Ce livre n'est rien de plus que de la psychologie de comptoir où tout est répété encore et encore pendant 230 pages.
Soral n'est pas connu pour son ton élégant, cet écrit nous en donne une magnifique preuve. Son vocabulaire sonne trop vulgaire pour être pris au sérieux.
Si vous êtes un tantinet familier avec le concept du complexe d'Oeudipe, et le fait que les mauvaises mères font des garçons mal dans leur peau (très étonnant...), lire ce livre ne vous apportera rien du tout.
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Belle enfant, jeune âme fantastique,
Voici de mon amour la preuve pathétique,
Ne réprime donc pas cet élan poétique,
Accepte je t'en prie cette rose en plastique.
Esclave de son sexe, il [le dragueur] vit sur le trottoir dans l'envie et la frustration.
p. 22.
Oublier les chiffres (15 000 spectateurs à Bercy) et les premières fois (il a été le premier humoriste produit par Netflix en France) pour se concentrer sur le texte, sur les mots. Car Fary ?qui donnera Hexagone, son dernier spectacle, sur les scènes des Bouffes du Nord et du Théâtre Antoine en cette rentrée avant de partir en tournée (voir les dates sur son site) et d?ouvrir son Comedy Club à Paris ?, a cette capacité rare de faire rire avec les thèmes les plus plombés de la société française actuelle : religion, identité, intégration, #MeToo. Mieux encore, il le fait avec une élégance à nul autre pareil. Une manière inclusive de s?adresser aux autres. Fary ne rit pas contre (à l?exception de ses bêtes noires Eric Zemmour ou Alain Soral) mais avec. Je l?ai découvert, très tardivement, au printemps dernier au Théâtre Libre (ex-Comedia), à Paris, avec deux préado dont un, francophone, vivant à l?étranger. Trois profils différents, donc. Et pourtant, chacun de nous s?est retrouvé dans son Hexagone, riant aux éclats, savourant ce spectacle. Une ?uvre en soi.
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