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Citations de Alexandra Lapierre (304)


Alexandra Lapierre
Il paraît que vous êtes le Walter Scott de notre génération... J'aime tellement Walter Scott.
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Alexandra Lapierre
L'autre Stevenson n'est pas très beau, non, certes, il n'est pas très beau... Mais dès qu'il ouvre la bouche, dès qu'il parle, je le trouve l'homme le plus séduisant que j'aie jamais rencontré !
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Alexandra Lapierre
Quand, dans les trains qui me conduisaient vers toi, je me suis retrouvé déraciné de tout mon passé, quel étonnement de n'en éprouver ni plus de joie ni plus de douleur... Incroyable dureté, terrible indifférence dans la nature humaine !... Je n'écrirai plus de récits de voyage. Seul ce qui est porteur de drames, de conflits, de moralité m'intéresse désormais... Je me fous de l'art, je me fous du pittoresque et du beau. Sauf chez les gens !
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Pas une once de préjugé social chez Fanny. Un refus d'appartenir à aucune classe, une résistante à la notion de milieu. Même à Londres, quand elle fréquentera les cercles les plus fermés, elle ne sacrifiera à aucun de leurs snobismes, elle n'obéira à aucun de leurs codes. Le mot "élite" reste pour elle lettre morte. Fanny, l'antithèse d'une intellectuelle, le contraire d'une "aventurière". Elle ne s'intéresse aux êtres que pour les émotions qu'ils suscitent en elle. Elle aime, elle déteste, et de ses sentiments, de ses sentiments seuls, découlent la moindre de ses idées, le plus infime de ses actes. La liberté de sentir, elle en fait toute une morale : l'héritage qu'elle veut laisser à ses enfants.
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Epoque bénie pour quiconque s'intéresse à la peinture ! Millet, Corot, les précurseurs de l'Ecole de Barbizon, viennent de mourir. Mais pour la première fois, au printemps dernier, on a prononcé le mot "impressionnisme". Monet peint sa série des gares Saint-Lazare. Renoir habite rue Saint-Georges, Degas rue de Douai, Henry James y rend visite à Tourgueniev, et une certaine Mrs Samuel Osbourne s'installe à quelques pas, dans un galetas du quartier de l'Europe. Elle arrive à l'heure la plus existante. A ce moment de l'histoire où l'art va basculer dans le XXème siècle.
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Tu es une enfant de l'amour, Belle, murmura-t-il à l'oreille de sa fille, c'est pour ça que tu es si jolie.
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Quand la clochette de la boutique tinta, je ne daignai pas lever le nez. Mais sous mon livre j'aperçus, qui descendait agilement les trois marches branlantes, un pied, un tout petit pied chaussé d'une ballerine rouge de danseuse. Quelque chose d'incroyablement coquet dans l'entortillement des rubans, dans le volume du noeud sur la cheville, dans la lente retombée des dentelles et des moires sur la jambe m'émoustilla d'emblée. C'était, ma foi, le pied le plus impertinent depuis les bottines des demoiselles du "Moulin Rouge".
Jeune, elle avait dû être jolie, aujourd'hui elle était belle.
Avec son ample robe craquante, sans taille, sans corset, avec ses bijoux barbares et son extraordinaire crinière de boucles grises, nerveuses, coupées court, avec son regard lourd et fixe, elle évoquait une plante tropicale, un monde de tiges, de lianes et de fleurs - intense et vivace, sans âge et sans nom.
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Dépasser ses propres limites, se fondre dans l'amour d'autrui, voyager plus loin et jusqu'au bout de soi-même - Fanny va tenter l'aventure. Chez elle, l'espoir a vaincu la peur.
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De son vrai nom Alexeï Maximovitch Pechkov, il était né à Nijni-Novgorod, d'un père tué par le choléra quand il avait trois ans. Son grand-père le battait. Après la mort de sa mère, il avait dû prendre la fuite et gagner sa vie à douze ans. Tour à tour apprenti boulanger, garçon de magasin, débardeur, clochard, vagabond, il avait vécu sa jeunesse dans les bas-fonds. Et ce pseudonyme de Gorki -Amer- qu'il avait choisi à l'âge de vingt-quatre ans pour signer ses premiers textes, disait clairement sa colère et sa détermination à dénoncer d' amères vérités sur les injustices et la brutalité de la vie en Russie. Six ans plus tard, en 1898, il publiait Croqis et Récits, le recueil qui le rendrait célèbre. Et depuis, il ne cessait plus d'écrire. Le triomphe de sa pièce Les Bas-Fonds, puis la parution de La Mère en feuilleton dans une revue new-yorkaise en 1906, l'avait propulsé sur la scène internationale. Nouveauté du sujet, nouveauté de la forme, nouveauté du regard: on comparait aujourd'hui son genie à celui de Tolstoï. Les deux hommes s'étaient bien connus. L'un et l'autre comprenaient la littérature comme un acte politique qui pouvait changer le monde.

La determination de sortir les livres des bibliothèques de la classe privilégiée et d'en faire un bien commun à la portée du plus grand nombre, participait de cette croyance
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De son vrai nom Alexeï Maximovitch Pechkov, il était né à Nijni-Novgorod, d'un père tué par le choléra quand il avait trois ans. Son grand-père le battait. Après la mort de sa mère, il avait dû prendre la fuite et gagner sa vie à douze ans. Tour à tour apprenti boulanger, garçon de magasin, débardeur, clochard, vagabond, il avait vécu sa jeunesse dans les bas-fonds. Et ce pseudonyme de Gorki -Amer- qu'il avait choisi à l'âge de vingt-quatre ans pour signer ses premiers textes, disait clairement sa colère et sa détermination à dénoncer d' amères vérités sur les injustices et la brutalité de la vie en Russie. Six ans plus tard, en 1898, il publiait Croqis et Récits, le recueil qui le rendrait célèbre. Et depuis, il ne cessait plus d'écrire. Le triomphe de sa pièce Les Bas-Fonds, puis la parution de La Mère en feuilleton dans une revue new-yorkaise en 1906, l'avait propulsé sur la scène internationale. Nouveauté du sujet, nouveauté de la forme, nouveauté du regard: on comparait aujourd'hui son genie à celui de Tolstoï. Les deux hommes s'étaient bien connus. L'un et l'autre comprenaient la littérature comme un acte politique qui pouvait changer le monde.
La determination de sortir les livres des bibliothèques de la classe privilégiée et d'en faire un bien commun à la portée du plus grand nombre, participait de cette croyance
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L'essence de l'amour,c'est la gentillesse.
Ce pourrait être même sa meilleure définition.
Une gentillesse passionnée...
La gentillesse devenue frénétique,
importune et violente.
Robert Louis Stevenson
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Et que le temps passe ! Et que la vie est courte ! Profitez-en, ma chérie, profitez de votre jeunesse tant qu'elle dure. Goûtez-en chaque instant. Et gardez-en précieusement le souvenir. C'est tout ce qui nous restera à nous, les femmes comme il faut, dans nos vieux jours : le souvenir… Le souvenir du bonheur. Le souvenir de l'amour. Le souvenir d'une heure, juste d'une heure, de passion…
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Quand aux avantages du décolleté, il avait pu s'assurer, dès le premier piqué, que Miss Chudleigh savait soutenir ce qu'elle avançait.
(p 85)
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A une époque où les filles appartiennent à leur père, où l'art est affaire de vie ou de mort, où le pinceau et le poignard se rencontrent dans les mêmes mains, tous deux (Artémisia et son père) ont été prêts à tuer pour prouver la supériorité de leur talent.
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Et pourtant tous continuaient de subir son gouvernement. Pourquoi ? Sa beauté les fascinait-elle encore ?
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Il est plus facile de susciter la guerre que de conclure la paix.
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"Je voudrais, pour l'un des caissons du plafond, une jeune femme pleine d'audace [...] qui serait dévêtue [...] et qui incarnerait l'Allegoria delle'inclinazione, l'allégorie de tous les penchants artistiques du divin Michel-Ange". Avec une liberté insensée, Artemisia s'était représentée elle-même, se peignant entièrement nue. Objet du désir des hommes et sujet de ses tableaux, elle revendiquait d'un coup la beauté de son corps et le génie de son pinceau.
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"Moi, je veux tout. ..... Je veux le dessin, je veux la couleur, et je veux la lumière... Je veux Michel-Ange et Raphaël. Je veux Carrache et Caravage. Ni toi ni moi n'appartiendront jamais à aucune école. Pourquoi nous limiter ? "
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Une femme vertueuse doit savoir tisser, filer, coudre, cuisiner... - toi, tu n'as même pas su tenir la maison de ton père... La nature n'a fait les personnages de ton sexe ni pour l'étude ni pour la science ! Et toi tu en sais bien plus que ton mari dans sa profession, bien plus que tous les hommes... "
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"Du peintre, ce bellâtre n'a que les outils ; encore ne sait-il pas s'en servir. Ce ne sera jamais un artiste. Il restera ce qu'il est né : un artisan... un mauvais, un petit artisan ! "
Pour la première fois depuis bien des années, Orazio songeait à son père ; il revoyait le vieil orfèvre ciseler ses bassins d'or... Puis il songeait à son frère, juché sur les échafaudages, qui peignait le dôme de la cathédrale de Pise. Il pensait aussi à lui-même, qui avait imprimé sa marque dans tous les lieux immortels de Rome.
" ... Ce labeur, ces batailles, ces succès, ces triomphes - pour un tel résultat ! "
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