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Critiques de Alain Surget (256)
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Le renard de Morlange

J'ai été attirée par ce roman lorsque j'ai appris que certaines classes l'avaient étudié au collège. Étudier du fantastique au collège... POURQUOI ON L'A PAS FAIT DANS MA PROMO ? C'est dégueulasse ! Bref, il fallait que je répare cet affront et sache enfin ce que j'avais manqué à cause du Rouge et du Noir et des Misérables (dont j'ai à peine lu quelques pages tant mon aversion des gros pavés a été choquée).

Alors, que penser du Renard de Morlange ? C'est un bon bouquin, je l'ai dévoré en quelques heures. C'est un petit guide de nature et une très belle leçon de morale qui nous apprend l'humilité face à l'ordre des choses (Meet your karma, biatch). Renaud Renard prend cher. Très cher. Chaque fois que l'on pense qu'il a fait pénitence et mérite un peu de paix... BAM ! Allez hop, on remballe Renaud et on recolle les morceaux.

Ce petit roman a réveillé mon intérêt pour les parcours initiatiques et le trope des malédictions bien souvent malmené par une surexploitation pas toujours de qualité. Ici, c'est de la bonne grosse malédiction des familles. Même si au début, on peut penser que la punition est bien souple, l'auteur sait nous mettre dans la peau de Roland et souffrir avec lui.

Je vous conseille de le lire au moins une fois, c'est une histoire très intéressante !
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L'Oeil d'Horus

Nul
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L'Oeil d'Horus

Au temps de l'Égypte Antique, en Haute Égypte, Antaref, le roi, reproche à son fils, Menî, de ne pas avoir l'étoffe d'un futur roi car il sait à peine tirer à l'arc, ne s'intéresse qu'à ses animaux et qu'il est peureux. Il lui ordonne alors d'accomplir trois exploits ordonnés par les dieux. Menî part donc seul. Dans un village, au bord du Nil, il rencontre une petite voleuse, Thouyi, qui va l'accompagner tout au long de son aventure.



Ce livre nous apprend les légendes de la mythologie égyptienne. Il nous explique les croyances polythéistes des Égyptiens de l'époque. En effet, Menî affronte plusieurs dieux, Sobek, Sekhmet, Horus, Râ, Seth, et d'autres encore. Par ces batailles entre Menî et ces dieux, Alain Surget, l'auteur, nous raconte en fait la victoire du bien sur le mal. Menî évolue au cours de l ‘histoire, il passe d'un caractère craintif et immature à courageux et digne d'être roi. Cela fait un parallèle du passage de l'enfance à l'adulte. C'est pour ces raisons que j'ai aimé ce livre.



MATHEO
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Fort Boyard, tome 1 : Les disparus de Fort ..

Lors du célèbre jeu télévisé Fort boyard, les candidats disparaissent mystérieusement. L'émission diffusée en direct est bientôt coupée. Les jumeaux Jérôme et Emilie, accompagnés de leur grand frère Damien se rendent sur la plage de Boyardville pour observer le fort. Ils y distinguent une mystérieuse lumière et décide de mener l'enquête eux-mêmes. Après avoir croisé de nombreuses méduses à l'anatomie étonnante, ils accostent et visitent les endroits du fort mis sous scellés par la police...

Le point fort de ce roman est indéniablement ce suspense qui tient le lecteur attentif du début à la fin. Aucune longueur. J'ai eu plus de mal avec les stéréotypes véhiculés en filigrane : le grand frère téméraire, le jumeau intrépide et sa peureuse jumelle qu'on écoute peu, l'apparition d'un casimodo simplet et roux...
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Fort Boyard, tome 1 : Les disparus de Fort ..

Titre de la critique : Que de suspense au fort





Titre du livre



LES DISPARUS DE FORT BOYARD



Auteur : Alain Surget



genre : policier



Aucun prix reçu



L'action de ce roman se passe à fort boyard, cette fortification est située entre l'île d'Aix et l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime.



Cet édifice est devenu célèbre grâce à la diffusion d'un jeu télévisé.



En 1990 il y a eu la première émission télévisée.



L'histoire de ce livre se passe dans les années 2000.



résumé du début du livre :



Devant l'écran de télévision, Emilie et Jérôme regardent l'émission « Fort Boyard » qui se déroule tout proche de chez eux. Ce soir-là, l'émission est diffusée en direct. Au fur et à mesure que le jeu se déroule les candidats disparaissaient mystérieusement les uns après les autres. L'émission brutalement interrompue les jumeaux et leur grand frère sortent sur la plage et la police est déjà là…



Le NOM des héros :



EMILIE



JEROME



DAMIEN



Ce sont les héros du livre car ils font l'action du roman et sauvent les candidats disparus pendant l'émission télévisée (Noms des candidats sauvés : MAYOUSSI – PRUNELLE ET PIERRE MARIE).





Conclusion :



Je conseille ce roman policier car il est facile à lire, il est très captivant, il y a du suspense tout le long de l'histoire, il est de notre époque par le jeu télévisé, qui est diffusé encore à la télévision de nos jours. J'ai pu rentrer de suite dans l'action et le déroulement du jeu. Les héros sont très courageux, malgrè leur peur, ils arrivent à sauver les candidats de l'émission.
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Le renard de Morlange

Livre Stmpatique avec une histoire passionnante
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Mary Tempête

j'ai bien aimé la première partie de l'histoire et peu à peu j'ai quelque peu décrochée ce qui est dommage car c'est bien écrit...
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L'Oeil d'Horus

Meni est le fils du pharaon Antaref. Mais à quatorze ans, son père ne le trouve pas très courageux. Il devra entreprendre un voyage initiatique pour prouver à son père qu'il peut devenir un bon pharaon.

Un bon roman jeunesse sur les croyances égyptiennes de l'Antiquité. Au début, je ne pensais pas que les divinités auraient une présence aussi réelle que celle des égyptiens de l'époque. Mais les rencontres qu'il fait accompagné par Thouyi, une jeune fille bien débrouillarde (et un peu magicienne) vont donner une belle aventure. A la fin, l'auteur met un petit lexique sur les dieux évoqués dans le récit : Solek, le dieu-crocodile, Sekhmet, la déesse-lionne et Horus, le dieu faucon.

A découvrir à partir de 10 ans.
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Houni, bâtisseur de pyramide

Avec les aventures de Houni, jeune égyptien et de sa soeur Clio, nous nous retrouvons en l'an 2536 av. J.-C., au moment de la construction de la pyramide de Gizeh (qui durera plus de 20 ans). Houni se retrouve ouvrier de pierre. Avec un style simple et les anciens mots expliqués en note, ce récit se lit facilement. Cette lecture m'a fait repenser à mes années collèges pendant lesquelles l'Egypte ancienne m'avait passionné ! Mais, ça c'était avant...
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L'Oeil d'Horus

Nous retrouvons Menî, Menî qui est le fils du rois n'a pas de chance pour être roi, ainsi que de Touyi, une jeune voleuse un peu magicienne et vivant au jour le jour. Ces deux adolescents n'aurait jamais du se rencontrer et c'est pourtant ce qu'il arrive. Touyi décide alors d'accompagner Menî dans son voyage initiatique et ce sera donc le début d'une aventure riche en émotion.

Les défauts de Menî sont : maladroit, rêveur, distrait.

Menî n'a pas de qualité pour devenir roi.

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Les explorateurs du temps, tome 3 : Double ..

Je ne connaissais pas cette série mais j'ai bien aimé ce principe d'adolescents qui se retrouvent plonger dans une période historique afin de résoudre une enquête. Ici, on apprend plein de choses sur le monde romain à l'époque de César et Cléopâtre.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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L'Oeil d'Horus

Ce livre est génial ! Tout droit sorti de la mythologie je craignais qu'il ne soit trop "ennuyant" à cause de la couverture mais pas du tout. C'est un livre d'aventure et ses personnages sont rusés et malins, de plus ils sont très attachants.

Le livre se déroule en trois épreuves où les personnages; Meni et Touyi font preuves d'un courage exceptionnel. Ils sont très différents l'un de l'autre ( prince et voleuse) mais ensemble ils sont d'une intelligence qui va leur permettre de changer les idées que l'on porte sur eux.
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Le renard de Morlange



L'histoire se passe au Moyen-Âge. Renaud est cruel, méchant, violent et jaloux envers sa femme. Jusqu'au jour où un vieillard lui jeta un sort. Il se transforme alors en renard les nuits de pleine lune. Il regrette alors tout le mal qu'il a pu faire autour de lui. Cette histoire à une morale : ne pas être égoïste envers les autres. Le vocabulaire utilisé est un peu compliqué, mais bien expliqué en bas de page.

emeliah5e3

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Les oiseaux de Kisangani

J’ai acheté ce livre d’occasion. Une histoire de gorille dédiée à Dian Fossey (et pas Diane), je ne pouvais pas passer à côté.



Molimo et Danaé sont des orphelins rwandais qui se sont retrouvés à Kisangani (RDC) après le massacre de leurs familles lors du génocide de 1994. Ils se sont enfuis du camp de réfugiés de Goma (pour la petite info, il y a plus de 670 km entre les deux villes). Ils survivent au sein des Galagos, un groupe d’adolescents qui vivent dans la rue.



C’est l’histoire improbable de leur rencontre avec un gorille (un dos argenté né et élevé en captivité) qui s’est enfui alors qu’il était sur le point d’être envoyé à Kinshasa pour ensuite être transféré au zoo de Londres. Molimo et Danaé vont décider de ramener Bongo « chez lui » dans les montagnes du Ruwenzori (à plus de 500 km à vol d’oiseau).



Ils vont d’abord prendre un train de marchandises avant d’être aidés par une tribu Mbuti (peuple pygmée). Je sais que ce livre est destiné à la jeunesse (à partir de 12 ans) mais cette histoire ne tient pas debout. Le cadre de l’histoire est un peu bancal et l’auteur ne semble pas bien connaître les gorilles. Bongo n’est pas du tout crédible, tout comme l’histoire de son intégration à un groupe de gorilles qui a toujours vécu dans la nature. Cela aurait pu passer avec un jeune gorille mais pas avec un dos argenté.



La fin est affreuse, âmes sensibles s’abstenir.
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Le renard de Morlange

Ce livre est excellent vocabulaire est très soutenu et l’histoire a à une vraie morale
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Les fantômes de Glamorgan

Kevin et Lauryane sont tout émoustillés car leurs parents les emmènent en vacances dans un château au bord du Loch Ness d’où sortirait, la nuit, quand les eaux deviennent noires, un monstre, sorte de serpent gigantesque aux yeux de feu. Nos deux héros ont bien l’intention d’enquêter…



Critique :



Mais que voilà une façon bien distrayante de revoir les matières apprises au CE2 en vue d’aborder le CM1 en pleine forme ! (De la 3e primaire à la 4e primaire en Belgique et au Grand-Duché du Luxembourg). Pour progresser dans leur enquête, le lecteur devra effectuer le bon choix quand leur seront posées des questions de géographie, de géométrie, de calcul écrit, de grammaire, d’histoire, … Malheureusement, il y a quelques erreurs dans la correction proposée. Ainsi page 8, on affirme : « C’est la seule pièce du château où il y a un angle droit. » Or, sur le plan proposé, il y a deux pièces qui ont un angle droit…



L’histoire est amusante, pleine de suspense et d’action, merci Alain Surget, les exercices scolaires variés, merci Isabelle Petit-Jean et les dessins magnifiques de Marc Goubier drôles et très expressifs avec de très jolies couleurs. De quoi capter l’intérêt des enfants !

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Le renard de Morlange

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.



La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.



L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.



Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son œuvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !



Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...



Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Les enquêteurs de l'Antiquité, tome 2 : Les reb..

Et nous revoilà, ma fille et moi au coeur d'une enquête de Merit et Timos, nos deux adolescents Égyptiens, qui se déroule dans Athènes sous coupe la Spartiate. Un livre rythmé par deux meurtres et une tentative d'assassinat sur Merit! Ma fille a eu quelques frissons! Toujours aussi bien écrit, ce livre a le mérite de pouvoir évoquer la Grèce Antique (quelques notions de base y sont exposées) et d'aborder la condition féminine dans cette cité.
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Le dernier ourson

Lu en Juillet 2019

Roman pour enfant avec un documentaire en première partie.

Belle petite histoire avec la découverte de l'ours, ce que les bergers ou les pyrénéens nous apprennent à ce sujet, sans occulter les chasseurs et le zoo.
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Mystères au donjon, Tome 6 : La bague ensorcelée

Sixième livre des aventures de Margot et ses amis au donjon. Eh oui mécréants, car si le sire Hubert de Gombervaux voulait un fils et que sa femme dame Mathilde voulait une fille sage et obéissante, leur fille Margot n’est ni l’un ni l’autre ! Donc, pensez-vous, des aventures, elle nous en sert !



Enfin c’est plutôt à Alain Surget qu’on les doit. Ce professeur d’histoire est la personne idéale pour arriver à recréer l’atmosphère et les dialogues liés au Moyen-âge afin de nous offrir ce roman « premières lectures » drôle et assez authentique. En effet, le roman est truffé d’expressions d’époque (avec leurs petites définitions). Un exemple ? « C’est qu’ils vont finir par nous faire repérer, ces torés-là*! grommelle le braconnier. »

Les dessins? c’est Karine Bernadou, jeune illustratrice et auteure de bandes dessinées qui les fait! Sa griffe, assez rude et franche colle parfaitement avec notre univers médiéval.
Lien : http://cultureremains.com/al..
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