de l’histoire.

Dans ce 2ème tome, l’histoire est plus centré sur l’hiver en Aubrac, l’étreinte de la bise comme en parlent les natifs du coin. Tout est figé dans l’attente du printemps. Le moment est propice pour Armand de réfléchir aux mystères qui l’entourent.

On sent dans ce roman tout comme dans le précédent livre, la connaissance de l’auteur du territoire de l’Aubrac, ses estives, et ses villages. On suit Armand au cours de ses pérégrinations dans ce pays rude qui change du tout au tout entre l’été et l’hiver. Il faut être préparé à y vivre. Et Armand ne manque pas de persévérance.

Un livre reposant et agréable à lire. J’aime lire régulièrement un roman du terroir, on fait connaissance des territoires mais aussi des gens qui y vivent et c’est très plaisant. On apprend à connaître les us et coutumes, les veillées au coin du feu de la communauté avec les histoires pastorales..

Merci aux Éditions de Borée pour ce roman ainsi qu’à son auteur Alain Delage qui encore su me transporter dans cette belle région.

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Le dernier chant des cigales

Toussaint est maire d'un petit village dans le Var : Saint-Romain. En automne 1955, il est convoqué par le Préfet qui l'informe que sa commune va disparaître et devenir un camp d'entraînement pour l'armée. A charge pour lui d'annoncer à ses administrés qu'ils vont être expropriés. Toussaint ne peut pas accepter cela sans se battre. Mais quelles sont les armes d'une centaine d'habitants face à « l'intérêt général » décidé par les hautes sphères de l'Etat ?





L'administration décide sans tenir compte de l'humain. Les villageois vivent, depuis plusieurs générations, dans leur maison et refusent d'en être dépossédés. L'union fait-elle la force ? Est-elle possible quand les rancoeurs se transmettent de père en fils ? L'incrédulité, le refus, la résignation, la révolte et les gestes tragiques sont les différentes réactions de la population face à la nouvelle. Alain Delage montre ce qui n'apparaît pas dans les chiffres et les statistiques : la douleur morale et la peine de perdre ce que l'on a passé une vie, parfois plus, à construire.





Cependant, malgré le sujet grave et douloureux, ce livre n'est pas triste. J'ai ri très souvent. Les dialogues sont savoureux, les jeux de mots sont délicieux, j'aime énormément l'humour d'Alain Delage. Sa plume est vive et les nombreux dialogues rendent le texte très dynamique et vivant.





L'auteur a un don pour créer l'attachement aux personnages. Comment ne pas faire preuve d'empathie envers ces personnes qui vont tout perdre et qui tentent le combat du pot de terre contre le pot de fer. Il est vrai que pour convaincre certaines volontés, il faut faire certaines promesses que l'on n'est pas sûr de pouvoir tenir. Mais le résultat dépasse les attentes, ce n'est pas le prêtre qui dira le contraire. Cela suffira-t-il à faire avorter les projets de la Préfecture ?





Dans le Dernier Chant des Cigales, on ressent l'amour de l'auteur pour le terroir et la nature. Un passage sur les conséquences que la désertification du village aurait sur les cigales est très émouvant.





La fin de l'histoire m'a bluffée. Une révélation sur un personnage m'a abasourdie et choquée. J'ai été déchirée par des sentiments opposés et j'ai aimé l'inconfort que cela a déclenché en moi.





Même si cette histoire est une fiction, Alain Delage s'est inspiré de la disparition réelle du village de Brovès, en 1970. L'auteur explique dans la préface de quelle manière lui est venue l'inspiration et la documentation à la fin du livre est une formidable valeur ajoutée.





C'est le troisième ouvrage que je lis d'Alain Delage et j'ai adoré les trois. Cet auteur devient une valeur sûre pour moi.





Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions de Borée pour ce service presse reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique.


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Le banni des Hautes-Terres

Mars 1890, Macassargues, dans le Languedoc. Tous les jeunes hommes des villages du canton sont réunis pour le Conseil de révision. Chacun espère être accepté, car sa réputation est en jeu. Le numéro attribué au sélectionné détermine le corps d’armée dans lequel il sera incorporé. Auparavant, il indiquait la durée du service militaire. Armand Ligourel est fier d’être « bon pour le service ». Alors que les conscrits fêtent l’évènement dans l’auberge du village, Armand ne s’attarde pas. Il veut profiter de la nuit pour relever ses pièges. Le lendemain soir, il est accusé d’un assassinat. Hélas, il ne peut révéler son alibi, puisque le braconnage est interdit. Si le marquis de Macassargues apprend qu’Armand chasse sur ses terres, il expulsera sa famille. Il ne peut prouver son innocence, aussi, aidé par ses proches, il s’enfuit. Son exil le mène en Aubrac, où vit l’oncle de son père. Malheureusement, son arrivée coïncide avec l’enterrement du vieil homme.





Grâce à l’abbé de Marchastel, il trouve un emploi de pastre, pour la montée aux estives. Avant son départ dans les montagnes, l’homme d’Eglise lui recommande de se faire appeler Vigouroux ; « La famille, c’est comme un boulet dont on vous greffe la chaîne à la place du cordon ombilical. Généralement, son nom est facile à porter, mais quelquefois il est difficile à endurer. » (p. 130) Armand a remarqué que son patronyme provoque de l’animosité, mais il n’en connaît pas les raisons. Ce mystère s’ajoute à celui qui entoure les motifs de sa fuite.





Au sein des montanhièrs, le jeune homme apprend un nouveau métier et prouve qu’il est courageux et travailleur. La méfiance qui l’a accueilli a été remplacée par une camaraderie, teintée de respect. L’étranger a trouvé sa place. Mais, un jour, il apprend qu’il est soupçonné de cacher des secrets. De plus, le passé se rappelle à lui. Il décide alors d’explorer l’histoire paternelle.





Armand est un homme fiable, sur qui le malheur est tombé. Il était au mauvais endroit au mauvais moment. Injustement accusé, il n’a pas pu se défendre, alors qu’il est un homme d’honneur. J’ai été touchée par sa personnalité et par ses valeurs. C’est un homme bien et j’ai regretté que le destin lui ait joué un si mauvais tour. Cependant, malgré sa colère, il ne se laisse pas abattre. Auprès des buronniers, « les hommes chargés de traire les vaches et de faire le fromage pendant que les bêtes sont en estive, en été » (p. 128), il s’épanouit dans le travail et il ne ménage pas ses efforts, même quand la vie lui assène un nouveau coup. Il m’a semblé doux et plein d’humour. Je l’ai beaucoup aimé. J’ai, aussi, adoré, son grand-père maternel : il est sage, aimant, protecteur et a un franc-parler.





J’ai été très intéressée par la vie dans les estives, à la fin du XXe siècle[…]





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L'enfant des murmures



Un prêtre atypique, une servante qui n’a pas la langue dans sa poche, des querelles de village, mais aussi, la lutte de certains laïcs envers l’Eglise, à l’époque des divisions de l’Eglise et de l’Etat, une fille qui réfute l’autorité de son père, mettent en place le climat de l’histoire.





En 1895, l’abbé Castan est muté dans le petit village d’Esteilhargues. L’auteur a inventé le nom de cet endroit et j’ai beaucoup aimé les explications sur le choix de ce nom, présentes en début de livre. Le soir de son arrivée, le prêtre est appelé pour traiter un différend entre Achille Mestre et sa fille Céleste. Cette dernière refuse d’épouser l’homme que son père a choisi pour elle et, le patriarche, ne veut pas qu’elle se marie avec l’homme qu’elle veut. Désireux d’apaiser les relations familiales, l’homme d’Eglise accueille la jeune femme au presbytère, le temps de trouver une solution. Il n’hésite pas à donner son opinion à Achille Mestre, au sujet des mariages arrangés.





Cependant, Henri Castan n’a pas anticipé les conséquences de sa proposition…





L’histoire est racontée du point de vue du prêtre. J’ai énormément aimé cet homme, plein de bonté, mais aussi d’énormément d’humour et doté d’un très grand sens de la répartie. Sa conception de la religion est d’un grand modernisme pour cette fin de XIXème siècle. J’ai apprécié sa manière d’appréhender le mensonge, en fonction de la situation. J’ai été touchée par son altruisme et le fait qu’il n’hésite pas à mettre en danger sa réputation pour le bien de ses paroissiens.





Augustine, la servante du presbytère, m’a profondément émue. Bien qu’elle soit un personnage fort en voix, elle a de nombreuses fêlures et blessures.





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L'étreinte de la bise

Automne 1893. Après trois ans sous les drapeaux, en Afrique, Armand Ligourel revient dans son village natal, situé dans la garrigue languedocienne : Macassargues. Afin de ménager l’effet de surprise, il n’a pas annoncé son retour à sa famille. En pénétrant dans la maison, il est stupéfait par l’accueil qu’il reçoit. Pendant son service militaire, ses proches ont subi de nombreux changements.



Peu après ces retrouvailles, le démobilisé reçoit une lettre d’un notaire l’informant que Jeanne Gervais, légataire des biens du grand-oncle du jeune homme, a disparu. Aussi, Armand hérite de toutes ses possessions. Cette nouvelle inattendue lui permet de prendre des dispositions pour sa famille. Quant à lui, il s’installe à Marchastel, en Lozère, dans sa nouvelle propriété. Il connaît très bien les lieux, puisqu’en 1890, il avait été employé comme pastre, pour la montée à l’estive. Cette période de sa vie est relatée dans Le Banni des Hautes-Terres, cependant les deux livres peuvent se lire de façon indépendante.



Très vite, Armand s’interroge sur les circonstances de la disparition de Jeanne. Désireux de connaître la vérité, il mène son enquête, sans cacher ses investigations. Alors qu’il aurait pu profiter de ses nouveaux biens, savourer sa chance, son sens de la justice le pousse à élucider ce mystère et à se mettre en danger. Il est déterminé. Dans le premier opus, j’avais déjà apprécié sa personnalité et ses valeurs. C’est un homme d’honneur. J’étais heureuse de retrouver ce garçon bon, honnête et fiable. J’ai été captivée par ses recherches. Fin analyste et très observateur, il parvient à relier les faits. Les indices sont distillés avec parcimonie et le suspense demeure jusqu’à la fin. Les rebondissements et les surprises s’enchaînent. J’ai été estomaquée par certaines révélations. Enfin, j’étais ravie de retrouver l’humour d’Alain Delage, qui me séduit dans chacun de ses romans. J’ai adoré L’Etreinte de la bise.


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L'étoile de la providence

Paris, 1972. Florian et Pauline sont impressionnés quand ils pénètrent dans le palais de l’Elysée. Quelques semaines plus tôt, Florian, retraité de l’aéronautique, a reçu un courrier l’informant que le président de la République souhaitait lui remettre la Légion d’honneur. Les échanges téléphoniques avec les services du protocole de l’Elysée ne lui ont pas permis de comprendre la raison de cette distinction. Son premier réflexe a été de la refuser. Sa compagne l’a convaincu de l’accepter. Il a alors dressé sa liste d’invités.





Devant l’assemblée constituée des anciens collègues de Florian, Georges Pompidou retrace l’histoire du décoré. Très discret, ce dernier a, pourtant, vécu plusieurs vies.





Florian est né en Algérie, en 1898. En 1910, sa maman adorée décède. Quelques jours après, son père, militaire, emménage avec sa maîtresse, une femme acariâtre. Florian est malheureux et ses résultats scolaires s’en ressentent. Son père se sert de ce prétexte pour se débarrasser de lui et l’inscrit dans une école militaire de métropole. Peu attiré par une carrière dans l’armée, Florian est, cependant, fasciné par les débuts de l’aviation. Dans le Gard, à l’école de Saint-Hippolyte-du-Fort, il noue des relations qui transforment son existence.





La rétrospective des évènements marquants de la vie de Florian montre que, très jeune, il était déjà courageux et modeste. Même s’il ne l’entend pas ainsi, sa légion d’honneur est méritée et son humilité est touchante. J’ai été émue par ce gamin, rejeté par son père, alors que le manque de sa mère se fait, cruellement, sentir. Auprès d’elle, il a connu l’amour et s’est retrouvé sans repère. Paradoxalement, à l’école militaire, dans laquelle la discipline est très sévère et cadrée, il s’est retrouvé livré à lui-même. Grâce à son caractère sociable, il s’est enrichi de toutes les rencontres et a saisi toutes les opportunités de changer son destin. Cependant, les raisons de la cérémonie à son honneur résident dans des actes qu’il n’a pas racontés à ses proches et qui lui sont rappelés à la fin du discours présidentiel. Il découvre, alors, avec émotion, que son humanité, son intrépidité et son courage ont eu des conséquences bouleversantes.





J’ai été pétrie d’admiration pour ce gamin que j’ai vu grandir et que j’ai eu envie de serrer dans mes bras. Il m’a éblouie par son humanisme, attendrie par ses chagrins, amusée par sa spontanéité et réconfortée par ses choix. J’ai eu un coup de cœur pour L’Etoile de la providence.




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La nuit des vendanges

La nuit des vendanges montre la vie d’un village dans lequel tout le monde se connaît. Chaque année, la recherche de fonds pour le Téléthon fédère les habitants et crée du lien social. Corentin, âgé de soixante-deux ans, est le président du comité. Il est veuf et possède une vigne qui se transmet de père en fils. Comme celle de la plupart de ses voisins, sa famille a toujours habité la même commune. Aussi, Carmen, une Espagnole qui a emménagé depuis peu, propose de dresser l’arbre généalogique des villageois. Elle confie son projet à Corentin, mais ne reçoit pas le soutien qu’elle escomptait.





Le début des recherches de la retraitée hispanique menace la paix du village. Certains, détenteurs de secrets de famille, qui se transmettent de génération en génération, le pressentent et veulent contrer les révélations. Même Corentin, amoureux de la belle Carmen, commence à douter des intentions de sa compagne et s’inquiète de la zizanie que ses investigations pourraient provoquer. Il est si heureux des liens qui unissent tous les habitants. Il n’imagine pas que le passé enfoui, profondément, puisse le concerner…





La généalogie permet de retrouver ses ancêtres, mais aussi d’élargir le champ familial, de retrouver les vivants, ainsi que le prouvent les cousinades. Cependant, comme le démontre La nuit des vendanges, elle peut détruire des liens forts, lorsque les actes des ascendants se transmettent dans le secret et que se perpétue le poids de la honte ou de la rancœur. Elle peut aussi faire exploser des relations, quand les faits cachés sont plus proches, dans le temps. Il arrive aussi que certaines vérités réparent certaines souffrances, mais que leur émergence crée d’autres blessures. Et pourtant, ce qui fait mal à l’un est essentiel à l’autre.





Alain Delage questionne sur le besoin de connaître son histoire, il montre la douleur de celui qui ne connaît pas ses racines, mais aussi celle de celui qui découvre que sa vie est fondée sur des mensonges. Cependant, malgré le sujet, la lecture est vive et dynamique, rythmée par le suspense autour des mystères du passé et l’humour de l’auteur.




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La nuit des vendanges

Ce roman est un véritable huis clos, dans un village d'une région que je connais bien...

Très bien écrit, bien construit et très juste d'un point de vue psychologique.



J'ai pris un grand plaisir à lire ce livre, qui a fait remonter des souvenirs d'enfance et d'adolescence.
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L'étrangère de Collonges

Un très beau roman, retraçant la vie d'une famille au milieu du XIXè siècle, dans le monde paysan de la Loire.

L'auteur Alain Delage donne de nombreux détails afin d'expliquer les mots techniques qu'il utilise (101 notes de bas de page). Et grâce à cela on comprends très bien la difficulté que rencontraient les gens vivants modestement à cette époque, dans les domaines de la terre, de la batellerie, sur la Loire, et dans les coupes de forêts pour fabriquer des "Rambertes" qui transportaient le charbon jusqu'à Roanne.

Bien sûr il y a une intrigue, très bien menée, d'ailleurs, qui nous fait se poser des questions, sur les faits constatés.

Pierre qui vit seul,avec sa mère, veuve de Claude qui a disparu sur la loire lors d'un transport, est fermier et travaille la terre, la moisson demande des bras, et il trouvent des auvergnats, qui s'installent dans sa ferme. Mais un drame survint lorsqu'une femme inconnue arrive à la fin de ces moissons.

Nous allons être en haleine jusqu'à la découverte de la personnalité de cette femme.

Un très bon roman qui allie la vie, les sentiments, les contrariétés, l'amitié, l'abnégation, le courage, la valeur du travail et dans lequel, j'ai navigué en étant admiratif de la perspicacité de l'auteur.
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Les rubans de la vengeance

En février 1857, suite au décès de son père, tant aimé, Marie-Louise se retrouve seule pour gérer l’auberge familiale. Son mari, Gustave, qui réussit très bien dans le milieu de la passementerie, ne souhaite pas abandonner son métier pour l’aider. Cependant, un soir, elle est malmenée par un client. Sa tante, Marceline va venir lui prêter main-forte.





Mais, il se passe des choses étranges dans la vie de Gustave. L’agression de sa femme n’est que la première étape. Quelqu’un tente de provoquer un accident au jeune homme, ses clients lui tournent le dos… Son passé semble le rattraper.





Pour des raisons différentes, Marie-Louise et son époux vont tenter de découvrir qui est derrière ce qui ressemble à une vengeance. Chacun va enquêter de son côté, sans en parler à l’autre.





Ce livre mêle les codes du terroir à ceux du polar. Cela fait un savoureux mélange.





En effet, alors que nous sommes dans un livre régional, les secrets sont des personnages à part entière. L’intrigue est très bien menée, et jusqu’à la fin, nous nous demandons qui en veut à la famille Charrier et pour quelle raison. C’est une histoire de vengeance. Mais est-elle justifiée ? Pour le savoir, il faut avoir tous les éléments de l’histoire. L’auteur montre qu’un événement n’est pas le même, selon le point de vue de la personne qui le raconte, qu’il faut se méfier des apparences. Gustave ne sait pas qui lui en veut au point de chercher à détruire sa vie, sa femme ne connaît pas son passé, et cette opacité crée un suspense que je ne voulais pas lâcher tant je voulais savoir non seulement, l’issue de ce complot, mais aussi, tant j’étais impatiente de connaître la véritable nature de Gustave. Mérite-t-il d’être rattrapé par son passé ou est-il une victime ? J’ai beaucoup aimé ce mystère qui m’a fait me questionner et douter. Mon empathie a été malmenée, je ne savais pas vers qui la diriger et j’ai adoré cela.





Les rubans de la vengeance est aussi un roman très documenté. Les métiers de la passementerie sont décrits très précisément, dans tous leurs aspects...





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Le dernier chant des cigales

Merci aux editions De Borée, et à Babelio pour ce très beau roman d'Alain Delage que j'ai beaucoup apprécié.

J'aime le chant des cigales et ce titre "Le dernier chant des cigales" m'a interpellé dans mon choix, lors de l'opération "masse critique" et oh chance !, j'ai reçu ce livre.

Mais pourquoi, le dernier chant des cigales ? une triste histoire pour les habitants de Saint Romain (inspirée par la disparition du village de Brovès dans le haut-Var pour y instaurer le camp militaire de Canjuers) Un dossier en fin du roman retrace toutes les péripéties réelles de l'histoire de la fin de ce village.

Mais là, il faut occulter ce fait car Alain Delage nous garantit en avant-propos que c'est une fiction et que : "toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite". Ce qui parfois, était difficile lors de cette lecture, tant son récit semblait proche de la réalité.

Je ne résumerai pas l'histoire, il suffit de lire la quatrième de couverture, et ce qu'en disent certains membres de ce forum.

Tout d'abord, on rencontre des gens et avec chacun leur langage, leurs habitudes, leur gentillesse, ou leur méchanceté, et Alain Delage, sait les faire parler, ou s'exprimer. Les émotions, les sourires, les interrogations, les faits se succèdent au fil de l'histoire, et même dans les chapitres XXI et XXII le suspens, nous laissent pantelant, on cherche à aller plus loin dans ce dénouement inattendu.

Il faut lire ce livre dont l'histoire se déroule en 1955,soit il y a 64 ans, pour ressentir ces moments intenses de lectures.

J'aurai tant aimer que cela finisse autrement, mais on ne refait pas l'Histoire, et c'est ainsi, tant pis pour ma sensibilité.

Encore merci M. Delage pour ce très bon roman.
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L'ombre de la garrigue

Alain DELAGE. L’Ombre de la garrigue.



En novembre 1921, à Fonsignargues, près de Nîmes, dans le Gard, la municipalité inaugure le monument aux morts, élevé à la gloire de ses morts de la grande guerre. Dix-sept noms gravés dans le marbre, dix-sept enfants du pays ont disparu dans ce conflit. C’est beaucoup pour une toute petite commune.



Lors de la tenue du conseil municipal, le maire déclare à la population avoir reçu une lettre anonyme. Le texte est composé avec des lettres découpées dans un journal local. Le contenu de la lettre indique que «La garrigue n’est pas peuplée que de culs-blancs ». Quelle est la signification de ce message ? Léopold, un ancien combattant, a lui aussi reçu un courrier anonyme, dont le texte est ainsi libellé : «  La complicité est aussi coupable que l’acte ». . Que veulent dire ces deux lettres délivrées de nuit par un citoyen du village ? Oui il y a un témoin oculaire qui a identifié le « facteur ». Mais qui est le corbeau ? Léopold va enquêter, avec l’aide indirecte de son fils Saturnin, âgé de sept ans. . Il a une petite idée sur l’identité du corbeau. Mais a-t-il raison ? Saturnin, le fils de Léopold a vu une fumée émanant de la garrigue, et son père refuse de lui répondre.. Qui se cache au sein de ce massif et quelles sont les raisons de dissimuler une présence humaine au sein de cette paisible campagne qui se relève difficilement du combat et qui manifeste son attachement viscéral à ceux qui ont combattu pour la paix ?



Ce roman régional, en plus de ses énigmes nous dévoile les traditions ancestrales qui sont encore pratiquées pour permettre le pacage des moutons. Le juge de paix doit cependant intervenir pour régler un petit problème de droit de propriété. Le vieux berger obtiendra-t-il gain de cause face au riche propriétaire terrien, qui de plus n’habite pas dans le village ? A la fin de la première guerre mondiale, le pastoralisme chute. La culture de la vigne est plus rentable que l’élevage ovin. La cueillette des olives est aussi une source de revenu non négligeable. Nous participons a cette récolte, et nous faisons la connaissance du bouilleur de cru, itinérant, qui s’installe dans les divers villages, pour distiller les alcools. Nous partageons la vie de nos campagnes avec toutes ses joies et ses peines, goûtons les treize desserts de la veillée de Noël, après avoir suivi la messe de minuit. Quelle surprise nous apportera cette nuit ?



Un bon roman qui témoigne des coutumes traditionnelles de nos ancêtres. Avec une énorme surprise au sein de cette paisible bourgade qui panse les blessures portées par la guerre de 1914-1918. Ceux qui aiment les romans régionaux sont donc invités à plonger dans ce livre et cette région située près de Nîmes. Bonne lecture.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les rubans de la vengeance

A Saint-Just-sur Loire, dans le Forez, en ce mois de février 1857, Joseph Grange patron de l’Auberge du Forez vient de rendre l’âme, laissant ainsi sa fille unique Marie-Louise dite Maloui, jeune femme dont les atouts physiques ne laissent pas indifférents les clients de l’auberge, orpheline.

Sa mère était décédée alors qu’elle n’avait que 4 ans et c’est sa grand-mère qui l’a élevée.

Mais Maloui s’est mariée il y a deux ans avec Gustave, commis dans la passementerie, et qui a toujours dit à son épouse et à son beau-père qu’il n’arrêterait pas son métier pour les seconder dans l’auberge, acceptant uniquement de tenir les comptes.

Mais alors que la cérémonie des obsèques n’est pas terminée au cimetière, un homme que nul ne connaît, fait une remarque surprenante sur les malheurs qui pourraient continuer à s’abattre sur la famille.

Et dès le lendemain, alors que Maloui a décidé d’ouvrir de nouveau l’auberge, elle est agressée par un client que personne n’a jamais vu dans la petite ville, et il lui faudra l’intervention des autres clients pour sortir le malotru des lieux.

Gustave va alors demander à Marcelline la tante de Maloui de venir à l’auberge pour l’aider.

Puis c’est Gustave lui-même qui va commencer à avoir des ennuis, son cheval est agressé, les artisans rubaniers avec qui il travaille lui font comprendre qu’il n’est plus le bienvenu, et à chaque fois une étrange silhouette semble être présente, ce qui conforte Gustave dans l’idée qu’une personne lui en veut.

Mais Maloui qui ignore tout du passé de son mari qu’il n’a jamais voulu lui confier, fait la connaissance de compagnons du devoir qui viennent jusqu’à son auberge.

Les hommes lui avouent avoir connu Gustave quelques années plus tôt, Maloui va réussir à les faire parler à force de bouteilles de vin « offertes par la maison ».

Et bribes par bribes, elle va comprendre qu’il lui faut aller à Lyon si elle veut en savoir plus.

Elle va donc s’y rendre à l’insu de Gustave, d’autant que dans cette grande ville dans laquelle elle n’a jamais été, y vit sa cousine qui va pouvoir l’aider dans ses recherches.

Et c’est avec stupeur que Maloui et le lecteur vont découvrir un passé qu’il avait tout fait pour oublier qui ressurgit dans la vie de Gustave

Un excellent livre qui nous décrit la vie dans ces petites bourgades françaises du milieu du 19ème siècle qui commencent à voir le progrès industriel tel que l’arrivée du train changer la vie de ses habitants, et surtout qui nous raconte ces vieux métiers pratiquement oubliés comme celui de la passementerie, à une époque où les gens travaillaient à la tache chez eux, le travail à faire leur était apporté à domicile par des commis comme Gustave qui revenaient ensuite prendre l’ouvrage terminé pour le livrer au patron.

L’auteur nous fait aussi faire une plongée dans la vie des compagnons et de leur Tour de France, dans la révolte des canuts lyonnais de 1848, et dans le théâtre de Guignol.

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Le banni des Hautes-Terres

Le résumé m'a intriguée et j'ai profité d'une promo pour découvrir ce roman.



1890. Armand est accusé injustement d'un crime qu'il n'a pas commis. Pour échapper à la prison, il s'enfuit et part se réfugier dans les montagnes où son père a grandi. Mais son arrivée ne plaît pas à tout le monde. Il finit par trouver du travail, et même l'amour, avant de découvrir le secret qui entoure le passé de son père.



Je dois vous avouer que j'ai eu du mal à accrocher au début. Puis, petit à petit, je me suis laissé prendre dans l'histoire. J'ai

beaucoup apprécié la partie concernant le travail de buronnier, que je ne connaissais pas. C'était très intéressant. Il y a quelques rebondissements aussi tristes qu'inattendus.  L'intrigue concernant le secret de famille était étonnante, je ne l'avais pas vue venir.



Une jolie découverte.

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L'étoile de la providence

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « L'Etoile de la providence », roman de Alain DELAGE, accompagné d'un très joli tote-bag qui me plaît beaucoup.

J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide et précise de cet auteur dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages.



Alain DELAGE nous emporte en 1972 à Paris où Florian, retraité de l'aéronautique, va recevoir la Légion d'Honneur des mains du Président de la République de l'époque. C'est avec beaucoup d'appréhension que Florian va vivre cet événement honorifique fort émouvant en compagnie de Pauline, sa compagne.

Puis l'auteur nous conte le destin de cet homme né en Algérie en 1898 qui n'a pas eu une enfance heureuse après le décès de sa chère maman, étant rejeté par son père...

Alain DELAGE décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman mais également leurs sentiments. On ne peut qu'être ému par Florian qui est courageux, déterminé, attachant.



L'auteur aborde également avec brio les débuts de l'aviation et nous fait partager les aventures de passionnés par ces nouvelles machines volantes.



J'ai beaucoup aimé cet ouvrage très bien écrit et documenté que j'ai découvert avec plaisir et avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.

Je le recommande vivement aux amateurs du genre.





Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com




Lien : https://www.facebook.com/joe..
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La nuit des vendanges

Je n'ai pas pour habitude de lire des histoires contemporaines et j'avoue que j'ai été agréablement surprise par le sujet. De nos jours, il est devenu courant de faire des recherches généalogiques et d'organiser des cousinades ; c'est donc sur cette trame qu'est monté ce roman.

2018, les recherches généalogiques d'une famille de gros viticulteurs en Languedoc-Roussillon. Jamais on ne s'ennuie, les dialogues, l'intrigue, les vieux secrets de famille donnent beaucoup de dynamisme à cette incroyable et surprenante histoire qui nous tient en haleine jusqu'à la toute fin.

Il est de ces petits villages anciens où les habitants n'ont pas trop migré, ce qui forcément leur donne des liens de parenté plus ou moins éloignés, mais au fil des générations, personne ne sait plus pourquoi et comment, pourtant, en cherchant bien, ont s'aperçoit qu'ils sont presque tous cousins. Dans cet ouvrage, les secrets des uns, le mutisme des autres risquent de semer la pagaille surtout lorsque l'idée de tracer l'arbre généalogique du village émane d'une étrangère, en l'occurrence, une belle Espagnole nommée Carmen. Est-il bon de fouiller dans le passé au risque de dévoiler des secrets ? La vérité est-elle toujours bonne à dire ou doit-on laisser le mensonge s'installer ? Surtout quand il s'agit de trouver les origines de l'un au détriment de l'autre. Comment rattraper le tout sans que ça ne fasse de dégâts ? C'est ce que l'auteur nous dépeint dans cette très belle intrigue.

Un roman que j'ai fort aimé, un auteur que je lis pour la 1ère fois et dont j'ai apprécié le style fluide et rythmé. Un grand merci aux Éditions De Borée et en particulier à Virginie de m'avoir permis de le découvrir.

Merci à l'auteur aussi.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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Le dernier chant des cigales

Voici un livre que j'ai apprécié même si j'ai du mal à entrer dans l'histoire.



Au départ, le sujet était intrigant et j'ai eu envie d'en savoir plus mais à un moment j'ai trouvé que l'auteur se répétait et j'ai commencé à m'ennuyer. Pour moi, l'histoire n'avançait plus. J'avais la sensation de lire toujours la même chose. Cependant, quelques pages avant la fin, il y a eu un nouveau souffle et j'ai terminé le livre avec beaucoup plus d'intérêt. L'épilogue est franchement pas mal. Je ne m'y attendais pas.



Pour les personnages, ils sont assez charismatiques. Je ne peux pas dire que je me suis attachée à eux car ils sont mystérieux et insaisissables. De plus, lors de certains échanges, ils sont très durs dans leurs propos. Maintenant, ils ont des acarctères bien trempés et l'auteur les a bien travaillés.



En ce qui concerne, la plume de l'écrivain, elle est agréable à lire. Ca se découvre facilement et avec plaisir.



En résumé, ce n'est as un livre que j'ai adoré mais l'histoire est bien amenée et la fin étonnante.



Je remercie Babelio et les éditions de Borée pour cette lecture.
Lien : https://lecturesmagiquesetfe..
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...Sous l'influence coupable du Malaga, Mogrhabine et Gastibelza s'assoupirent devant le feu moribond, la braise virait à la cendre et la cendre volait au vent, la nuit était silencieuse des cigales de l'après-midi...lorsqu'il vit le pain et le Niolo tombés de la besace de l'homme à la carabine, Victor Hugo songea avec nostalgie à Esmeralda et Quasimodo prisonniers du cri des gargouilles de Notre Dame de Paris...une larme se forma sous la paupière de son oeil gauche...

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