Citations de Alain Grousset (101)
En un dixième de seconde, le comprends que ce qui a été magnifique, c'est mon parcours, ma volonté pour en arriver là, mais pas le résultat. La compétition n'a de sens que pour soi-même, pas pour dominer les autres.
Pour quelle raison je souhaite devenir une championne ? Est-ce pour moi-même ou pour le regard des autres ? Franchement, je ne sais pas.
La compétition n'a de sens que pour soi-même, pas pour dominer les autres.
Pose-toi la question : pourquoi je veux être championne de France ? Si c'est pour en imposer aux autres, tu n'en tireras qu'une maigre satisfaction. Si c'est pour te prouver à toi-même que, malgré les embûches et les échecs, tu es arrivée au bout de ton rêve, alors tu ressentiras un immense bonheur.
L'intérêt de l'éléphant réside essentiellement dans sa grande taille. Il permet à des archers, nichés dans des nacelles, de décocher leurs flèches sur les ennemis situés en contrebas. L'éléphant est un adversaire combatif. On lui attache un sabre à la trompe, on fixe des embouts effilés à ses défenses. Certains lui apprennent à se saisir d'un soldat ennemi et à le passer au-dessus de sa tête, le présentant ainsi impuissant au glaive de son cornac.
Pendant quelque temps, l'éléphant joua dans l'histoire des guerres le rôle de nos tanks actuels, se frayant un passage en force dans les rangs ennemis, suivi par des fantassins.
(p. 14-15)
Les insectes à la guerre peuvent soigner.
Les Incas se servaient de grosses fourmis pour agrafer les plaies. Ces insectes étaient disposés de telle façon que leurs mandibules mordent les deux côtés de la plaie. Puis on coupait la tête, les pinces maintenaient la blessure fermée. La cicatrisation s'opérait ainsi, et grâce à l'acide formique l'infection ne se développait pas. (p. 155)
Ainsi l'Armée russe, pendant la Seconde Guerre mondiale, n'a pas hésité à se servir de chiens kamikazes. Le principe en était fort simple. Il suffisait de donner à manger aux chiens uniquement entre les chenilles d'un char. Le jour J, après avoir fait jeûner les chiens pendant un ou deux jours, on les équipait d'une mine magnétique sur le dos et on les lâchait sur le champ de bataille. Les chiens ayant grand faim se précipitaient sous les chars ennemis à la recherche de nourriture, faisant ainsi exploser leurs mines. (p. 73)
En 1857, une révolte éclata en Inde. Les musulmans et les hindous apprirent que les fusils fournis par l'Empire britannique étaient lubrifiés par de la graisse de porc et de vache. Les soldats indiens qui refusèrent alors de s'en servir furent lourdement châtiés. (p. 51)
Dans la symbolique guerrière, les animaux ont toujours une très grande importance. Se déguiser en loup, porter un collier de dents ou de griffes d'ours, c'est chercher à s'accaparer la puissance, la ruse, le courage de la bête. De là découle la présence de nombreux animaux sur les blasons et oriflammes des maisons seigneuriales. Chacun veut détourner à son profit les qualités reconnues de la bête choisie. (p. 10)
Shadi, un pilote sans remors... Alain GROUSSET raconte son histoire avec beaucoup d'envie... Moi, qui lis les livres par paquets de 10, mais en tout cas: j'adore ce livre. On
peut l'apprécier précisions... Lisez-le !!!
Si Dieu existe qu'aimeriez-vous après votre mort l'entendre vous dire ? Je réponds toujours : la bibliothèque c'est au fond à droite !
Elle leva les yeux et aperçut, au milieu des gouttes qui s'acharnaient à lui brouiller la vue, un homme penché à angle droit au-dessus d'elle, les deux pieds bien posés sur le mur vertical de la falaise, retenu uniquement, pour ne pas tomber dans le vide, par une solide natte de cheveux dont l'extrémité était coincée dans une petite fissure.
Torse nu, apparemment insensible au froid et à la pluie, il lui souriait.
Il parvient à se mettre de côté sur sa couche. Et dans un dernier geste, de son petit doigt tremblant, les larmes lui piquant les yeux à l'idée qu'il ne reverrait jamais son lapin, il dessina sur le sol sableux, en guise de cadeau d'adieu pour Merkel et Jenila, le symbole de la grande salle d'enfouissement.
Des années plus tard, une Liseuse orpheline nommée Fleur découvrir, loin de sa terre natale dévastée, la signification des quatre lettres désignant les déchets de Haute Activités à Vie Longue.
lizer le vous aler voir qu'il est bien je l'ai lut on plus
Napoléon Bonaparte, empereur des Amériques, fêta ses soixante-dix ans en 1839. Pour beaucoup, ç'aurait été le couronnement d'une carrière d'exception, d'un destin digne des plus grands : Alexandre, César ou Charlemagne. Mais Napoléon ne voulait pas être l'égal d'un de ces trois là. Il voulait être plus, beaucoup plus, et laisser dans l'Histoire un souvenir qui éclipse le leur à jamais. Il finit par y parvenir en conquérant le monde, comme chacun le sait. (J. Héliot, Pax Bonapartia)
Citation 98 du livre: A la sempiternelle question pivotienne: Si Dieu existe qu'aimeriez-vous après votre mort l'entendre vous dire? Je réponds toujours: la bibliothèque c'est au fond à droite!
On est en train de fabriquer des lecteurs sans odorat.
A la fin, vous saurez peut-être si cette personne deviendra ou non votre ami, rien qu'en contemplant sa bibliothèque.
As-tu faim ? demanda tout à coup Emmeline.
Nos machines à synthétiser la nourriture donnent d' excellent résultats.
Il y avait à Athènes, en ce temps-là, une maison spacieuse et vaste, mais de mauvaise réputation et frappée d'un fléau : dans le silence de la nuit, un bruit de fer et, si on écoutait plus attentivement, des bruits de chaîne assez éloignés d'abord, ensuite très rapprochés se faisaient entendre ; bientôt apparaissait un fantôme, un vieillard extrêmement maigre et sale, avec une barbe longue et des cheveux hérissés ; il portait des entraves au pied, et des chaînes aux mains, et les secouait.