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Critiques de Alaya Dawn Johnson (44)
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Le prince d'été

Voilà un titre qui semblait changer des sorties habituellement proposées par la Collection R. Ajoutez à cela une illustration de couverture particulièrement agréable à l’œil et le fait qu’il s’agit d’un one-shot (j’aime assez que la collection propose à la fois des sagas plus ou moins longues… et également des romans uniques - c’est bon pour la PAL et le porte-monnaie !) et me voilà tentée par ce Prince d’été.

Malheureusement, il me faut avouer que la magie n’a pas opéré et que je sors de cette lecture, sinon relativement déçue, au moins sceptique… Ce livre n’est pourtant pas sans posséder son lot de qualités, mais je crois que je suis passée à côté.



Je n’ai pas accroché. Et je sais exactement quel élément est responsable de ce flop… les personnages. Je n’ai absolument rien ressenti pour eux, je n’ai eu aucune empathie pour leurs aventures et suis donc restée totalement extérieure et indifférente à tout ce qui pouvait leur arrivée. Je dois même avouer que je me suis ennuyée la majeure partie du temps…

Je ne me suis pas attachée à June, cette héroïne adolescente que j’ai trouvée très immature, capricieuse et carrément insupportable. Son obsession pour l’Art - avec un grand -A - est louable mais pas forcément bien mise en avant ni même assez explicite. Je l’ai trouvée particulièrement odieuse avec sa mère et sa belle-mère (qui sont pourtant trèèèèès patientes) et je n’ai jamais - ô grand jamais - vibré en découvrant son attachement à Enki, le fameux Prince d’été. L’auteure veut nous fait croire à une passion contenue mais j’ai trouvé celle-ci très froide… à l’image de celle qui est censée éprouvée ces sentiments. Seule son amitié avec Gil m’a semblée sincère et émouvante.

Ce dernier, meilleur ami (anciennement amant) de June est le seul personnage de l’histoire qui a su m’attendrir. C’est, à mon sens, le plus émouvant, le plus vivant… en somme le plus humain du trio. Malheureusement, c’est également celui qui « compte » le moins et donc celui qu’on ne fait que croiser au hasard des pages.

Enki, le nouveau roi d’été choisi par la reine Oreste, est un électron libre rebelle et indiscipliné. Il cache un lourd secret qui modifie sa perception des choses… et ses agissements. Il est censé représenter l’artiste passionné mais il n’a été, pour moi, qu’un robot sans saveur. Il n’a rien d’humain et est resté complètement intouchable. Je sais que c’est l’histoire qui veut ça et je comprends donc ce choix… mais il n’empêche que ça ne fonctionne pas avec moi.

Ces trois adolescents entretiennent des relations croisées compliquées. Enki s’offre à toutes et tous, sans distinction. Il semble pourtant entretenir un lien particulier avec Gil et quelque chose d’unique avec June… Mouais. Tout ça est censé être passionnée et passionnant… plus que froid, c’est le terme « glacial » qui me vient à l’esprit. Je n’ai RIEN ressenti pour eux et ça m’a vraiment manqué !



Le contexte peut ensuite être riche, complexe et intéressant… si les personnages qui y évoluent ne me font ni chaud ni froid ; c’est couru d’avance. Et c’est là que je suis le plus déçue car niveau « décor », Alaya Dawn Johnson avait de bonnes idées. Dans ce Brésil futuriste (rendez-vous dans 400 ans !), la société mise en place est relativement libérée et, encore mieux, elle est matriarcale. J’ai parfois eu le sentiment de me retrouver dans une communauté d’Amazones du futur. Les femmes au pouvoir, l’Art mis en avant, un mélange de traditions d’un autre âge et de hautes technologies… ça avait vraiment tout pour me plaire.

L’ensemble semble bien pensé mais j’ai trouvé que ce n’était pas toujours facile d’accès. Je n’ai pas toujours réussi à m’imaginer les lieux décrits (cette sorte de pyramide posée sur un nid d’algues vertes…), les technologies de pointe abordées… et je n’ai pas trouvé que cette histoire d’élection de roi d’été soit très claire (ou alors je n’étais vraiment pas concentrée sur ma lecture). Je suis incapable de vous expliquer la différence entre années lunaire et solaire et ce qui se passe selon celles-ci… il y a une histoire de durée de cinq ans mais je ne sais même plus de quoi il s’agit. Il y a de l’idée, mais ce n’est pas forcément très bien amené et ça reste parfois brouillon. Malgré tout, je salue le travail de l’auteure de ce côté-là ; c’est assez original et ça a le mérite d’être assez complexe, pour une fois, en Young adult.



En parlant de complexité et de choses qui changent des habitudes du genre… je soulignerai les choix d’Alaya Dawn Johnson au sujet des habitudes de ses héros (avec les débats sur le mariage pour tous, ma lecture était d’actualité !) ou même dans la conception de son intrigue et notamment son dénouement qui n’épargne pas les héros. L’auteure ne joue pas le politiquement correct ou la facilité, c’est un point que j’ai apprécié.

La quatrième et dernière partie du texte, plus dramatique et changeant le rythme des trois premières, est d’ailleurs c’est celle qui m’a le plus plu. J’ai enfin réussi à ressentir quelque chose (même si on est loin de la lecture passionnante, faut pas pousser !) et j’ai été agréablement surprise par la tournure des évènements. Dommage qu’il ait fallu 350 pages pour en arriver là.



L’histoire est contée entièrement du point de vue de l’héroïne June, à la première personne du singulier donc, mis à part quelques petits paragraphes (également à la première personne du singulier) insérés ça et là, témoins des pensées d’Enki, le prince d’été. Malgré ce choix permettant généralement une plus grande empathie avec le narrateur, je me répète, je n’ai rien ressenti pour la jeune fille.

Pourtant, ce n’est pas « mal » écrit, non. C’est même plutôt pas mal maîtrisé et je remercie Alaya Dawn Johnson qui m’a appris à dire « maman » et « papa » en portugais… puisque des termes portugais sont disséminés régulièrement sur chaque page, en italique. D’ailleurs, j’avoue que pour certains, je n’ai pas toujours compris de quoi il s’agissait malgré le contexte du reste de la phrase. Mais bon, rien de grave et une façon assez sympathique de s’immerger davantage dans l’univers proposé (dans une Brésil futuriste, je vous rappelle).



Objectivement, une intrigue et un univers assez originaux et pas mal maîtrisés, un style travaillé (je me base une nouvelle fois uniquement sur la traduction) ; mais, et c’est là que le bât blesse, je n’ai, pour ma part, ressenti AUCUNE émotion. Je suis restée complètement extérieure à toute cette histoire (sauf peut-être dans la dernière partie) et je me suis donc fréquemment ennuyée pendant ma lecture. Le contexte et l’enveloppe peuvent être aussi intéressants que possible, si devant, les personnages ne me touchent pas, je ne peux pas accrocher et passe à côté. Un roman trop froid et qui m’est resté inaccessible. Dommage !
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Le prince d'été

D’emblée j’ai été très attirée par ce livre. Le résumé était très alléchant et la couverture d’une telle beauté, au point que je n’ai pas pu résister. L’idée d’un Brésil futuriste où l’on y pratiquait des sacrifices humains était quelque chose d’assez nouveau et j’étais très curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner. Malheureusement, mon enthousiasme est vite retombé et ce dès les premières pages car finalement je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et je le regrette vraiment car c’est la première fois que je lis un roman aussi original. :(



Nous voici donc à Palmares Três, une ville ayant la forme d’une pyramide, gouvernée uniquement par des femmes. A la tête de cette société matriarcale, il y a une « Reine », puis des « Tantes ». Une fois tous les 5 ans, un Roi d’été est élu. Son influence au sein du gouvernement sera plus ou moins significative selon que l’on se trouve dans une année lunaire ou solaire. Mais la chose la plus importante à retenir de tout cela est la suivante : qu’ils soient lunaires ou solaires, tous les rois sont sacrifiés lors du rituel visant à désigner la Reine. Enki vient tout juste d’être élu Roi d’été, il ne lui reste donc plus beaucoup de temps à vivre. Mais Enki n’est pas un Roi d’été comme les autres car il vient du « verde », le quartier le plus défavorisé de la ville, celui qui est situé à la base de la pyramide.



A vrai dire je ne sais pas trop quoi penser de ce livre : qu’on adhère ou qu’on n’adhère pas au style d’écriture d’Alaya Dawn Johnson, il faut reconnaître que Le Prince d’été ne laisse pas indifférent. C’est un roman très original mais aussi très complexe. Il m’a fallu revenir en arrière à plusieurs reprises pour m’assurer que j’avais bien tout compris. Plusieurs éléments m’ont gênée dans ma lecture. Les mots inventés par l’auteure m’ont posé quelques difficultés... Lire la suite sur le blog.
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Le prince d'été

Roman attendu, un phénomène annoncé, je dois reconnaître que je suis finalement assez désœuvrée maintenant que je dois vous en parler ! Clairement j'ai aimé, ce n'est pas un coup de cœur mais l'appréciation et la reconnaissance d'un roman à part, inclassable à vrai dire.



C'est à la fois de la romance, de la littérature young-adult, du fantastique quasi SF et de la dystopie mais en même temps bien plus que ça. Le nombre de thèmes abordés est vraiment vaste : bioéthique, suicide, homosexualité, matriarcat, dictature, art, musique, sexualité adolescente... et l'ensemble forme une trame riche, un tableau d'ensemble dont on ne peut se contenter de décrire quelques détails.



La difficulté est là en vérité. Je peux vous dire que le récit est prenant, de plus en plus lorsqu'on avance dans les pages, que parfois on ne comprend pas tout mais que l'on "sent" ce qu'il se passe tout de même. Il y a de l'abstrait dans ce roman parce que la lecture est souvent faite de ressentis sur lesquels il est dur de mettre des mots maintenant.



J'ai apprécié les personnages, l'imaginaire déployé et cette ville si particulière de Palmares Três, l'intrigue et ses enjeux... mais tout ça n'est finalement que secondaire à mes yeux.

Ce que j'ai le plus savouré c'est la nature profondément libertaire de ce roman, il évoque des thèmes sensibles sans tabou, il mêle les cultures et s'affranchit de nombreux limites ou frontières. C'est ce que j'en retiendrai plus qu'autre chose.



Comme tout roman qui sort des sentiers battus je ne saurai le conseiller et lui trouver une cible. Il plaira à certains (beaucoup j'espère !) et ennuiera certainement d'autres, suivez votre instinct !
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Le prince d'été

Cette histoire aurait pu être géniale, si ses personnages avaient eu une quelconque envergure.

Je m'explique. June est en fait une gosse perdue et désespérée de la mort de son père. Elle réagit donc en bonne adolescente: elle déteste sa mère qui pourtant souffre autant qu'elle, et sa belle mère qui est adorable et s'en va faire le mur pour danser ou faire des conneries. C'est irritant mais on peu s'en sortir. Mais ensuite elle tombe amoureuse d'Enki, équivalent futuriste et tragique d'un boys band. Oui elle voit au dela de ses beaux yeux: il a les mains chaudes. Parce que d'après ce que j'ai compris, ils se parlent peu dans leurs journée.



On atteint le summum de la bêtise adolescente avec la scène où, pour la première fois June voit sont adoré: il choisit un autre garçon, elle tombe dans les pommes...

À part ça, j'aime bien l'univers. Sexisme inversé, sexualité libre, post apocalypse, intrigue politique.

Mais trop de sentiments.

On survole tout sauf ces tergiversations de midinette et c'est bien dommage
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Le prince d'été

J'ai été attiré par ce livre essentiellement grâce à la couverture qui est juste superbe. Et après lecture du livre, je trouve qu'elle correspond vraiment bien au livre, et j'en félicite les éditeurs pour ce choix, mais aussi pour le travail sur le livre en lui-même.



Palmares Três est une ville dirigée par les femmes et était quatre siècles auparavant situé au Brésil. Dans cette ville, construite en pyramide, se décompose en différents niveaux, les « êtres » importants vers le haut, et les moins importants vers le bas. Une vieille tradition veut que chaque année, un prince d'été soit sacrifié afin d'élire une nouvelle reine.



On suit l'histoire avec June Costa, une waka, une « jeune » prête à tout pour montrer son talent artistique. En compagnie de Gil, son meilleur ami, elle se rend à l'élection du prince d'été pour se faire remarquer et elle y arrive.



On entre tout de suite dans le vif du sujet, peut-être un peu trop rapidement, j'ai parfois eu l'impression de ne pas avoir tout suivi, peut-être est-ce la fatigue, je ne sais pas, mais heureusement, cela ne m'a pas posé trop de problèmes de compréhension pour la suite. L'univers est original, intéressent et on veut découvrir ce qui va arriver à nos personnages.



Le livre se découpe en quatre grande parties, ces parties sont les saisons du règne d'Enki, notre prince d'été, mais dans celles-ci, il n'y a aucun chapitre, ce qui peut ralentir la lecture, comme cela a été mon cas, car on ne peut pas lire ce livre quand on a que quelques minutes devant nous. J'ai par contre apprécié d'avoir quelques extraits narrés par Enki, cela donne un court instant la vision, le point de vue de ce prince.



En conclusion, je ne sais pas expliquer ce que j'ai ressenti pour ce livre, j'ai bien aimé, il fait réfléchir, se poser des questions. Comme tous les livres de la Collection R, on sent que l'on cherche à nous surprendre et à nous faire découvrir de nouvelles choses, je remercie les éditeurs pour ce travail et ces découvertes, mais ici, je n'ai pas su rentrer dans l'histoire autant que je le voudrais.
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
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Le prince d'été

Mon avis : 3/5 - Curieux... Parfois incompréhensible et pourtant pas désagréable...











Non mais, regardez-moi cette couverture !! Plus somptueuse, ça me paraît vraiment difficile... Autant vous dire que je suis tombée amoureuse de cette jeune fille aux lumières vertes sur le corps dès que je l'ai aperçue...



Comme quoi, la couverture ne peut pas tout faire. Nous voici dans la position inverse par rapport à mon sentiment sur mon dernier Collection R... Pour la 5e vague, j'aimais franchement moyennement la couverture, mais j'ai été absolument transportée par l'histoire. Le prince d'été me fait ressentir l'exact opposé. J'avais tellement craqué sur cette couverture ! Quand l'attachée de presse de la Collection R m'a proposé de le lire et de le chroniquer, j'ai vraiment fait des bonds au plafond. Puis j'ai lu quelques avis plus mitigés que les premiers jusqu'à ce que l'une des blogueuses dont je suis les chroniques me dise qu'elle n'a carrément pas su le finir. Glourps !



Quand j'ai pu le commencer, j'étais donc un petit peu inquiète, mais pas au point de partir sur de mauvaises bases. Ma théorie (complètement ridicule) étant qu'on ne peut pas avoir une couverture pareille quand on n'est pas un livre exceptionnel.



Alors, exceptionnel, il l'est par son caractère unique, sans doute possible, mais l'ai-je aimé ?



J'ai aimé son originalité. J'ai aimé la passion qu'il m'a fait ressentir, à travers June et sa volonté farouche de faire aimer son art. Mais je n'ai pas été embarquée. Je suis vraiment restée à l'extérieur... Imaginer les décors, totalement inventés, me les représenter, les visualiser s'est avéré trop difficile. Je m'en suis fait une idée assez floue, trop floue pour pénétrer complètement dans cette histoire. La faute à l'auteure ? Ma faute à moi ? Je l'ignore et ne le saurai jamais, toujours est-il que je n'ai pas pu vivre pleinement cette lecture par manque d'univers. Pas dans le livre, non non non, l'univers dans le livre est incroyable ! Alaya Dawn Johnson nous a crée là une société vraiment complète.. Et complexe... Aussi bien dans les décors que dans son fonctionnement. Mais quelque chose n'a pas dû marcher dans les descriptions... L'auteur n'a pas su transmettre ? Ou le lecteur n'a pas su recevoir ? Je ne saurais le dire, vraiment. Mais il est certain que malgré un style fluide et compréhensible, Palmarès Tres est toujours un mystère pour moi. J'ai pourtant déployé beaucoup d'efforts pour me l'imaginer (ce qui n'est déjà pas normal pour moi, qui visualise tout très bien d'habitude, très facilement, surtout dans la Collection R où tout coulait avec facilité jusque là. Les collection R, je les appelle "ma collection confort"... Je m'y sens bien, comme chez moi, les mots me parlent, les phrases s'enchaînent et font dérouler de véritables films sous mes yeux. Mais pas le Prince d'été...)



Pour autant, je ne dirais pas que ça m'a complètement gâché la lecture, car heureusement, dans le Prince d'été, ce n'est pas qu'un enchaînement de descriptions. J'ai eu du mal dans près de la moitié des scènes, où les personnages sont justement mis en situation par rapport à la configuration physique et géographique de la ville, mais bon... J'ai tout de même réussi à suivre, et à terminer ce livre, sans que ça ne traîne trop en longueur. C'est un bon signe. Et j'avais envie de poursuivre ma lecture, c'en est un autre.



L'auteure nous décrit une ville, à mi chemin entre une cité inca ancestrale (brésilienne en fait apparemment), et un monde suréquipé de technologies, ultra moderne. Moitié univers totalement inventé par l'auteur, moitié monde que l'on connaît... La ville a une forme de pyramide, où chaque étage est habité par des gens de différentes "sphères sociales". Les plus pauvres à la base de la pyramide, là où ça sent mauvais à cause des algues et de la mer, et plus on monte, plus les gens sont riches et détiennent le pouvoir. Bon jusque là, ça va à peu près. Mais le long du livre, imaginer cette pyramide et les décors qu'elle recèle est vraiment difficile... Il faut parfois marcher à l'horizontale sur une paroi verticale, aidé par des bottes technologiquement modifiées pour s'accrocher aux murs... On se retrouve parfois la tête en bas, à ramper au plafond... Bref, se représenter tout ça est un travail à chaque page. L'auteure n'a pourtant de cesse de tout décrire, de tout expliquer, alors je ne sais pas où ça coince...



J'ai également eu un petit problème de compréhension avec les années solaires/lunaires... Apparemment, selon le type d'année, le roi d'été élu au début du Printemps n'a pas le même type de pouvoir. L'année compte bien 4 saisons, mais en lisant le livre, on a l'impression que cela dure beaucoup plus longtemps. Peut-être parce qu'il n'y a pas de chapitres ? Les seules coupures qui nous sont offertes sont dues aux saisons. 4 coupures sur presque 450 pages donc... Du coup, c'est assez long entre deux pauses, ce fut frustrant pour moi qui aime les chapitres courts, pour pouvoir m'arrêter souvent, et reprendre ma lecture même quand je n'ai que quelques minutes devant moi. (oui j'ai le toc de ne savoir m'arrêter qu'en fin de chapitre :P )



Bon, ça fait pas mal de points négatifs, et pourtant, ma note est au dessus de la moyenne. Oui, parce que malgré tout ça, on arrive à suivre plus ou moins, même en se sentant assez extérieur à l'histoire. Ça ne pouvait évidemment pas finir en coup de cœur, mais il y a aussi beaucoup de positif à retirer de ce livre. Et je l'ai avalé tout de même assez vite pour déduire que globalement, j'ai aimé. Sans plus, mais j'ai aimé tout de même.



Même si on a du mal à se représenter "l'art" de June (l’héroïne) on est aidé par cette merveilleuse couverture sur laquelle on revient souvent en cours de lecture, comme un mémo visuel, pour se représenter ce qu'elle dessine, ce qu'elle crée. On ne voit pas toujours forcément ce que ses créations ont d'exceptionnel, mais les réactions des spectateurs dans l'histoire nous font comprendre qu'elles le sont bien, et c'est peut-être suffisant.



En ce qui concerne les personnages, nous en avons 3 "principaux".



- June, l'héroïne, la narratrice, une jeune fille à laquelle je ne me suis pas spécialement attachée, car je n'avais pas l'impression de la connaître. Elle a 18 ans, et c'est un peu le brouillon dans sa tête, j'ai l'impression. Elle est une artiste, toujours à la recherche d'une beauté de ses oeuvres plus grandiose, plus impressionnante. Elle aime sa ville, sa maman et sa reine, et les déteste en même temps.



- Enki, le fameux prince d'été. Roi d'été en réalité. Il est élu pour un an, poussé en avant par un peuple qui aime son petit côté rebelle, ce qui plaira évidemment nettement moins à la reine, mais ce n'est pas elle qui décide. A la fin de l'année, il doit être sacrifié et désigner ou confirmer la reine pour les 5 prochaines années. Enki est bizarre et pas très attachant non plus, car on ne le comprend pas. Bourré de modifications physiques technologiques, il ne réagit pas toujours comme un humain, ça n'aide pas.



- Gil, mon préféré. Meilleur ami de June, futur amant du roi Enki (oui parce qu'à Palmares Três, on est homo ou pas on couche avec une ou plusieurs personnes, on fait un peu ce qu'on veut), il m'a paru être le plus intéressant, le plus attachant, le plus sincère. Lui il aime, et on l'aime, et c'est beau. Il est gentil, et quand il aime quelqu'un, rien ne compte plus à ses yeux.



Je peux également vous signaler un vocabulaire bien particulier pour ce livre. Beaucoup de mots (portugais si j'ai bien compris) que nous ne devrions pas comprendre, qui parsèment cet univers totalement interprété par l'auteur, et servent à en décrire toute l'essence. Et pourtant, on les comprend facilement finalement. Ça ajoute un petit côté exotique à cette ville déjà si onirique... Ce n'est pas désagréable.



L'art, sous toutes ses formes, est mis à l'honneur. Le chant, la sculpture, la danse surtout. La passion dégagée par les artistes est peut-être la seule chose qui m'ait vraiment touchée dans cette histoire. L'art et l'amour. Les seules choses qui finalement valent la peine d'être vécues à fond pour nos protagonistes.



La fin ne fut pas un choc, en ce qui me concerne, ce livre ne pouvait se terminer autrement. C'est une fin que j'ai appréciée même si je l'ai sentie venir pratiquement au début, car elle m'a parue assez logique. Le dénouement qu'on attend quoi :)







Bref, il y a des choses intéressantes, mais tout m'est resté vraiment trop flou pour que je vous fasse une chronique plus enjouée. Alors le Prince d'été restera l'une de mes couvertures Collection R préférée, quant à son histoire, je pense qu'elle sera malheureusement vite oubliée, mais ce n'est pas grave, il me reste de nombreuses découvertes à faire dans cette collection, encore :)



Sur le net, vous trouverez un peu tout comme avis au sujet de ce livre, certains lecteurs l'ont adoré, d'autres, comme moi, sont beaucoup plus mitigés, certains n'ont pas aimé du tout au point de ne savoir le lire en entier. Je vous suggère donc vivement de vous faire votre propre idée sur cette histoire qui a le mérite de nous faire cogiter, et de ne pas laisser indifférent. Et à l'occasion, revenez me dire ce que vous en avez pensé, surtout si vous avez aimé, vous m'expliquerez peut-être des choses que je n'avais pas comprises.







Bonne lecture à tous !







Cali
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Le prince d'été

La couverture m'a de suite attirée. Il faut dire aussi que les couleurs sont vraiment magnifiques ! Ce sont surtout les dessins sur le bras de la fille qui m'ont plu. Dans le genre intrigants, c'est bien réussit ! On se pose déjà pas mal de questions mais surtout celle-ci : pourquoi ils sont fluorescents et si ça a un lien avec le roman.



Alors c'était avec plaisir et curiosité que je commençais cette lecture.



Nous découvrons un nouveau monde, un nouveau mode de vie, de nouveaux personnages. Ici, ce sont les femmes qui gouvernent.

La Reine actuelle ne cède son trône que tous les cinq ans à un homme qui se sacrifie après son court règne durant 1 an.

June Costa, notre personnage principale, est tombée amoureuse de Enki, l'un des prétendants à la couronne. Il faut dire qu'elle n'est pas la seule. Hommes comme femmes, sont tombés sous son charme et le montrent bien par la voix ou encore les gestes.

Malheureusement, Enki mourra à la fin de cette année mais June fera tout ce qu'elle peut pour le sauver.

Malheureusement je ne pourrais pas vous en dire plus, car je ne suis pas arrivée à ce moment-là, je me suis arrêtée avant.

Cette chronique est dure à faire, étant donné que je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, bien que je l'ai abandonné à 142 pages.



Je m'explique :

Le monde qu'a créé l'auteure est fabuleux, ça je ne dirais pas le contraire. Elle a de la suite dans les idées, elle a créé quelque chose d'inédit qui apporte du renouveau dans le monde du livre. En ça, j'ai été conquise.

Elle traite aussi plusieurs sujets qui sont importants et que nous voyons dans la vie quotidienne : l'homosexualité, la bisexualité, la polygamie (oui, oui elle est acceptée dans ce roman ^^ les gens peuvent être amoureux de plusieurs personnes, ce n'est pas un souci ^^).

Ce dernier point, bien que je ne l'accepte pas dans la vie réelle, est très bien passé. L'auteur n'en fait pas tout un plat, juste quelques allusions, par-ci, par-là, ce qui suffit largement.



Mis à part ce points que je trouve positifs pour l'histoire, je n'ai rien compris au déroulement de l'histoire. Enfin si, que les rois d'un an meurent à la fin, oui, mais... Je n'ai pas réussi à m'imaginer dans le monde, je n'arrivais pas à me faire une idée bien précise de l'endroit où ils se trouvaient etc.

Et pour moi, il est important que j'ai une image précise des lieux pour vraiment m'immerger dans le récit ;

En plus de cela, je n'ai pas non plus réussi à m'identifier à June, bien que j'ai aimé son caractère. Je ne sais pas... un manque de quelque chose, mais quoi ? Je n'en sais pas plus.



En bref, une chronique qui n'est pas négative dans le sens où je n'ai pas aimé, mais plutôt où je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et comprendre les subtilités que l'auteure nous dévoilait.

Côté positif, les points importants de la vie courant qu'elle expose avec tant de facilité que ça coule vraiment tout seul. Un personnage principal auquel je n'ai pas réussi à m'identifier, bien que son caractère et sa façon d'être m'ont plu.

Évidemment, cette chronique n'engage que moi ^^ c'est peut-être moi qui n'ai pas su bien lire entre les lignes. Pas mal de gens ont aimé, peut-être que vous aussi ! Alors ne restez pas fixés sur ce que j'ai dit, vous auriez peut-être un coup de cœur, qui sait ?



Justine P.
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Le prince d'été

Un roman d'un genre nouveau et qui a su me conquérir!

Premièrement, la couverture, qui est comme toujours chez R, magnifique reflète parfaitement le livre.

De plus, ceci n'est pas un copier-coller d'une série déjà existante, comme la plupart des séries qui sortent maintenant. Le prince d'été met en avant l'art, qui sert ici d'expression et d'arme de guerre. C'est une chose nouvelles dans le Young-adult, et ce n'est vraiment pas pour me déplaire!

On suit l'histoire de June, adolescente de 17 ans, qui adore le prince d'été depuis qu'elle est petite. Elle voue une admiration sans limites aux candidats qui se présentent pour devenir souverain cette année, surtout à Enki, charmant jeune homme je dois le dire :)

Qu'en amour et art se rencontrent se rencontrent, ça donne des étincelles!

J'ai beaucoup apprécié le caractère de June, mais pas celui de la reine. Cette dernière se croit tout permis, ce qui n'est pas le cas!

J'ai adoré le personnage d'Enki, qui ne sait pas la fermer, et qui fait bouger un peu cette royauté de femmes, ça déménage! Dès sa première sortie officielle, Enki fascine et provoque la foule au cours d'une danse sensuelle avec Gil ... le meilleur ami de June, notre héroïne. Cette dernière appartient à un milieu privilégié, et protégé. Elle est en guerre perpétuelle avec sa mère, à qui elle reproche la mort de son père. June est aussi passionnée par l'art et l'événementiel, elle aime attirer l'attention sur elle.

La musique tient également une place importante dans ce récit, et la danse tout autant!

Les relations entre les personnages sont souvent ambiguës, et cela va grès bien au roman.

on en garde un sentiment perdu entre la confusion et l'excitation.

Un des points faibles qui fait que ce roman n'a pas été un coup de coeur est la complexité de certains personnages. Je n'ai toujours pas compris le rôle des Tante, et le beau-père de June ne sert à rien dans le récit

La sexualité est énormément présente dans le livre. Tout le monde couche avec qui veut, homme ou femme peut importe, ce qui peut déranger.



Je recommande fortement ce livre pour son originalité et son Addictivité!





Merci à robert Laffont, et surtout à Stéphane-Laure pour sa gentillesse, pour ce sp.


Lien : http://passion-lecture31.sky..
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Le prince d'été

Dans un brésil futuriste, dans plusieurs dizaines d'années, les femmes sont au pouvoir d'une société dystopique. Les jeunes sont considérés comme immatures, alors que les adultes de plus de 30 ans sont les seuls dont les opinions sont écoutées. Les hommes sont plus rares et presque insignifiants. Chaque été, un homme est choisi pour devenir Roi d'été, et avoir un destin étonnant , selon la période. Le destin d'Enki, cette année là, sera d'être aimé, admiré, et... sacrifié. Pour montrer le pouvoir et la suprématie des femmes, dans un contexte où le sacrifice ramène à une forme presque primitive d'une religion pourtant oubliée.

June est une artiste de rue. Plutôt secrète et méconnue, elle souhaite développer son art, seulement... Alors qu'elle est tiraillée à longueur de temps par ses intuitions politiques. Son ami Gil la soutient et l'aide aussi à se décompresser par la danse et l'exploration de leur cité incroyable.



Ce livre m'a époustouflé. J'ai pourtant mis très longtemps à accrocher au récit et son écriture : il m'a fallu 150 pages. Puis, j'ai eu l'impression de passer un pacte avec l'auteur, d'accepter de lire ce qu'elle voudrait, elle, me montrer. Il m'en a fallu peu pour avoir un coup de coeur, en fait, il n'était pas assez abordable dès le début, pour en être un, et me rendre totalement accro.

Ce livre diffuse un message et une démarche uniques. Sans ce besoin personnel d'accepter de passer un pacte avec l'auteur pour découvrir sa manière de raconter, j'aurai pu passer à côté de cette perle ! Voilà comment j'ai ressenti ce pacte : je devais accepter qu'on ne me dirait rien sur le monde dystopique (au début en tout cas), que les informations viendraient au compte goutte, et que la romance ne serait pas décrite selon les codes habituels. Ce livre de Young Adult fait partie de ceux, très rares, qui bouleversent le genre... Ce que je verrai, ce ne sera que des descriptions de pratiques d'artistes, et surtout de leur amour de l'art... Étrange .. mais, en vérité... quel envoûtant programme, hors du commun !



Cet étonnant récit, parfaitement savoureux, était basé à mes yeux sur cet amour de l'art, omniprésent, et de tout ce qu'il peut faire : les portes qu'il ouvre, les frontières qu'il franchit, les politiques qu'il défie ... L'art, sous toutes ses formes, et elles, toutes ses possibilités.



Les personnages du Prince d'été sont forts et charismatiques mais passent pourtant en second plan après leur obsession pour l'art (Je pense à June, son père, Gil, sa mère, Enki, et sa mère, les autres concurrents aux prix... )et leurs projets. Les méchants sont des vrais méchants, malgré qu'ils soient souvent absents et sous entendus, surtout décris dans les médias, on ne doute pas de leur puissance. Ils sommes comme certaines entreprises de notre société, dans l'ombre ...



Pour finir, cette société aux mœurs très libres ne m'as pas du tout choquée. On ne sait pas comment est le Brésil de nos jours... Mais c'est un pays, de toute manière, beaucoup plus chaud que le notre ! Ces mœurs sont légères, mais sont surtout joyeuses ! L'écriture, toujours piquante grâce à quelques scènes osées ou surprenantes, demande un certain stade de confiance, puisqu'il faut s'y fier, et faire des hypothèses, pour deviner le sens de mots inconnus, qui ne sont pas expliqués, un peu comme pour La fille sortilège, cet effet provoque une immersion totale dans l'univers inventé ! Heureusement, cette confiance et cette habitude face à ces mots étrangers se font, heureusement, bien vite. L'amour, le respect de la nature(même si on devine qu'elle disparaît au fil du temps) et l'Opacité de cette ville coupée des autres ramènent aux codes plus classiques de la dystopie Young Adult.



Une excellente découverte, qui me fera lire sans hésitation d'autres livres de cette auteur.
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Le prince d'été

Je ne peux dire qu'une seule chose : WAAAAAAAAOUUUUUH !!!!!



Enorme coup de coeur pour un des derniers titres de l'excellente collection R des éditions Robert Laffont, sorti il y a tout juste un petit mois !



Première chose, je suis totalement sous le charme de la couverture que je trouve tout simplement MAGNIFIQUE ! Ça peut sembler superficiel, mais j'aime les belles couvertures et je trouve que la collection R fait un gros travail pour nous présenter des couvertures plus magnifiques les unes que les autres. Et celle du Prince d'été est ma préférée !!!



On ne peut pas rester indifférent à cette lecture, c'est tout bonnement IMPOSSIBLE (à moins d'être frustré et sans coeur ! Oui, Parfaitement !) ! Alaya Dawn Johnson a su me faire voyager dans son Brésil futuriste ! J'ai été transportée par cette lecture ! L'écriture de l'auteur y a un grand rôle car elle a su rendre son livre très sensuel ! J'ai senti les odeurs de Palmares Três, j'ai vu les couleurs de Palmares Três, j'ai entendu la musique et la vie de Palmares Três ! Bref, j'ai été totalement subjuguée !



Au niveau des personnages, on suit principalement June. On connait ses sentiments, ses interrogations, son histoires et on s'attache à elle. Les autres personnages sont beaucoup plus mystérieux. On ne sait pas ce qu'ils pensent vraiment, ce qu'ils comptent faire. Enki est de loin le plus secret et le plus intrigant ! Notre Princé d'été est horiblement difficile à cerner ! Alaya Dawn Johnson nous offre également un trio amoureux hors du commun : June et Gil (son meilleur ami) tombent tous les deux amoureux de notre beau roi ! Des relations entre les personnages assez complexes, vous l'aurez compris...



J'ai aimé découvrir l'évolution de June au fil des pages. Dans les premières pages, on la découvre à l'âge de 8 ans, alors qu'elle assiste à sa première exécution du Roi d'été. On découvre ensuite une adolescente avec ses problèmes familiaux (un père décédé, une mère remariée), ses problèmes à l'école et ses problèmes de coeur. Elle mûrit ensuite au fil des pages et prend conscience d'énormément de choses. C'est un régal.



D'un autre côté, c'est un livres assez dur qui traîte de sujets pas toujours drôle et rarement abordé dans mes différentes lectures, comme le suicide, le mariage homosexuel ou la sexualité "hors des sentiers battus". Le Prince d'été est un roman dans l'air du temps qui nous fait également réfléchir...



J'ai trouvé la division des chapitres très originale ! En effet, il n'y a que 4 chapitres dans le Prince d'été : un pour chaque saison !



Bref, le Prince d'été a provoqué en moi une explosion de sentiments ! Alaya Dawn Johnson nous propose un univers coloré et ultra original. La fin est absolument inattendue et m'a laissée sans voix ! Vous l'aurez compris, j'ADORE !!!!
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Le prince d'été

Je ressors de cette univers, avec une impression : certains livres réussissent vraiment à nous faire voyager. Dans Le Prince D'Été, j'ai été entraînée dans une histoire hors du commun, à travers une ville futuriste et pleine de mystères... Ce livre, faisant passer du début à la fin une multitude de sentiments au lecteur, est un coup-de-coeur pour moi.



Dès les premières pages, j'ai été embarquée dans ce voyage.



Première surprise, le livre contient quatres grandes parties correspondant aux saisons, mais aucun chapitre. Si j'ai été un peu perturbée au début, c'est une chose que j'ai fini par apprécier. L'histoire n'est pas interrompue, chacun y avance à son rythme.



Justement, pour ce qui est de cette histoire, elle commence dès les premières lignes.

"J'avais huit ans la première fois que mon papai m'a emmenée au jardin public pour regarder mourir un Roi."

Première phrase - Page 13

J'ai tout de suite eu envie d'en savoir plus... Tout s'enchaîne ensuite rapidement, si bien que j'ai parfois eu du mal à comprendre des choses qui paraissaient importantes. Par exemple, j'aurais aimé un peu plus de descriptions, en ce qui concerne la ville, Palmares Três. Entre autres, cette ville semble posséder une intelligence propre. Malheureusement, je n'ai compris cela qu'après avoir bien avancé dans le roman... Malgré cela, l'histoire est très prenante et il m'était difficile de poser mon livre. Le quotidien de June devient le notre, son Art une chose qui nous appartient, Enki et Gil deux personnes que l'on côtoie depuis toujours.



Au cours du roman, June connaît une véritable évolution. De waka insouciante de dix-huit ans avec son meilleur ami Gil, essayant de faire tout leur possible pour faire gagner Enki, leur candidat favori, à l'élection du Roi d'été... À waka consciente des manipulations du monde qui l'entoure. Comme beaucoup, Le Prince D'Été est un roman d'apprentissage à sa manière. Les relations entre les personnages sont très bien tissées, et évoluent aussi au fil du temps. J'ai adoré Enki, pour son côté mystérieux, mais aussi pour ses faiblesses que l'on découvre et pour ses décisions qu'il ne fera pas changer. En revanche, c'est un des personnages que j'ai eu le plus de mal à cerner...



Si il y a une chose que je regrette, c'est d'avoir deviné la fin. Je gardais les vingt dernières pages à lire juste avant d'écrire ma chronique. Ce que je ne savais pas, c'est qu'entre temps, alors que je pensais à ce qui pourrait bien arriver... J'ai deviné. Et soudain, j'étais sûre de la fin de l'histoire... J'ai donc été déçue de ne pas être surprise par cette fin que personne ne semblait avoir vue venir.



Pour finir, je tenais à parler de la couverture. N'est-elle pas magnifique ? Dès que je l'ai vue, je l'ai adorée et je ne me lasse pas de la contempler...



Un univers dépaysant, une histoire exceptionnelle et des personnages que l'on ne veut plus quitter... Si vous ne vous l'avez pas encore lu, n'hésitez-pas !
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Le prince d'été

La couverture que je trouve fidèle au roman m'a beaucoup plus et le résumé intriguant a finit de me convaincre. Le fait que le livre soit une one shot lui apporte une petite touche de singularité.



Je n'ai pas apprécié ce roman malgré l'univers dystopique très original mais pas assez expliqué ... Après on sent l'implication et le travail que l'auteur a du fournir pour en arrivée a cet univers, c'est dommage !



Et que dire des personnages. Ils ne m'ont pas convaincus du tout. Entre June qui est chiante et finis par te taper sur le système et Enki qu'on n'arrive pas à prendre au sérieux, je n'ai pas réussi à l'attacher à ce livre.



En résumé, je ne recommande pas !
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Le prince d'été

j'ai totalement craqué pour ce bouquin.



Pour June, cette héroïne tellement atypique qui ne vit que pour l'art. Pour Enki, le nouveau roi d'été si particulier, intriguant, qui comprend si bien June, et réciproquement. Il est si vivant et, pourtant, il s'est présenté aux élections ; cela signifie qu'il désire mourir, quelque part, non ? Paradoxe, bonjour. J'ai craqué pour la manière dont sont traités certains sujets habituellement évoqués de manière plus "prudente" dans la littérature jeune adulte : le sexe, le suicide, l'homosexualité, notamment avec le triangle amoureux plutôt inhabituel : c'est June et son meilleur ami Gil qui vont tous deux tomber amoureux d'Enki. Je préfère ne pas spoiler plus l'intrigue, mais ce triangle amoureux est géré d'une façon qui peut être dérangeante. En fait, cette même situation peut sembler malsaine (je dirais même carrément qu'elle l'est) si on la regarde froidement, détaché, et, pourtant, les sentiments des personnages sont tellement bien dépeints... que j'ai trouvé ces relations vraiment belles, au final.

Il m'a fait sourire, rendue mélancolique, fait réfléchir, mise face à des situations inattendues, envoutée, fait pleurer...







J'ai adoré le monde si particulier créé par l'auteure. Il est suffisamment dépeint pour que j'ai pu me le figurer, et assez de flou est laissé à la fois pour que mon imagination puisse se l'approprier... plein de questions se sont imposées à moi lorsque j'ai eu refermé le livre, et j'ai adoré ça, car j'ai du essayer de les combler avec les petits détails que j'avais relevés. Pour être un minimum objective, je pense que certains pourraient regretter un manque d'explications bien claires et nets, ou d'approfondissements, mais cela ne m'a personnellement pas du tout gênée, au contraire.
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Le prince d'été

Je crois qu’il ne va pas être simple pour moi d’écrire un avis sur ce livre, pour la bonne raison que j’ai un tas d’impressions différentes et parfois même contradictoires.



Nous faisons la connaissance de June, une jeune artiste vivant au sein de la ville futuriste de Palmares Tres, située au cœur de ce que l’on appelait autrefois le Brésil. Elle aspire à mener une vie comme les autres, souhaitant juste être reconnue pour son talent. Mes ses plans vont êtres bouleversés lorsqu’elle va croiser la route d’Enki, le Roi d’Été, qui sera sacrifié au terme de son année de règne aux côtés de la Reine. Elle va se laisser entrainer, toujours plus loin, se retrouvant mêlée à d’importantes intrigues politiques malgré elle. Jusqu’à ce que June atteigne le point de non-retour, jusqu’à ce qu’elle soit obligée de choisir entre son cœur, ses convictions et son propre avenir…



J’ai un rapport assez particulier avec ce livre. Au départ, j’ai eu un peu de mal à accrocher, à saisir où l’auteur voulait nous emmener. Au départ, je trouvais cet univers étrange, les mœurs des habitants de Palmares Tres vraiment bizarres… L’histoire est un peu longue à démarrer et on se demande vraiment le but de tout cela. Jusqu’à ce que tout commence réellement. Ensuite, j’ai réussi à m’attacher à June et même à Enki. Malgré leur obsession pour l’art, ce sont deux jeunes gens qui ont un passé douloureux. On comprend en fait qu’ils se donnent corps et âme à leur art qui agit pour eux comme un exutoire.



Le Prince d’Été est une dystopie plutôt originale. Je pense pouvoir affirmer sans me tromper que c’est le genre de livre que l’on aime ou que l’on déteste. Car le récit bouleverse, met mal à l’aise, dérange. Et je dois dire que cela a très bien fonctionné sur moi, si bien qu’une fois l’univers apprivoisé, j’avais du mal à me détacher de cette lecture.

La ville de Palmarès Tres est incroyable. Gouvernée par les femmes, l’homme y a sa place, mais n’a pas accès au pouvoir. Les femmes ne leur font plus confiance, les considérant comme responsables de la fin du monde d’avant. Bien entendu, on comprend très rapidement que le titre de Prince n’est donc que poudre aux yeux… Mais de lourds secrets se cachent derrière cette élection…

Si la ville nous émerveille de par sa technologie, on se rend vite compte que tout n’est pas aussi fantastique qu’il y paraît. Malgré l’abolition de l’esclavage, certains, les plus pauvres, se sacrifient pour le bien-être des autres. Ainsi, au sein de cette cité construite en pyramide, seuls les niveaux supérieurs vivent bien et la plupart ignorent ce que subissent ceux qui demeurent en bas.



L’histoire en elle-même est très prenante et dynamique une fois qu’elle a véritablement démarré. L’action ne laisse aucun répit au lecteur et j’avais vraiment hâte de connaître le dénouement, étant surprise à chaque rebondissement. Les relations entre les personnages principaux sont complexes et ambigües et on ne peut oublier l’échéance de la fin du règne d’Enki… bref, le lecteur perçoit tout à fait la pression qui écrase de plus en plus les protagonistes et s’engage à leurs côtés dans une véritable course contre la montre. June qui était au départ une jeune fille ordinaire, va devenir un véritable symbole pour sa ville. Tout cela, car elle aime l’art et qu’elle est plutôt curieuse. De ce fait, elle se retrouve mêlée à des enjeux politiques et va découvrir avec surprise qu’elle se débat assez bien dans ce milieu.



Il y a beaucoup de non-dits, mais cela ne m’a pas dérangée, car du coup on se retrouve au même niveau que June et les autres. Le fait de ne pas en savoir plus qu’eux contribue à nous faire vivre pleinement cette histoire à travers eux. J’ai particulièrement été touchée par toute la dernière partie du roman, sans compter le final lui-même. C’est le genre de fin que j’adore ! Tout se passe très vite, un peu comme dans un rêve et l’auteur arrive réellement à nous mettre dans le même état que June. Encore une fois, on ne comprend pas vraiment avant qu’elle-même comprenne. Niveau émotions, j’ai été servie ! Je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à passer à une autre lecture après cela, tant cette histoire restait présente à mon esprit.



La plume de l’auteur est fluide et agréable. J’aurais juste souhaité avoir un petit lexique à la fin pour mieux comprendre certains termes employés. Je n’arrivais pas toujours à en saisir le sens tout de suite et du coup cela me déconnectait un peu de l’histoire, c’est dommage. Mais c’est là le seul point « négatif » que j’ai pu trouver. Après je comprends tout à fait que certains n’aient pas apprécié ce livre. Je pense sincèrement qu’il n’est pas forcément accessible à tout le monde. On peut totalement passer à côté. Fort heureusement, cela n’a pas été mon cas !





En résumé, Le Prince d’Été est un roman que je ne suis pas prête d’oublier ! C’est un récit dérangeant, bouleversant, parfois même étrange, mais qui a su me prendre aux tripes. J’ai vécu cette histoire aux côtés de June et j’ai eu un mal fou à passer à autre chose après cette lecture, tant ce livre me hantait encore. Je ne dis pas que je le conseillerais à tout le monde, car avec ce roman il n’y a pas de demi-mesure possible : on l’aime ou on le déteste. J’espère sincèrement que ceux qui se laisseront tenter seront aussi conquis que moi !
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Le prince d'été

Alors que je continuais de découvrir l’une de mes collections fétiches, à savoir la collection R, voilà ma première déception avec Le Prince d’été. La couverture est magnifique mais je n’ai pas aussi bien accroché avec le contenu.



Lorsque je l’ai eu entre les mains, mon regard s’est attardé sur les quelques pages noires qui sont glissées dans le roman. En fait, l’histoire est divisée en quatre saisons. J’ai trouvé cela très original et intéressant, même si ne pas avoir de chapitres peut gêner nombre de lecteurs.



Mais comme je le disais, ce qui apparaît en premier, c’est l’originalité de cette histoire. D’une part, j’étais impatiente de découvrir ce récit qui développe le thème de l’Art – et à ce propos, la couverture vous en donne un aperçu – grâce au Roi d’été et l’héroïne, June, qui sont deux artistes voulant créer un chef-d’œuvre. D’autre part, j’attendais aussi d’en savoir plus sur cette société gouvernée par des femmes. N’oublions pas aussi qu’il s’agit d’une dystopie et que, par conséquent, il existe de nombreuses avancées technologiques dans ce monde futuriste.



Cependant, dès le début de l’histoire, ma lecture a été laborieuse et j’ai ressenti de grandes difficultés de compréhension. Je pense que cela est en partie dû aux nombreux termes étrangers. C’est au bout d’une cinquantaine de pages que j’ai réussi à raccrocher le wagon, mais sans doute pas assez puisque j’ai décidé d’abandonner (ce que je fais rarement, si ce n’est jamais) à la moitié de ce roman, c’est-à-dire au bout de deux saisons. J’ai quand même zieuté la fin et j’ai été encore moins déçue de quitter cette lecture avant l’heure puisque ce que j’en ai lu était prévisible.



Déjà, j’ai trouvé que la première saison ne m’a pas apporté plus d’informations que ce qui est écrit dans la quatrième de couverture – ou encore faudrait-il que j’ai tout compris pour saisir des éléments. Puis, la seconde m’a ennuyée, de sorte que je ne serais même pas capable de vous en parler car je n’ai que quelques bribes de souvenirs. J’ai ressenti un détachement complet vis-à-vis de ce qui était narré mais aussi vis-à-vis des personnages.



Ensuite, et c’est sans doute le plus important, je n’ai tout simplement pas compris où se passait l’histoire, et encore moins le fonctionnement de la société. Les lieux décrits n’ont pas été saisis par mon imagination. L’écriture est très (et trop ?) visuelle, les explications trop obscures à mon goût. C’est un peu comme si j’avais débarqué dans le néant, accompagnée de quelques notes de musique, et voilà.



Malgré un résumé prometteur et un Roi d’été énigmatique, cette dystopie – sans doute trop originale et trop dépaysante – m’a perdue en cours de route.
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Le prince d'été

June est une jeune fille de 17 ans. Elle vit avec sa mère qui s'est remariée avec une Tante après le suicide de son père. Une Tante, c'est un membre du gouvernement de Palmarès Très qui est dirigé par une reine élue par la mort du Roi d'été qui est choisi parmi des jeunes volontaires de la population.

Cette année c'est Enki, un grand black qui vient du verde, le niveau le plus démuni de Palmarès Très qui est choisi pour la plus grande joie de June et de son meilleur ami Gil.

Ce dernier succombe d'ailleurs dès la première soirée officielle du Roi à ses charmes et devient son amant.

June ne vit que pour l'art dans une société où il n'est pas rare de vivre plus de 250 ans. Elle participe d'ailleurs au concours de la reine qui pourrait lui assurer une vie nantie après les cours.

Mais voilà... acceptera t'elle de damner son âme et de décevoir Enki et Gil ? Enki dont elle se rapproche de plus en plus... autant qu'elle le déteste d'ailleurs vu son caractère imprévisible.

Et jusqu'où damner son âme pour une vie calme et tranquille?

Que doit-on sacrifier pour une ville qui représente tout ce qu'on a jamais connu?

Et pour un inconnu si attirant alors que l'on sait très bien qu'il sera sacrifié au bout d'un an.

Bien ficelé, c'est tout de même un roman à narration très lente, avec beaucoup de poésie mais aussi peu d'action et qui peut rebuter une partie du lectorat.

J'ai tout de même passé un très bon moment avec June Gil et Enki.
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Le prince d'été

Le livre commence assez doucement, voire trop doucement à mon goût. J’ai d’ailleurs eu l’impression que l’histoire en général trainait un peu trop en longueur. Il y a beaucoup de discussions entre les personnages et peut être pas assez d’actions pour faire changer les choses.



On pénètre tout de suite au coeur de la ville de Palmares Três qui a une forme originale de pyramide mais j’ai mis un moment à vraiment entrer dans l’histoire et surtout à comprendre tous les rouages du système politique. J’ai aussi eu beaucoup de difficultés à me représenter différents éléments de la ville et même certains des personnages.

Le concept reste quand même bon avec la ville qui est en fait gouvernée par les femmes. Les hommes n’ont qu’un rôle secondaire et surtout temporaire dans la politique, ce qui ajoute un peu de mystère à l’intrigue.



Au niveau des personnages, je les ai apprécié mais sans non plus vraiment m’attacher à l’un d’entre eux. June, Gil et Enki sont tous les trois très différents et permettent de voir la ville sous plusieurs angles. La famille de June peut paraître mineure mais ajoute vraiment un plus pour comprendre qui elle est réellement.



L’art et l’amour sont des sujets importants dans l’histoire et permettent de ne pas voir que le côté politique et hiérarchique de la ville. ça apporte une touche plus légère à ce que représente le règne d’un Roi et c’est aussi ce qui permet de mieux connaître Enki.



Je trouve donc que l’histoire en elle-même est bien trouvée et originale par rapport à ce qu’on peut lire habituellement dans les dystopies mais bien malgré moi, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et à être vraiment touchée de bout en bout.
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Le prince d'été

Je pense que c'est assez difficile de se faire un avis sur ce livre. J'avoue que la première partie est franchement très brouillon, on comprend très peu de chose et en même temps on nous donne pleins d'informations et on veut savoir d'où ça vient et comment c'est devenu comme ça. Il a fallu que je comprenne de qui était les apartés dans le récit de June pour être captivé par le livre. Je crois que ces apartés m'ont beaucoup touché tout au long de ma lecture. Elles sont toujours porteuses d'un message et en même temps, j'éprouvais beaucoup de tristesse, parce qu'au final, elle me rappel juste qu'il n'y avait qu'une possibilité pour la fin. Quoi que fasse June. J'aime beaucoup le fait que l'art est mis en avant dans ce livre, mais aussi toutes les nouvelles technologies. C'est assez impressionnant de voir l'imagination que nous a offert l'auteur pour cet univers, même si on ne comprend pas forcement toutes les subtilités ça reste assez incroyable à lire. L'auteur fait preuve d'une grande ouverture d'esprit en ce qui concerne le sexe, la bisexualité est souvent mise en avant, ça pourrait paraitre bizarre, voir en choquer certains, mais c'est bien amené dans le récit du coup, enfin pour moi, cela m'a semblé naturelle. Puis quand on sait qu'une maladie a décimé une grande partie de la population masculine, on comprend un peu mieux. La fin est très émouvante, j'en ai limite les larmes aux yeux. On s'attache tellement à Enki et June que du coup, on vit les choses avec beaucoup d'intensité que si c'était des personnages secondaires. La fin est aussi assez étonnante, je ne m'y attendais pas trop. Un autre bémol, certaines longueur dans le texte qui ralentit considérablement le rythme du texte.



En conclusion, malgré un début difficile, oui, j'avoue, j'ai eu envie d'abandonné, bah, j'ai aimé ce livre, je pense que ce n'est pas loin d'un coup de cœur. J'ai eu un déclic sur les apartés, du coup, j'ai eu du mal à ne pas lire le livre. L'univers que nous offre l'auteur est très énigmatique, et même en fermant le livre, on ne sait pas la totalité de ce qu'elle a voulu nous offrir.
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Le prince d'été

L'univers. Un univers dystopique particulier. On se retrouve dans un Brésil futuriste dont les gens sont regroupés dans une ville Palmarès Très. Cette ville est représentée par une pyramide, plus on monte, plus les gens ont un statut important dans la société. Le Brésil a subit de grands conflits que les femmes ont résolus, elles gouvernent donc le pays et sont appelés Tantes. Certains hommes les aident, ce sont les Oncles. Les jeunes de cette société sont les Wakas. Oncles, Tantes ou Waka n'ont pas réellement de préférences sexuelles et on se retrouve dans une ville où tout le monde est plus ou moins des deux bords. C'était assez surprenant car c'est des choses que l'on ne lis pas souvent mais cela donne une profondeur différente aux relations de nos personnages. On nous présente également les nouvelles technologies tels les mods qui permettent de modifier son apparence, les robots ménagers et l'intelligence artificielle de la ville.

J'ai eu beaucoup de mal à comprendre tout ce système de Tantes et Oncles. Les mots en brésiliens, les descriptions trop succinctes m'ont embrouillées. Sans compter sur les robot divers qui se présentent à nous: les nanotechs, les arachnoïdes, etc... J'ai trouvé le tout intéressant mais trop complexe pour être survolés comme c'est le cas, un univers qui manquent d'explications mais qui a beaucoup de profondeur.





L'histoire. On suit donc June qui admire le Prince d’Été et qui souhaite passer un maximum de temps à exprimer son art avec lui. L'histoire se met en place lentement, en tout début de roman, nous découvrons donc les personnages et l'intrigue s'installe tout doucement. En milieu de tome, les choses s’accélèrent et c'est à ce moment que j'ai enfin été prise dans l'histoire. La mise en place est longuette, fouillie et arrive trop tardivement à mon goût. Le résumé de la quatrième de couverture couvre quasiment tout le roman, ce que je trouve dommage car pour le coup j'ai été rapidement déçue lorsque je me suis rendue compte que le roman trainait en longueur. Un rythme qui devient plus soutenu et un contenu bien plus intéressant en moitié de roman.





Les personnages. Des personnages fouillés et auxquels il est assez facile de s'identifier. June est une jeune Waka, artiste qui souhaite faire ses preuves. Elle est rebelle, têtue et un peu à l'ouest. C'est un personnage que j'ai plutôt bien aimé, une jeune adolescente qui ne comprend pas le suicide de son père et qui apprend à découvrir sa ville et les enjeux politiques qui s'y jouent. Elle est la meilleure amie de Gil, un jeune homme sympathique, toujours joyeux, le meilleur ami gay classique. J'ai beaucoup aimé Gil qui essaye de raisonner son amie lors de ses disputes avec ses mères, ou lorsqu'il explique que le système est injuste. Il trouve l'exécution du prince injuste car il est tombé amoureux de celui-ci. Enki est le Roi d'Eté, qui est un artiste rebelle qui aime montré aux Tantes les défauts de leur société. Il est donc considéré comme un Prince par celles-ci et non un Roi. C'est un personnages complexe, avec une grande sensibilité. J'ai eu du mal à le comprendre au premier abord mais plus les pages tournent, plus on comprend cet être particulier qui aime sa ville et ses gens.





En conclusion. Un début des plus difficile mais une fin plus rythmé, plus cohérente que j'ai finalement beaucoup aimée. Cela reste un tome qui dans l'ensemble ne m'aura pas convaincu.
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Le prince d'été

Ce livre me tentait depuis que j'en avais entendu parlé, le fait que ça se passe au Brésil m'attirait vraiment. Je trouvais qu'il s'agissait d'un choix original et plutôt inhabituel. En plus de ça j'ai trouvé que la couverture était tout simplement magnifique. J'adore l'association de couleurs. Tout ça pour dire qu'il s'agissait là d'un roman qu'il me tardait vraiment de débuter !



Alaya Dawn Johnson nous plonge donc au Brésil, et plus précisément à Palmares Très, une ville à la forme de pyramide qui réserve bien des surprises. Dans cette ville déjà originale de part sa forme, ce sont les femmes qui dirigent, la reine Oreste aidé des « tantes » règne sans partage. Le seul homme accédant au plus haut pouvoir est le Prince d'Eté, ce jeune homme élu par les foules deviendra roi pour une durée d'un an, année à l'issue de laquelle il sera exécuté. Cette tradition comme un symbole, est respecté de tous malgré ce qu'elle implique. June, elle-même, a découvert ce sacrifice très jeune et c'est au nom de l'art qu'elle va apprendre à connaître le dernier élu en date … Enki. Enki dont le corps attire tous les regards depuis le début des élections, Enki qui tout de suite l'a séduite, Enki qui l'a faite passer par milles et une émotions. Tout au long de cette année June, Enki, Gil et les autres s'amuseront, se battront, créeront, danseront, découvriront, s'aimeront, comprendront, ... Une ode à l'art, à l'amour, à la tolérance, à la compréhension, à la mort. Une vraie aventure pleine de surprises. Une quête dans un monde merveilleux et terrifiant à la fois où la limite entre réalité et imaginaire se trouble à plus d'une reprise.



Voilà un monde complètement fascinant. L'auteure a su créer son propre univers qui pourtant paraît par moment tellement proche d'un futur réel. Avec cette histoire, on s'attend un peu à se retrouver face à une histoire d'amour impossible pourtant pas du tout. Il n'est pas question de ça ici. Je dois dire que dès le début j'ai été surprise par la tournure des évènements par la manière de l'auteure de traiter les choses … Ce roman, dès les premières pages, sort des chemins battus. Ici on nous parle de l'homosexualité, de la tolérance, de l'amour universel qui est le même pour tous, mais on nous parle aussi d'art, de l'art qui représente tout, un art qui parle, qui transmet, … J'ai trouvé que cette histoire faisait passer un véritable message de tolérance en abordant des thèmes actuels.



Les personnages que l'on découvre sont tous très attachants mais aussi très mystérieux. Mis à part June que nous apprenons à connaître et qui reste au centre du roman, les autres sont fait d'ombres et de secrets. June est une jeune femme de presque 18 ans qui vit pleinement son art, pour elle c'est ce qu'il y a de plus important. Elle cherche la reconnaissance, la preuve de son talent et c'est cela qui la mènera sur le chemin d'Enki. Ce dernier, prince de l'été, est difficile à décrire, on ne sait que peu de choses sur lui. Il vient des quartiers pauvres de la ville, voilà ce qu'on peut dire. Tout du long il va faire de son corps un outils pour réussir à passer un message à la population. Gil est un autre personnage important du roman même s'il a, à plusieurs reprises, le rôle du figurant. Pourtant, on sait et on comprend que sans lui tout aurait été différent pour plusieurs raisons. La reine Oreste, les tantes, la mère et la belle-mère de June, … Tous ces personnages interviennent d'une manière ou d'une autre dans cette quête. En bien ou en mal, ils vont permettre de construire cette aventure du début à la fin. On assimile vite le fait que Alaya Dawn Johnson a fait le choix de personnages atypiques. Elle les a voulu différents, originaux, … Elle les a fait à l'image de son intrigue et de son univers.



Cette histoire, comme je vous le disais plus haut, parle d'art mais elle parle aussi d'amour. Ici il y a beaucoup d'amour, beaucoup de relation, il y a même un triangle amoureux, pourtant jusqu'au bout c'est différent des histoires que nous rencontrons d'habitude car à tout cela, l'auteure y mélange donc l'homosexualité, la bi-sexualité, l'amour véritable, l'amour éphémère, l'amour universel, … Même si au début la complexité des relation entre June, Gil et Enki m'a un peu déstabilisé, je ne savais pas trop quoi en penser, très vite ça n'a plus été le cas. Je trouve que tout cet ensemble est vraiment un des plus du roman. Je ne m'y attendais tellement pas qu'encore maintenant en écrivant ma chronique je me repasse le tout en boucle.



On lit ce roman au rythme de la musique et des danses, on ressent la chaleur Brésilienne, les rayons du soleil sur notre peau. L'auteure a vraiment su nous imprégner des sensations des personnages. En lisant ce livre on ressent vraiment du début à la fin cet atmosphère, je ne sais même pas comment vous expliquer ce que j'ai ressenti … C'était juste dingue. L'auteure nous offre grâce à son livre un véritable voyage ! La manière dont elle nous décrit les différents formes d'art que nous rencontrons au cours de cette lecture nous permette vraiment de visualiser la chose.



Voilà donc un roman qui parlait de l'amour d'un garçon et d'une fille mais pas que. Il parlait aussi de l'amour de deux garçons et de l'amour de deux garçons et d'une fille. Voilà un roman qui nous retrace tout simplement une histoire d'amour. Une histoire d'amour où rien n'est exclusif, où tout est partagé, où tout est possible, où tout est envisageable, où tout est acceptable ... Une histoire d'amour qui rayonne. Voilà le roman qui parle du garçon qui aimait tout le monde, qui aimait la vie, qui a choisit la mort. Voilà le roman qui parle de la fille qui aimait l'art, qui en voulait à la vie, qui a aimé au delà des limites. Voilà un roman qui saura vous emporter dans un autre monde le temps d'une lecture.



J'ai beaucoup aimé cette histoire différente de d'habitude, dans laquelle une tension plane pendant tout. Malgré le petit temps qu'il m'a fallu afin de m'adapter à la culture, aux personnages et au reste, une fois que ce fut chose faite, j'ai pu me laisser emporter par l'écriture de l'auteure. Lorsqu'on découvre cet univers, il est impossible de l'oublier. Ce livre a su être attirant, prenant et touchant à la fois. Pour terminer j'ajouterai qu'il s'agit là d'un "One Shot" !
Lien : http://galadelivres.blogspot..
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